L'écoféminisme, c'est quoi ?
Si on repartait des définitions simples trouvées dans le dictionnaire…
Écologie : science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants.
Féminisme : mouvement social qui a pour objet l'émancipation de la femme, l'extension de ses droits en vue d'égaliser son statut avec celui de l'homme, en particulier dans le domaine juridique, politique, économique ; doctrine, idéologie correspondante.
Assez logiquement, selon moi, ces deux mots s’articulent d’autant mieux qu’ils sont (re)connectés l’un à l’autre.
Comment pourrions-nous envisager de prendre soin de la Terre, de toutes les espèces vivantes qu’elle abrite, en omettant consciemment ou inconsciemment de respecter la moitié de l’humanité ? Et inversement d’ailleurs.
L’écoféminisme a ceci d’exceptionnel qu’il permet d’ouvrir les portes sur une autre manière de penser le monde.
Il permet de passer d’une appréhension dissociée, compartimentée, de celui-ci à une conscience de l’interconnexion et de l’interdépendance.
L’écoféminisme remet du lien là où il n’y en avait plus et où les singularités s’effaçaient au profit d’une norme sociale et environnementale de l’injustice. Les aspérités réapparaissent. À partir d’elles, toute la richesse du monde peut de nouveau surgir et offre l’opportunité de la responsabilité collective bienveillante.
L’écoféminisme est une façon de voir le monde et d’y prendre sa place. Non pas seulement en tant que femme, mais bien en tant qu’être humain. Il a donc besoin des hommes et des femmes de ce monde, de tout âge.
L’écoféminisme, c’est l’exigence d’une pensée holistique pour construire ensemble un monde plus juste, plus durable, plus soutenable.