À la COP29, qui se tient du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, en Azerbaïdjan, les pays africains intensifient leur mobilisation pour obtenir un soutien climatique historique. Bien que l’Afrique représente seulement 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, elle subit des effets disproportionnés du changement climatique, notamment des sécheresses, des inondations et des pertes agricoles qui menacent les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de sa population, estimée à 1,4 milliard d’habitants. 🟦 Des besoins de financement accrus pour l’adaptation Les nations africaines réclament un renforcement des engagements financiers des pays développés. L’objectif de 100 milliards de dollars par an, promis depuis 2009, reste insuffisant et n’est pas toujours atteint. Les dirigeants africains appellent à un engagement plus conséquent pour soutenir leurs efforts d’adaptation et de résilience, surtout face à des défis climatiques croissants qui menacent des millions de vies sur le continent. 🟦 Compensations pour pertes et préjudices Les pays africains insistent également sur la nécessité de mécanismes pour compenser les pertes et préjudices subis. Avec l’augmentation des catastrophes naturelles, des terres agricoles sont perdues chaque année, coûtant des milliards de dollars aux économies locales et affectant des millions de personnes. Ces mécanismes de compensation permettraient de financer les efforts de reconstruction et d’adaptation des communautés les plus vulnérables. 🟦 Un potentiel énergétique et des marchés du carbone prometteurs Pour exploiter son potentiel en énergies renouvelables, l’Afrique aurait besoin de 2 800 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes d’ici 2030, selon la Banque africaine de développement. En outre, les marchés du carbone représentent une source de financement potentielle pour les pays africains, mais ils appellent à des règles équitables qui profitent aux communautés locales.
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Les pays du Groupe Afrique ont fixé à 1.300 milliards USD par an l’objectif d’ici à 2030 Avec son profil de « Pays Solution », et au regard de son potentiel dans l’enjeu climatique, la République Démocratique du Congo a porté plusieurs messages notamment autour de la problématique de la juste rétribution de nos efforts et engagements, d’une part, et du difficile accès aux promesses de financement des pays développés et grands pollueurs, d’autre part. C’était lors, de la Conférence des Parties sur le Changement Climatique (COP 29) du 11 au 13 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan. Entre-temps, les engagements pris en 2015 à Paris sont dépassés, les pays du Groupe Afrique ont fixé à 1.300… https://lnkd.in/d2WD_hde
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L'info du jour 📢 À la COP29 de Bakou 🌱, les pays en développement 🌏 ont chiffré leurs besoins climatiques à 2 400 milliards de dollars par an 💸 d’ici 2030, dont 1 000 milliards attendus des pays riches 💰 via aides publiques, investissements étrangers 🌐 ou taxes mondiales. 💵 Les pays devront tripler leurs contributions actuelles, atteignant 300 à 400 milliards de dollars par an, selon un rapport présenté à la conférence. 📄 Les débats s’intensifient autour de la répartition des efforts financiers 💬 💰 : 🎯La liste des contributeurs (définie en 1992) exclut certains États aujourd’hui riches comme le Qatar ou Singapour. 📋💰❌ 🎯La Chine, acteur majeur, privilégie les prêts 💳 plutôt que les aides directes. 🆘 Vers une révision des critères ? 🤔 Les émissions cumulées, la population 👥 ou encore la vulnérabilité climatique 🌪️ pourraient guider une nouvelle répartition, ciblant les besoins des pays les plus touchés, notamment les petits États insulaires. 🏝️ #infodujour #COP29 #Bakou #climat #justiceclimatique #financementdurable
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Le récent rapport « African Economies » met en lumière un défi majeur : le besoin criant de financement pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique. Ce rapport souligne que pas moins de 2 500 milliards de dollars sont nécessaires pour soutenir les efforts visant à atténuer et à s’adapter au changement climatique sur le continent https://lnkd.in/eDNZy6iP
CHANGEMENT CLIMATIQUE : Besoin de 2 500 milliards de dollars pour financer les plans climatiques nationaux en Afrique - Afrikawa
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L'Afrique ne reçoit que 3% du financement climatique mondial malgré sa vulnérabilité Les pays africains perdent entre 2% et 5% de leur PIB pour la gestion des extrêmes climatiques A l'horizon 2030, beaucoup de pays africains en raison du changement climatique subiront des inondations accrues, des canicules sévères, une sécheresse prononcée. Le tout cumulé à l'instabilité politique dans certaines régions africaines, et aux conflits armés, d'importants mouvements et déplacements de populations auront lieu. Mesures de mitigation: 1- Augmenter les fonds "Pertes et Dommages" (comme envisagé lors de la dernière COP28 à DUBAI) accordés par les plus grands émetteurs en matière de pollution (le pays les plus riches et industrialisés en général) 2- Maîtriser davantage les prévisions météorologiques 3- Adapter les investissements en matière d'infrastructures au changement climatique PAPA CHEIKH LADIANE CITOYEN DU MONDE DE LA PENSÉE LIBRE
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🌱Action climatique : la Côte d’Ivoire doit mobiliser 22 milliards de dollars d’ici 2030 L’État ivoirien, le FMI et la Banque mondiale se réunissent pour financer l’action climatique en Côte d’Ivoire. Abidjan a accueilli le vendredi 5 juillet 2024 une table-ronde internationale autour du financement de l’Action climatique. Organisée conjointement par le Gouvernement ivoirien, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, cette table ronde se veut un cadre privilégié de discussions plus approfondies entre les différents acteurs intervenant dans le financement de l’Action climatique. L’objectif affiché est de définir les priorités, élaborer une matrice des actions les plus urgentes à mener mais aussi et surtout, recueillir les contributions financières nécessaires à la Côte d’Ivoire pour réduire sa vulnérabilité face au péril lié aux changements climatiques. « Le montant des investissement nécessaire est estimé à 22 milliards de dollars d’ici 2030 ce montant représente 17 % du PIB du pays projeté pour cette période » a précisé Adama Coulibaly, Ministre ivoirien des Finances et du Budget. Il est bon de rappeler que la Côte d’Ivoire est vulnérable au changement climatique principalement à cause de son impact sur l’agriculture. Le secteur agricole emploie près de la moitié de la main d’œuvre du pays et contribue à environ 17% du PIB national. Malheureusement la productivité de certains produits de rente tels que le coton et le cacao est déjà menacée par les effets des changements climatiques. ++ https://lnkd.in/ePjnk24j
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𝐂𝐨𝐩 𝟐𝟗 : 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 La 29e Conférence mondiale sur le climat, qui vient de s'achever à Bakou, est perçue par de nombreux acteurs africains comme un nouvel échec. Les attentes étaient pourtant claires et les pays du continent africain les ont exprimées d’une seule voix : un financement climatique d'au moins 1 300 milliards de dollars par an pour permettre aux pays du Sud de s'adapter aux impacts du changement climatique, développer des énergies propres, et limiter les pertes et dommages. 𝐋𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 ? Un engagement de 300 milliards de dollars d’ici 2035. Si ce montant triple les financements précédents, il reste dérisoire face aux besoins colossaux du continent. Pour les négociateurs africains, cet accord est "trop faible, trop tardif et trop ambigu", et perpétue une inégalité flagrante dans la gestion de la crise climatique. Au-delà des chiffres, la COP29 illustre une fracture Nord-Sud de plus en plus marquée. Tandis que les pays industrialisés invoquent des "réalités économiques", les nations vulnérables sont contraintes de composer avec des promesses non contraignantes et un poids croissant de la dette. Sans actions décisives et investissements significatifs, le recours accru aux énergies fossiles par les pays du Sud devient inévitable. Soutenir l'Afrique dans sa transition énergétique n'est pas une question de générosité, mais une nécessité pour garantir un futur durable à l’échelle mondiale.
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L’Afrique face au changement climatique : Nassim Oulmane appelle à une action concertée et innovante L'Afrique, bien que contribuant faiblement aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, avec un coût moyen estimé à 5 % du PIB. Les besoins de financement climatique, pour l'Afrique, sont estimés à 1 300 milliards de dollars par an, un coût bien au-delà des engagements internationaux actuels. La CEA soutient les pays africains dans l'intégration des enjeux climatiques dans leurs stratégies de développement et dans les négociations internationales. Nassim Oulmane souligne l'importance de la coopération régionale, de l'implication des acteurs locaux et de l'innovation financière pour relever les défis environnementaux du continent. Lisez plus dans cet article par Roland Klohi https://lnkd.in/eCRk-J4b
L'Afrique face au changement climatique : Nassim Oulmane appelle à une action concertée et innovante
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Les priorités actuelles du Togo pour sa prochaine participation à la COP29 concernent les actions d'adaptation aux changements climatiques et d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre tout en favorisant le développement durable du pays. "L'une des priorités du Togo est l'accès aux financements, raison pour laquelle elle est au cœur de nos enjeux pour cette COP29 qui s’ouvrira 11 au 22 Novembre 2024 prochain à Bakou en Azerbaïdjan", confie Méry YAOU, la directrice générale de l'environnement. Intervenant vendredi à Lomé lors d’un atelier préparatoire à la prochaine conférence de 2024 de Bakou sur les changements climatiques, elle souligne que la prochaine COP s’imposera comme une COP des finances et le défi pour les Etats parties est d’arriver à plaider pour l'accès aux financements en faveur des projets d’adaptation. Selon elle, cette conférence des parties qui se prépare déjà offrira une nouvelle opportunité aux pays de fixer de nouvel objectif en matière de financement pour la lutte contre le changement climatique. [...] https://lnkd.in/drME5ZG6 #agridigitale
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Cameroun | 2ème Forum de la Jeunesse Africaine sur le financement de l'adaptation climatique. Dr. Augustine B Njamnshi, le Directeur Exécutif de la Coalition africaine pour l'accès à l'énergie durable ACSEA Organization, et President des Affaires Politiques et Techniques de Pan African Climate Justice Alliance PACJA se montre péremptoire en justifiant son pari de lancer les jeunes dans la bataille. Les besoins de l'Afrique en matière d'adaptation au changement climatique s'élèvent chaque année à environ 51 milliards de dollars, alors que le continent ne reçoit que 11 milliards de dollars. Ce qui est très insuffisant. C'est donc moins d'un tiers de l'enveloppe demandée par l'Afrique dans les différentes COP et aux grands pollueurs mondiaux pour s'adapter aux ravages provoqués par le changement climatique. Cependant, tous les experts sont unanimes sur le fait que le mal va continuer à s’aggraver, si des actions urgentes ne sont pas prises. Plus de détails dans cet article. #YOFAFA2024 https://lnkd.in/dCZvP5jG
Cameroun | 2ème Forum sur les changements climatiques en Afrique: Plaidoyer des jeunes pour un financement adapté des impacts des aléas - Panorama papers
panoramapapers.com
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Le changement climatique est un phénomène irréversible qui menace l’écosystème et fragilise de plus en plus les économies du monde, particulièrement celles qui sont les plus vulnérables. Face à ce défi, le débat de ce phénomène devient nécessaire et mérite une attention particulière. A l’instar des autres pays du monde, les pays de l’UEMOA sont confrontés à ce phénomène malgré leur faible contribution aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (0,5 % à l'échelle mondiale). Les pays côtiers de la zone UEMOA (Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Guinée-Bissau) sont responsables de 1/3 des émissions totales dans la région, tandis que les pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina-Faso et Sénégal) contribuent aux 2/3 restants. Pour mitiger ces effets, les Etats de l'union ont besoin de financement pour les mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. D’ici 2030, le besoin de financement de l’UEMOA est estimé à 79,1 milliards de dollars, soit 3,25% du besoin de l’Afrique, répartis comme suit : 38,3 milliards de dollars pour l’adaptation, 39,5 milliards de dollars pour l’atténuation et 1,4 milliards de dollars pour les bénéfices doubles. Malgré ces besoins énormes, ces pays sont confrontés à plusieurs problèmes : - Capacité technique insuffisante pour accéder aux sources de financement de la part des organisations multilatérales ; - Difficulté à lever des fonds et des capitaux nationaux pour lutter contre le changement climatique ; - Rareté des données sur le financement public national du climat ; - Capacité insuffisante en matière de développement de projets climatiques. Face à ces défis multiformes, ces pays devraient : - Renforcer la capacité institutionnelle et les mécanismes au niveau régional pour coordonner la mobilisation du financement climatique ; - Stimuler l’émergence d’un environnement favorable ; - Renforcer les capacités techniques pour le développement et la mise en œuvre de projets d’atténuation et d’adaptation. #Changement #Climat #Financement #adaptation #atténuation #UEMOA #Réseau #Statisticien #Economiste #CREFDES #UCAD
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