Il nous semblait avoir compris encore très récemment (via le cabinet ministériel en charge du sujet) que la participation financière de l’État au déploiement de la fibre en zone rurale ne serait pas remise en cause notamment pour atteindre l’objectif présidentiel d’un pays 100% fibré en 2025; qu’il s’agirait en l’espèce d’opérations de « gestion de trésorerie temporaire »… (I) Espérons-le puisqu’il faut le rappeler, la péréquation nationale pour la construction des réseaux fibres en zones rurales est déjà PARTIELLE. Ainsi, sur le projet 100% public NATHD d’environ 1,4 milliards d’euros d’investissement, la répartition et prise en charge du financement est globalement d’1/3 par l’État et des 2/3 par les collectivités locales à savoir Région, Départements, EPCI. Premier déséquilibre, partiel. (II) Au surplus, les coûts d’exploitation de ce réseau qui couvre 100% de la population en zone rurale et pour laquelle aucun acteur privé n’a souhaité intervenir initialement, sont TOTALEMENT « dépéréqués » et déséquilibrés. Deuxième déséquilibre cette fois-ci total! En effet, ce réseau rural coute plus cher à exploiter qu’en zone urbaine, dense en population (constat normal du fait notamment des différences de distances géographiques, des ingénieries - poteaux-…). Mais les revenus tirés de la mise à disposition de cette infrastructure au profit des opérateurs privés qui offrent leurs services aux usagers finaux, restent figés depuis 2015 et sont strictement identiques entre les deux zones!!!(constat anormal créant un déséquilibre mécanique) Au final, par ce déséquilibre induit, la Creuse paye pour Paris !!!… Alors pour que le citoyen ait partout en France la même qualité de services d’accès à la fibre, véritable infrastructure essentielle, rétablissons déjà urgemment les équilibres et surtout ne créons pas de nouveaux déséquilibres au plan national !!
Le Gouvernement a récemment annoncé vouloir procéder à 10 milliards € d’économies sur son budget. Cette réduction significative des financements menace non seulement les avancées en matière de développement durable et d'éducation, mais risque également de compromettre gravement le déploiement et l'accessibilité de services numériques cruciaux, tels que le très haut débit. Notre mission chez NATHD a toujours été de garantir l'accès à une connectivité de qualité pour tous, en particulier dans les zones les moins denses de la Nouvelle-Aquitaine, grâce à un réseau #fibre optique d'initiative publique. Avec un objectif ambitieux de 750 000 prises à terme, notre engagement vise à assurer que chaque foyer, entreprise et collectivité bénéficie des opportunités offertes par le numérique, indépendamment de sa localisation géographique. Les réductions budgétaires annoncées, visant notamment a priori la diminution drastique des crédits pour le plan France Très Haut Débit, nous interpellent sur la capacité à poursuivre cet engagement à un rythme optimal. Cela dit, nous restons déterminés à trouver des solutions collectives et à travailler de concert avec nos partenaires pour pallier ces contraintes financières et continuer à déployer la fibre optique, pilier fondamental de la transition numérique. Nous appelons le gouvernement à reconsidérer l'impact de ces coupes budgétaires sur les territoires et à soutenir des initiatives publiques telles que la nôtre, qui non seulement facilitent l'accès au très haut débit pour tous mais contribuent également à l'attractivité et au développement économique des régions. Chez NATHD, nous restons engagés à œuvrer pour un avenir numérique inclusif et durable pour tous les habitants de la Nouvelle-Aquitaine. Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité Assemblée des Départements de France FNCCR France urbaine Les Interconnectés Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms)
Directeur administratif chez SYNDICAT MIXTE DOUBS TRES HAUT DEBIT
8 moisToujours pas de réactions officielles à la hausse des tarifs à la ligne que vous avez annoncées ?