Post de Philippe HO-LAM

Imperméables à la chute du gouvernement, les banques françaises retrouvent des couleurs en Bourse. Un rebond technique qui, malgré tout, ne doit pas faire oublier qu'elles vont devoir s'adapter à ce climat d'incertitude persistant, et à ses conséquences sur l'activité de banque de détail. Fin novembre, l'impasse budgétaire avait pesé de façon épisodique sur les cours de Bourse des fleurons financiers français, marquant le retour du risque politique. Le renversement du gouvernement Barnier n'a, en revanche, pas créé de secousses immédiates sur le secteur. Jeudi, au lendemain du vote de la motion de censure, les valeurs bancaires se sont même payé le luxe de rebondir à la Bourse de Paris. Société Générale, qui a été très chahutée depuis un an, a progressé de 4,3 % sur la séance de jeudi, et la hausse s'est poursuivie vendredi matin (+2 %). BNP Paribas et Crédit Agricole avaient, elles, grimpé de près de 2 % jeudi et continuent sur leur lancée vendredi. La détente des spreads de crédit qui a suivi l'annonce de la démission de Michel Barnier a aussi été de nature à faire retomber la pression. Car les banques françaises sont très sensibles à ces écarts de taux entre les obligations d'Etat françaises (OAT) et allemandes (Bund). La menace de voir cette « prime de risque », et de facto, les coûts de refinancement augmenter, semble donc s'être un peu éloignée pour les institutions financières. Par ailleurs, si l'on se penche sur un autre baromètre, celui des niveaux des « credit default swap » (CDS) des banques, ils sont toujours rassurants. Ces produits dérivés reflètent, en quelque sorte, le prix à payer par les banques pour se protéger contre un risque de défaut. On est loin en effet des pics de stress atteints en 2023, lors de la faillite de la banque régionale américaine SVB, où ces contrats se négociaient près du double pour les banques de l'Hexagone, sans parler de la crise des dettes souveraines de 2012, lorsque leur coût s'était envolé. L'apparente forme des banques doit cependant être regardée avec prudence. Le rejet du budget 2025 et la chute du gouvernement n'impactent en effet pas directement les fondamentaux des banques à court terme, en revanche cela contribue à renforcer les incertitudes macroéconomiques qui, elles, peuvent peser à moyen terme sur l'activité. Si l'on aboutit à un décrochage de la croissance, de la confiance des ménages et du climat des affaires avec en toile de fond une hausse des faillites des entreprises, cela pourrait retarder le redémarrage des activités de banques de détail - qui ont déjà fortement souffert de la remontée brutale des taux -, et contribuer à une augmentation plus marquée du coût du risque et des encours non performants. D'ailleurs, le secteur bancaire français a été le seul à se voir attribuer une « perspective dégradée » dans une étude publiée jeudi par l'agence de notation Fitch, contre « neutre » pour le reste des pays européens.

💥Pourquoi les banques échappent pour l'instant à l'électrochoc de la censure ☔️Imperméables à la chute du gouvernement, les banques retrouvent des couleurs en Bourse. 📈Un rebond technique, qui malgré tout, ne doit pas faire oublier qu'elle vont devoir s'adapter à ce climat d'incertitude⛈️ persistant, et à ses conséquences sur l'activité de banque de détail. https://lnkd.in/eydXMtvk

Après avoir haussé son taux directeur à dix reprises de mars 2022 à juillet 2023, la Banque du Canada jette un peu de lest à sa politique monétaire et diminue de 25 points de base son taux directeur, qui s’établit maintenant à 4,75 %. Il s’agit de la première baisse du taux directeur de la banque centrale depuis mars 2020. Lire la suite : https://lnkd.in/eXnuF9s4

L’évolution du price to book des banques depuis vingt ans est intéressante, avec une cassure brutale après la crise de 2008. Jusque-là, les ROE des banques dépassaient souvent les 15 à 20%, notamment dans les années d’exubérance de 2005 à 2007. A ce moment-là, les banques faisaient partie des secteurs les mieux valorisés en bourse, avec des prices to book qui dépassaient parfois nettement les 3 aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et en France (SG à 4 en juin 2007).   La crise de 2008 changea brutalement le paysage. Les doutes sur le bilan des banques à partir de la chute de Lehman Brothers fit baisser fortement les prices to book, en les divisant par trois en l’espace d’une grosse année. La crise de de la dette souveraine en 2011 les enfonça encore davantage. L’avalanche réglementaire qui suivit, avec un doublement des exigences de fonds propres en quelques années, et les taux durablement ultra bas ne permirent pas de les voir remonter.   A partir de 2015 et le début de la hausse des taux de la Fed, les banques américaines virent leur valorisation s’élever, alors qu’en Europe les taux négatifs continuèrent à pénaliser les banques du continent. Après l’épisode de la pandémie, les taux augmentèrent fortement à partir de début 2022, ce qui bénéficia aux banques du monde entier, mais moins aux banques françaises, pénalisées par leur modèle à taux fixe. La baisse des taux attendue pour 2024 pourrait changer cela.

Une bonne nouvelle pour les futurs acheteurs. La Banque centrale européenne (BCE) a repris jeudi 12 septembre sa politique d'assouplissement du crédit à petits pas, procédant à une deuxième baisse de taux en trois mois. Le taux de dépôt, qui fait référence, car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, a été comme attendu réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%. Le recul de l'inflation, à 2,2% en août en zone euro, plaidait en faveur d'un nouvel assouplissement, après celui de juin, de même que l'atonie de l'activité économique en Europe. En France, l'inflation s'est établie à 1,9% en août, selon l'Insee, une première depuis août 2021.

🐣Baisse de taux + Baisse de prix = vente Espérons que l'alignement sans cohérence avec la FED cesse enfin, et que l'Europe commence à sortir de la puberté 👶 et s'émancipe 💪 De même avec nos chers vendeurs Qu'ils arretent de REVER à une hausse sans fin en boudant la realité 🫣 ET Comprennent que la baisse de taux, comme une bonne nouvelle, s'accompagne d'un bon comportement pour en tirer les fruits 🍒 ⚠️Perte de 15% à 30% de capacité financière pour un même revenu en 2 ans⚠️ ➡️Cette baisse va AIDER afin de rattraper la perte de "pouvoir d'achat" des aquereurs en 2ans: dans les 15à20% des 15à30% de perte, ⏩️soit 3à6% de gain financier ➡️Le reste de l'effort de prix est à la charge de nos gentils vendeurs : dans les 80% des 15à 30% de perte, ⏩️soit 10à25% de baisse ❓️Et si on parlait Immobilier❓️ Toujours disponible afin de vous conseiller/recruter au 06.80.180.222 , 06.32.02.38.09 Amicalement Votre [email protected] [email protected]

🏢 Après 10 relèvements consécutifs, la BCE baisse ses taux directeurs. Les banques ont anticipé et réduit le coût du crédit immobilier, mais pas suffisamment pour relancer le marché. La Banque Centrale Européenne a, comme prévu, annoncé le 6 juin une réduction de 25 points de base de ses trois taux directeurs, première baisse d’un cycle de resserrement. Après dix relèvements consécutifs entre juillet 2022 et septembre 2023, le taux de facilité de dépôt, monté à 4 % – son niveau le plus élevé depuis la création de l’euro en 1999 –, est passé à 3,75 %. ➡️ https://lnkd.in/e3fHabic

À 5% depuis le mois d’août dernier, le taux directeur de la banque centrale a été réduit d’un quart de point de pourcentage à 4,75%. C’est la première baisse de son principal instrument de politique monétaire en plus de quatre ans et une étape qu’attendait avec impatience les nombreux ménages et entreprises qui ont durement senti l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur leurs prêts hypothécaires, leur capacité d’investissement et, plus généralement, la vigueur de l’économie tout entière.

📢💼 #Finance #Banques #Tauxd'intérêt 🏦 Les banques françaises sont confrontées à une période difficile avec la hausse des taux d'intérêt ! 😨⬆️ 📉 La Société Générale et BNP Paribas, deux acteurs majeurs du secteur bancaire, ont été sévèrement touchées dans leurs activités de banque de détail. 😢 📰 Découvrez dans cet article les raisons de cette dégradation et les implications pour l'économie française. 💸📊 💡 Pourquoi la hausse des taux d'intérêt est-elle un problème pour les banques ? Quelles en sont les conséquences sur les prêts, l'épargne et les investissements des clients ? 🤔 🌐 Ne manquez pas cette analyse détaillée qui met en lumière les enjeux actuels du secteur bancaire et les défis auxquels les institutions financières doivent faire face ! 💪 #Economie #Tendances #Finance #Tauxd'intérêt #Banquesfrançaises 👉 Lisez l'article complet ici 👇

La Banque centrale européenne (BCE) joue un rôle crucial dans la gestion de la monnaie unique et la stabilité des prix. Récemment, elle a annoncé une baisse des taux directeurs de 25 points de base, une décision qui a des répercussions directes sur les placements des particuliers. 📉 Les taux directeurs influencent les taux d'intérêt appliqués par les banques commerciales à leurs clients. Cela impacte directement les produits d'épargne comme le Livret A et le Livret d'épargne populaire (LEP). Par exemple, une baisse des taux directeurs peut réduire les rendements des livrets réglementés. De même, les fonds en euros des assurances-vie, reposant sur des obligations privées et de la dette d'État, sont affectés par ces mouvements de taux. Les crédits immobiliers, bien que non directement liés aux taux directeurs de la BCE, peuvent être influencés par les conditions économiques générales. En période d'instabilité politique et économique, les taux des crédits immobiliers peuvent rester stables ou même augmenter, malgré une baisse des taux directeurs. 🏡 Pour approfondir les points évoqués : - 📊 Le taux des opérations principales de refinancement influence directement les taux d'intérêt des banques. - 🏦 Le taux de la facilité de prêt marginal permet aux banques de souscrire un prêt d'urgence pour 24 heures. - 💼 Le taux de la facilité de dépôt rémunère les fonds excédentaires des banques déposés auprès de la BCE. #BCE #placements #épargne #ÉpargneEtPlacements #Cgpi