Les valeurs : Crédit Agricole, Fnac Darty et Llama Crédit Agricole. La Banque française rebondit de 1,58% ce soir (+7,5% en 2024), à 13,78€, suite à une évaluation positive de Jefferies, qui passe de conserver à acheter sur le titre, tout en augmentant son objectif de cours de 13,4€ à 21,6€ (soit un potentiel de hausse de près de 50% !). Cette révision positive est motivée par une anticipation de rebond sur les banques françaises après une chute excessive due à la dissolution de l'Assemblée. La banque américaine estime que le marché a déjà intégré le risque politique et que les banques françaises offrent un bon point d'entrée pour les investisseurs. On en reparle dans la suite du Journal. Nous avons également recommandé une position de court terme sur une valeur bancaire aujourd'hui, de haute qualité avec un potentiel de croissance significatif.
Post de Céline Meyer
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A suivre
🏦 Les banques françaises s'apprêtent à dévoiler leurs performances du deuxième trimestre. Des résultats qui seront observés de près, un mois après la dissolution ! 👍 Parmi les probables motifs de satisfaction, des marges qui se redressent, la collecte de l'assurance-vie et les activités de marché. 👎 Mais les emprunteurs restent trop rares, et les inquiétudes politiques pèsent. ➡️ Dès mercredi, BNP Paribas ouvrira comme toujours le bal. Suivi, la semaine suivante, par Crédit Agricole, Société Générale ou encore Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Résultats des banques : les points clés à surveiller
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Imperméables à la chute du gouvernement, les banques françaises retrouvent des couleurs en Bourse. Un rebond technique qui, malgré tout, ne doit pas faire oublier qu'elles vont devoir s'adapter à ce climat d'incertitude persistant, et à ses conséquences sur l'activité de banque de détail. Fin novembre, l'impasse budgétaire avait pesé de façon épisodique sur les cours de Bourse des fleurons financiers français, marquant le retour du risque politique. Le renversement du gouvernement Barnier n'a, en revanche, pas créé de secousses immédiates sur le secteur. Jeudi, au lendemain du vote de la motion de censure, les valeurs bancaires se sont même payé le luxe de rebondir à la Bourse de Paris. Société Générale, qui a été très chahutée depuis un an, a progressé de 4,3 % sur la séance de jeudi, et la hausse s'est poursuivie vendredi matin (+2 %). BNP Paribas et Crédit Agricole avaient, elles, grimpé de près de 2 % jeudi et continuent sur leur lancée vendredi. La détente des spreads de crédit qui a suivi l'annonce de la démission de Michel Barnier a aussi été de nature à faire retomber la pression. Car les banques françaises sont très sensibles à ces écarts de taux entre les obligations d'Etat françaises (OAT) et allemandes (Bund). La menace de voir cette « prime de risque », et de facto, les coûts de refinancement augmenter, semble donc s'être un peu éloignée pour les institutions financières. Par ailleurs, si l'on se penche sur un autre baromètre, celui des niveaux des « credit default swap » (CDS) des banques, ils sont toujours rassurants. Ces produits dérivés reflètent, en quelque sorte, le prix à payer par les banques pour se protéger contre un risque de défaut. On est loin en effet des pics de stress atteints en 2023, lors de la faillite de la banque régionale américaine SVB, où ces contrats se négociaient près du double pour les banques de l'Hexagone, sans parler de la crise des dettes souveraines de 2012, lorsque leur coût s'était envolé. L'apparente forme des banques doit cependant être regardée avec prudence. Le rejet du budget 2025 et la chute du gouvernement n'impactent en effet pas directement les fondamentaux des banques à court terme, en revanche cela contribue à renforcer les incertitudes macroéconomiques qui, elles, peuvent peser à moyen terme sur l'activité. Si l'on aboutit à un décrochage de la croissance, de la confiance des ménages et du climat des affaires avec en toile de fond une hausse des faillites des entreprises, cela pourrait retarder le redémarrage des activités de banques de détail - qui ont déjà fortement souffert de la remontée brutale des taux -, et contribuer à une augmentation plus marquée du coût du risque et des encours non performants. D'ailleurs, le secteur bancaire français a été le seul à se voir attribuer une « perspective dégradée » dans une étude publiée jeudi par l'agence de notation Fitch, contre « neutre » pour le reste des pays européens.
Pourquoi les banques échappent pour l'instant à l'électrochoc de la censure
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Les métiers bancaires ne sont pas tous drivés par les mêmes moteurs. Cela explique d’ailleurs la résilience des banques les plus diversifiées, comme BNPP en France. Ainsi, depuis 2020, il y a eu deux périodes bien différentes : en 2020 et 2021, la BFI a tiré les profits grâce à une forte volatilité et une activité M&A florissante. En 2022 et 2023, la hausse des taux a fortement ralenti le M&A et, en même temps, a permis à banque de détail de rebondir partout, sauf en France. L’année 2024 marque une nouvelle rupture. La baisse des taux enclenchée il y a un an fait à nouveau chuter les revenus des banques de détail, pour quelques trimestres probablement. Un autre métier très générateur de croissance entre 2020 et 2023, le leasing automobile, est pénalisé par la hausse du prix des voitures d’occasion. A contrario, l’activité M&A rebondit fortement aux Etats-Unis depuis quelques trimestres, et même en Europe plus récemment. Dans ce contexte, GS, de par son mix métiers très orienté BFI, réalise jusqu’à présent une année très correcte, bien meilleure que 2023, où elle enregistra des revenus en baisse de 2%, mais encore très en dessous de l’année 2021. Ainsi, les revenus progressent de 7%, grâce aux activités equity (+18%) et au M&A (+46%). Les frais sont tenus, de même que le risque, ce qui permet à la banque de voir son résultat net s‘élever à 3 milliards, en hausse de 45%.
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La revue de presse du retail : BofA: Le bénéfice recule au T3 avec la baisse des revenus d'intérêts: (Reuters) - Bank of America a fait état mardi d'un recul de son bénéfice au troisième trimestre, pénalisé par la baisse des revenus provenant des intérêts versés par les clients. Les banques ont payé des taux d'intérêt plus élevés dans un contexte de concurrence accrue, afin d'éviter que leurs clients ne se tournent vers des alternatives plus lucratives, telles que les fonds du marché monétaire. Le revenu net d'intérêt de BofA, la différence entre ce que la banque gagne sur les prêts et paie sur les dépôts, a ainsi reculé de 3% pour atteindre 14 milliards de dollars (12,83 milliards d'euros) au troisième trimestre. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail
BofA: Le bénéfice recule au T3 avec la baisse des revenus d'intérêts
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Les banques françaises dévoileront leurs performances du deuxième trimestre cette semaine, avec BNP Paribas ouvrant la marche, suivi du Groupe Crédit Agricole et de la Societe Generale. Bien que des améliorations soient attendues dans les marges et la collecte de l'assurance-vie, la faiblesse de la demande de prêts et les incertitudes politiques demeurent persistantes. Les analystes de Barclays notent que le manque de visibilité politique pourrait limiter les messages optimistes des banques et la confiance des investisseurs. #Finance #BankingResults #FrenchBanks #FinancialMarket #Investment #Economy #FinancialAnalysis #EconomicPerformance #InsuranceCollection #Leadership
Résultats des banques françaises : les points clés à surveiller
lesechos.fr
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Les quatre dernières années n’ont pas été de tout repos pour Société Générale. En 2020, année marquée par une chute historique des marchés actions au début de la pandémie, la banque afficha une perte de 258 millions. Après une très bonne année 2021, marquée par la croissance de tous les métiers et un résultat net de 5,6 milliards, 2022 fut affectée par une perte de 3 milliards sur la Russie et 2023 par une chute des revenus de la banque de détail liée aux couvertures ALM. Les prévisions de résultats affichées pour 2024 sont en amélioration, mais cela ne se voit pas encore au T1. Ainsi, les revenus sont en baisse de 0,4% au global, avec quasiment une seule ligne métier en croissance, la mobilité et le leasing (+8,1%). Les frais sont en baisse de 77 millions (-1,5%), grâce à la fin du fonds de résolution (-643 millions). Le coût du risque est en hausse (27 bp contre 13 bp en 2023). Au final, le résultat net est de 680 millions (-21,7%) et le ROE de 3,6%. Par grand métier, la banque de détail en France, comme chez les autres grandes banques françaises, voit ses revenus encore baisser (-3,5%), à cause de la MNI. BoursoBank continue de capter des clients à vive allure (+0,5 million en un trimestre), pour atteindre 6,3 millions de clients. La BFI, comme chez les pairs, est plutôt mal orientée, avec des activités de marché en baisse de 8,8% (dont -16,7% pour FICC). Ayvens fait mieux qu’Arval, avec des revenus en hausse de 8,1%.
Société Générale trébuche en Bourse après le recul du bénéfice net
zonebourse.com
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Les banques suisses ont connu une année faste en termes de revenus en 2023. Cette croissance est notamment due à l'augmentation des revenus d'intérêts, qui ont augmenté de 26,5% par rapport à l'année précédente, dans un environnement de taux élevés. L'effet marché a certes soutenu la masse sous gestion mais quant à la collecte nette de capitaux, elle a été décevante (en dépit du mariage forcé UBS / Credit Suisse). Avec une baisse des taux qui sera perceptible à compter du second semestre de 2024, la maîtrise des coûts sera de nouveau au centre de l’attention des banques privées. Aussi, les activités de fusion-acquisition devraient reprendre de la vigueur entraînant une consolidation attendue du secteur en Suisse. https://lnkd.in/eZTwTyaJ
Communiqué de presse: Les banques privées en plein essor grâce aux revenus d'intérêts
kpmg.com
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Les résultats du T3 des banques américaines sont passés et ils ne sont pas aussi bons qu’en 2023, en grande partie à cause de la baisse des taux, qui pèsent sur les revenus de la banque de détail (-2% de revenus). Ils sont « sauvés » par la banque d’investissement (+16%), ainsi que par l’asset management et la banque privée (+10%). La hausse des revenus de 4% en moyenne a ainsi permis d’absorber la hausse du risque et d’afficher des résultats nets stables en moyenne (-1%). A l’image des banques américaines, les banques européennes ont commencé à fléchir. Les revenus de la banque de détail devraient en effet être affectés négativement par la baisse des taux initiée en Europe, comme l’ont montré les résultats de Barclays et Deutsche Bank cette semaine. A l’opposé, la BFI devrait bénéficier, comme aux Etats-Unis, d’une activité toujours soutenue, grâce aux activités de marché et au M&A (+11% et +24% pour Deutsche Bank cette semaine). Sauf surprise, les résultats du T3 des banques françaises devraient se situer dans la continuité du premier semestre : une « mollesse » globale en grande partie liée à la banque de détail, toujours sous pression sur sa marge d’intérêts, au crédit conso, qui ne retrouve pas le rythme de croissance d’avant covid, et au leasing automobile, fragilisé par la baisse du prix des voitures d’occasion. Seule la BFI, devrait permettre aux banques françaises de demeurer positives en croissance. A suivre cette semaine.
Les banques européennes attendues sur la croissance à long terme de leur bénéfice
investir.lesechos.fr
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bien formulé.
En cette année 2024, les banques françaises sont soumises à au moins trois vents contraires plus ou moins forts. D’abord, la banque de détail ne retrouve pas la croissance aussi vite qu’attendu en 2023, en partie à cause de volumes trop faibles de crédits immobiliers. Ensuite, après quatre années exceptionnelles pour le leasing automobile, le prix des voitures d’occasion se normalise et entraîne une baisse des revenus. Enfin, la faible volatilité a affecté la BFI en début d’année. Dans ce contexte, le premier trimestre de BNPP n’avait pas été aussi bon qu’attendu, avec des revenus seulement stables au global, en baisse sur la banque de détail et la BFI, et un résultat net en baisse de 2%. Au deuxième trimestre la BFI sauve l’ensemble et permet d’afficher une croissance des revenus relativement forte (+3,9%). La hausse des frais (+4,2%) et du risque (+23,5%) empêchent le résultat de progresser fortement (+1,6%), avec un ROE en baisse sur 2023 à 11,4%. Par grand métier, la banque de détail en France ne montre toujours pas de signe réel d’amélioration avec des revenus qui continuent à baisser (-3,1%) du fait d’une MNI qui chute (-10,7%). Sans surprise, la banque de détail à l’international poursuit sa croissance (+5%) alors qu’Arval est affecté par la normalisation du prix des voitures d’occasion (-5,5%). Enfin, à l’image des Américaines, la BFI retrouve des couleurs, surtout l’equity (+57,5%), malgré un Fixed income décevant (-7%).
BNP Paribas voit son bénéfice net bondir au deuxième trimestre et fait mieux qu'attendu
latribune.fr
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C'est une situation inhabituelle : les taux des comptes à terme sur des durées plus courtes sont actuellement plus intéressants que sur des durées plus longues. Les rendements restent globalement attractifs, mais ils pourraient baisser dans les semaines à venir. Certaines banques ont déjà commencé à réduire les taux de leurs comptes à terme avec la perspective d'un resserrement monétaire de la BCE. Comment réagir dans ce contexte ? On fait le point avec Cashbee et Philippe Crevel
Compte à terme : une inversion des taux à anticiper pour miser sur les bons placements
moneyvox.fr
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