Grand entretien de Mark Carney - ancien gouverneur des banques d'Anglettere 🏴et du Canada 🇨🇦 et envoyé spécial des Nations Unies pour l'action climatique et la finance - qui partage son analyse aux Echos avec Sophie Roland 💚 : ✅le Covid et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient ont entraîné un développement spectaculaire des investissements dans les énergies propres: ❎2️⃣ depuis les accords de Paris en huit ans, 2000 milliards de $ aujourd'hui contre 1000 milliards dans les énergies fossiles => ce n'est pas suffisant et il faut passer un rapport de 2 à 4 ou 5 💰Le financement de la transition climatique est insuffisant et l'enjeu n'est pas la Chine 🇨🇳 en bonne voie mais les économies émergentes, pour lesquelles il faut accélérer le financement privé avec le concours des banques multilatérales de développement (publiques) qui doivent prendre plus de risques et sortir du "paradoxe de la prudence" 👉 Il faut créer des marchés du carbone volontaires et éviter la double comptabilisation des crédits carbone. Les plans de transition doivent être rendus obligatoires comme cela a été le cas pour les données climat. Les pratiques des établissements français sont plus vertueuses et seraient en train d'inspirer le régulateur américain 🇺🇸
Post de Thomas Husson
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🌍 💸 Dette et Climat : dans cet entretien avec Grégoire Normand, publié aujourd'hui dans La Tribune, Simon Cueva examine le cercle vicieux de l'endettement qui entrave la capacité des Etats à financer la transition écologique. Il y aborde aussi les résultats du récent Rapport Intermédiaire de l'Examen d'Experts sur la Dette, la Nature et le Climat co-financé par les gouvernements de la Colombie, du Kenya, de la France et de l'Allemagne. 📚 Lien vers le Rapport: 🔗https://lnkd.in/dTY77BWe 📰 Lien vers l'Article: 👉 https://lnkd.in/g5khQHZz Le Rapport d'experts a été établi pour catalyser une réponse à la triple crise. Ce Rapport intérimaire fournit un diagnostic de l'ampleur des problèmes dans l'espoir d'établir une plus grande collaboration internationale et formuler des solutions. Le Rapport final sera publié au printemps 2025 et fournira une série de recommandations pour rendre la dette plus durable, tant sur le plan fiscal qu'environnemental. ↗️ Suivez-nous pour en savoir plus #Climat #Dette #Nature #Developpement #COP29
Dette et climat : « Ce cercle vicieux affecte un grand nombre de pays »
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𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 "𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐥𝐢𝐦𝐚𝐭", 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐧𝐞́𝐠𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐎𝐏𝟐𝟗. Mercredi 30 octobre 2024 Par Benjamin LEGENDRE Part 2/2 💦 - Qui paie aujourd'hui ? La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée à Rio en 1992, a énuméré les pays tenus de fournir une aide financière au reste du monde en vertu de leur responsabilité historique. Ces pays - Etats-Unis, Union européenne, Japon, Grande-Bretagne, Canada, Suisse, Turquie, Norvège, Islande, Nouvelle-Zélande et Australie - s'étaient engagés en 2009 à porter au chiffre rond de 100 milliards de dollars par an leur aide climatique d'ici 2020 et jusqu'en 2025. Mais ils n'ont atteint l'objectif qu'en 2022 et ce retard a creusé le fossé diplomatique entre Nord et Sud. A la COP29, les pays signataires de l'accord de Paris sont censés s'accorder sur un objectif au-delà de 2025. L'Inde a proposé 1.000 milliards de dollars annuels. Une provocation pour les pays riches, qui font valoir qu'ils ne représentent plus que 30% des émissions historiques de gaz à effet de serre et réclament d'élargir la base des donateurs à la Chine et aux pays du Golfe. Aujourd'hui, l'essentiel de cette aide passe par les banques de développement ou par des fonds cogérés avec les pays concernés, comme le Fonds vert pour le climat (12,8 milliards de dollars reçus des pays donateurs pour 2024-2027) ou le Fonds pour l'environnement mondial (5 milliards de dollars pour 2022-2026). 💦 - Où trouver l'argent? Les 100 milliards d'aides sont très critiqués car il s'agit pour deux tiers de prêts, souvent à taux préférentiels mais accusés d'alimenter la dette des pays pauvres. Même revu à la hausse, le futur objectif financier restera loin des besoins, mais le Sud y attache un grand poids symbolique et considère qu'il peut faire levier pour débloquer d'autres flux financiers, notamment privés. La diplomatie financière se joue aussi beaucoup à la Banque mondiale, au FMI et au G20, dont la présidence brésilienne veut créer un impôt mondial sur les plus riches. Promues par le chef de l'ONU, Antonio Guterres, des idées de taxes innovantes, par exemple sur l'aviation ou le transport maritime, sont à l'étude ici ou là, par exemple dans un groupe de travail lancé par la France, le Kenya et la Barbade. Autre proposition, l'Azerbaïdjan a appelé les producteurs d'énergies fossiles à abonder un nouveau "concept" de fonds pour les pays en développement Quant au fonds "pertes et dommages", créé à la COP28 pour soutenir les pays pauvres victimes de désastres climatiques, il est encore loin d'être opérationnel (661 millions de dollars de promesses de dons pour l'heure). Humaniterre avec AFP #cop29
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🇨🇮 Co-lead climateclok Ivory Coast / debt for the climate Ivory Coast /RJDC (youth group for community development)/ climate solution international/ [email protected]/
Alors que la crise climatique continue de menacer notre avenir commun, il est urgent de repenser les systèmes financiers mondiaux pour qu’ils répondent aux besoins de justice climatique. Le mouvement Debt for Climate représente une solution novatrice et équitable : annuler les dettes insoutenables des pays du Sud en échange d’engagements à investir dans des projets de transition énergétique verte. Ce mécanisme permettrait non seulement de libérer des ressources pour faire face aux défis climatiques, mais aussi de rectifier les injustices historiques qui pèsent sur nos économies. Ensemble, exigeons l’annulation des dettes odieuses pour que chaque nation puisse participer activement à la lutte contre le changement climatique, sans être écrasée par le poids de dettes injustes. Roland Olivier DEDI Emmanuel GNOUPALÉ Réseau Climat Jeunesse Climate Justice AFrica Youth Climate Justice Fund COP29 Azerbaijan COP29 Human Capital Forum
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Le financement climatique des banques multilatérales de développement atteint un record en 2023 Préparation de la COP29 en Azerbaïdjan Le montant destiné aux économies à revenu faible et intermédiaire s’est élevé à 74,7 milliards de dollars, dont 24,7 milliards de dollars pour l’adaptation au changement climatique. Les pays à revenu élevé ont obtenu 50,3 milliards de dollars et 72,7 milliards de dollars de la part de financeurs privés. L’année dernière, les BMD ont engagé un montant record de 125 milliards de dollars pour l’action climatique dans le monde. Le financement privé mondial mobilisé a presque doublé pour atteindre 101 milliards de dollars par rapport à 2022. https://lnkd.in/gjUshnWz
Le financement climatique des banques multilatérales de développement atteint un record en 2023
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Vous êtes nombreux à me demander : C'est quoi le NCQG qui est le sujet principal des négociations de la COP 29 suite à mes précédentes publications. Je fais spécialement cette publication pour vous apporter quelques éléments sur le sujet. Partie I : Comprendre le NCQG 🤔🤔 Le NCQG est un élément clé de l’Accord de Paris, adopté en 2015 pour renforcer la réponse mondiale à la menace du changement climatique. Plus précisément, le NCQG vise à fixer un nouvel objectif financier pour soutenir les pays en développement dans leurs actions climatiques. Cet objectif a succédé à celui fixé en 2009 lors du sommet de Copenhague sur le climat, où les pays développés s’étaient engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour répondre aux besoins des pays en développement. Cependant, bien que le monde ait commencé à atteindre ce chiffre, l’efficacité de ces fonds pour favoriser un développement respectueux du climat sans créer de problèmes de remboursement de la dette est très remise en question, ce qui souligne la nécessité d’un mécanisme financier plus robuste et plus efficace. Le NCQG est actuellement en cours de négociation et devrait être finalisé d’ici 2025. Il définira l’ampleur des ressources financières que les pays développés devront mobiliser après 2025, reflétant l’évolution des besoins et des priorités des pays en développement dans le contexte du changement climatique. 5 raisons pour lesquelles le NCQG est important 1. Combler les lacunes du financement climatique L’une des principales raisons pour lesquelles le NCQG est important est qu’il cherche à combler les lacunes persistantes en matière de financement climatique. Malgré les récents succès obtenus dans la réalisation de l’objectif de 100 milliards de dollars, ces fonds devraient être réinjectés dans les pays donateurs sous peu . Par conséquent, au-delà de la valeur monétaire du NCQG, la qualité des instruments financiers fournis est tout aussi importante pour garantir qu’ils soient utilisés de la manière la plus efficace et la plus efficiente possible. Parallèlement, les besoins des pays en développement ont augmenté, comme l’ estime le Groupe d’experts de haut niveau sur le financement climatique . Ces pays ont besoin d’importantes ressources financières concessionnelles pour mettre en œuvre des stratégies d’atténuation et d’adaptation, construire des infrastructures résilientes et effectuer la transition vers des systèmes énergétiques durables. Le NCQG vise à fournir un cadre financier plus réaliste et plus ambitieux pour répondre à ces demandes. Lisez la suite des raisons en commentaire. #COP29 #NCQG #FINANCECLIMAT
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Les banques de développement multilatérales atteignent un financement climatique record de 125 milliards de dollars en 2023 En 2023, les banques de développement multilatérales (BDM), parmi lesquelles figure la Banque africaine de développement (BAD), ont atteint un nouveau sommet avec un financement climatique global de 125 milliards de dollars. Cette performance représente plus du double des montants enregistrés en 2019, lorsque les BDM ont fixé de nouveaux objectifs lors du Sommet Action Climat organisé par le Secrétaire général des Nations unies. https://lnkd.in/epTWX2ju
Les banques de développement multilatérales atteignent un financement climatique record de 125 milliards de dollars en 2023
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Les banques de développement multilatérales atteignent un financement climatique record de 125 milliards de dollars en 2023 En 2023, les banques de développement multilatérales (BDM), parmi lesquelles figure la Banque africaine de développement (BAD), ont atteint un nouveau sommet avec un financement climatique global de 125 milliards de dollars. Cette performance représente plus du double des montants enregistrés en 2019, lorsque les BDM ont fixé de nouveaux objectifs lors du Sommet Action Climat organisé par le Secrétaire général des Nations unies. https://lnkd.in/egPP2Tjg
Les banques de développement multilatérales atteignent un financement climatique record de 125 milliards de dollars en 2023
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[⚠️Financer le dérèglement climatique] 911 milliards de dollars. C’est l’argent investi par les cinq grandes banques du Canada dans le secteur fossile depuis la signature de l’Accord de Paris, selon les conclusions de Banking on Climate Chaos. Ces sommes importantes positionnent les institutions canadiennes en tête de proue de la finance fossile. Karel Mayrand, PDG de la Foundation of Greater Montreal, met en garde contre le risque que cela représente tout en présentant des solutions pour y faire face. 🌡️Alors que la communauté scientifique s’entend sur la nécessité de ralentir l’exploitation pétrolière et gazière, les banques se positionnent dans un dilemme dangereux en les finançant : subir les secousses d’un choc économique si les objectifs climatiques sont atteints ou prospérer dans un monde en ébullition. 💸La FSB Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD) et l’International Sustainability Standards Board (ISSB) témoignent de la mobilisation du secteur financier pour y remédier. Par des normes financières strictes, ces organisations espèrent informer les investisseurs sur les risques posés par les changements climatiques. Ces normes demeurent toutefois volontaires et n’offrent aucune garantie, comme en témoigne les plus de 6900 milliards de dollars accordés mondialement aux secteurs gaziers et pétroliers depuis 7 ans. Le projet de loi S-243 sur la finance alignée sur le climat déposé à Ottawa par la Sénatrice Rosa Galvez vise à changer la donne. Il permettrait : 📋D’obliger les institutions financières fédérales à établir des objectifs alignés sur les cibles climatiques, à élaborer des plans de mise en œuvre et à en détailler l’avancement dans des rapports d’étape 🔍De donner au surintendant des institutions financières le pouvoir de superviser ces plans et leur mise en œuvre. 🔥De requérir que les investissements dans des projets fortement émetteurs de GES soient considérés comme à haut risque pour refléter leur risque réel, rendant l’accès aux capitaux plus couteux. 📢Mark Carney a critiqué le retard du secteur financier canadien en matière de divulgation climatique et d’encadrement pour planifier un virage durable de la finance. Ce retard en matière de régulation durable représente un risque réel à la compétitivité du Canada sur la sphère financière internationale. Par cohérence, l’ancien gouverneur de la Bank of Canada et de la Bank of England appelle à aligner la finance à la politique climatique canadienne. Rappelons que l’opinion publique est favorable à 65 % à de nouvelles règlementations pour encadrer le secteur dans un récent sondage. (Ecojustice Canada, Environmental Defence) Lien vers le sondage en commentaire👇 Pour en apprendre plus 👉 https://lnkd.in/eysp8w3k
Quand les banques financent le dérèglement climatique
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🧩 “Quand financer la crise climatique peut mener à la crise financière”. L’Institut Rousseau est cité dans la proposition de loi n°2230 visant à “protéger les Français des risques climatiques et financiers associés aux investissements dans les énergies fossiles”, déposée par des députés des Verts à l’Assemblée Nationale. Dans son rapport publié en 2021, l’Institut Rousseau montrait que les banques françaises sont surexposées aux énergies fossiles, et proposait des solutions concrètes pour aider les banques à se délester de leurs actifs fossiles (représentants 106% de leurs fonds propres) en échange d’un engagement ferme à mieux financer la transition écologique mais aussi des réformes profondes de la politique monétaire et prudentielle pour accompagner ce mouvement. Trois ans plus tard, et même constat de la part des députés : “les acteurs financiers continuent d’investir dans le chaos climatique”. Le rapport “Actifs fossiles, les nouveaux subprimes ? Quand financer la crise climatique peut mener à la crise financière”, réalisé en coopération avec Les Amis de la Terre France et Reclaim Finance - ONG, sous la direction de Gaël Giraud et Christian Nicol, est disponible sur le site de l’Institut Rousseau. 🔗 https://lnkd.in/eWY6SGpu
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Rapport "Banking on Climate Chaos" 2023 Depuis quinze ans, le rapport "Banking on Climate Chaos" analyse les relations entre les grandes banques mondiales et les industries fossiles. Réalisée par plusieurs organisations dont Reclaim Finance - ONG, cette étude souligne la persistance, voire le renforcement, de ces liens malgré l'urgence climatique. Pour la première fois, elle couvre l'ensemble de la chaîne de valeur des énergies fossiles, incluant 4 200 entreprises actives dans le charbon, le gaz naturel liquéfié et la production d'électricité. Le rapport révèle que les banques américaines sont en tête du financement des énergies fossiles, représentant 31 % du total, depuis l'Accord de Paris. Les banques françaises, bien que plus engagées dans la transition énergétique, ont accordé 67 milliards de dollars à l'expansion fossile entre 2021 et 2023. Toutefois, BNP Paribas a réduit ses financements, passant de la 3e à la 9e place dans ce domaine. Cette réduction est encourageante mais doit s'accompagner d'un engagement clair à cesser tout soutien aux projets fossiles. Lire l’article 👉 https://lnkd.in/eQwZYvse #Banque #France #EnergieFossile #TransitionÉnergétique #Charbon
Make a Move - Bank on Climate Chance appelle quatre grandes banques françaises à cesser tout soutien à l’expansion des énergies fossiles
makeamove.fr
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5 moisMerci Thomas Husson. Le point du financement me rappelle un commentaire de Bertrand Badré lors d'un événement DFCG: "les batailles du climat se gagneront dans le monde en développement"