Post de Normandie Impressionniste

L'Évolution de l'Image : De l'Oeil à l'Esprit Au commencement, il y eut le dessin, modeste et primitif, premier témoignage de l'expression humaine. Puis vint la peinture, raffinant la représentation du monde par la main et l'œil de l'artiste. L'ère de la photographie argentique apporta une révolution, capturant la réalité avec une précision jusque-là inégalée. Cette révolution se poursuivit avec l'avènement de la photographie numérique, démocratisant l'accès à l'art de figer le moment. Aujourd'hui, nous entrons dans une nouvelle ère avec l'Intelligence Artificielle. Conçue pour générer des images à partir de descriptions textuelles, l'IA représente une fusion remarquable entre créativité artistique et ingéniosité technologique. Nous ne nous contentons plus de photographier ce que nous voyons; nous illustrons désormais des pensées, des concepts invisibles à l'œil nu. Cette avancée ouvre des horizons insoupçonnés. Les capacités impressionnantes de l'IA dans la génération d'images réalistes et créatives inaugurent de nouvelles possibilités dans des domaines variés tels que l'art, le design, la publicité, et la création de contenu numérique. L'IA transcende les limites de la perception humaine, offrant une nouvelle manière de voir et de créer le monde. François PICCO

Notre collègue Daniele Mattei nous fait découvrir un rejeton génial issu de l'intelligence humaine et artificielle ; il s'agit d'une application permettant de retranscrire une oeuvre artistique - peinture, sculpture... - en musique ! Vous voulez en savoir plus ? Facile ! C'est dans le blog de Lumières Internationales !

[#AIArt] Un grand plaisir de découvrir les dernières œuvres du collectif OBVIOUS en visite privée impromptue à la galerie Magda Danysz. Un grand merci à l'équipe pour leur accueil ! 🖼️ Alors que l'on célèbre le centenaire du Mouvement du Surréalisme au Centre Pompidou, dont le Manifeste est commenté en entrée d'exposition par une voix synthétique recomposée d'André Breton, le collectif Obvious prolonge les recherches du groupe surréaliste dans ses dernières créations. 🧠 Une première œuvre avait été montrée à Viva Technology en Mai, mais depuis le collectif a optimisé son processus créatif reposant sur un principe de "Mind-to-image" grâce à la technologie de résonance magnétique (IRM) afin d'explorer nos projections mentales. La série "IMAGINE" a été créée à l'aide des ondes cérébrales des trois artistes du collectif enregistrées lors de nombreux IRM, puis réinterprétée par des algorithmes de génération d'image pour enfin être imprimée en 3D. Le collectif se joue également du principe du cadavre exquis, avec un générateur de texte automatique qui vous propose en entrée de galerie une série de phrases pour le moins incongrues. Enfin, sous l'impulsion de votre voix dans un micro, vous aurez l'opportunité de générer des images en temps réel sur un écran vidéo. ➡️ À voir absolument, si possible avant ou après l'exposition sur le Surréalisme, pour en percevoir toute la continuité. 🎨 "La peinture est une méthode magique pour enregistrer les vibrations du cerveau" Max Ernst #exposition #IRM #MindtoMap #obvious #artnumérique #Museovation

Un article sur la photographie générée par l’IA qui aborde de nombreux concepts, concepts qui me paraissent tout aussi pertinents pour la production d’écrits par l’IA (ChatGPT etc.), écrit artistique mais aussi écrit commercial ou administratif. Comparaison du passage de l’argentique au numérique avec le passage du numérique des dernières décennies à l’image générée par l’IA. L’image générée par l’IA ne supprimera pas plus la photo d’artiste que la photographie au XIXe n’a supprimé la peinture C’est un discours récurrent dans l’histoire des technologies, avec généralement trois types de réactions : alarmiste, optimiste et perspectiviste. Quelques extraits des propos des photographes interviewés. -       Laurie Simmons : « La première fois que j’ai pris un appareil photo, ce qui m’intéressait, c’était le fait que les images pouvaient mentir, que l’appareil pouvait raconter des craques. La vérité ne m’a jamais intéressée, et le fait de travailler avec l’IA était donc une forme d’évolution naturelle pour moi ». -       Alejandro Cartagena : « Tout est subjectif. Tout n’est qu’une sélection de la réalité, et donc n’est ni la réalité ni la vérité ». -       Trevor Paglen : « Tous ces camps [alarmiste, optimiste et perspectiviste] partent du principe que les progrès de la technologie et de la civilisation sont liés, or je ne pense pas que ce soit le cas ». #IA #technologie #histoire #photographie #écrit

Un sourire désinvolte face à cette œuvre d’art de Robin Lopvet, artiste plasticien multimédia qui expose actuellement au centre d’art et de photographie de Lectoure. Quand j’ai visité l’expo hier, j’ai en effet vu l’association entre intelligence humaine et intelligence artificielle. Des images générées par l’IA ont le défaut de la sublimation de la réalité. Elles ont aussi le défaut de la déformation. L’artiste a le mérite de la créativité. Face à ces œuvres, un dialogue se crée. Je m’interroge et j’interroge. La beauté de l’art, c’est la liberté donnée à chacun de se faire des représentations, de questionner, d’interpréter avec ou sans médiation. Du moins, c’est ma compréhension de l’art contemporain jugé inaccessible et élitiste à tort ou à raison. L’artiste Robin Lopvet a une philosophie qu’il transmet dans ses œuvres. C’est aussi celle de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Son expérience artistique est intriguante et au fond fascinante. Une contradiction peut-être. Un point de vue singulier, sûrement. Un chien. Des nuances. Une ville. L’artiste. Au coeur de l’exposition « ente deux mondes » se trouverait une volonté de donner aux images parfois anxiogènes une seconde vie, un souffle nouveau. Est-ce une nouvelle manière d’éduquer nos regards ? Intéressante exposition. À voir si vous êtes de passage à Lectoure, ville d’art vous l’aurez compris 😉

L’art face à l’IA. Un sujet qui divise et qui fait peur, hein ? La peur c’est aussi de l’ignorance. Ce bouquin va en réconcilier plus d’un. Ce que j’en ai retenu, c’est que l’homme a toujours pu s’adapter aux révolutions. En particulier les artistes. Parce que c’est leur essence, l’imaginaire, la création. L’art, comme chaque discipline, a constamment évolué. Comment le peintre a appréhendé l’apparition du pinceau, jusque-là habitué à utiliser son doigt ? Y a-t-il vu une menace risquant de diminuer la relation entre son geste et l’œuvre ? Et l’apparition de la photographie ? Elle a bouleversé la peinture, jusqu’alors le seul moyen de retranscrire la réalité. Comment aurait-elle évolué sans la photographie, est-ce que l’impressionnisme, le cubisme, l’abstraction auraient existé ? Toutes ces révolutions ont contraint les artistes à se réinventer. Ces révolutions ont eu un impact considérable sur les moyens d’expression des artistes. -         Soit ils se sont réinventés en explorant des nouvelles directions pour leur expression artistique -         Soit ils ont utilisé ces révolutions comme des nouvelles techniques extrinsèques au service de leur art. -         Ou les deux combinés ! Qui oserait aujourd’hui remettre en doute les talents de photographe des plus grands ? La photographie est devenue un art ! L’intelligence artificielle est une technique comme une autre, elle est juste nouvelle et encore incomprise. Et derrière chaque technique, il y a un artiste. Je crois au potentiel des artistes à se réinventer face/grâce à l’IA, ce sont justement eux les plus à même à s’adapter. L’IA est une opportunité pour les artistes, j’en suis convaincue.

Regard sur l’image est un livre sur l’image construite sur une technique en constante évolution de l’art pariétal à l’art numérique. Un livre qui raconte l’image dans sa technique, dans sa perception et dans sa compréhension.

“Il vaut mieux dater d’un siècle que d’une saison.” Alfred Capus. Les Pensées Pour les collecteurs d’images que nous sommes, la date est une obsession. Par l’indication précise du jour, du mois, de l’année, d’une période où une image a été créée, nous allons pouvoir (re)situer cet objet d’Histoire dans le temps et envisager une reconstruction rigoureuse et objective du passé. Hormis la précision des iconographies légendées, la traque des indices prend souvent des allures de travail de bénédictin : supports de l’image, procédés techniques, diagnostics de la conservation préventive permettant d’authentifier l’œuvre étudiée. Au-delà de la haute technicité de ces outils qui fixent le temps de la création, d’autres détails vont se révéler pertinents comme marqueurs chronologiques : un événement de l’Histoire, la mode vestimentaire, des éléments du progrès technique ou de l’architecture… Ces traces posent des repères en rien intangibles. Désormais les terminaux interconnectés viennent enrichir substantiellement cette quête chronologique. La photographie positive proposée n’a pas manqué d’interroger la communauté virtuelle. Il s'agit d'un tirage positif très intéressant de l'hôtel de ville de Saint-Denis de La Réunion, orné de drapeaux, de bandes de draps et d'un immense écusson - sur l'avant-corps à colonnade portant les initiales SC - un indice important qui va permettre de dater la photographie. Les drapeaux sont en berne et marquent le deuil national décrété après l'assassinat du Président Sadi Carnot le 24 juin 1894 par un anarchiste à Lyon. La photographie est attribuée à Henri Georgi, mais ce dernier est mort en 1891, elle a par conséquent vraisemblablement été prise en juillet 1894, les obsèques nationales se déroulant à Paris le 1er juillet. Au-delà de la date, notre regard dessine déjà les contours d’une autre Histoire… Drapeaux en berne - Hôtel de ville de Saint-Denis, [1894], Don Jean-François Hibon de Frohen, Musée Léon Dierx, FRIHOI_15P7.H1

Qu’est-ce que peindre avec la lumière, en regard de peindre la lumière? Pourquoi le soleil à son lever et à son coucher donne à toute chose, vivante ou inerte, une qualité d’infini ? Pourquoi notre cerveau se refuse-t-il à imaginer plusieurs ombres portées de notre corps au même moment, alors que cela arrive en permanence dans la réalité? En quoi Tintoret, nous montre que la lumière ne peut être la même lorsque l’on passe d’un petit à un grand espace, et que même ses lois se modifient? Pourquoi les colonnes doriques des temples grecs sont une représentation presque littérale du faisceau lumineux? Pourquoi le Théâtre, qui se veut une représentation du réel, s’est-il durablement retiré hors de celui-ci dans des espaces clos et étanches à la réalité? Comment chaque ombre est différente, changeant de densité par le jeu des reflexions environnantes et pourquoi la plus grande obscurité est souvent au plus près de la lumière? En quoi l’expérience des peintres qui ont inventé des subterfuges pour donner du mouvement et de la profondeur à une image fixe en deux dimension (le tableau lui-même), est si riche d’enseignement pour nous qui fabriquons de vraies images théâtrales, réelles et fausses à la fois? Comment les vitraux extraordinaires de nos églises et de nos mosquées témoignent de la volonté de l’homme de transformer la lumière naturelle en quelque chose d’inédit et de prodigieux? Comment les moving lights ont si vite imposé une nouvelle esthétique lumineuse et scénographique, et comment en créant des architectures de faisceaux commandés par des armées de logiciels en rythme, ils permettent aujourd’hui de placer l’auditoire dans une surexcitation visuelle et d’amplifier l’exaltation sonore qu’il ressent. En quoi ce qu’on appelle la photogénie est un rapport sensuel induit par les qualités de matières et de formes des corps sur lesquels se pose la lumière, auquel vient s’ajouter l’éclat? Pour quelle raison si une image de spectacle ne suscite pas dans l’oeil et l’esprit une prodigalité d’autres images, une explosion d’images, c’est retirer au spectateur le pouvoir de son imagination? Si ce genre de questions vous intéresse, vous devriez apprécier la lecture de mon ouvrage paru il y a déjà un an aux Éditions Deuxième Époque: Le théâtre de la lumière. https://lnkd.in/e_XcZtJW https://lnkd.in/g7E9YDdy https://lnkd.in/ei_EfD-s

[#ArticialDreams] Il ne vous reste que quelques soirées pour découvrir les œuvres algorithmiques de différents artistes au Grand Palais Immersif (dans l’Opéra Bastille), exposition orchestrée avec l’aide de Fisheye, sous la curation de Charles Carcopino . 👌🏻Mon conseil : lire le leaflet avant d’y aller pour ne pas passer à côté de l’intérêt de certaines œuvres, dont #Hyperphantasia de Justine Emard , surtout si vous n’êtes pas familier de ce genre de recherches 👀 . 👱🏻♀️Certaines œuvres sont interactives, vous invitant à scanner votre corps pour le retrouver à l’écran dix minutes plus tard #reconFIGURE . D’autres algo scannent votre buste et visage et en tirent une opinion sur votre personne #Confessional . 👁️🗨️Mon œuvre préfèrée est celle d’un artiste que j’ai découvert au 180 The Strand à Londres : “re-assembli” de RYOICHI KUROKAWA , à base de nuages de points d’un bâtiment en ruine, qui interroge le rapport entre la nature et l’architecture. ⤵️ Pour vous faciliter la tâche ci-dessous le QR code qui donne accès au leaflet. #Exposition #AI #GrandPalaisImmersif #GenAI #3D #Microsoft