Travailler pendant ses études
Si vous envisagez de poursuivre vos études dans un autre pays de l'UE, vous devez disposer de revenus suffisants pour vivre dans votre pays d'accueil sans demander d'aide financière. Vos revenus peuvent provenir de sources différentes: parents, conjoint ou travail.
En tant que citoyen de l'UE, vous avez les mêmes droits que les ressortissants de votre pays d'accueil pour ce qui est de travailler pendant vos études. Vous n'avez pas besoin d'un permis de travail, même pour un emploi à temps plein.
En savoir plus sur les restrictions temporaires en matière d'emploi
Si certains pays vous permettent de travailler un nombre illimité d'heures par semaine, d'autres limitent ce nombre par trimestre ou par an.
En savoir plus: Travailler dans un autre pays de l'UE
Fiscalité et sécurité sociale
Si vous résidez dans un autre pays de l'UE plus de 6 mois par an (183 jours), vous serez considéré comme résident fiscal de ce pays. Par conséquent, si vous travaillez pendant vos études, vous devrez payer des impôts et des cotisations de sécurité sociale sur les revenus gagnés dans le pays où vous étudiez.
Ce pays peut également imposer les revenus gagnés dans un autre pays, par exemple lors d'un job d'été dans votre pays d'origine. Il se peut que vous deviez signaler ce revenu et, dans certains cas, payer des impôts sur celui-ci dans le pays dans lequel vous étudiez.
Sachez que de nombreux pays de l'UE (mais pas tous) ont conclu des accords pour éviter la double imposition. Ces accords peuvent, dans certains cas, déterminer le pays dans lequel vous devrez payer des impôts.
En savoir plus sur la fiscalité
Histoire vécue
Joost est un étudiant néerlandais qui part étudier en Belgique. Il travaille à temps partiel dans un restaurant, avec un contrat de droit belge. Son employeur déduit les impôts et les cotisations de sécurité sociale de son salaire mensuel et cotise pour lui auprès des autorités belges.
Pendant les vacances d'été, Joost travaille à temps plein dans sa ville natale aux Pays-Bas. Son employeur paie des cotisations pour lui aux autorités fiscales néerlandaises. Joost, qui a sa résidence fiscale en Belgique, peut soit demander un remboursement aux autorités néerlandaises et payer l'impôt sur le revenu en Belgique, soit déclarer les revenus gagnés aux Pays-Bas et les impôts qu'il a déjà payés dans son pays pour obtenir une déduction fiscale des autorités belges.