Post de DIDIER DOUZIECH

Merci à Alexis Treilhes et à l'ensemble des membres de l'équipe d'organisation de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) Massif Central de m'avoir permis de partager quelques réflexions à propos de l'impérieuse nécessité de renoncer à une prospective "pilule bleue" pour pleinement embrasser une prospective "pilule rouge". Le replay est disponible ici : https://lnkd.in/db7zxqtP 🔵 🔴 Pilule bleue, pilule rouge, quèsaco ? 🎬 Quiconque a vu (et probablement revu - plusieurs fois) Matrix, film d'anticipation sorti sur les écrans en 1999, se souvient probablement de la scène dans laquelle Neo, le héro malgré lui, fait face à un choix cornélien : 🔵 “Choisis la pilule bleue”, lui dit Morpheus, à la tête de la rébellion, “et tout s’arrête ; après, tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux”. 🔴 Il poursuit : “choisis la pilule rouge : tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre”. Si Matrix est un film d’anticipation, l’anticipation, justement, semble avoir le vent en poupe dans le monde des organisations - privées comme publiques. ⤴ Et dans la plupart des cas, elles optent pour une prospective “pilule bleue”, focalisée sur le sacro-saint objectif de croissance… des imaginaires et du champ des possibles (en même temps que celle du chiffre d’affaires). Cette prospective est synonyme d’ouverture, d’exploration apparemment sans limites des différents chemins que pourrait prendre le développement (durable) des activités de l’entreprise. ⚡ Or tandis que le changement climatique est là, qu’il est “irréversible, massif, rapide et incroyablement perturbateur pour les écosystèmes, les sociétés, les économies et les entreprises” (https://lnkd.in/dfSeUxGF), cette prospective “pilule bleue” ne suffit plus. Puisque “les plus fortes contraintes auxquelles sont soumises les entreprises ne sont pas leurs engagements volontaires mais les limites planétaires” (dixit Hélène Bernicot et Guillaume DESNOES, coprésidents de la Communauté des Entreprises à Mission) nous imposent de passer sans plus tarder à une prospective “pilule rouge”. En pratique, cela nécessite d’établir “un dialogue inédit” entre deux parties. 🌍 D’un côté, les sciences physiques, et autres descripteurs du système Terre, qui permettent de dessiner de plus en plus précisément les contours des voies navigables pour le “vaisseau Terre” (https://lnkd.in/drBTWduv). 🤝 De l’autre, les sciences humaines et sociales (y compris les sciences de gestion), qui outillent les organisations (et notamment les entreprises) et leur permettent d’établir et de déployer, seules ou en coalition, des politiques et des stratégies qui garantissent l’intégrité du “Vaisseau Terre”. emlyon business school Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE) Carbone 4 Atelier des futurs Association Futurs Logarythm Usbek & Rica

On a débunké les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat avec des scientifiques du Giec! Après deux ans d’absence, le «Raptor» a pondu une vidéo vue plus de 500 000 fois qui prétend démonter «l’arnaque climatiste». Brandolini oblige, pour décrypter 1h20 de bêtises, il nous aura fallu plusieurs jours. Mais pas le choix. 👉 Influenceur masculiniste d’extrême droite, le Raptor n’a jamais travaillé sur le climat, mais, comme il est très fort, il est capable de démonter des décennies de science du climat. A la place des sources, il publie un long message d’insultes contre ceux qui douteraient de lui. Et pour cause, tout son argumentaire est tiré d’un seul livre, mentionné à la toute fin : Unsettled («Climat, la part d’incertitude» en français), une référence pour climatosceptiques, écrit par un ancien cadre de BP, le géant du pétrole. 👉 Si le climat a toujours varié sans les humains, alors les humains n’y sont pour rien : voilà le niveau (zéro) de son argumentation, censée être étayée par une foule de graphiques non-sourcés. C’est un pur sophisme (on détaille tout ça dans notre décryptage intégral). 👉 Il passe 10 minutes à démonter les modèles utilisés par les scientifiques pour leurs projections du climat futur, qui ne seraient pas assez précis. Sauf que, comme nous l’a expliqué Christophe Cassou 🐿, il confond les modèles utilisés pour les prévisions météo et ceux qu’emploient les climatologues 🤷 👉 Il utilise toutes les techniques classiques du déni scientifique, par exemple : → L’attaque ad hominem. Plutôt que de démonter leurs arguments, il agonit d’injure ses adversaires. → L’homme de paille. Il déforme la position de ses adversaires pour les rendre plus faciles à attaquer : il invente le fait qu’en 2007, le Giec aurait prédit une hausse du niveau de la mer de six mètres en 2016 (c’est faux). → Théorie du complot. Les scientifiques de “bidouilleraient” leurs résultats pour qu’ils “collent exactement à ce qu’on aimerait obtenir, par exemple, pour coller à un narratif bizarre qui serait dans l’intérêt de la propagande climatiste”. 👉 Impossible de démonter tous ses arguments, puisqu’ils sont volontairement trop nombreux et souvent contradictoires. L’objectif de sa vidéo : faire le buzz sur un sujet ultra-clivant pour faire la promotion de ses produits, des compléments alimentaires pour la musculation (qu’il exhibe dans la vidéo). Le Raptor n’a aucune expérience sur le climat. Par contre, il sait s’adresser à un public jeune, masculin et malléable pour lui vendre des solutions clef en main afin de passer d’un «zéro à un héros» (son programme de coaching à 297€). 🔥On vous explique tout ça et bien plus dans notre décryptage complet réalisé avec l'aide de Christophe Cassou, Davide Faranda, Gerhard Krinner, et Gonéri Le Cozannet : https://lnkd.in/ewHV9xBw Partagez au maximum pour que tout le monde ait les bonnes infos 🙏

Le sauvetage de notre vaisseau Terre (plus précisément la préservation des conditions de la vie sur la planète) ne se fera pas sans une transformation radicale de notre système économique productiviste et extractif. Avec en sous-jacent le système financier, bancaire, et monétaire.

Une fois que tu sais, Tu as soit la capacité d’agir autrement pour réduire ton empreinte carbone et accepter de faire des petits efforts pour servir une cause plus grande que toi (contribuer à un avenir respirable pour le vivant) Soit tu continues à faire comme si tu ne savais pas. Qu’est ce qui te rendra le plus fier ? D’avoir essayé de faire des petits pas à ton niveau en espérant limiter le pire ou d’avoir baissé les yeux et les bras en étant sur que cela ne sert à rien ? Quel exemple tu veux laisser à tes enfants ou aux personnes auxquels tu tiens ? Qu’est ce qui est important pour toi ?

Incertitude. Transformer l'inconnu. Peu de choses sont aussi sûres aujourd'hui que... l'incertitude à laquelle nous faisons face. Il est ironique de constater comment en quelques jours notre horizon collectif s'est raccourci. Nous regardions l'Europe, il y avait des élections... Nous regardions les enjeux géopolitiques, énergétiques, économiques, sociaux...parfois quelques gilets jaunes pour nous rappeler que les réalités ne sont pas les mêmes pour tous. Et brutalement, notre horizon s'est rapproché. Nous ne voyons pas ce qu'il y a derrière. Nous pressentons que la mer va être agitée et que le bateau, qui prend l'eau depuis longtemps, va bien tanguer. Pourvu que le commandant devenu sourd et l'équipage divisé, en butte à l'intelligence collective, ne se précipitent pas sur un ultime obstacle. Pourvu qu'une torpille cyber olympique ne vienne pas abîmer encore plus sérieusement ce navire qui perd de sa grandeur. Pourvu que l'envie du sang que l'on ressent sur ce bateau depuis quelques années, poussée par une entropie inquiétante, probablement corrélée aux dérèglements médiatique, démocratique, politique, éthique, climatique, des réseaux sociaux, des biais cognitifs...ne précipite pas les plus hargneux et les artisans de haine dans une course mortelle. Le bateau navigue sur une mer encombrée d'obstacles, handicapé par des années d'illusion où chacun a eu sa part de responsabilité. Le bateau n'est pas coulé. Tant qu'il y a de la vie. Tant qu'il y a de l'énergie. Ceux qui croient, qui entreprennent, qui, coûte que coûte, réalisent avec ténacité des projets collectifs qui embarquent, qui élèvent, qui enrichissent... ...Ils maintiennent le bateau en mouvement malgré les obstacles. Le seul moyen de vaincre l'incertitude, est de rester en mouvement, de changer de position, de reconsidérer nos positions sous un autre angle, d'oser, de se tromper, d'apprendre et de réussir enfin. Le réflexe humain face à une incertitude inquiétante est de s'arrêter. Cet arrêt doit être le fruit d'une volonté lucide et non d'un réflexe. C'est le temps de l'observation, du constat, de l'appréciation de situation, du partage de la connaissance, du check de l'état de l'équipage, de l'écoute des feedbacks et de la décision de se relancer malgré l'absence de pièces du puzzle. La remise en mouvement, la préparation de l'équipage à réagir à la mauvaise mer et aux avaries sont le moyen efficace de faire face à l'incertitude. Ce faisant, nous agissons sur l'inconnu, nous déjouons les prédictions, nous transformons l'inconnu et l'état de la mer cachée derrière cet horizon trop proche. PEARL Crisis Response

𝗠𝗲𝗿𝗰𝗶 𝗖𝘆𝗿𝗶𝗹 𝗗𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗰𝘂𝗹. 𝗝'𝗮𝘃𝗮𝗶𝘀 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱'𝘂𝗻 𝗿𝗲𝗰𝗮𝗱𝗿𝗮𝗴𝗲 ! 🙏 ADN Ouest et TIBCO m'ont permis d'assister à la conférence animée par Cyril Dion dans le cadre du festival ADN jeudi dernier. Fan de la première heure, grâce à « Demain » (2015), j'avais l'impression d'être une groupie devant une scène. Mais la musique grince, la mélodie est connue, les émotions s'emballent… Comme le climat. 🛑 Car il y a urgence : accélération des phénomènes climatiques extrêmes, emballement probable du système Terre avec des conséquences terribles pour l'humanité. La masse du vivant et la biodiversité en chute libre : les extraits d'« Animal » (2021) de Cyril Dion, co-écrit avec Walter Bouvais, m'ont rappelée la force de ce film. « Nous sommes la météorite de l'extinction de masse en cours », rappelait notre orateur. Et l'exploitation toujours plus importante des ressources, avec ses effets terribles : conflits armés, destructions, migrations... 𝗟𝗲 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗿𝗲́𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗼𝗻𝗱. 💚 Heureusement, plus que toute autre espèce, l'Homme a la capacité de raisonner et de se projeter dans son futur. Car l'Homme détient la pouvoir de se raconter des histoires, d'inventer un récit désirable, un futur collectif. Et chacun peut poser une pierre à cette construction. 💪 J'ai le pouvoir, petit mais réel, de participer à la construction de ce futur en racontant ma transition et le bonheur que cela me procure au quotidien . 🙊 Hors depuis quelques temps, en dehors d'un cercle connu (qui peut s'apparenter à de « l'entre soi ») je ne me permets plus de parler de mes engagements sociétaux et environnementaux. Il est tellement plus simple d'échanger sur des pratiques lorsque l'on se sent écoutée et comprise... Ailleurs, ça pique ! Et pourtant c'est bien quand ça pique qu'il faut y aller ! 🎯 Ce que je garde de cette intervention ? 𝗟'𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝗽𝗲𝗻𝘀𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗻𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗰𝗶𝘁𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲 « 𝗺𝗮𝗶𝗻 𝘀𝘁𝗿𝗲𝗮𝗺 ». Tels des cailloux semés ça et là, ils permettront peut-être de dévier petit à petit un cours d'eau.  Remerciement spécial à Eric COLY, Hélène Kerambloc'h et Celine Rolland.

ON AIR. L’émission de vulgarisation scientifique « La terre au carré », qui a presque 20 ans d’existence (« La tête au carré », devenue « la terre au carrée » en 2019) menacée de disparaitre ?! https://lnkd.in/eQhqAfkV « Le ton de l’émission amplifierait une certaine forme d’éco-anxiété». Pour vous, je ne sais pas, mais pour ma part, en ce moment, dans l’actualité, je note : (liste non exhaustive) guerre Russie-Ukraine avec menaces d’extension, risque nucléaire, conflit armé au Proche Orient, la situation au Darfour, montée des extrêmes en France (mais pas que), Choléra à Mayotte .. mais « sous contrôle » (ya pas eu un truc début 2020, qui était sous contrôle ?), la France en mode JO (si la flamme s’éteint, c’est la méga-cata!), conjoncture économique pas folichonne, une affolante hausse d'agressions, souvent à l’arme blanche par des mineurs, et des féminicides, les secteurs de la #justice, du #logement, de l’#éducation bien malades, la #santé en PLS (#soignants, #patients, #aidants, travailleurs sociaux). C’est vrai que jusque là, … peu de raisons d’être anxieux. 🙄 Mais une émission quotidienne qui sensibilise le grand public à l'environnement, les enjeux à venir, qui informe sur les innovations et les alternatives, partageant des données fiables, vérifiées et décryptées en présence d'experts, elle, serait une source d’anxiété. Quelqu'un a t'il vu passer des chiffres, un rapport d’une quelconque autorité qualifiée, publique ou indépendante, des données "béton" (histoire d’être au même niveau de rigueur que l’émission en question) ? Curieuse de lire ça. Ces derniers temps, au sein de la chaine, j’ai l’impression d’une crispation sur certaines questions telles que la #liberté d’#expression, le droit à #rire, le « vivant » (oui, l’écologie n’est pas encore une #science morte) et même sur la façon d’apporter de l’information aux auditeurs ! Que se passe t’il chez France Inter ? On part, on jette, on supprime des émissions solides et plébiscitées comme « la terre au Carré » (et peut-être d’autres), … pour mettre quoi à la place ? Déçus et libres de leurs choix d’antenne, que décideront les #auditeurs-#citoyens-#contribuables-#électeurs-#consommateurs », fidèles à l’émission mais aussi aux personnalités associées (animateurs, intervenants,…) ? D’autres radios nationales rament encore des mois/années  après des changements de programmation malheureux. Plein soutien à Mathieu VIDARD, Camille Crosnier et à l’ensemble des journalistes de la Terre au carré. https://lnkd.in/eGSCHV2D     #Ecologie #Environnement #Transition #Information #servicepublic #radio  #Ecoanxiete #Reporterre #agir    

♣ - Conférence As 2 trèfle : la force du collectif - ♣ Ancien chef du GIGN & d’entreprise, Franck Pierrot est intervenu devant 80 personnes de la centrale nucléaire de Blayais le vendredi 14 juin 24. A nouveau, Franck a partagé sa double expérience de meneur de troupes, que ce soit au sein de cette unité d’intervention de gendarmerie ou en entreprise. Car ces deux univers, bien que différents, ont des points communs dans la réalisation collective. Selon Franck, le justicier (ou manager) solitaire venant sauver le monde, seul contre tous, n’existe pas. Sauf dans les films d’action. Si ces héros fictifs (Jason Bourne, Ethan Hunt dans Mission Impossible) font passer un bon moment, ils reflètent peu la réalité d’une mission. Dans la vie réelle, c’est le collectif qui permet de se surpasser. C’est une équipe soudée, coordonnée, qui peut mener à bien des opérations d’envergure, des actes impossibles à réaliser seul. Si certains collaborateurs se montrent trop individualistes au travail, alors ils n’ont pas leur place dans la conduite d’une mission (ou conduite de projet) complexe. D'après Franck, seuls des collaborateurs qui acceptent le jeu du collectif, avec humilité mais détermination, dépassant leur intérêt personnel pour l’intérêt général, obtiennent des résultats. Comme les membres du GIGN qui luttent contre la menace terroriste. Ou comme les agents d’#EDF qui se mobilisent contre le réchauffement climatique. Je remercie de leur confiance Charlotte Maes et Sonia FUMADELLES dans cette collaboration avec l’#As2trefle. Christophe Depasse

En situation d'innovation, l'échec est plus probable que le succès! Je n'ai pas vraiment d’accointances politiques avec Ségolène Royale et le climat actuel sur les finances publiques ne facilite pas la lucidité, loin s'en faut. Les routes, c'est la puissance publique, donc le politique joue un rôle. En faire trop, c'est sa spécialité mais on ne peut pas lui reprocher d'avoir tenté quelque chose de nouveau. Sans retour d'expérience, on ne peut pas savoir. IL faut un volontarisme fort pour y arriver. Est-ce que cela a été déployé trop vite, peut-être pas. C'est très rare qu'il n'y ai aucune compétition sur un domaine lorsqu'on innove. Si c'est le cas, c'est que l'étude de marché n'est surement pas complète. Et si cela avait marché? Et si ca va marché? Inspirons nous de SpaceX, plutôt que théoriser pendant des années, ils font, ils échouent et ils apprennent. Merci Ségolène Royale d'avoir tenter!

Dans le mur ? A force de ne pas vouloir changer et d'attendre d'être vraiment obligés de le faire, nos sociétés vont à coup sûr dans le mur. Plus préoccupés de conquêtes territoriales et de protectionnisme, les décideurs, dirigeants et dictateurs entraînent de force leurs peuples dans des guerres fratricides, et par la même manque d'unir leurs forces et leurs ressources pour lutter contre les bouleversements environnementaux majeurs et cataclysmiques de l'anthropocène. Convoitises, bêtises, vengeances et aveuglément dirigent le monde. Qui inévitablement va dans un mur ; et son nom est " Extinction ". Extinction des espèces et des milieux, précipitant celle des grands vers de terre égoïstes et gloutons que nous sommes. Le leitmotiv de nos sociétés reste de gagner, posséder et manger toujours plus. En fermant les yeux sur les conditions de vie de ceux qui nous nourrissent et nous fournissent. Tant que le "toujours plus", sera un indicateur de réussite, dominé par la peur de devoir se restreindre, d'essayer de faire aussi bien avec moins, le vers de terre arrogant préférera la guerre économique et militaire, à l'intelligence collective. "Tu ne tueras point" (jamais appliqué ... ), était pourtant un sage commandement. Qui reformulé pourrait être "tu respecteras la vie et son berceau". C'est dans la réduction de consommation de ressources et des émissions GES, que les états devraient collectivement et urgemment mettre leurs budgets militaires . L'écologie intégrale, la décarbonation et la régénération de nos écosystèmes, sont les seules batailles raisonnables et responsables à mener. Heureusement pour contourner le mur, des initiatives, des projets, des financements, des décisions courageuses politiques et individuelles, pleinent de bons sens se multiplient. Mais seront-elles assez nombreuses et contagieuses ? Auront-elles les moyens d' aller au bout de leurs nobles ambitions ? Que pèsent les porteurs de solutions nécessaires, mais parfois moins rentables, dans un système basé sur le profit maximum ? Comment intéresser, rassurer et surtout convaincre investisseurs, institutionnels et industriels qu'il faut faire autrement, que nous n'avons pas le choix, plus le choix ? Le vent tourne ! Comme la marine retourne à la voile, sachons ne pas rater ce nouveau défi que la vie nous offre : esquiver le mur !