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Bari

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Bari
Bari
Blason de Bari
Armoiries
Drapeau de Bari
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Pouilles Pouilles 
Ville métropolitaine Bari  
Maire Antonio Decaro (23/06/2014)
Code postal de 70121 à 70132
Code ISTAT 072006
Code cadastral A662
Préfixe tel. 080
Démographie
Gentilé (fr) barésiens [1] baresses
(it) baresi
Population 316 015 hab. ([2])
Densité 2 692 hab./km2
Géographie
Coordonnées 41° 08′ 00″ nord, 16° 52′ 00″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 5 m
Superficie 11 739 ha = 117,39 km2
Divers
Saint patron San Nicola di Mira
Fête patronale 8 mai
Localisation
Localisation de Bari
Localisation dans la ville métropolitaine de Bari.
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Bari
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Bari
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Bari
Liens
Site web Site officiel

Bari (prononcé en italien : /ˈbaːri/ écoutez ; en barese : Bàre /ˈbaːrə/ et anciennement Vare /ˈvaːrə/ ; en latin : Barium) est une ville italienne d'environ 315 970 habitants (2022), chef-lieu de la ville métropolitaine de Bari et de la région des Pouilles, sur la côte adriatique.

Bari est la ville principale d'une agglomération urbaine de plus de 750 000 habitants. Pour l'ensemble de la surface urbanisée, ce chiffre s'élève à environ 1 300 000 habitants[3].

Bari est la neuvième ville italienne par sa population, la troisième du Sud de l'Italie et la première de la région. La ville est l'une des quinze métropoles italiennes[4].

Bari est connue pour être la ville où se trouvent les reliques de saint Nicolas, faisant de la ville et de sa basilique l'un des centres importants de l'Église orthodoxe en Occident[5]. Bari a une forte tradition marchande et est depuis toujours un centre névralgique des échanges commerciaux mais aussi politico-culturels avec l'Europe et le Moyen-Orient. Son port est aujourd'hui encore le plus grand port de passagers de la mer Adriatique. Depuis 1930, la Fiera del Levante se tient à Bari et, plus récemment, la ville est devenue le siège du secrétariat du Corridor paneuropéen VIII[6].

Le centre historique appelé Bari Vecchia est empreint d'une histoire millénaire et contraste avec le Quartier Murat datant du XVIIIe siècle dont le nom rappelle le général Murat. Le quartier est organisé en damier et représente le mieux la tradition commerciale de la ville. Après la Seconde Guerre mondiale, l'urbanisation rapide et souvent incontrôlée a donné naissance à une partie moderne moins régulière de la ville qui s'est développée au-delà du quartier murattiano[7].

Géographie

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Topographie

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
'Municipio
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ;

La ville fait face à la mer Adriatique sur 42 km entre les communes de Giovinazzo au nord et de Mola di Bari au sud. Elle est située au-dessus du talon de la botte italienne.

Le territoire communal est au centre d'un vaste terrain plat comprenant une dépression, la conca di Bari. En direction de Bitritto, Modugno et Bitonto, on rencontre les premières pentes des Murge. La ville se situe à une altitude de 0 à 131 mètres[8]. La forme de la ville est souvent décrite comme un aigle aux ailes déployées, dont la tête est la petite péninsule sur laquelle est construite le premier noyau urbain, Bari Vecchia.

Classement sismique[9] : zone 3 (faible sismicité), Décret PCM n.3274 du 20/03/2003.

Communes limitrophes

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Adelfia, Bitonto, Bitritto, Capurso, Giovinazzo, Modugno, Mola di Bari, Noicattaro, Triggiano, Valenzano

Bari possède un climat méditerranéen avec des étés chauds et secs, mais la proximité de la mer fait que l'humidité peut être élevée. Les hivers sont doux et humides[8]. La meilleure période est l'automne, les températures se situent autour de 20 °C avec un bon ensoleillement[10].

Relevés à Bari
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 7 7 9 11 15 19 21 21 19 15 11 8
Température maximale moyenne (°C) 15 16 17 20 24 30 31 31 30 25 21 17
Précipitations (mm) 51 57 52 47 17 6 2 4 13 54 65 45
Humidité relative (%) 77 74 72 68 68 65 64 65 68 72 76 78
Source : Le climat à Bari[11]


Voies routières

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Autoroute A14.

La rocade de Bari (E55), qui traverse la ville du nord au sud, se compose en grande partie de trois voies. L'Anas consacré chaque année un budget important à l'entretien de cette artère essentielle reliant le port à l'extérieur.

Au nord et au sud de la ville, la route nationale 16 Adriatique est une voie rapide sans péage qui permet de rejoindre la SS 379 et la SS 613 et donc Brindisi et Lecce. En outre, elle constitue une bonne alternative à l'autoroute A14 pour rejoindre Foggia.


Voies ferroviaires

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Gare de Bari-Centrale.

Vers la gare de Bari-Centrale, qui fait partie du circuit des Grandi Stazioni (grandes gares), convergent outre les lignes des Ferrovie dello Stato (l'historique Ferrovia Adriatica et la Bari-Taranto), les Ferrovie del Sud Est (ligne Bari-Martina Franca-Taranto et Bari-Casamassima-Putignano), la Ferrotranviaria - Ferrovie Bari Nord (ligne Bari-Barletta) et les Ferrovie Appulo Lucane (Bari-Matera), toutes concédés à la région.

Il est prévu la réalisation d'une voie grande vitesse entre Bari et Naples qui permettra de réduire le temps de trajet de quatre heures à 110 minutes. Le tronçon de Foggia-Bari est déjà en service[12] alors que le parcours Naples-Foggia est encore à l'étude. En mars 2007, des accords ont été passés entre le ministère des Infrastructures, la RFI et les régions concernées. Cette réalisation a aussi un caractère important dans le cadre du corridor pan-européen VIII.

Port.
Aéroport de Bari.

Le port de Bari relie les Balkans et le Moyen-Orient.

Il compte parmi les plus grands de l’Adriatique, notamment pour le trafic passagers : en 2007, 1,8 million de passagers, dont environ 350 000 pour des croisières[13].

L’aéroport civil international Karol-Wojtyla se situe dans la périphérie nord de la ville. C'est le plus important des Pouilles. En 2009, l’aéroport a accueilli plus de 2,8 millions de passagers, avec une croissance du trafic supérieure à la moyenne nationale. Un nouveau terminal a été inauguré en 2005 qui peut accueillir quatre millions de passagers, ce qui devrait être atteint d’ici à 2012[14].

Centre multimodal

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L'Interporto Regionale della Puglia est situé à la périphérie de la ville, à une courte distance de l'autoroute et de l'aéroport, et il est relié à la zone portuaire, en passant par l'axe nord-sud et au terminal ferroviaire.

Il constitue un important centre logistique multimodal d'échanges entre les pays de la Méditerranée et l'Europe du Nord[15].

Transports en commun

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Métro dans le quartier San Paolo.
San Gabriele.

Le réseau ferroviaire urbain comprend six lignes gérées par quatre opérateurs différents. Toutes les lignes convergent dans la gare centrale de Bari.

Il y a trois lignes urbaines : FM1, FM2, FM3 et quatre lignes sub-urbaines : S1 jaune (Barletta - Bari - Monopoli), S2 vert (Barletta - Andria - Bitonto - Bari), S3 brun (Bari - Matera) et S3 bis (Bari - Taranto), S4 (Bari - Conversano - Putignano) et S4 bis (Bari - Casamassima - Putignano).

No  Parcours Ouverture Longueur
FM1 Gare Centrale ↔ San Paolo 2008[16] 9,3 km
FM2 Gare Centrale ↔ Aéroport ↔ Bitonto 2012[17] 11,8 km
FM3 Gare Centrale ↔ Bitritto 2023 13,0 km

La ligne de métro FM1 a été mise en service en 2008[18]. Elle relie la gare centrale de Bari au quartier San Paolo, la banlieue ouest de la ville, elle comprend quatre des six stations prévues[19] :

  • Tesoro ;
  • Cittadella ;
  • San Gabriele ;
  • Ospedale San Paolo.

Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, la ligne aura une capacité de 6 000 passagers par heure et il y aura une rame toutes les 5 minutes. Depuis 2010, une liaison ferroviaire relie l'aéroport à la gare centrale.

La ville dispose d’un réseau de 38 lignes de bus, exploitées par la compagnie AMTAB SpA, plus quelques lignes supplémentaires dont celles destinées aux scolaires ou réservées aux personnes handicapées[20].

Jusqu'en 1987, la ville dispose de quatre lignes de trolleybus totalisant 15,4 km.

La ville a approuvé les travaux pour la reconstruction des lignes de trolley-bus long 14 km. Les travaux devraient être terminés en 2010[21].

Mesures environnementales

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Un système de parkings relais, avec son service de navette qui relie l'aire de stationnement au centre-ville, a permis à la ville d'améliorer sa position dans le classement Legambiente sur la qualité environnementale des villes italiennes[22].

À Bari, est actif depuis 2009 le service de vélo-partage Bari in bici, avec plusieurs endroits dans la ville[23].

L'administration travaille sur un système de covoiturage.

Arrondissements de Bari.
Quartiers de Bari.

Le centre historique de Bari est dénommé Barivecchia («Bari vecchia», le vieux Bari).

La ville au cours de ces dernières années a subi un phénomène d'urbanisation incontrôlée : la partie moderne du chef-lieu (celle développée au-delà de Barivecchia, murattiana) apparaît confuse et très peu contrôlée sur le plan urbanistique[24].

Dans les années 1990, l’aire métropolitaine de Bari s’est constituée sur un ensemble de 44 communes qui compte aujourd’hui plus de 1,4 million d’habitants.

Subdivisions administratives

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Code Arrondissement Surface Habitants
1 Municipio 1 24,07 km² 113 378
2 Municipio 2 15,44 km² 91 303
3 Municipio 3 22,51 km² 50 742
4 Municipio 4 33,16 km² 38 566
5 Municipio 5 21,56 km² 30 209
Le port de Bari au XIXe siècle.

Les origines de Bari ne sont pas claires : lors des fouilles de l’église de San Pietro, dans la vieille ville, l’hypothèse d'une implantation datant à l'âge du bronze a été formulée qui aurait pour origine le peuple des Peucétiens[25].

À partir du IIIe siècle av. J.-C., Barium est intégrée dans les territoires romains en qualité de municipium et Bari se développe après la construction de la Via Traiana[26].

Au IVe siècle, la ville devient siège épiscopal et après la chute de l'Empire romain d'Occident, elle est convoitée par les Lombards et les Byzantins, l'actuelle structure de la «vieille ville» date de cette époque, elle s'articule autour de la cour du Catépan. En 669, l'empereur Constant II saccage la ville[24].

Barivecchia, Bare-vècchie en dialecte barése.

Bari est, par la suite, conquise par les Berbères musulmans (de 847 à 871, elle a été le siège d'un émirat). Elle passe ensuite aux mains des ducs lombards de Bénévent. En 875, elle revient aux Byzantins qui la font capitale du thème Langobardia, qui comprenait les Pouilles et la Calabre[25].

Libéré par la flotte vénitienne après six mois de siège des Sarrasins, en 1002, Bari, sous la direction de Melo de Bari, se rebelle contre l'autorité byzantine, en 1018, elle obtient son autonomie[27].

Dernière possession byzantine en Italie, en 1068, la ville de Bari est assiégée par les Normands qui l'arrachent des mains des Byzantins le [28], et en 1087 elle reçoit les restes de saint Nicolas de Myre[29]. Entre les XIIe et XIVe siècles, Bari devient le port de départ des croisades[30].

En 1098, dans la crypte de la nouvelle basilique Saint-Nicolas, le pape Urbain II préside le concile de Bari (it) où interviennent plus de 180 évêques pour discuter des questions relatives aux problèmes dogmatiques inhérents au rapport entre l'Église orthodoxe et l'Église romaine au lendemain du schisme de 1054[31].

Détruite par Guillaume Ier de Sicile, Bari renaît durant la période souabe, autour du château édifié par Frédéric II du Saint-Empire sur les fortifications normandes[32].

Une longue période de déclin accompagnent les dominations angevine, aragonaise et espagnole, interrompue par la splendeur sous les Sforza, avec les duchesses Isabelle d'Aragon et Bona Sforza. Bari a également subi la domination vénitienne qui agrandit son port, elle connaît ainsi une période florissante, aidée par le commerce des produits de la campagne dont la demande est forte auprès des marchés étrangers[24].

Fortino.

Le , Joachim Murat pose la première pierre de l'extension de la ville en dehors de l'enceinte médiévale (appelée « nouveau village » ou « village de Murat »), caractérisée par un tracé orthogonal des rues. La population augmente rapidement, passant de 18 000 à 94 000 habitants[33] au XXe siècle. Bari devient la capitale de la province, elle est le siège d'institutions publiques (le théâtre Piccinni, la chambre de Commerce, l'aqueduc des Pouilles, le théâtre Petruzzelli, l'université) et la maison d'édition Laterza.

Pendant la période fasciste, Bari s’agrandit d'une promenade le long de la mer et la Foire du Levante est inaugurée, ce qui donne naissance au dessein Bari porte d'Oriente confirmé récemment dans son rôle de « Porte d'entrée européenne » souhaité par l'Union européenne[34].

La ville a subi d’importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale[35], à l'image du bombardement de la ville en 1943. Elle a par la suite connu un fort développement économique, ainsi qu’une croissance urbaine importante mais mal maîtrisée. Dans les années 1970 et 1980, la ville atteint 400 000 habitants.

La ville, faite métropole en 1990, connaît le phénomène du migration pendulaire et de la péri-urbanisation, pendant qu'augmentent le secteur tertiaire et les zones industrielles[36].

En raison de sa position, Bari reçoit un afflux important d'émigrants de l'Est. Le , le navire Vlora débarque au port de Bari avec plus de 20 000 Albanais[37].

Politique et administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1952 Vito Antonio Di Cagno PSI  
1952 1956 Francesco Chieco PNM  
1956 1957 Nicola Damiani DC  
1959 1959 Renato Dell'Andro DC  
1959 1960 Giuseppe Papalia PSI  
1960 1961 Renato Dell'Andro DC  
1962 1964 Vitantonio Lozupone DC  
1964 1970 Gennaro Trisorio Liuzzi DC  
1970 1971 Antonio Laforgia DC  
1971 1971 Paolo Forte DC  
1971 1976 Nicola Vernola DC  
1976 1978 Nicola Lamaddalena DC  
1978 1981 Luigi Farace DC  
1981 1990 Francesco De Lucia PSI  
1990 1991 Enrico Dalfino DC  
1992 1992 Daniela Mazzucca PSI  
1993 1993 Pietro Laforgia DS  
1993 1994 Michele Buquicchio DC  
1994 1995 Giovanni Memola PSI  
1995 2004 Simeone Di Cagno Abbrescia FI  
2004 2014 Michele Emiliano PD  
23 juin 2014 En cours Antonio Decaro PD  
Les données manquantes sont à compléter.

Relations internationales

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La ville de Bari est jumelée avec[38] :

La ville de Bari a signé des accords avec[39] :

Union européenne Autre

Population et société

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Évolution démographique et groupes ethniques

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Pays de naissance Population (%)
Drapeau de l'Italie Italie 98,1
Drapeau de l'Albanie Albanie 0,4
Drapeau de Maurice Maurice 0,3
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 0,15
Drapeau de la Roumanie Roumanie 0,1
Drapeau de l'Érythrée Érythrée 0,1

Habitants recensés


Il y a aussi des petits groupes ethniques originaires du Maroc, Bangladesh, Éthiopie et Union européenne[41].

Langue et dialectes

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Le dialecte barese est un idiome qui s'est construit et modifié au cours de l'occupation des nombreux peuples étrangers que la ville a connu durant les siècles ce qui a donné au parlé barese une inflexion, pour beaucoup, peu compréhensible.

Du point de vue de la phylogénie, le dialecte de Bari est issu d'une langue commune, le latin, à partir duquel se sont développées premièrement le sicilien, puis le napolitain, puis par la suite en raison de ces diverses influences, l'idiome particulier de Bari[42].

Le barese est largement employé dans toute la province de Bari et dans celle de Barletta-Andria-Trani, où il y a des variations comme l’andriese et le barlettano. Au Nord, il exerce une certaine influence dans la province de Foggia où le dialecte parlé est le foggiano. À l'ouest, le dialecte barese s'emploie dans la province de Matera, dont le dialecte n'a pas de différence flagrante avec celui de Bari, tandis qu'au sud son influence atteint même l’extrémité nord de la province de Brindisi[42].

Enseignement

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Du nom du célèbre compositeur Niccolò Piccinni barese (« de Bari »), apprécié en Italie, et en France, où il a été actif comme musicien (professeur de chant de Marie-Antoinette, reine de France, et rival du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck, alors installé en France). Le conservatoire est la plus importante école de musique de la ville[43].

Son siège est à Bari mais les cours sont dispensés dans le complexe monastique de Santa Chiara à proximité de la commune de Mola di Bari[44]

Universités

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Université de Bari Aldo Moro.
Département d'Informatique, campus de Bari.
Université Aldo Moro
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L’université Aldo Moro de Bari (Università degli Studi di Bari « Aldo Moro ») est la plus importante université publique des Pouilles, ainsi que parmi les plus attractives du sud de l'Italie. Fondée en 1925, l'université compte 13 facultés et accueille plus de 60 000 étudiants.

Les cours sont dispensés dans le Palazzo Ateneo, Piazza Umberto I, ainsi que dans plusieurs autres structures disséminées dans la ville[45].

École polytechnique de Bari
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L’école polytechnique de Bari a été fondée en 1990, et est implantée dans le campus. Elle accueille 11 000 étudiants et possède trois facultés d'ingénierie et d’architecture[46].

Libera Università Mediterranea
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La Libera Università Mediterranea est une université privée, reconnue juridiquement depuis 2000. Elle est située dans le centre d'affaires de Casamassima, à quelques kilomètres de Bari[47].

Les principaux instituts de recherche sont situés entre le campus et la ville voisine de Valenzano.

  • CNR - Istituto Agronomico Mediterraneo (Institut agronomique méditerranéen)
  • CNR - Istituto di studi sui sistemi intelligenti per l'automazione (Institut des Systèmes Intelligents pour l'automatisation)
  • CNR - Istituto di cristallografia (Institut de Cristallographie)
  • CNR - Istituto di scienze delle produzioni alimentari (Institut des sciences de la production alimentaire)
  • CNR - Istituto di genetica vegetale (Institut de génétique des plantes)
  • Istituto Nazionale di Fisica Nucleare (Institut national de physique nucléaire)
  • CEMeC - Centro di Eccellenza in Meccanica Computazionale (Centre d'excellence en mécanique numérique)
  • Istituto Agronomico Mediterraneo di Bari (Institut agronomique méditerranéen de Bari)
  • Tecnopolis.

Il y a à Bari, depuis 1983, le Consortium des universités méditerranéennes (CUM) auquel adhèrent plus de 160 institutions universitaires du bassin méditerranéen[48].

Polyclinique.

La ville dispose de plusieurs établissements de santé publics et privés. Il y a trois grands pôles hospitaliers généraux :

  • l’hôpital Polyclinique, siège de la Faculté de médecine de l'Université[49] ;
  • l’hôpital «Di Venere»[50] ;
  • l’hôpital «San Paolo»[51].

Les principales structures spécialisées sont :

  • l’hôpital pédiatrique Giovanni XXIII ;
  • l’institut de cancérologie «Giovanni-Paolo II» ;
  • l’institut de l'hospitalisation et de soins, qui se spécialise dans le traitement du cancer ;
  • l’hôpital militaire, aujourd'hui fermé.

La ville de Bari a organisé les Jeux Méditerranéens de 1997.

Équipements sportifs

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Stade Saint-Nicolas
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Le stade San Nicola est le plus grand complexe sportif de Bari. Propriété de la mairie, il est situé dans le quartier de Carbonara[52]. Il porte le nom du saint patron de la ville.

Conçu par l’architecte Renzo Piano, le stade a été construit entre 1987 et 1990 pour la quatorzième édition de la Coupe du monde de la FIFA, au cours de laquelle il a accueilli cinq matchs dont celui pour la troisième place.

En 1991, il a été le siège de la finale de Ligue des champions. Aujourd’hui, le stade est utilisé pour les matchs à domicile de l’AS Bari, et accueille parfois des épreuves d’athlétisme, des événements religieux ou des concerts.

Arène de la Victoire
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Le stade de la Victoire ou « arène de la Victoire » a été conçu en 1930 et il a ouvert ses portes le 16 décembre 1934. Il est resté la plus grande infrastructure sportive jusqu’à la construction du stade Saint-Nicolas en 1990[24].

En été 1990, il a servi à regrouper 17 000 réfugiés albanais débarqués depuis un navire clandestin dans le port de la ville[53]. Il est rénové de 1996 à 1997, pour pouvoir servir de théâtre et de lieu d’expositions.

Le Palaflorio (it) est un centre polyvalent situé dans le quartier de Japigia, construit dans les années 1980 pour répondre aux besoins en équipements sportifs. Le nom du site rend hommage à Pietro Florio, président de la Fédération italienne de volley-ball (Federvolley) de 1977 à 1988, originaire de la ville.

AS Bari, L’Associazione Sportiva Bari, est le principal club de football de Bari. Il a été fondé le . On trouve divers autres clubs de football, dont : l’Associazione Sportiva Dilettantistica Liberty Bari 1909, l’Associazione Sportiva Dilettantistica San Paolo Bari, l’A.S.D. Japigia Valenzano, l’A.S.D. Libertas Palese, l’U.S.D. R. Sibillano 1950 Bari, l’A.S.D. Rione Picone Bari, l’A.S.D. Sporting Club Santo Spirito, l’A.S.D. Virtus Loseto et l’U.S.D. Pro Inter.

La ville a un club de rugby, l’Associazione Sportiva Rugby Bari, fondé en 1980 par un groupe de passionnés ; c’est une des équipes importantes du Sud de l’Italie.

Bari Vogatori.

La ville possède un club d’aviron, le Bari Vogatori 1894 (it), fondé officiellement le sous le nom de Circolo Cannottieri Sport par un médecin milanais, Igino Pampana. À partir de 1894, l’association organise des rencontres estivales annuelles, le trophée de l’Adriatique (Trofeo dell'Adriatico), ouvertes aux villes de la côte.

Étapes du Tour d'Italie cycliste ayant pour arrivée Bari
Année Étape Départ km Vainqueur d’étape Maillot rose
1911 10e Sulmona 363 Drapeau de l'Italie Carlo Galetti Drapeau de l'Italie Carlo Galetti
1913 5e Salerne 295 Drapeau de l'Italie Giuseppe Azzini Drapeau de l'Italie Eberardo Pavesi
1914 5e Avellino 328 Drapeau de l'Italie Giuseppe Azzini Drapeau de l'Italie Giuseppe Azzini
1925 6e Naples 314 Drapeau de l'Italie Alfredo Binda Drapeau de l'Italie Alfredo Binda
1927 8e Avellino 271 Drapeau de l'Italie Alfredo Binda Drapeau de l'Italie Alfredo Binda
1934 7e Naples 339 Drapeau de l'Italie Adriano Vignoli Drapeau de l'Italie Learco Guerra
1935 8e Lanciano 308 Drapeau de l'Italie Learco Guerra Drapeau de l'Italie Vasco Bergamaschi
1936 7e Naples 283 Drapeau de l'Italie Raffaele Di Paco Drapeau de l'Italie Giuseppe Olmo
1947 9e Naples 288 Drapeau de l'Italie Elio Bertocchi Drapeau de l'Italie Gino Bartali
1948 8e Pescara 347 Drapeau de l'Italie Adolfo Leoni Drapeau de l'Italie Giordano Cottur
1954 4e Catanzaro 352 Drapeau de l'Italie Angelo Conterno Drapeau de l'Italie Giuseppe Minardi
1961 9e Castellana Grotte 53 Drapeau de la France Jacques Anquetil Drapeau de la Belgique Guillaume Van Tongerloo
1963 2e Potenza 185 Drapeau de l'Italie Pierino Baffi Drapeau de l'Italie Vittorio Adorni
1971 1re Brindisi 175 Drapeau de l'Italie Marino Basso Drapeau de l'Italie Marino Basso
1975 5e Campobasso 224 Drapeau de la Belgique Rik Van Linden Drapeau de l'Espagne Francisco Galdós
1981 6e Rodi Garganico 225 Drapeau de l'Italie Giuseppe Saronni Drapeau de l'Italie Giuseppe Saronni
1987 9e San Giorgio del Sannio 257 Drapeau de la Suisse Urs Freuler Drapeau de l'Irlande Stephen Roche
1990 1re Bari 13 Drapeau de l'Italie Gianni Bugno Drapeau de l'Italie Gianni Bugno

Bari est un centre majeur de l’orthodoxie en Italie[54],[55].

Manifestations culturelles et festivités

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Fêtes du patron Saint Nicolas

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La crypte de Saint-Nicolas.

Du 7 au 9 mai se déroule, dans le centre historique de Bari, la fête du saint patron de la ville, saint Nicolas, qui attire de nombreux pèlerins. L’une des traditions est d’offrir du pain à la basilique. Afin de commémorer l’arrivée des reliques de saint Nicolas, la veille, un cortège traverse la ville. commémore[56].

Le jour de la fête se déroule une procession, au cours de laquelle la statue du saint est portée au môle Saint-Nicolas, sur le port vieux, où l’archevêque célèbre une messe. La statue est ensuite portée sur la mer par un cortège de bateaux. Le soir, elle est ramenée à la basilique par une nouvelle procession, les festivités s’achèvent par des feux d’artifice[57].

La mort de saint Nicolas est également célébrée, le 6 décembre. Cette fête est présente dans tout le monde chrétien occidental, en particulier dans les pays nord-européens et la Russie[58],[57].

Une des légendes populaires veut que saint Nicolas ait permis à trois jeunes filles de se marier en leur offrant trois sacs de pièces d’or ; c’est la raison pour laquelle saint Nicolas est traditionnellement représenté tenant trois boules d’or dans la main, et que les jeunes filles souhaitant un époux le prient. Elles écrivent leurs souhaits sur des petits mots qui sont placées dans la coupole de verre qui abrite la statue du saint[36].

Foire du Levant

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Foire du Levant.

La foire du Levant (Fiera del Levante) est l’une des principales foires du bassin méditerranéen. Elle a été instituée en 1929 par la municipalité, l’administration provinciale et la Chambre de commerce de Bari, la première édition s’étant tenue l’année suivante. La foire se tient en septembre chaque année avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1946[59].

En moyenne, la foire accueille 5 000 exposants de nationalités diverses, pour presque deux millions de visiteurs[60].

La foire historique est la plus connue du grand public, une des plus importantes en Europe[61], elle se tient dans une zone spéciale de 300 000 m2 au nord-ouest de la ville, près de la pointe de Saint-Catalde, la bordure ouest du nouveau port[62].

La foire cherche également à promouvoir les échanges entre l’Est et l’Ouest, dont Bari est traditionnellement un point de rencontre.

Culture et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Bâtiments civils

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Le phare de Saint-Catalde.
La cathédrale Saint-Sabin.

La vieille ville, ou Barivecchia, est le quartier le plus ancien de la ville. Elle se caractérise par des rues étroites et sinueuses, conçues pour compliquer l’entrée de soldats ennemis à l’intérieur des murs[63]. On y trouve plusieurs églises et palais construits du Moyen Âge au XVIIIe siècle, comme le palais de Gemmis.

À l’extérieur des murs, on trouve d’autres bâtiments notables comme le palais de l’Aqueduc apulien, le palais de la Province, le palais Atti, le palais Colonna et le palais Mincuzzi dans le quartier Murattiano voulu par Joachim Murat[7].

Bâtiments religieux

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La basilique Saint-Nicolas.
  • Basilique Saint-Nicolas de Bari : La basilique Saint-Nicolas de Bari, un des lieux emblématiques de la ville de Bari, est située au cœur de la vieille ville, sur une grande place où s'élevait auparavant le palais du katepanō byzantin détruit lors d'une révolte populaire. Le bâtiment a été érigé entre 1087 et 1197 pour accueillir les reliques de saint Nicolas, dérobées à Myre par des marins en 1087. Il est l'un des meilleurs exemples d'architecture romane[3].
La cathédrale de Bari.
  • Cathédrale Saint-Sabin : La cathédrale Saint-Sabin, dédiée à Sabin de Canosa (encore appelé Sabin de Bari), a été construite entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle après la destruction de la ville en 1156 par Guillaume Ier de Sicile. Comme la basilique Saint-Nicolas, le bâtiment est de style roman des Pouilles : une façade simple, présence des lésènes, d'arches, de fenêtres à meneaux ainsi qu'une rosace majestueuse. Les trois portails d'entrée ont été construits au XIe siècle et remodelés au XVIIIe siècle[64].

Architecture militaire

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Château normand-souabe de Bari.
Château normand-souabe de Bari.
  • Le château normando-souabe est une forteresse construite en 1131 par Roger II de Sicile. Presque entièrement détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement reconstruite par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire. Après les interventions de Frédéric II, pendant le XVIe siècle, la forteresse est adaptée aux besoins défensifs. L'ensemble architectural se caractérise par des tours carrées au-dessus d'un fossé large et profond[32].
  • Le fort de Saint Antoine abbé (Fortino di Sant'Antonio abate) n'a pas de date exacte de construction connue mais des sources mentionnent son existence dès le XIVe siècle. Détruit par les Barais en 1463, il est reconstruit au XVIe siècle sur ordre d'Isabelle d'Aragon.

Parcs, plages et jardins

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Dans les années 1950, Bari est une ville entourée par de vastes campagnes, essentiellement des maquis et des champs d'oliviers, avec encore à l'intérieur de la ville des fermes avec de grands jardins et des palmiers. Aujourd'hui, la ville n'a plus que peu d'espaces verts : le parc du 2-juin (le parc urbain le plus grand), le bois de Saint-François, Ecopoli, le parc Europe, le parc Perotti, la place Garibaldi, la place Umberto et les jardins Isabelle d'Aragon.

Bari dispose de nombreuses plages publiques et privées tout le long de la ville. Les plages publiques majeures sont Pane e Pomodoro et Torre Quetta, avec équipements, jardins, pistes cyclables, qui sont situées à est de la ville.

Patrimoine culturel

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Barivecchia.
Chiesa Russa di San Nicola.

L'activité éditoriale de la ville est d'importance nationale. Il y a de nombreuses maisons d'édition comme Laterza[65], Cacucci, la jeune Adda, Daedalus, De Donato et Palomar.

Principaux musées
Nom italien Nom francisé Type Adresse
Museo Archeologico Provinciale[66] Musée provincial d’Archéologie archéologique Piazza Umberto I
Pinacoteca Provinciale Pinacothèque provinciale artistique Via Spalato, 19
Cittadella Mediterranea della Scienza Citadelle méditerranéenne des sciences naturaliste -
Museo Etnografico Africano Musée d’Ethnographie ethnographique Via Bellomo, 94
Gipsoteca del Castello Normanno Svevo Gypsothèque du Château normand-souabe artistique Piazza Federico II di Svevia, 4
Museo - Sala del Tesoro della Basilica di San Nicola Musée - Salle du trésor dans la basilique Saint-Nicolas artistique Largo Abate Elia, 13
Museo della Cattedrale Musée de la cathédrale artistique Via Bianchi-Dottula
Museo Storico Civico Musée municipal historique historique Strada Sagges, 13
Museo Orto Botanico Musée botanique naturaliste -
Museo di Zoologia[67] Musée de Zoologie naturaliste Via Orabona, 4/a
Museo di Scienze della Terra[68] Musée des Sciences de la Terre naturaliste Via Orabona, 4
Museo Raccolta di Fisica[69] Collection Musée de la physique techniques, scientifiques Via Amendola, 173
Musée d’archéologie
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Santa Scolastica.

Le musée d’archéologie de Bari, fondé en 1875, s’est considérablement agrandi au fil du temps grâce à des dons privés et de nouvelles découvertes archéologiques. Il comprend la plus importante collection de pièces archéologiques des Pouilles, notamment des céramiques et des bronzes[70].

Le musée est essentiel pour la connaissance complète de la civilisation des Pouilles du VIIe au IIIe siècle, de l'ancienne Daunia (aujourd'hui la province de Foggia), de la Messapia et en particulier de la Peucezia (aujourd'hui la province de Bari)[71].

Le musée est situé dans le bâtiment historique de l’université, Piazza Umberto I. Il est actuellement fermé et est en attente d'être déplacé vers un nouveau lieu, probablement l'ancien monastère de Sainte Scholastique.

Pinacothèque départementale
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La Pinacothèque départementale, située dans l'hôtel du département de Bari, porte le nom du peintre rococo Corrado Giaquinto, né à Molfetta. Elle renferme une collection qui comprend des œuvres datant du XVe siècle à nos jours et où sont bien représentées l'école vénitienne, avec des artistes tels que le Tintoret, Giovanni Bellini, Antonio e Bartolomeo Vivarini, Paul Véronèse, ainsi que les peintres de l'école napolitaine et locale comme Luca Giordano, Massimo Stanzione et Corrado Giaquinto[72].

Le musée abrite également une importante collection (la collection Grieco) d'œuvres du XIXe siècle et du XXe siècle italien, dont des peintures des macchiaioli toscans comme Giovanni Fattori, Silvestro Lega, Telemaco Signorini, Banti ainsi que des œuvres d'artistes tels que Giorgio Morandi, Giorgio De Chirico, Carlo Carrà, De Pisis, Massimo Campigli, Felice Casorati, Mafai, Mario Sironi. On trouve aussi des œuvres de Giuseppe Pellizza, Giuseppe De Nittis, Netti, Giovanni Boldini et Toma. Enfin, la galerie abrite également des œuvres d'artistes contemporains comme Pino Pascali[3].

Bibliothèques

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La ville possède plusieurs bibliothèques. En plus des milliers de volumes qui font du musée historique, un lieu inestimable, la Bibliothèque nationale «Sagarriga Visconti-Volpi», située dans la citadelle de la culture, riche d'une vaste collection bibliographique (environ 220 000 volumes, y compris dont 65 incunables, 2 500 codes et manuscrits, et environ 400 manuscrits, datant de 1150) sont d'une importance particulière[73].

La bibliothèque départementale «De Gemmis» est le résultat de la donation de l'ingénieur Gennaro de Gemmis. Elle est logée dans l'église Sainte-Thérèse d'Hommes. Cette bibliothèque possède une importante collection recueillie par le baron au cours sa vie et comprend environ 10 000 documents d'archive, des parchemins du IXe siècle ainsi que 15 000 ouvrages sur l'histoire de la région[73].

Des diplômes et des vieux parchemins confèrent une importance particulière aux archives de la basilique de Saint-Nicolas, alors que la cathédrale de Saint-Sabin conserve un bien plus précieux, un rouleau de parchemin de l'Exultet. Réalisé entre les XIe et XIIIe siècles, l'Exultet atteint une longueur de 8,42 mètres, décorés avec de précieuses miniatures[74].

Il existe aussi :

  • une bibliothèque municipale (Biblioteca Comunale) ;
  • la bibliothèque Gaetano-Ricchetti (Biblioteca Gaetano Ricchetti) ;
  • la médiathèque du conseil régional Teca del Mediterraneo[75] ;
  • la bibliothèque régionale sportive du Coni ;
  • la bibliothèque de la fondation Gianfranco-Dioguardi.
Théâtre Margherita.
Le théâtre Petruzzelli avant l'incendie.
Le théâtre Petruzzelli.

Les Pouilles ont une organisation qui regroupe les théâtres de la région : Teatro Pubblico Pugliese[76].

Les principaux théâtres de la ville sont le théâtre Petruzzelli, le théâtre Piccinni et le théâtre Margherita, devenu aujourd’hui un musée d'art contemporain.

Les deux premiers sont gérés par la «Fondation opéra symphonique Petruzzelli et théâtres de Bari»[77].

Les autres théâtres sont :

  • Teatroteam ;
  • Teatro Forma ;
  • Teatro Abeliano ;
  • Teatro-cinema Kursaal Santalucia ;
  • Teatro Kismet OperA ;
  • Teatro Duse ;
  • Teatro-cinema Royal ;
  • Teatro Purgatorio ;
  • Piccolo Teatro ;
  • Teatro dell'Anonima ;
  • Casa di Pulcinella ;
  • Teatro Barium ;
  • Teatro Di Cagno.
Théâtre Petruzzelli
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L'intérieur du théâtre Petruzzelli après reconstruction.

Le Teatro Petruzzelli est né de la nécessité d'obtenir un ajustement culturel pour une ville désireuse de s'élever au niveau des autres villes italiennes. Le théâtre municipal Piccinni, construit en 1854, ne répondait pas aux besoins de la ville désireuse d'améliorer la vie artistique et culturelle de la ville.

La municipalité a approuvé la proposition d'utiliser un espace ouvert déjà utilisé pour des représentations théâtrale de rue afin de construire un théâtre. Parmi les nombreuses projets, la municipalité a accepté celui de deux marchands de Bari, Antonio et Onofrio Petruzzelli, originaire de Trieste[72]. Le projet est devenu réalité, en 1898, lorsque les travaux ont commencé.

La première représentation a eu lieu le soir du avec Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer.

La nuit du 26 au , le théâtre a été presque entièrement détruit par un incendie criminel. La dernière représentation a été la Norma de Vincenzo Bellini. Ironiquement, cette œuvre se termine par une scène d'incendie[78].

En 2008, les travaux de restauration du théâtre se sont terminés. Le , les clés du théâtre ont été remises à la Fondazione Lirico Sinfonica Petruzzelli e teatri di Bari qui en assure la gestion[79].

Théâtre Piccinni
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Théâtre Piccinni.

Le théâtre est le plus ancien théâtre de la ville de Bari. La structure peut contenir plus de huit cents spectateurs.

Le théâtre a été inauguré le avec une performance de Gaetano Donizetti, Poliuto. Une année plus tard, en 1855, le théâtre a été rebaptisé Niccolò Vito Piccinni en l'hommage au célèbre musicien[36].

Auditorium Nino Rota
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Auditorium Nino Rota.

L'auditorium Nino Rota, actuellement en rénovation, est la salle de musique la plus importante et prestigieuse de la ville de Bari. Il est situé en via Cimmarrusti, près de via Brigata Bari, et accueille autant des conférences que des événements.

La salle, construite dans les années soixante, à la demande de l'administration départementale, est dédiée au grand compositeur milanais Nino Rota. Elle est actuellement la propriété de l'Université de Bari avec le théâtre Petruzzelli. Il est géré par la Fondazione Sinfonica Lirico Petruzzelli di Bari[80].

Bari est siège du Cinéport ouvert par l'Apulia Film Commission[81], une organisation qui s'occupe de développer l'industrie cinématographique et favoriser les productions.

Depuis 2010, la ville accueille le Bif&st - Bari International Film & Tv Festival[82].

Cinémas d’art et essai
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Dans les Pouilles existe un circuit de cinémas d'essai : 'D'Autore'[83], géré par Apulia Film Commission. Le cinémas situés à Bari sont :

Multiplexes
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  • Multisala Galleria
  • Showville, aussi théâtre et salle de concert
  • Space Cinema, à Casamassima

Associations culturelles

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Association polyphonique de Bari « Biagio Grimaldi »
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L'association « Biagio Grimaldi » a été fondée le avec l'intitulé « Académie polyphonique de Bari » par le musicien barese Grimaldi Biagio (1897-1986), qui était l'âme intellectuelle de cette entreprise, assisté par l'organiste Donato Marrone. Elle crée rapidement un répertoire remarquable de polyphonie sacrée et profane. Les concerts ont connu une large diffusion par l'intermédiaire de Radio Bari et de Radio Italiana. À la mort de son fondateur, l'Académie a pris son nom. Elle dispose d'archives historiques et musicales, qui en 1998 ont été reconnues d'« un intérêt historique important » par le ministère de la Culture[84].

Bari dans les arts et la culture

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Bari dans la littérature, la musique et la peinture

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Bari au cinéma

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Bari, vue du vieux port.

Bari a été choisi comme toile de fond pour certains films italiens et étrangers :

Patrimoine enogastronomique

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Panzerotto.
Orecchiette.
Orecchiette al pomodoro.

La cuisine de Bari est basée sur les trois principaux produits agricoles des Pouilles : le blé, l'huile et le vin. Sa cuisine s'est enrichie de légumes et de fruits abondamment produits dans la région. Le blé permet la réalisation d'un pain typique des Pouilles et de la pasta faites à la maison : orecchiette, appelées aussi recchietelle ou strascinate, cavatelli appelés aussi mignuicchi, lagane, troccoli ou fettucine, fusilli[85].

On prépare également :

Les condiments les plus utilisés sont l'huile et l'ail. Les soupes de légumes ou faites avec du pain, pois chiches, haricots entiers ou concassés, choux, céleris, chardons et fenouils sont aussi des spécialités.

Les plats à base de viande sont principalement composés d'agneaux (comme les rouleaux de viande appelés à Bari ghimridd), de porcs (capocolli, des saucisses diverses principalement assaisonnées au piment), de lapins et de gibiers.

Le Riso, patate e cozze (it) est un plat traditionnel : riz au four, pommes de terre et moules, datant de l'occupation espagnole.

Bari, en sa qualité de port, est également connue pour ses nombreux plats à base de poissons : vivaneaux aux olives, brème de mer à la San Nicola, anchois et petits poulpes en casserole.

Parmi les desserts traditionnels de Bari, il y a les paste reali et les castagnelle, les cartellate avec le vin cotto.

Parmi les vins de la province de Bari, on trouve le Castel del Monte, le Moscato di Trani, les blancs d'Alberobello et de Locorotondo, l’Aleatico et le Sangiovese.

Presse écrite

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Bari est le siège de plusieurs journaux :

La ville est aussi le siège de plusieurs journaux régionaux :

  • Radio Norba
  • Radiobari
  • Radio Luogo Comune
  • Radio Puglia
  • Manuel9 Radio

Télévisions

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  • RAI (siège régional apulien)
  • Telenorba, la plus importante télévision locale privée en Italie[86]
  • Antenna Sud
  • Telebari
  • Telepuglia
  • Teleregione Color
  • RTG Puglia
  • Delta Tv

Personnalités

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Héraldique

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« Parti d'argent et rouge estampillée d'une couronne de ville »[87]

Le blason remonte au temps des croisades : l'argent qui est blanc dans l'héraldique symbolise la foi pure et blanche, et le rouge représente le sang versé pour sa défense[26].

Le bouclier est accompagné d'une branche d'olive (à gauche) et de chêne vert (à droite) croisé sous la pointe de l'écu et attachées avec un ruban de verdure, d'argent (blanc) et rouge.

Oliviers à Modugno.

Ville historiquement orientée vers le commerce, Bari est depuis toujours un point névralgique du secteur de l'économie et des échanges politico-culturels avec l'est européen.

Elle est le siège du Trans-European Networks[6].

Antique ville maritime, Bari a toujours eu une forte vocation commerciale ce qui en a fait — grâce à sa position géographique privilégiée — un important centre commercial, aujourd'hui le deuxième du sud de l'Italie. La richesse des commerçants a permis l'aménagement de l'imposant bâtiment de la Chambre de commerce qui se situe dans le théâtre Petruzzelli et de nombreux édifices historiques du centre-ville de Murat[24].

En 2003, le chômage se situait à moins de 11 %, un chiffre nettement inférieur à celui du Mezzogiorno[88].

Agriculture

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L'agriculture est développée : vignobles, oliveraies et vergers d'amandiers sont les principales cultures qui ont fait surgir des moulins à huile, des établissements vinicoles et des conserveries. Le commerce des produits agricoles est très actif, encouragé par la spécialisation des cultures (tomates, artichauts, concombres, raisins, poires, cerises et figues), résultat d'une forte demande à l'exportation. Le commerce du poisson est bien développé.

L'industrie a toujours été une force motrice et se développe dans le cadre de l'industrie alimentaire, chimique, pétrochimique, textile, du bois, et surtout mécanique. Les sociétés de mécanique sont Magneti Marelli, BSH Hausgeräte et Getrag, Bari accueille la plus grande implantation industrielle allemande de l'Italie[89]. À la fin des années 1980, dans le centre Elasis, le système à injection à rampe commune a été développé dont les droits pour l'industrialisation ont été vendus en 1994 par Fiat à Bosch.

La zone industrielle s'est progressivement déplacée à l'extérieur de la ville, et aujourd'hui elle se trouve entre les villes de Bari et de Modugno, avec des ramifications dans les villes de Palo del Colle et de Bitonto. La saturation de la zone a également facilité, dans la dernière décennie, la croissance du secteur industriel de Molfetta.

En 1987, la saturation du centre-ville a incité un homme d'affaires local, Giuseppe Degennaro, à construire près de la ville un centre intégré de gestion et de commerce de gros : le Baricentro qui se trouve à la périphérie de la ville de Casamassima et est un des plus grands centres de commerce en Europe[90].

Le secteur des services est plutôt dynamique, avec des sociétés comme Getronics, EDS, IBM et Olivetti[54].

La Foire du Levante a une fonction importante dans l'augmentation des activités commerciales[54].

Le Lungomare et le front de mer à Bari.

Bari se trouve dans une position stratégique pour visiter certains des plus beaux endroits des Pouilles : à 30 km de la cathédrale de Trani, à 20 km du château de Barletta, à 40 km de la forêt Mercadante, de la ville d'art de Conversano et de Polignano a Mare, à 50 km des grottes de Castellana, à 70 km des trulli d'Alberobello et à 80 km de Ostuni. Les villes majeures de la région, Foggia, Tarente, Brindisi, Lecce, sont facilement accessibles grâce à la position centrale de la capitale[3].

Le tourisme à Bari a augmenté au cours de ces dernières années en raison du fait que la ville est devenue un important port de croisières, par la rénovation de l'aéroport qui a connu, ces dernières années, une forte croissance de son trafic, par la restauration de la vieille ville et du bord de mer, par l'aménagement de plages (plage Pane e Pomodoro, plage Torre Quetta) et de pistes cyclables à l'ouest, jusqu'à Mola di Bari[91].


Pour approfondir

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Bibliographie

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Ouvrages francophones

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  • Marina Silvestrini, « L'epigrafe in onore dell'augustale Lucio Gellio Primigenio », dans Clara Berendonner, Mireille Cébeillac-Gervasoni et Laurent Lamoine (dir.), Le quotidien municipal dans l'Occident romain, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise-Pascal, coll. « Histoires croisées », (ISBN 978-2-84516-385-0), p. 349-364.
  • Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746924079), pages 341-343
  • Françoise Lenoir, Les Pouilles, vous connaissez ?, Adda, 2009 (ISBN 9788880827917)
  • Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Pouilles 2009, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746924932)
  • Pierre Cabanese, Histoire de l'Adriatique, Seuil, 2008 (ISBN 9782020282352)
  • Dominique Auziaset Jean-Paul Labourdette, Pouille Calabre Basilicate, Petit Futé, 2006 (ISBN 9782746915466), pages 342-355
  • Italie du Sud - Rome, Sardaigne, Michelin, 2008 (ISBN 978-2-06-713032-6), pages 243-246
  • Jean-Claude Klotchkoff, Italie, Éditions Marcus, 2008 (ISBN 9782713102301), page 80
  • Iris Cardone Trono, Frédéric II de Souabe. «L'étonnement du monde», Adda, 2007 (ISBN 9788880827115)
  • Alain Mesplier et Pierre Bloc-Duraffour, Le Tourisme dans le monde, Éditions Bréal, 2005 (ISBN 9782749505497), pages 187-190
  • Nicola Sbis, Les Pouilles à votre table - Les recettes de la tradition, Adda, 2005 (ISBN 9788880825821)
  • Colette Vallat, Autres vues d'Italie : lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, 2004 (ISBN 9782747548861)
  • Jean Flori, Les Croisades : origines, réalisations, institutions, déviations, éditions Jean-Paul Gisserot, 2001 (ISBN 9782877475426)
  • André Pieyre de Mandiargues et Dominique Fernandez, Voyages dans les Pouilles - Sur les pas de Paul Bourget, Adda, 1997 (ISBN 9788880822660)
  • Bruno Teissier, Géopolitique de l'Italie, Éditions Complexe, 1996 (ISBN 9782870276211)
  • Juliette Bessis, La Méditerranée fasciste: l'Italie mussolinienne et la Tunisie, KARTHALA éditions, 1981 (ISBN 9782865370276)
  • Ferdinand Chalandon, Histoire de la Première Croisade jusqu'à l'élection de Godefroi de Bouillon, Ayer Publishing, 1972 (ISBN 9780833705150)
  • Eugène Marin, Saint Nicolas, évêque de Myre (Nicolaus von Myra), 1917
  • L. F., La Fête de Saint-Nicolas, Ad Mame et Cie, 1853
  • Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, Henri Nicolle, Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, volume 1, chez H. Nicolle, 1809

Ouvrages en italien

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  • Vito Masellis, Storia di Bari dalle origini ai nostri giorni, Italstampa, Bari, 1966
  • Città e paesi d'Italia, volume IV, Istituto geografico De Agostini, Novara, 1968
  • Guida d'Italia - Puglia, Touring Club Italiano, 1978
  • Nino Lavermicocca, Conoscere la città: Bari: guide alle case ed alle chiese della città vecchia, Edipuglia, Bari, 1981
  • Giuseppe Grande, 2 dicembre 1943: bombe tedesche sul porto di Bari, Albertelli Ed. Speciali Storia Militare n.176 (ISSN 1122-5289)
  • Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, 1981, (ISBN 88-220-0606-2)
  • Giorgio Saponaro, Bari segreta, Adda, 1981, (ISBN 88-8082-096-6)
  • Vito A. Melchiorre, Bari nel tempo, Adda, Bari, 1982, (ISBN 88-8082-040-0)
  • Giosuè Musca, L'emirato di Bari (847-871), Dedalo, 1992, (ISBN 88-220-6138-1)
  • Antonio Rossano, 1943: «Qui radio Bari», Dedalo, 1993, (ISBN 88-220-6147-0)
  • Dino Borri, Francesco Tateo, Gioia Bertelli, Pina D'Elia Belli, Storia di Bari, Laterza, Bari, 1994
  • Luciana Bozzo, Bari, città frontiera. La transizione oltre il margine, Progedit, 2003 (ISBN 88-88550-29-1)
  • Alfredo Giovine, Il dialetto di Bari. Guida alla grammatica, Laterza Giuseppe Edizioni, 2005 (ISBN 88-8231-361-1)
  • Nino Lavermicocca, Bari. Le Chiese della città vecchia, Adda, 2005, (ISBN 88-8082-611-5)
  • Nino Lavermicocca, Bari bizantina. 1071-1156 il declino, Edizioni di Pagina, 2006 (ISBN 88-7470-029-6)
  • G. Di Benedetto, Gli archivi di Stato di Terra di Bari (Bari, Trani, Barletta), Grafisystem, 2007 (ISBN 88-89979-05-4)
  • Francesco Colantuono, I dialetti di Terra di Bari. Storia, fonematica e folklore, Levante, 2007 (ISBN 88-7949-366-3)
  • Francesca Radina, M. Rosaria Depalo, Bari sotto la città. Luoghi della memoria, Adda, 2008 (ISBN 88-8082-714-6)
  • Ernesto Bosna, Storia dell'Università di Bari, Bari, 1994
  • Pietro Mazzeo, Storia di Bari dalle origini alla conquista normanna (1071), Adriatica Editrice, Bari, 2008

Ouvrages anglophones

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  • David G. Chandler, The Campaigns of Napoleon, volume 1, Simon and Schuster, 1973 (ISBN 9780025236608)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Bari » (voir la liste des auteurs).
  1. http://www.persee.fr/search?ta=article&q=Barésiens
  2. « https://demo.istat.it/?l=it »
  3. a b c et d Anne-Marie Enescu, Italie du Sud, Paris, Petit Futé, , 522 p. (ISBN 978-2-7469-2407-9)
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  5. « Église orthodoxe en Italie » (consulté le )
  6. a et b « Réseaux Trans-Européens » (consulté le )
  7. a et b (it) Marcello Petrignani, Bari il borgo murattiano, Dedalo, (ISBN 88-220-0606-2)
  8. a et b Colette Vallat, Autres vues d'Italie : lectures géographiques d'un territoire, Harmattan, (ISBN 978-2-7475-4886-1)
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  10. « Climat des villes italiennes » (consulté le )
  11. « Le climat à Bari » (consulté le )
  12. (it) « Programme de la grande capacité italienne » (consulté le )
  13. (it) « Trafic du port de Bari » (consulté le )
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  15. (it) « Interport de Bari » (consulté le )
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  18. (it) « Activation de la metro de Bari » (consulté le )
  19. (it) « Metro de Bari » (consulté le )
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  21. « Trolleybus à Bari » (consulté le )
  22. « Classement Legambiente » (consulté le )
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