CREER POUR PERIR ?
🌡Les écoles de mode fleurissent, Shein se pavane, le poids du foncier dans les grandes villes ne se réduit pas bien au contraire surtout pour des petites surfaces, une denrèe rare, l'électricitè augmente, les taxes foncieres aussi.
La loi anti fashion attends les sénateurs depuis avril. La temporalité ne semble pas la même pour les faiseurs du quotidien.
🕤 L'emplacement pour un créateur, c'est essentiel, pas nécessairement les quartiers périphériques ou d'occupation temporaire si on veut toucher une clientèle étrangère, locale, permettre l'accessibilité par le moins et mieux, alors que le plat du jour fleurte avec les 25 euros, qu'un aller pour Lille, est à 60 euros...
Les pop ups surtout avec intermediaires sont un pansement, une clientèle se fidélise se cultive, se mérite.
🆘️ Il y a urgence à massifier l'accès commercial à des loyers raisonnables , accélérer des aides de fonctionnement pour ceux qui créent du rêve, de la valeur sociale, environnementale et culturelle au quotidien loin de la réalité virtuelle.
Ils ne peuvent être à la même enseigne que tous ceux et celles qui sont soumis aux règles historiques de liberté de commerce et d'industrie.
🆘️ On ne peut accepter de voir s'effondrer celles et ceux qui pèsent ensemble beaucoup !!
✅️ Ces projets à taille humaine portés souvent par des femmes avec un vécu textile remarquable (quadra, quinquas), font travailler de nombeux ateliers dont ceux de couture, d'insertion, de teinture, de sérigraphie, de modelisme, de coupe.
✅️ Elles et Ils valorisent les endormis des ressourceries, boutiques solidaires, les deads stocks perdus par le luxe, les industriels, les jantes de velos, les tuyaux de pompiers, les baches de grandes entreprises, les placards de nos armoires, les uniformes declassés, utilisent les matières naturelles comme la laine locale, le chanvre, le lin.
❌️ Stop aux bouteilles de plastiques recyclées, à la mode carbone dont nous devons sortir.
♻️ Anedoctite ? Qui se soucie de tous les déchets non alimentaires qui doivent aujourd'hui trouver un debouché depuis 2022 comme je l'explique à mes èlèves qui ne sont pas toujours au fait de la loi AGEC, des outils ADEME. Nous à la sueur de notre front avec la peur de ne pouvoir payer nos factures
⏳️Sauvons les créateurs indépendants et engagés, il en va de la lutte contre l'hyperconsumerisme, l'uniformisation et la financiarisation de nos centres villes. Une Autre mode est possible.
👏 Bravo aux initiatives liloises. Generation S, rue B Masurel, La Cabane de la Recyclette, rue de la clef, Le lieu A, rue de l'hopital militaire.