La "stabilité institutionnelle" rejoindra tant d'autres trouvailles du PR comme le "en même temps", aussi brillantes qu'improbables, mais toujours à double interprétation ! Au premier ressenti, elles apparaissent comme contre-productives et contraires à la mission d'incarnation et rassemblement d'un président et elles le sont...Mais elles permettent de brouiller l'essentiel : le délitement par étapes de la vie démocratique et sociale pour assurer le séparatisme fiscal et patrimonial des puissants ! Après les corps intermédiaires, les syndicats, le parlement, les médias, les organes de contrôle...c'est maintenant le gouvernement qui est contourné par le déni du verdict des urnes ! La seule énigme qui subsiste est de savoir si cette accélération de l'installation d'une "démocratie limitée", chère aux oligarques hors sol (there is no alternative !) , est expressément sollicitée du PR où s'il s'agit d'un résultat d'aubaine lié à ses errements ou caprices narcissiques ? L'effet produit sur le pays est le même et l'alternative de rupture est la seule qui soit à la mesure du danger en cours pour la démocratie ! https://lnkd.in/g8PAWiJr
Post de Pierre Cellot
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Mascarade à l’Élysée : un président en plein déni Dix minutes. C’est le temps qu’il aura fallu à Emmanuel Macron pour s’adresser aux Français-es depuis l’#Élysée après un séisme politique : la censure historique de son gouvernement suivie de la démission de Michel Barnier. Mais loin de l’introspection attendue, le président a offert un spectacle bien huilé, oscillant entre déni et division calculée. Dans un discours qui évoquait plus une leçon de morale, digne de la cour de récréation, qu’une véritable analyse politique, Emmanuel Macron a distribué bons points et cartons rouges. D’un côté, il a loué la "pugnacité" et le "dévouement" de son gouvernement, en la personne de Michel Barnier. De l’autre, il n’a pas hésité à pointer du doigt ceux qu’il considère comme responsables de ce fiasco : une alliance qualifiée de "front anti-républicain entre l’extrême droite et l’extrême gauche". Cette analyse, simpliste au possible, permet surtout d’éviter un regard critique sur sa propre responsabilité dans cette débâcle. Car rappelons-le : c’est bien lui qui a choisi la voie risquée de la dissolution de l'Assemblée nationale en juin dernier. En clamant à plusieurs reprises qu’il "n’abandonnera pas" et qu'il remplira son mandat jusqu'au bout, coûte que coûte, cette promesse sonne davantage comme un défi lancé à ses détracteurs plutôt qu'un engagement envers les Français-es qui considèrent que "Le président de la République est l’un des principaux responsables de la situation politique actuelle", selon un article de HuffPost. De même, un sondage de ODOXA pour Le Figaro, révèle que 60 % des Français-es réclament la démission d’Emmanuel Macron. Pourtant, avec la morgue qui le caractérise, Emmanuel Macron annonce un futur "gouvernement d’intérêt général" d'ici quelques jours et une priorité le budget. Mais à nouveau, Macron semble écarter l'option d'une cohabitation politique avec la gauche ce que réclame le Nouveau Front Populaire (NFP). Le président de la République affirme qu'une loi spéciale sera déposée d'ici mi-décembre qui permettra la continuité des services publics. Une simple rustine face à une crise institutionnelle majeure ? Toujours est-il que les "compromis nouveaux dans l’arc républicain" qu’il appelle de ses vœux restent flous, voire chimériques. Et que dire de cette comparaison finale avec la réouverture de Notre-Dame de Paris ? Ce parallèle inadéquat, entre la restauration d’une cathédrale et la gouvernance d’un pays en crise, frise le ridicule. En somme, cette allocution illustre une fois de plus le décalage entre Emmanuel Macron et la réalité politique qui, au lieu d’apaiser, ne fera qu’accentuer le fossé entre lui et une nation en quête d’écoute et de stabilité. photo : ©PatriceMorel #PolitiqueFrançaise #AnalysePolitique #EmmanuelMacron #Démocratie #GouvernementBarnier #montionsdecensure #France
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J'ai sans doute rien compris...mais la dissolution de l'AN (j'ai pas dit l'âne !) me paraît être une stratégie à long terme. Bien sûr, les membres élus de la majorité sont contre car ils risquent de perdre leur mandat. Mais Macron, au mieux, en avait pour 2 ans encore et n'avait aucune majorité stable à L'AN. Donc impossible, sans recourir systématiquement au 49-3, de faire évoluer la législation et la France. Là, soit il obtient à nouveau une majorité relative (peu probable) et poursuit ce chemin semé d'embûches, soit le RN passe mais se trouve paralysé, faute d'avoir une majorité absolue. Bardella a d'ailleurs souligné qu'il refuserait d'être premier ministre s'il n'avait pas cette majorité (a-t-on réfléchi à l'impact d'une telle attitude sur les électeurs RN? Que vont-ils penser de Bardella (retenez-moi ou je fais un malheur)? Un faux dur ?). Supposons que le RN obtienne une majorité absolue, avec l'aide de membres de partis alliés. Il va essayer de mettre ses pions aux postes stratégiques...mais c'est le président de la République qui signe ces nominations ! Le RN va devoir gérer le problème économique sur la dette (les taux fluctuent en fonction de la confiance), avec pour conséquence une inflation renaissante. Vers qui la France, gouvernée par le RN pourrait-elle se tourner ? Pas l'Europe. La Russie ? Elle n'en a pas les capacités actuellement et ce serait désastreux pour l'image du RN... Conséquence : au bout d'une année ou un peu plus (donc avant les présidentielles), le désenchantement sera total. Du côté de la gauche, dont on peut penser qu'elle tirerait bénéfice de l'incapacité du RN à gouverner (ce qu'elle se sera ingéniée à empêcher) mais elle n'est d'accord que sur une chose : empêcher le RN de se maintenir. Une fois le danger qu'elle voit dans cette situation écarté, elle va se diviser. On va donc probablement revenir à la case départ...mais il reste un danger : celui du refus des urnes et de la violence, qui ne peut être, hélas, écarté.
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beau résumé de la situation.
En ma qualité de magistrat, conscient de mon devoir de réserve, je réagis ce matin au spectacle lamentable auquel j'assiste dans la cadre de cette nouvelle période électorale. Je me place sur le plan des institutions et des libertés, seuls domaines sur lesquel je peux participer au débat d'idées sans attenter à mon devoir d impartialité. Le débat télévisé hier était étouffant car cadenassé en amont par les protagonistes leurs équipes en accord avec la chaîne télévisée : thèmes choisis, règles officieuses négociées sur sujets a éviter, questions préparées avec chiffres à l'appui, et bien sûr casting imposé avec les personnalités médiatiques du moment. Pour résumer, nous avions le condensé de la dérive de notre régime démocratique : personnalisation à tout crin du débat politique, promotion du tout communicationnel, au détriment du débat civilisationnel et institutionnel. Nous devons élire des députés de la nation et la première chaîne, sur le schéma de the voice, a orchestré un casting de premier ministrable. Qui a les meilleurs punchlines, qui paraît le plus crédible en maniant des chiffres abstraits, qui a la plus belle gueule et la meilleure répartie. Il est urgent de stopper cette façon de faire de la politique par respect pour nous les citoyens et surtout pour notre Constitution. C'est le président qui doit nommer le premier ministre à partir de la composition de l'assemblée nationale qui aura été déterminée par les français(es). Ce premier ministre a pour rôle de déterminer et conduire la politique de la nation. Il n'a pas pour vocation de répondre à un quizz économique et financier et de se singulariser exclusivement en décridibilisant ses adversaires politiques. Stop à la personnalisation ou l'incarnation politique promue par les medias. Stop à la presidentialisation de la Veme République et au fait majoritaire qui faussent la représentation exacte des sensibilités politiques de notre pays. Stop à la binarisation et à l'ideologisation des sujets. Stop à la concentration des médias. Place au débat de fond sur les sujets cruciaux comme la planète, la santé, la répartition des richesses, l'education, l'énergie, la place de la France en Europe et à l'international, l équilibre des pouvoirs. Nous sommes nombreux à vivre en apnée depuis plusieurs années et avoir besoin d'une vraie respiration démocratique qui passe par une réflexion profonde sur le fonctionnement de nos institutions. #élections #démocratie #débat
Législatives 2024 : entre Gabriel Attal, Manuel Bompard et Jordan Bardella, un débat de comptables, loin des enjeux d’un scrutin majeur
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La gauche au pied du mur Emmanuel Delahaye Cinq semaines Après une dissolution surprise censée éclaircir la situation politique du pays, le coup de poker présidentiel tarde à faire la preuve de son efficacité - pour ne rien dire de son génie tactique. Une chose, une seule, est désormais très claire : à tort ou à raison, que cela soit dû à la forme de sa présidence, au fond de sa politique, ou aux deux à la fois Emmanuel Macron indispose une majeure partie de Français. C’est triste pour lui sur le plan humain, mais ce sont les risques du métier lorsqu’on brigue l’Élysée, par deux fois. C’est embarrassant aussi pour ses soutiens politiques, qui se sont d’ailleurs assez peu réclamés de lui pendant la campagne des législatives. C’est surtout fâcheux pour le pays, qui avait besoin de tout, sauf d’immobilisme et de soudaine vacance du pouvoir. Lutte contre le réchauffement climatique, crise du pouvoir d’achat, soutien militaire à l’Ukraine, services publics à bout de souffle, comptes publics dans le rouge écarlate… Combien de dossiers urgents, vitaux, se trouvent provisoirement en « stand-by » ? Tout cela serait encore un moindre mal, si Emmanuel Macron pouvait proposer de cohabiter avec une majorité politique évidente, bien qu’adverse. Impossible ici. Avec onze ou douze groupes parlementaires, peut-être même treize, l’Assemblée nationale est plus atomisée que jamais. Le Nouveau front populaire (NFP) dispose bien sûr du plus fort contingent de députés, mais ses différentes composantes se montrent jusqu’ici incapables de s’accorder sur le nom d’un Premier ministre. Le temps presse pourtant. Ce jeudi, l’élection du nouveau ou de la nouvelle président(e) de l’Assemblée nationale fera office de test de vérité, puisqu’une simple majorité relative suffit à l’emporter au troisième tour de scrutin. En d’autres termes, le NFP doit pouvoir faire élire son ou sa candidat(e). À défaut, ses prétentions à Matignon prendront un grand coup dans l’aile et le pays s’enfoncera un peu plus dans l’inconnu parlementaire, cette grande boîte de Pandore subitement ouverte au soir du 9 juin par Emmanuel Macron, seul en son palais.
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LES DÉFIS DE LA STABILITÉ INSTITUTIONNELLE – COMMENT SORTIR DE L’IMPASSE – A. BENEDETTI Les enjeux actuels et les perspectives pour sortir de l’impasse Arnaud Benedettii analyse la décision du Président de la République face à l’hypothèse d’un gouvernement du Nouveau Front populaire et explore les défis de la stabilité institutionnelle. Découvrez les enjeux actuels et les perspectives pour sortir de l’impasse. ARTICLE – L’édito d’Arnaud Benedetti Par ARNAUD BENEDETTI. REVUE POLITIQUE ET PARLEMENTAIRE. 30 AOÛT 2024 Le Président de la République a refermé la porte à l’hypothèse d’un gouvernement du Nouveau Front populaire, considérant celle-ci comme peu viable sur la durée en raison de la large opposition parlementaire qu’elle soulevait parmi les autres forces politiques de l’Assemblée nationale. » Déni de démocratie » professe t’on à gauche , » faute institutionnelle » pour l’ancien Président de la République François Hollande : la réalité pourtant est du côté de l’actuel Chef de l’Etat. La plus forte des minorités en sièges ne fait pas une majorité parlementaire, à fortiori quand en voix la coalition de gauche n’est pas plus … …/…
LES DÉFIS DE LA STABILITÉ INSTITUTIONNELLE – COMMENT SORTIR DE L’IMPASSE – A. BENEDETTI
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DISSOLUTION DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE: DÉCISION PSHYCHOLOGIQUE A HAUT RISQUE pour le Président Macron. Le jour même, quelques heures seulement ont séparé la promulgation des résultats européens qui ont signé le sacre du RN, et l'annonce par le Président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale. Il est vrai que cette décision a surpris tous les politologues et les politiques eux-mêmes compte tenu de son timing contraire à la culture politique de la France. Plusieurs questions allant dans tous les sens émanant surtout de son propre camp, n'ont pas arrêté de fuser sur le pourquoi du comment de cette décision à haut risque. Quant à moi, après avoir fouillé dans mes cours datant de plus de quarante ans, sur les Institutions Politiques, pour comprendre les enjeux ainsi que le bien-fondé de cette décision, je suis tenté de coller cette décision à sa fugue de jeunesse, celle qui n'a pas la peur du lendemain, ni de "qu'en dira-t-on", dans sa conscience, celle qui a le goût du risque. Après avoir subi cette défaite face au RN, il a personnellement, assumé sa responsabilité morale et par conséquent, les émotions négatives qui en ont découlé; épargnant donc, le LR de toute responsabilité dans cette désillusion.Vexé dans son amour propre, et n'acceptant pas la défaite, il a tout de suite répondu coup sur coup pour se sentir psychologiquement bien. Partant de ces faits, je suis plus tenté de croire que cette décision comporte plus une dimension psychologique que stratégique pour les raisons que voici: En effet, l'histoire politique de la France me rappelle qu'il ya eu trois dissolutions du Parlement. La première, celle du G. De Gaulle en 1962, était intervenue suite au dépôt de la motion de censure contre le gouvernement de Pompidou.La deuxième était décidée suite au blocage des institutions lors du mouvement insurrectionel de mai 1968.La troisième, celle de J.Chirac qualifiée de coup politique, avait entraîné la cohabitation entre la Droite et la Gauche. Comparativement aux trois dissolutions, je trouve que juridiquement, celle du Président Macron n'a pas lieu d'exister puisque rien ne l'oblige.Ne perdons pas de vue que n'ayant pas la majorité absolue au Parlement depuis 2022, il était obligé soit d'avoir l'appui de la Gauche et de RN, soit par l'article 49.3 pour faire voter ses lois. Cette situation ubuesque ne pouvait avoir que des conséquences négatives sur la psychologie du Président. Certes, le vote du 9 juin était désastreux pour lui et sa majorité.Mais cette défaite ne devait,en aucun cas impacter le fonctionnement des institutions politiques. Par conséquent, cette décision risquerait également d'impacter la psychologie des français qui traditionnellement, sanctionnent toutes les dissolutions qualifiées de coup de point ou de tonnerre. Ce scénario qui n'est pas à exclure, risquerait d'avoir des conséquences lourdes sur le fonctionnement des institutions et surtout sur l'image de la France à l'approche des jeux olympiques.
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CENSURE DU GOUVERNEMENT BARNIER : LES IRRESPONSABLES ET LES CASSEURS DE LA REPUBLIQUE A LA MANOEUVRE ▪️ La France est en crise : politique, financière, institutionnelle, morale. ▪️ Le 9 juin 2024 aura été un révélateur de cette crise. D’abord avec le résultat des élections européennes donnant une large avance au RN, un parti anti-européen. Ensuite par la dissolution, qui a conduit à une Assemblée nationale sans majorité. ▪️ Notre peuple a exprimé librement son choix. Les élus ont désormais la charge de gérer la situation avec calme, détermination et sens des responsabilités. ▪️ C’est ce que s’efforce de faire le gouvernement Barnier. ▪️ Le budget 2025 que le NFP et le RN se proposent de censurer ensemble est certes bien imparfait. Mais comment pourrait-il en être autrement au regard des circonstances ? Le sens de l’intérêt général doit l’emporter. La responsabilité doit primer. Le budget doit être voté. ▪️ À l’heure où la France et l’Europe sont menacées, rejeter le budget et faire tomber le gouvernement Barnier serait faire preuve d’une légèreté criminelle. ▪️ Les postures indignées d’une large partie des responsables politiques, à l’extrême droite et à l’extrême gauche, sont des impostures qui rivalisent de propositions fantaisistes et coûteuses, sous le regard consterné des Français. ▪️ Les tractations de dernière minute avec le RN offrent un spectacle affligeant. Je demande au Premier ministre de tenir ferme la barre et de ne rien céder à un parti extrémiste qui ne cherche que le chaos. ▪️ Rappelons le gouvernement ne peut tomber que si les députés LFI, Communistes, Verts, Socialistes ET RN votent ENSEMBLE la motion de Censure. ▪️ Et après ? Que se passera-t-il ? ▪️ Rien du point de vue institutionnel. Aucune dissolution ne peut intervenir avant l’été prochain. ▪️ Sur le plan économique, ce sera une autre affaire : une crise plus aigüe encore succédera à celle que nous traversons. Les Français paieront dans leur quotidien le prix fort des errements d’une partie de la classe politique. ▪️ Seuls les irresponsables voteront la censure du gouvernement Barnier avec pour seule boussole l’avenir de leur petite boutique, en totale déconnexion avec la réalité quotidienne de nos concitoyens. ▪️ Seuls les inconséquents voteront la censure du gouvernement Barnier en mêlant leurs voix de députés LFI, PS, Verts et communistes à celles du RN, tournant le dos au front républicain du 7 juillet qui nous a évité M Bardella à Matignon. ▪️ Ceux qui voteront la censure plongeront notre pays dans l’inconnu et seront les seuls comptables des conséquences qu’elle produira. ▪️ Notre pays a besoin de stabilité institutionnel et de stabilité économique. Nous nous opposerons donc à cette motion de censure et continuerons à consacrer notre énergie à protéger les Français, à défendre la République, à redresser la France.
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Il faut sortir du cadre imposé par les partis politiques qui nous mettent en danger. Les politiciens de gôche et de droite ne nous auront rien épargné au cours des nominations à l' Assemblée nationale et maintenant pour proposer un 1er ministre ! Tout y passe : des inconnus, des incompétents, des irresponsables, des déséquilibrés et même de possibles ennemis de la France. Par exemple Lucie Castets, dernière en date proposée par la gôche, est l'exemple même de la technocrate énarque inconnue appartenant à la caste de celles et ceux qui mènent la France à la faillite. La gestion financière de la ville de Paris dont elle est responsable devrait nous alerter. Au cours de cet épisode politique que connaît la France, il apparaît clairement que la caste politicienne ne représente plus le peuple et ses intérêts. Elle se vautre dans la boue du manque de compéténce, de valeurs et de courage. Nous assistons au spectacle désolant d'une caste qui ne peut pas prétendre diriger le pays, plus aucun crédit ne lui étant accordé. Est-elle venue à bout de notre système démocratique ? Si c'est la cas, nous sommes en danger ! La #politique et la ~#démocratie sont les 2 grandes victimes des partis politiques de gôche, de droite et de tous bords. Mais quelle est l'issue ? Comment rétablir une vie politique apaisée et constructive autour d'un projet fédérateur dont on a tous besoin ? L'heure est à la mobilisation de femmes et d'hommes, politiciens ou non, mais expérimentés et courageux pour redresser la vie politique dans le cadre d'une démarche transpartisane et non pas dans une impossible coalition de partis politiques. Elles et ils existent, citons-en quelques uns : Bernard Cazeneuve, Laurent Berger, Sébastien Chenu, Charles de Courson, Valérie Rabault, Marc Marc Fesneau, Nicolas Théry, Carole Delga, Rachida Dati, Christelle Morançais, Brigitte Klinkert, Gérald Darmanin, François-Xavier Bellamy et même François Ruffin et d'autres ... Mais qu'attendent-ils pour proposer une solution intelligente et transpartisane en dehors des partis qui nous redonne confiance ? A suivre et à vous lire ... bonne journée.
Comment le Nouveau Front populaire s’est accordé sur Lucie Castets, une haut fonctionnaire inconnue, pour être première ministre
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Avec un peu de recul Il est clair que notre système repose maintenant sur les qualités de communication plus que sur le fond des programmes Il est clair aussi que les médias fabriquent une partie des décisions qui ne concernent que nos institutions On a peu parlé législatives dans ce débat mais beaucoup plus de gouvernement Peut être aussi est important de montrer que cette fois ci les législatives, plus que de tout temps, seront un choix de gouvernement mais tous les ministrables n’étaient pas là ! Et c’est vrai que certains sujets non prévus on été balayés par les journalistes L abolition de la loi anti squatters par exemple proposée par lfi L’incidence d’une remise en place. De l isf (non pas sur le contribuable) mais sur le financement des petites entreprises françaises ouvertes aux actions, ou encore sur la prise en compte ou pas du capital productif détenu … Bref le fond pratique n a pas été abordé
En ma qualité de magistrat, conscient de mon devoir de réserve, je réagis ce matin au spectacle lamentable auquel j'assiste dans la cadre de cette nouvelle période électorale. Je me place sur le plan des institutions et des libertés, seuls domaines sur lesquel je peux participer au débat d'idées sans attenter à mon devoir d impartialité. Le débat télévisé hier était étouffant car cadenassé en amont par les protagonistes leurs équipes en accord avec la chaîne télévisée : thèmes choisis, règles officieuses négociées sur sujets a éviter, questions préparées avec chiffres à l'appui, et bien sûr casting imposé avec les personnalités médiatiques du moment. Pour résumer, nous avions le condensé de la dérive de notre régime démocratique : personnalisation à tout crin du débat politique, promotion du tout communicationnel, au détriment du débat civilisationnel et institutionnel. Nous devons élire des députés de la nation et la première chaîne, sur le schéma de the voice, a orchestré un casting de premier ministrable. Qui a les meilleurs punchlines, qui paraît le plus crédible en maniant des chiffres abstraits, qui a la plus belle gueule et la meilleure répartie. Il est urgent de stopper cette façon de faire de la politique par respect pour nous les citoyens et surtout pour notre Constitution. C'est le président qui doit nommer le premier ministre à partir de la composition de l'assemblée nationale qui aura été déterminée par les français(es). Ce premier ministre a pour rôle de déterminer et conduire la politique de la nation. Il n'a pas pour vocation de répondre à un quizz économique et financier et de se singulariser exclusivement en décridibilisant ses adversaires politiques. Stop à la personnalisation ou l'incarnation politique promue par les medias. Stop à la presidentialisation de la Veme République et au fait majoritaire qui faussent la représentation exacte des sensibilités politiques de notre pays. Stop à la binarisation et à l'ideologisation des sujets. Stop à la concentration des médias. Place au débat de fond sur les sujets cruciaux comme la planète, la santé, la répartition des richesses, l'education, l'énergie, la place de la France en Europe et à l'international, l équilibre des pouvoirs. Nous sommes nombreux à vivre en apnée depuis plusieurs années et avoir besoin d'une vraie respiration démocratique qui passe par une réflexion profonde sur le fonctionnement de nos institutions. #élections #démocratie #débat
Législatives 2024 : entre Gabriel Attal, Manuel Bompard et Jordan Bardella, un débat de comptables, loin des enjeux d’un scrutin majeur
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Barnier est tombé et maintenant ? ✨ Ce qui vient de se passer en France est historique et inédit depuis 1962. C’est le résultat d’une assemblée étriquée avec des tendances. Le gouvernement ne plus éphémère de la France sous la Vème Republique, soit 90 jours, laisse plus d’un sur des équations à résoudre notamment sur le budget 2025. Quelles seront les premières conséquences de cette motion de censure ? Quoiqu’on dise, le PM sortant s’était engagé à donner à la France une nouvelle souffle face à la dette. Était-il vraiment à l’écoute des français ? Je dirais oui, car il a tenté jusqu’à la dernière minute pour sauver son gouvernement. 🫡 Les élus assumeront ils leurs responsabilités face aux incertitudes ? 👉🏽 Si Marine Lepen a pu censurer Barnier qui était de sa couleur politique, elle sera capable d’en découdre avec tout gouvernement qui refléterai pas la sensibilité et orientation de la droite. Retenez que la plupart des membres du gouvernement sont de la droite à commencer par le Ministre de l’intérieur qui est Sénateur LR. ⁉️Allons-nous vers une grogne populaire ? Le President E. Macron fléchira t’il cette fois ci à proposer un PM de gauche qui réclame la majorité ? Pour cela, il devra convaincre à nouveau son équipe pour réformer le socle commun pour éviter une prochaine motion de censure. 2027 est encore loin mais les esprits se chauffent en croisade… 💢Une belle leçon de démocratie s’offre à nous amateur du débat politique ! Tu fais le pan avec le 49.3 on te défait avec le 49.2 ! #MotiondeCensure #France #Politique
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