Post de Michel Biero

C’est effectivement un bon début pour #OriginInfo, cher Michel Biero ! Mais ne nous emballons pas non plus car il manque encore beaucoup de monde à l’appel chez les grands industriels de l’agroalimentaire ! Et du beau monde ! La première liste des 82 entreprises signataires semblent assez famélique au regard de la réalité rencontrée en linéaire par les consommateurs ! Où sont les multinationales des grandes marques ? Nestlé ? The Coca-Cola Company ? PepsiCo ? Mars Food & Nutrition ? Mondelēz International ? Le Groupe Lactalis ? Danone ? SAVENCIA ? Bel ? Il y a donc surtout beaucoup de PMI et ETI signataires… Et de manière plus étonnante, où sont nos biscuitiers français ? Les ANDROS, Ker Cadélac et autres ST MICHEL BISCUITS ? Pas dans cette première liste dans tous les cas ! On va aussi attendre de voir la situation du point de vue de la transparence de certaines enseignes de grande distribution vis-à-vis de la composition de leurs MDD…Dans 3 mois, nous saurons… Olivia Gregoire ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) Ilec – La voix des marques

Pour enfin savoir l’origine de notre alimentation

[ EXCLU ] Origin’Info : marques et enseignes ont 10 jours pour se positionner (sur le cahier des charges d’Olivia Gregoire) Comme annoncé ici dès vendredi, Olivia Grégoire, Ministre de la Consommation, a donc rendu ses arbitrages dans le projet Origin’Info et a proposé aux parties prenantes (marques et enseignes principalement) un “cahier des charges”. Le document (voir sur mon blog, lien en commentaire) est la synthèse des échanges menés depuis le 13 mars, date de la réunion de lancement à Bercy. “Non officiel”, le document constitue une proposition pour adhérer à la démarche Origin’Info. Une adhésion volontaire, aucune des parties n’y étant contrainte. Mais, naturellement, ça sera l’occasion de “compter les troupes” : ceux qui sont prêts à la transparence et… les autres. Un exercice (de comptage) auquel je m’étais déjà livré en 2019 avec le Manifeste #BalaceTonOrigine (ainsi que gentiment rappelé dans le courrier d’Olivia Grégoire). En l’état, le cahier des charges proposé est… à prendre ou à laisser. “Il existe la possibilité d’ajustements techniques, dit-on dans l’entourage de la Ministre. Mais sans remettre en question les grands principes“. Ces grands principes, justement, sont fidèles à mes informations de vendredi. D’abord, l’engagement des signataires pour indiquer l’origine des principales matières premières agricoles (et pas des “ingrédients”); ensuite, la mise à disposition de ces informations a minima via un QR Code et au mieux sur le pack ; enfin, dans le cadre de multi-provenance pour une même matière première agricole, l’affichage par ordre décroissant. Prochaine étape : le 15 mai. A cette date, les marques et les enseignes volontaires devront s’être dévoilées (les premières devraient vite venir / il y a des bénéfices “politiques” à être parmi les pionniers). Ensuite s’ouvrira une phase d’expérimentation jusqu’au 1er juillet, notamment sur la communication aux clients des informations d’origine. Quelque chose me dit que Lidl France pourrait dégainer rapidement (pas vrai Michel Biero ?). Non seulement l’enseigne a déjà mené le travail préalable de recensement des différents pays en lieu et place d’UE par exemple (dès 2020) mais, en outre, elle est la seule à disposer d’autant d’étiquettes électroniques grand format en magasins. Des étiquettes sur lesquelles Lidl pourrait afficher les origines quasiment du jour au lendemain. Ce qui pourrait justifier d’une visite ministérielle pour “lancer” la démarche devant quelques caméras. Quand j’vous dis qu’il y a des bénéfices politiques à être le premier… 👋 Michel-Edouard Leclerc Dominique Schelcher Guillaume DARRASSE Alexandre Bompard Philippe Palazzi & co EDITIONS DAUVERS Inspirer le retail Caroline BAZIN Florent Vacheret Benoît Merlaud

Cette semaine, j'encourageais ici nos clients à acheter français pour leur alimentation. Coopérative U s'engage elle aussi à choisir l'origine France dans ses achats de fournitures, une autre façon de soutenir notre économie. C'est le cas pour nos prospectus. Je vous explique...   Arrêt de la distribution massive surtout dans les zones Oui-Pub, réduction de la pagination et des volumes pour moins d’impact, développement de la diffusion via l’appli Mon Magasin U… Beaucoup de chantiers ont été engagés autour de ce prospectus dont on prédit de longue date la fin. Mais nous ne sommes pas des extrémistes de leur disparition et, surtout, nous essayons de penser aux autres acteurs de la chaîne.   Notre enseigne a pris la décision en 2020, au plus fort de la pandémie, de relocaliser l’impression de l’ensemble de ses prospectus sur le territoire national pour soutenir la filière de l'imprimerie qui en avait bien besoin. Un choix important au regard de son coût, mais un soutien utile à la souveraineté que nous défendons. Je suis fier de rappeler, que pour une année de plus en 2025, les tracts Coopérative U seront bel et bien encore imprimés en France.   La transition s’est engagée, mais le tract papier reste un incontournable pour bon nombre de clients, surtout à la campagne. À l’approche de la fin d’année, je me demande même ce que deviendrait la liste au père Noël sans les prospectus dans de nombreux foyers où l'on découpe encore les catalogues en famille…   Certes, on réduit la voilure pour éviter le gaspillage, on digitalise, et il faut encore chercher la meilleure version du prospectus de demain, mais nous ne renions pas notre engagement dans l’attente. Un petit soutien U à une filière qui reste chahutée en ce moment.   J’écrivais en décembre 2022 dans une tribune au titre évocateur, "Le prospectus, c’est bien plus que du papier" : "Sur ce sujet comme sur tant d’autres, nous manquons encore cruellement en France de vision collective de l’avenir de nos filières et d’accompagnement des transitions qu’elles doivent nécessairement suivre." Triste est le constat que cette vision manque encore et toujours. Nous essayons en tout cas d'y apporter notre petite pierre.   cc Hubert Lechat, mon collègue en charge de cette négociation.

La revue de presse du retail : L'Origine-Score va-t-il vraiment changer le contenu de nos caddies?: Le gouvernement veut afficher clairement la provenance des ingrédients des produits vendus en supermarchés, via un logo sur les emballages. Mais l’arrivée de la vignette « Origine-Score » va-t-elle vraiment avoir un effet sur les achats des Français ? ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail

La revue de presse du retail : Comment l'application grenobloise Packtic compte dynamiser la vente en vrac - mesinfos: "L'effort commercial va surtout être porté sur la grande distribution et les enseignes bio. La conjoncture est favorable au développement dans la ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

La revue de presse du retail : La consigne pour réemploi déployée à grande échelle en 2025 - Rayon Boissons: À l'heure où les initiatives se multiplient aux quatre coins de la France, via la distribution alimentaire classique, le circuit spécialisé bio mais ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

La revue de presse du retail : Comment la grande distribution édulcore l'affichage sur l'origine géographique - LA LETTRE: À l'origine de ce projet d'information des consommateurs, un collectif d'entreprises, principalement des PME, rejointes hier par l'enseigne Biocoop, ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

Merci @arts_by_so_ pour la photo de @la_rape_a_savon . Le secteur hygiène et entretien est « largement dominé par des multinationales étrangères ». L’entrée en vigueur le 1er mars de la loi Descrozaille,les promotions sur les produits non alimentaires (principalement produits d’hygiène et d’entretien) seront plafonnées à 34 %, alors qu’elles n’étaient pas plafonnées. L’objectif est de protéger les industriels, notamment les PME, qui devaient diminuer leurs marges à cause des méga-promotions des distributeurs. Alexandre Bompard, patron de Carrefour, fustige une loi « qui ne bénéficie qu’à trois grandes multinationales mondiales : eux vont augmenter leurs marges alors que la privation de consommation est là ». Bref, le seul effet serait donc d’augmenter les marges de ces multinationales tout en accentuant la pression sur les distributeurs et les consommateurs français. Adieu shampoing, savon, couche, lessive pas chers grâce à des promotions qui peuvent allègrement atteindre plus de 70 % du prix. La proposition de loi décide de les limiter à 34 % du prix et à 25 % du volume de produits vendus. Alors que depuis plusieurs mois Bercy tente de préserver le pouvoir d’achat des Français, voilà un texte qui attaque leur portefeuille de plein fouet. Les enseignes qui proposent le plus du «made in France» sont Intermarché 56% Carrefour 54% Auchan 41 % ( de nombreux produits sont 100% importés alors qu’il existe des alternatives françaises très compétitives) Lidl lui, importe 100% ses produits non alimentaire . (Étude de 2017) ✔️Un produit résume le contexte opaque régnant chez Lidl : trouvé du « Savon de Marseille » avec une adresse de société Allemande et aucune indication précise d’origine. 🔹En optant pour La Râpe À Savon vous êtes sûrs d’acheter un produit fabriqué en France ainsi que son savon🇫🇷. Les GMS ont une responsabilité certaine dans la détérioration du tissu industriel français mais peuvent être la solution si elles parviennent à repenser en profondeur leur rôle en tant qu’acteur économique et social de premier rang en France. #consomationlocale #consommerautrement #madeinfrance #fabriqueenfrance🇫🇷 #hygiene #savondefrance #larapeasavonofficiel🇫🇷

LA DISPONIBILITE: UN DEFI STRATEGIQUE POUR 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 La semaine dernière, j’évoquais les atouts et défis de 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 face à l’emblématique Coca-Cola, en insistant sur des aspects tels que l’emballage et le nom. Aujourd’hui, je souhaite aborder un facteur tout aussi crucial : 𝐥𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭. Il faut se l’avouer, un produit, aussi qualitatif et compétitif soit-il, ne pourra jamais atteindre son plein potentiel commercial s’il reste difficile à trouver par les consommateurs. La disponibilité ne se limite pas simplement à l’usine et au réseau de distribution principal. Elle s’étend jusqu’à chaque point de vente et chaque zone géographique. Or, le constat actuel est clair : 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 n’est PAS ENCORE en mesure de rivaliser avec Coca-Cola sur cet aspect.   Il faut rappeler que 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 existe sous 3 types de packaging : le verre consigné, le PET (plastique) et la canette et je suis moi-même outragée lorsque je fréquente des boutiques où 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 est absent sous l’un ou plusieurs de ses packagings. Or la disponibilité est un pilier fondamental pour l’expansion et le succès d’une marque de boissons. Malheureusement s’il est vrai que le fabriquant (ici Solibra Côte D'Ivoire) et le distributeur sont d’abord tenus de penser « 𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 » le point de vente quant à lui pense « 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ » et les détaillants, qu’ils soient grossistes ou revendeurs de proximité, privilégient naturellement les produits à forte rotation et ceux qui génèrent des bénéfices immédiats. C’est dommage, car bien que 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 bénéficie du même réseau de distribution qui avait jadis fait le succès de Coca-Cola chez Solibra Côte D'Ivoire, l’effort de référencement de 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 dans les points de vente n’est pas suffisamment soutenu. Tout ceci nous ramène encore à la même question : Nos efforts pour porter plus haut notre marque 𝐖𝐎𝐑𝐋𝐃 𝐂𝐎𝐋𝐀 seront-ils couronnés si nous peinons encore à nous faire repérer aux milieux de bouteilles de Coca-Cola ?  En fin de compte comment référencer un produit qui peine à se faire une identité propre et que les consommateurs appellent « l’autre coca » ? #SOCOB #Distributeursolibra #distributeurexclusif