🌍 💸 Dette et Climat : dans cet entretien avec Grégoire Normand, publié aujourd'hui dans La Tribune, Simon Cueva examine le cercle vicieux de l'endettement qui entrave la capacité des Etats à financer la transition écologique. Il y aborde aussi les résultats du récent Rapport Intermédiaire de l'Examen d'Experts sur la Dette, la Nature et le Climat co-financé par les gouvernements de la Colombie, du Kenya, de la France et de l'Allemagne. 📚 Lien vers le Rapport: 🔗https://lnkd.in/dTY77BWe 📰 Lien vers l'Article: 👉 https://lnkd.in/g5khQHZz Le Rapport d'experts a été établi pour catalyser une réponse à la triple crise. Ce Rapport intérimaire fournit un diagnostic de l'ampleur des problèmes dans l'espoir d'établir une plus grande collaboration internationale et formuler des solutions. Le Rapport final sera publié au printemps 2025 et fournira une série de recommandations pour rendre la dette plus durable, tant sur le plan fiscal qu'environnemental. ↗️ Suivez-nous pour en savoir plus #Climat #Dette #Nature #Developpement #COP29
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𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 "𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭", 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐞́𝐠𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏𝟐𝟗. Mercredi 30 octobre 2024 Par Benjamin LEGENDRE Part 2/2 💦 - Qui paie aujourd'hui ? La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée à Rio en 1992, a énuméré les pays tenus de fournir une aide financière au reste du monde en vertu de leur responsabilité historique. Ces pays - Etats-Unis, Union européenne, Japon, Grande-Bretagne, Canada, Suisse, Turquie, Norvège, Islande, Nouvelle-Zélande et Australie - s'étaient engagés en 2009 à porter au chiffre rond de 100 milliards de dollars par an leur aide climatique d'ici 2020 et jusqu'en 2025. Mais ils n'ont atteint l'objectif qu'en 2022 et ce retard a creusé le fossé diplomatique entre Nord et Sud. A la COP29, les pays signataires de l'accord de Paris sont censés s'accorder sur un objectif au-delà de 2025. L'Inde a proposé 1.000 milliards de dollars annuels. Une provocation pour les pays riches, qui font valoir qu'ils ne représentent plus que 30% des émissions historiques de gaz à effet de serre et réclament d'élargir la base des donateurs à la Chine et aux pays du Golfe. Aujourd'hui, l'essentiel de cette aide passe par les banques de développement ou par des fonds cogérés avec les pays concernés, comme le Fonds vert pour le climat (12,8 milliards de dollars reçus des pays donateurs pour 2024-2027) ou le Fonds pour l'environnement mondial (5 milliards de dollars pour 2022-2026). 💦 - Où trouver l'argent? Les 100 milliards d'aides sont très critiqués car il s'agit pour deux tiers de prêts, souvent à taux préférentiels mais accusés d'alimenter la dette des pays pauvres. Même revu à la hausse, le futur objectif financier restera loin des besoins, mais le Sud y attache un grand poids symbolique et considère qu'il peut faire levier pour débloquer d'autres flux financiers, notamment privés. La diplomatie financière se joue aussi beaucoup à la Banque mondiale, au FMI et au G20, dont la présidence brésilienne veut créer un impôt mondial sur les plus riches. Promues par le chef de l'ONU, Antonio Guterres, des idées de taxes innovantes, par exemple sur l'aviation ou le transport maritime, sont à l'étude ici ou là, par exemple dans un groupe de travail lancé par la France, le Kenya et la Barbade. Autre proposition, l'Azerbaïdjan a appelé les producteurs d'énergies fossiles à abonder un nouveau "concept" de fonds pour les pays en développement Quant au fonds "pertes et dommages", créé à la COP28 pour soutenir les pays pauvres victimes de désastres climatiques, il est encore loin d'être opérationnel (661 millions de dollars de promesses de dons pour l'heure). Humaniterre avec AFP #cop29
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Grand entretien de Mark Carney - ancien gouverneur des banques d'Anglettere 🏴et du Canada 🇨🇦 et envoyé spécial des Nations Unies pour l'action climatique et la finance - qui partage son analyse aux Echos avec Sophie Roland 💚 : ✅le Covid et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient ont entraîné un développement spectaculaire des investissements dans les énergies propres: ❎2️⃣ depuis les accords de Paris en huit ans, 2000 milliards de $ aujourd'hui contre 1000 milliards dans les énergies fossiles => ce n'est pas suffisant et il faut passer un rapport de 2 à 4 ou 5 💰Le financement de la transition climatique est insuffisant et l'enjeu n'est pas la Chine 🇨🇳 en bonne voie mais les économies émergentes, pour lesquelles il faut accélérer le financement privé avec le concours des banques multilatérales de développement (publiques) qui doivent prendre plus de risques et sortir du "paradoxe de la prudence" 👉 Il faut créer des marchés du carbone volontaires et éviter la double comptabilisation des crédits carbone. Les plans de transition doivent être rendus obligatoires comme cela a été le cas pour les données climat. Les pratiques des établissements français sont plus vertueuses et seraient en train d'inspirer le régulateur américain 🇺🇸
« La coopération internationale sur le climat est menacée », alerte l'envoyé spécial de l'ONU pour l'action climatique
lesechos.fr
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Le Nord remboursera-t-il un jour sa « dette écologique » au Sud ? Le concept de « dette écologique » du Nord à l’égard du Sud reste controversé, surtout au moment de la chiffrer, bien plus encore à l’heure de l’honorer. Il renvoie pourtant, en matière de responsabilités et d’inégalités, à des réalités historiques manifestes et à des situations d’urgence absolue. Une analyse de Bernard Duterme (CETRI) publiée par 'Equal Times'. « Nous sommes responsables du changement climatique qui fait peser sur les pays pauvres des coûts en mortalité que j’évalue à 500 milliards de dollars par an ». Les mots sont d’Esther Duflo, prix Nobel d’économie, en conférence ce 18 mars 2024 à l’Université de Liège où lui ont été décernés les insignes de « Docteure Honoris Causa ». En avançant ce chiffre, l’économiste franco-américaine fait-elle référence au fonds, ratifié par la COP28 de Dubaï l’année dernière, destiné à compenser « les pertes et dommages » liés au dérèglement du climat ? Ou évoque-t-elle plus globalement la « dette climatique », voire la « dette écologique » que les pays riches doivent aux pays pauvres ? Dès les années 1980 déjà, l’idée de « dette écologique » s’est progressivement imposée dans les dénonciations militantes, mais aussi dans les approches scientifiques de la surexploitation des ressources naturelles (l’eau, les sols, les forêts…), de la dégradation de l’environnement et des diverses pollutions engendrées. Tantôt, dans ses versions les plus éthérées, elle apparaît comme une dette envers la planète, les écosystèmes ou le vivant. Tantôt, dans ses versions les plus politiques, elle s’affirme comme une dette vis-à-vis des pays du Sud, des populations pauvres ou des générations futures. Dit autrement, les modes de production et les niveaux de consommation non « durables » (au vu du caractère non renouvelable des ressources « consumées ») ou non « généralisables » (au vu de leurs impacts environnementaux destructeurs) déployés par une minorité de la population mondiale depuis les débuts du développement industriel jusqu’à nos jours rendent cette minorité « redevable » envers les majorités qui n’ont pas eu, n’ont pas ou n’auront pas accès à ces mêmes privilèges. D’autant plus, facteur aggravant, lorsque ces majorités sont de facto les premières à faire les frais, dans leur quotidien, des effets désastreux des crises écologiques et climatiques provoquées par les excès productivistes et consuméristes des plus riches. Le ressort moral de cette dette peut donc être considéré comme double. Il y va d’abord de l’inégalité d’accès à des ressources « rares », longtemps considérées comme inépuisables avant que la conscience de leur finitude ne s’étende. Des ressources qui, de longue date, sont extorquées en partie dans les pays du Sud pour alimenter la machine économique et le bien-être matériel dans les pays du Nord. L’accaparement des richesses naturelles pratiqué par les (...). La suite, ici : https://lnkd.in/ejMEigfj
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🌍🚀 Réflexions sur la Dette Écologique : Où Nous Situons-Nous? 🚀🌍 L'article récent mettant en lumière la "dette écologique" du Nord envers le Sud soulève des points cruciaux qui méritent notre attention et notre réflexion collective. La reconnaissance de cette dette n'est pas simplement un acte de conscience, mais un appel urgent à l'action. Comment les pays riches, historiquement responsables de dommages environnementaux massifs, peuvent-ils véritablement honorer leurs obligations envers les nations plus vulnérables? 🌿💡 La lenteur des réponses et l'insuffisance des mesures entreprises face à cette réalité attestent d'un manque de volonté politique et d'engagement financier. Ces engagements ne devraient pas être perçus comme une option, mais comme un devoir éthique et environnemental. 🌎⚖️ Face à cette réalité, chez Ukuzola, nous nous positionnons comme acteurs de changement, soutenant des projets qui abordent non seulement les conséquences, mais aussi les causes profondes de l'injustice environnementale. Nos initiatives visent à créer des opportunités réelles pour les communautés touchées, tout en œuvrant pour un avenir plus durable et équitable. 🌱🤝 Nous vous invitons à participer à cette discussion importante : Que pensez-vous de la notion de "dette écologique"? Comment votre organisation, ou vous à titre personnel, pouvez agir pour faire https://buff.ly/3XogoPb #ukuzola #hackingthefuture #entrepreneuriatsocial #innovation #innovationsociale #entrepreneurship #impactsystémique #impact #environnement #avenir #engagement opportunité #afrique #cameroun #entrepreneuriat #environnemental #changemakers #positivimpact #JusticeClimatique #Durabilité #TransitionJuste
Le Nord remboursera-t-il un jour sa « dette écologique » au Sud ? – Centre tricontinental
cetri.be
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Deux idées forces dans cette tribune parue aujourd'hui dans Le Monde pour régler la dette climatique des pays riches : - Instituer une taxe carbone mondiale sur les émissions au-dessus d'un seuil minimal ; - Orienter une part croissante des financements vers l'adaptation des systèmes agricoles pour éviter que la crise climatique se transforme en crise alimentaire. Lire la tribune ⤵️
Financements climat : comment passer à une autre échelle ?
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🌍 Face à l'urgence climatique, la responsabilité de la Suisse et de ses entreprises dites Carbon Majors est plus que jamais engagée! Je questionne aujourd'hui le Conseil fédéral sur la contribution de la Suisse et des grandes entreprises au fonds pour les pertes et dommages des Nations Unies. 🌿✨ Comment allons-nous mobiliser les ressources nécessaires? Quelles innovations financières envisageons-nous pour soutenir efficacement les régions les plus touchées? Pour plus de détails, mon interpellation complète ici : https://lnkd.in/edurVarC
[Interpellation] Quelle sera la contribution de la Suisse et des Carbon Majors au fonds pertes et dommages des Nations Unies? - Delphine Klopfenstein Broggini
delphineklopfenstein.ch
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2 400 milliards de dollars par an, c'est le montant du besoin financier des pays en voie de développement pour financer leur transition et s’adapter au changement climatique, selon un calcul d’experts de l’ONU. 100 milliards de dollars par an c'est l'aide financière climatique actuellement due par les pays riches aux pays en voie de développement. Les pays riches doivent 500 milliards de dollars par an aux pays pauvres, évalue la prix Nobel d’économie Esther Duflo, qui propose de faire assumer aux pays développés la responsabilité du réchauffement climatique à travers deux taxes. « C’est ce que j’appelle une dette morale. Ce n’est pas ce que cela coûterait de s’adapter ; ce n’est pas ce que cela coûterait d’atténuer. C’est ce que nous devons », a détaillé l’économiste dans un entretien au Financial Times lundi, se basant surtout sur l’effet du réchauffement climatique sur la mortalité dans les pays pauvres. « Il y aura des dégâts énormes », poursuit-elle, se basant sur une étude menée par le Global Impact Lab en 2020. Elle a démontré que le nombre de décès liés à la chaleur risquait de bondir dans les pays pauvres d’ici à la fin du siècle. « Ces dégâts seront concentrés dans les pays pauvres en dehors de l’OCDE », ajoute-t-elle, pointant la responsabilité des pays riches sur le changement climatique. Les pays du G7, soit 10 % de la population de la planète, émettent environ 25 % du CO2 lié au système énergétique mondial, selon l’AIE. Esther Duflo se base sur les travaux de l’économiste américain Michael Greenstone qui, en partant d’une valeur monétaire donnée pour une année de vie et de l’effet du réchauffement climatique sur l’augmentation de la mortalité, évalue à 37 dollars le coût d’une tonne de carbone. Multiplié par la quantité d’émissions annuelles attribuables à l’Europe et aux États-Unis, 14 milliards de tonnes de CO2 équivalent, le prix de la « dette morale » monte alors à 518 milliards, soutient Esther Duflo. Pour la financer, elle propose d’augmenter le taux minimal d’imposition des multinationales et de taxer les grandes fortunes, deux mécanismes qui permettraient selon elle de couvrir l’enveloppe annuelle. L’aide financière climatique due par les pays riches aux pays en développement est fixée actuellement à 100 milliards de dollars par an. La COP29, en novembre à Bakou, doit établir le nouveau montant au-delà de 2025. Le futur objectif, crucial pour renouer la confiance entre le Nord et le Sud, restera quoi qu’il arrive très en-deçà des besoins : les pays en développement (hors Chine) ont besoin de 2 400 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour financer leur transition et s’adapter au changement climatique, selon un calcul d’experts de l’ONU. #dette #croissance #pib #climat #rechauffementclimatique #urgenceclimatique #biodiversite #economie #kaya https://lnkd.in/gcXMe4Nw
Climat : la prix Nobel Esther Duflo réclame une « dette morale » de 500 milliards de dollars par an pour les pays pauvres
sudouest.fr
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Prise en compte du changement climatique dans la politique économique en Afrique Subsaharienne Le changement climatique est un défi majeur avec des impacts économiques, sociaux et environnementaux importants. En Afrique subsaharienne, intégrer les considérations climatiques dans les décisions de politique économique et budgétaire est crucial pour promouvoir la résilience climatique et réduire les risques économiques liés au climat. #Politiques fiscales et environnementales - Taxes carbone: inciter à réduire les émissions de gaz à effet de serre. -Subventions: supprimer les subventions aux combustibles fossiles et encourager les énergies renouvelables. #Politiques de dépenses et d'investissement -Budgétisation Verte: évaluer l'impact climatique des dépenses publiques. -Financement de l'adaptation et de l'atténuation: -Utiliser des fonds internationaux et encourager les partenariats public-privé. -Investissements dans l'innovation: soutenir la recherche et les technologies propres. #Gouvernance climatique -Cadre réglementaire: promouvoir la durabilité environnementale avec des lois et des réglementations appropriées. -Capacités institutionnelles: renforcer les institutions pour mieux gérer les risques climatiques. L'intégration des considérations climatiques dans les politiques économiques est essentielle pour le développement durable en Afrique subsaharienne. Une approche concertée peut atténuer les impacts du changement climatique et favoriser une économie verte et durable.
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🌍🔗 "Comment la dette ruine les luttes climatiques" – Un article percutant qui met en lumière un défi crucial dans notre combat pour la justice climatique et environnementale. 👉 Alors que la COP28 a mis en avant la nécessité urgente d'une transition énergétique, l'article du Comité pour l'Abolition des Dettes Illégitimes (CADTM) révèle comment le fardeau de la dette dans les pays du Sud entrave gravement les efforts pour lutter contre le changement climatique. 🚫 La dette, souvent illégitime et oppressante, pousse ces pays à prioriser le remboursement au détriment des investissements cruciaux dans la transition écologique. Cela crée un cercle vicieux où la vulnérabilité face au changement climatique s'intensifie, limitant encore plus les capacités d'action des pays les plus touchés. 💡 Chez Ukuzola, nous comprenons que pour lutter efficacement contre le changement climatique, nous devons également nous attaquer à ces systèmes financiers inéquitables. Notre mission vise non seulement à soutenir les entrepreneurs sociaux et environnementaux, mais aussi à promouvoir une compréhension plus profonde des liens entre la dette, l'exploitation des ressources et les crises climatiques. 🌱 Cet article est un rappel puissant que la justice climatique nécessite une approche holistique, incluant la réforme des systèmes financiers et la remise en question des dettes illégitimes. 🤝 Rejoignons nos voix pour demander des changements structurels et soutenir ceux qui sont en première ligne de cette lutte. Ensemble, nous pouvons forger un chemin vers un avenir durable et équitable. #ukuzola #hackingthefuture #entrepreneuriatsocial #innovation #innovationsociale #entrepreneurship #impactsystémique #impact #environnement #avenir #engagement #opportunité #afrique #cameroun #entrepreneuriat #environnemental #changemakers #positivimpact #JusticeClimatique #Durabilité #TransitionJuste
Comment la dette ruine les luttes climatiques
blogs.mediapart.fr
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Changement climatique et options de politiques publiques La Contribution déterminée au niveau national (CDN) 2021– 2030 qui prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 11 % en 2030, estime les besoins cumulés en financement à 47 516,3 millions d’USD sur la période 2021–2030, soit 4 319,8 millions d’USD par an en moyenne, dont 72,1 % sont destinés à l’atténuation. Toutefois, le pays ne dispose d’aucun mécanisme de financement dédié au climat. Les secteurs privé et bancaire sont très peu présents dans le financement climatique. Les ressources mobilisées (1 030,4 millions d’USD sur la période 2010–2020) proviennent principalement des partenaires internationaux. La méconnaissance des risques et des opportunités liés aux changements climatiques, le coût élevé des investissements pour l’adaptation aux changements climatiques, la faible disponibilité des ressources dédiées aux investissements verts pour le secteur privé sont autant d’obstacles à la participation du secteur privé mauritanien. Il est donc indispensable d’adopter des instruments financiers verts, tels que les émissions d’obligations vertes, pour accroître la mobilisation des ressources ; de disposer d’un fonds spécial vert dédié au secteur privé ; d’adopter des incitations fiscales pour favoriser les investissements privés verts ; et d’associer le secteur privé aux stratégies d’adaptation aux changements climatiques. Par ailleurs, la Mauritanie dispose d’un important capital naturel (gaz, hydrogène vert, fer, ressources halieutiques, terres agricoles), évalué à 24 249,7 millions d’USD en 2018, dont l’exploitation durable permettrait de soutenir le financement climatique et la croissance verte. En outre, la phase 1 du projet gazier Grand-Tortue/ Ahmeyim (GTA) fournirait une marge de manoeuvre budgétaire supplémentaire d’au moins 0,5 % du PIB à partir de 2024.
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