Post de Yves Stébé

Qui veut encore de la dette française ? La France emprunte aujourd’hui à des taux équivalents voire supérieurs à ceux de l’Espagne et le Portugal. Elle paye le gonflement effarant de son déficit public et de sa dette. C’est presque surprenant, il n’y a pas le feu (financier) à la maison France. Au fil des semaines, le trou budgétaire n’a cessé de se creuser de manière effarante. L’ampleur des mesures nécessaires pour le combler laisse tout le monde pantois. Les députés fourbissent leurs armes pour malmener les nouveaux ministres dans le chaudron de l’Assemblée. Néanmoins, lorsque l’Etat émet des emprunts publics, même depuis la dissolution, « pour chaque euro adjugé, il y a toujours 2,5 euros demandés », constate Cyril Regnat, responsable de la recherche de marchés chez Natixis. Signe de cette attractivité apparemment insubmersible de la dette tricolore, son coût ne s’est pas envolé : entre janvier et fin septembre, l’Etat a emprunté à moyen et long terme à un taux de 2,91 %, contre 3,03 % pour l’ensemble de l’année 2023, précise l’Agence France Trésor. Entre-temps, la Banque centrale européenne (BCE) a commencé à baisser ses taux directeurs pour accompagner le recul de l’inflation. Tous les pays membres de la zone euro en profitent pour s’endetter - facialement - un peu moins cher. La France aussi. Le chef de la droite propose 50 milliards d'économies, pour en rendre 10 à « la France qui travaille »..... L’ex-numéro un du Medef redoute une coupe insuffisante dans les dépenses du gouvernement et une imposition des entreprises plus large et plus durable qu’annoncé..... ON EST BIEN......

Face à une dette publique qui ne cesse de s’alourdir, les idées les plus audacieuses refont surface dans le débat public. Dernière en date : la proposition de Sandrine Rousseau de faire appel à l’épargne des Français pour « reprendre la main » sur les finances de l’État. Une idée qui suscite de vives réactions, entre espoirs de redressement et craintes de spoliation. Alors, l’épargne des Français peut-elle vraiment être la clé pour désendetter le pays ? L’épargne, ce trésor national encore inexploité Avec près de 1 800 milliards d’euros dormant sur les comptes et les assurances-vie des ménages, la France dispose d’un véritable « trésor de guerre » financier. Un pactole qui aiguise les appétits à l’heure où la dette publique frôle les 3 000 milliards. Pour les partisans d’une mobilisation de cette manne, il y a là une opportunité unique de renflouer les caisses de l’État sans alourdir la fiscalité ni sabrer dans les dépenses. La France est un pays où il y a une épargne qui nous permettrait de reprendre très bien la main sur notre dette. – Sandrine Rousseau, députée EELV Une vision volontariste du patriotisme économique, où chaque citoyen serait appelé à participer à l’effort de désendettement national. Cela pourrait prendre la forme d’un grand emprunt obligatoire ou de placements bonifiés fléchés vers le financement des investissements publics. L’État se refinancerait ainsi à moindre coût en court-circuitant les marchés financiers. Les risques d’une épargne contrainte Mais cette « épargne forcée » soulève de nombreuses questions. Sur le plan pratique, comment contraindre des millions d’épargnants à investir dans la dette publique sans provoquer un vent de panique bancaire et une fuite des capitaux ? Sur le plan juridique, une telle mesure ne constituerait-elle pas une atteinte au droit de propriété, pourtant garanti par la Constitution ? Surtout, le recours à l’épargne des ménages ne ferait que repousser le problème de la dette sans s’attaquer à ses causes profondes. Car le vrai défi pour nos finances publiques, c’est de contenir durablement les déficits en repensant en profondeur le modèle de dépenses et de prélèvements. Sans cette réforme fiscale et budgétaire de fond, l’argent des Français ne servirait qu’à colmater temporairement les brèches. Vers un nouveau pacte entre l’État et les épargnants ? Pour autant, l’idée d’associer davantage les citoyens au financement de la dette mérite d’être creusée. À condition de le faire sur une base volontaire et incitative, en offrant par exemple des conditions de rémunération attractives et des priorités d’accès aux services publics pour ceux qui jouent le jeu. C’est la piste d’un nouveau « contrat social » financier entre l’État et les épargnants, basé sur la confiance et l’intérêt mutuel. À l’heure où la souveraineté financière est plus que jamais un enjeu stratégique, la mobilisation de l’épargne peut être un levier puissant au service d’une gestion plus vertueuse et autonome de...

📉 Dette française : accalmie temporaire ou tensions à venir ? ✅ Chaque semaine, nos experts décryptent pour vous les tendances du marché. 🗓️ Cette semaine, Olivier Sayac analyse les récentes évolutions de la dette française. Après avoir atteint un sommet historique à 90 points de base, l’écart de taux entre la France et l’Allemagne (spread OAT-Bund) s'est réduit à 80 points de base. 💡 Quels enjeux pour 2025 ? 🔹 Une accalmie actuelle due à des facteurs techniques et à la reconduction du budget 2024. 🔹 Des risques persistants liés à l’instabilité politique et au coût de refinancement de la dette, qui pourraient faire grimper le spread au-delà des 100 points de base. 📣 Investir comporte des risques, notamment de perte en capital. Les performances passées ne garantissent pas les performances futures. #Dette #France #Investissement #Analyse

Politiques keynésiennes répétées et amplifiées depuis 80 ans, augmentation de la dette, augmentation récente mais spectaculaire du coût de celle-ci, dégradation prochaine de la notation de la France, défiance des détenteurs de notre dette, orientation vers une économie de guerre, montée du vote populiste ... Une spirale infernale ? Demander aux 5 prochaines générations de mener une politique de redressement de nos finances publiques alors qu'il faut financer la transition énergétique ? Mais où cela nous mène -t-il ? Quelle est la solution ? Sortie de l'Euro ? --> impossible et surtout aggravant Effacement de la dette ? --> c'en serait fini des appels aux marchés L'inflation ? --> pas dans le cadre de l'Euro Alors ? Sortie de l'Euro et effondrement de l'économie ? La guerre ? Si vous avez des réponses ou des réflexions, merci de m'en faire part

#France Dette publique et crise économique : une analyse incisive de Tom Benoit envers la classe politique #WakeUp  Alors que la dette de la France s'élève à plus 3.000 milliards d’euros, le gouvernement semble vouloir gratter encore un peu plus le portefeuille des Français en puisant dans l’épargne privée voire l’immobilier des citoyens. Avec une approche pragmatique et critique, Tom Benoit, philosophe et essayiste français, spécialisé dans la géopolitique et directeur de la rédaction de Géostratégie Magazine, interpelle cette classe politique de “non-sachants” et appelle à une prise du pouvoir par les entrepreneurs. Après ses questions plus que pertinentes à la Porte-parole du Gouvernement, Prisca Thevenot, incapable de répondre, à savoir « qui achète la dette de la France ? » s’élevant maintenant à 3.000 milliards d’euros, Tom analyse cette classe politique, qui n’en est plus une, mais surtout alerte sur la situation économique du pays, « nous sommes au-delà du précipice ». Selon lui, il faut ramener la dépense publique à 30% du PIB en supprimant tout ce qui est inutile dans les administrations et redonner le pouvoir aux entrepreneurs « allégez de 80 % les prélèvements obligatoires pour toutes les sociétés, toutes sans exception, qui font moins de 20 millions de chiffre d'affaires en France et qui proposent un service à des Français » "On a lancé une roulette qui ne va pas s'arrêter et le seul moyen de rembourser les dépenses inconsidérées anti-libérales que nous engageons aujourd'hui, ça va être de piocher dans le privé." L'état consternant de la classe politique aujourd’hui en France, les conséquences d’une dette record détenue par près de 50% de créanciers étrangers, la monnaie numérique et le Bitcoin sont les sujets évoqués pendant cet entretien.

La mansuétude des marchés financiers à l’égard de la prime de risque de la dette française va-t-elle perdurer suite à la récente dégradation de la note française, à AA-, alors que l’état des finances ne fait que se détériorer année après année depuis le debut des années 1980 et, malheureusement sans espoir d’inversion. Dans ce contexte, les gouvernants actuels et futurs seraient bien inspirés de ne pas seulement tabler sur la mansuétude des marchés financiers à l’avenir, mais de mettre en place les mesures pour protéger les générations futures de payer les dépenses des générations passées. Le retour à un excédent budgétaire, en terme réel, devient une nécessité absolue. #financepublique #marchésfinanciers #obligations https://lnkd.in/eneqJQdf

LA DETTE OU (ET) LE CHAOS : à crédit mais... en stéréo ! 👉 911 milliards € d'augmentation de la dette entre fin 2016 et fin 2023 👉 18 à 32 milliards € baisse des prélèvements obligatoires : 20 à 35 % 👉 0 à 91 milliards € seraient dû au COVID... 0 à 10% 👉 455 à 640 milliards € "HÉRITAGE DE L'HISTOIRE"... Pas de quoi en faire des... "HISTOIRES"... non ? « La hausse de 1,7 point de PIB du déficit français résulte entièrement de la baisse des recettes publiques en pourcentage du PIB. Les dépenses publiques en pourcentage du PIB en 2023 sont au même niveau qu'en 2016 », a décrypté François Ecalle. Autrement dit, ce sont les baisses d'impôts qui ont creusé notre déficit. « Il était souhaitable de réduire les prélèvements obligatoires, mais il fallait d'abord réduire les dépenses et ne pas mettre la charrue avant les bœufs », a poursuivi l'expert en finances publiques. Une erreur qui n'a pas été seulement celle de Macron selon lui, mais également des gouvernements précédents. Selon François Ecalle, « au lieu de réduire les dépenses ou d'augmenter les recettes, nous préservons le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises, mais nous remettons le problème à plus tard ». Point de bascule les Gilets jaunes. « Une des définitions de l'insoutenabilité de la dette, c'est quand un gouvernement ne peut agir ni sur la dépense, parce que politiquement c'est impossible, ni sur l'impôt. Le gouvernement qui ne peut pas toucher à la dépense parce qu'il est bloqué par un compromis social va accroître sa dette ». Il souligne une particularité de la hausse de la dette depuis 2017 : « Ce qui caractérise notre période, ce n'est pas tellement la tendance à la hausse de la dette, c'est la gestion post-crise. » Par rapport à 2008, la baisse de la dette après la crise a en effet été moins importante, alors même que le niveau d'endettement antérieur était plus élevé. LA DETTE OU (ET) LE CHAOS ? La #concentration du #capital, dans les paradis fiscaux, tend à priver les États des moyens de s'#autofinancer, les obligeant à s'#endetter de manière croissante, illimitée, jusqu'à ce que la #dette ne puisse être remboursée que par une nouvelle dette accordée par nos #créanciers , sous condition d' #obéissance stricte à leurs #exigences #financières, #concentration infinie du #capital dans les paradis fiscaux, sous chantage permanent de défaut souverain, en cas de non #refinancement #perpétuel de la dette, d'effondrement, de chaos et de #guerre #civile. Les #financiers ont réussi un COUP D'ÉTAT parfait : ils ont placé la dette au-dessus de l'intérêt général des français, au-dessus de notre constitution, au-dessus de notre #démocratie puisqu'ils en conditionnent la survie à court terme par son refinancement perpétuel croissant infini. Démonstration mathématique dans ma publication en lien ci-dessous : https://lnkd.in/g3qdQ4bs #dette #france #commission #parlement https://lnkd.in/eE9YkE7Y

En raison de l'énormité de sa dette publique, le pays n'est pas tant menacé par un fantôme grec que par un poison italien. D'abord, la Grèce n'a pas pris la même route financière que la France. Ses malheurs ont commencé en octobre 2009, quand les socialistes arrivés au pouvoir après des élections législatives ont révélé que le déficit public de l'année en cours dépasserait 12 % du PIB, le double de ce qui avait été annoncé auparavant. Sur fond de tricherie. En France, le gouvernement a révélé, là aussi après des élections législatives, que le déficit dépasserait les estimations antérieures. Mais la révision a été moins forte, avec un passage de 4,4 % à 6,1 % du PIB. Et cette révision vient de l'incompétence des experts (dans un contexte il est vrai compliqué), et non de la malhonnêteté des gouvernants. Ensuite, la France part de plus haut dans l'échelle des notations financières. Sa dette publique est aujourd'hui évaluée AA- par l'agence Standard & Poor's (celle dont les avis sont regardés de plus près), trois crans au-dessus du A- grec avant la tempête. Elle est donc plus éloignée du BB + atteint par la dette grecque en avril 2010, niveau fatidique auquel beaucoup d'investisseurs institutionnels doivent se débarrasser des titres pour des raisons réglementaires. Mais la raison majeure qui protège l'Etat français est du côté des investisseurs. Car ces derniers détiennent des obligations souveraines françaises par centaines de milliards d'euros. La dette publique tricolore dépasse aujourd'hui 3.200 milliards (3.228 milliards à la mi-2024 pour être précis). Dix fois plus que la dette grecque en 2009. Quand les banques et les fonds de pension s'étaient délestés de leurs titres grecs au début des années 2010, ils avaient facilement pu trouver des placements à peu près équivalents. Avec dix fois plus d'obligations françaises, ça serait une autre histoire. Faute de mieux, les investisseurs auront donc le plus grand mal à déserter brutalement la France. C'est une formidable protection. Mais aussi un formidable anesthésiant. Car les investisseurs ne restent pas inactifs devant la dégradation continue des finances publiques françaises. Ils vendent des obligations émises par le Trésor. Ou ils exigent d'être davantage rémunérés pour en acheter de nouvelles. La hausse des taux d'intérêt qui en résulte fait monter la charge de la dette et prive l'Etat de ressources pour la santé, l'école, la justice, la défense, la transition énergétique. Ce scénario redoutable est bien connu : c'est l'étouffement que vit l'Italie depuis des décennies. Malgré la terrible crise du début des années 2010, le revenu par tête a progressé de 18 % en Grèce depuis la création de l'euro, il y a un quart de siècle. Deux fois plus qu'en Italie.

Et voilà !!! La France qui se retrouve à devoir gérer un "crédit revolving" dans sa phase la moins agréable, trouver de la ressource pour couvrir des intérêts croissants. La fameuse charge de la dette, ce n'est pas nouveau, mais elle pourrait encore s'alourdir... D'une part suite à l'envolée de la dette publique depuis quelques années, d'autre part suivant l'évolution des taux, mais aussi si notre note financière venait à être dégradée. La période de pain blanc avec des taux négatifs, est derrière nous, sans doute pour un certain temps... On comprend mieux cette campagne vide tiroirs, vide fond de boîtes à biscuits, et casse nourrains à laquelle on nous demande de contribuer, et cela, dans la confusion totale entre ce que sont des cotisations réversibles et des aides sociales gouvernementales. 🤔🫢🙁 - T'as qui toi cette année comme prof d'éco ? - Bruno Le Maire. - C'est quoi sa spécialité ? - La prévision économique et budgétaire. - Ok, Bon.... ben.... bonne chance ! 🤔🫢😉 Je sais que ce n'est pas très gentil d'être aussi taquin, mais bon arrive un moment où... mieux vaut en rire qu'en pleurer, puisque pleurer pourrait bien finir par arriver, assez vite, à ce rythme. Dette : la France de Macron dans le tourbillon des taux d’intérêt

La dette publique de la France a atteint des niveaux historiques, avoisinant 112% du PIB en 2023. Cela pousse les autorités à envisager différentes stratégies pour stabiliser ou réduire cette dette, d’autant que les taux d’intérêt sur la dette augmentent. L’épargne des Français, qui représente environ 5 800 milliards d’euros selon la Banque de France, pourrait apparaître comme une source potentielle pour financer les besoins de l'État. Les risques d'une telle démarche : Perte de confiance : Utiliser l'épargne des ménages pour financer la dette publique pourrait provoquer une crise de confiance. Si les épargnants craignent que leurs économies soient directement utilisées pour combler la dette, ils pourraient déplacer leurs fonds vers des investissements moins accessibles ou à l'étranger, affaiblissant encore l'économie nationale. Fuite des capitaux : Une taxation excessive des épargnes ou des mesures trop coercitives pousseraient certains à déplacer leur argent à l'étranger. Cela limiterait non seulement les revenus de l'État, mais fragiliserait également le système bancaire français. Atteinte à la consommation et à l'investissement privé : L’épargne joue un rôle crucial dans l’économie car elle est investie dans des entreprises, des projets immobiliers, et autres. Si une partie de cette épargne est utilisée pour financer la dette, cela pourrait entraîner une réduction de l’investissement privé, affectant la croissance économique à long terme. Précédents historiques : Certains gouvernements dans l’histoire ont pris des mesures similaires en temps de crise, comme après la Seconde Guerre mondiale, avec des politiques obligeant les citoyens à souscrire à des obligations de guerre. Cependant, ces décisions peuvent entraîner des répercussions politiques et économiques négatives, comme une baisse de la popularité des dirigeants et des tensions sociales. Scénarios possibles Emprunts forcés ou patriotiques : L’État pourrait mettre en place des obligations spécifiques pour que les citoyens investissent dans la dette publique, mais cela pourrait être mal perçu et contre-productif. Augmentation des taxes sur l'épargne : Des impôts supplémentaires sur les produits d'épargne, comme l'assurance-vie, pourraient être envisagés, mais cela risquerait de diminuer l'attrait de ces produits pour les épargnants. En résumé : Bien que l'idée d'utiliser l'épargne des Français pour combler la dette publique soit régulièrement débattue, elle comporte des risques considérables pour la stabilité économique et la confiance des citoyens. Il est peu probable qu’une telle mesure soit appliquée à grande échelle sans susciter des répercussions politiques et économiques importantes.