Post de Alexandra Zilbermann

🗞️ [LA PRESSE EN PARLE] Ce soir et jusque vendredi au Théâtre de la Manufacture - CDN Nancy-Lorraine, venez découvrir la création 𝙎𝙄𝙇𝙀𝙉𝘾𝙀 𝙑𝘼𝘾𝘼𝙍𝙈𝙀 . 👉 Lire l'interview de Claire Rappin pour sceneweb l'actualité du spectacle vivant

"Bonheur à tous, bonheur à ceux qui vont survivre, je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand..." Leo Ferré - "L'Affiche rouge" Confondre condamner et haïr ! Cela fait un nombre de fois important que, faisant une conférence ou participant à une table ronde sur la #paix ou la #paixeconomique, réapparaît ce que j'appellerais "le vrai diable". Le vrai diable (en latin : diabolus, du grec διάβολος / diábolos, issu du verbe διαβάλλω / diabállô, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit ») et ce qui en moi me fait croire que je ne suis pas relié à autrui, même dans le conflit, et surtout que "j'ai raison suffisante" pour le blesser, le dégrader, l'humilier ou prendre pouvoir sur lui. Voici deux exemples tirés de deux dernières rencontres, l'une en France, l'autre à l'étranger. 1. "Vous nous parlez de paix, ok, mais pour cela il faut le comprendre. Ici dans des pays comme le nôtre, c'est possible, mais les autres?" 2. "Il faut agir pour la paix, mais pour cela, il faut aussi détruire les diables." Je vous laisse ressentir la violence du popos dans les deux cas ! Il est des paroles et des actes intolérables, y compris au travail. Ils doivent être jugés, condamnés sans hésitation et parfois conduire à une sanction. Le conflit, c'est aussi la vie. Mais il nous faut garder la sagesse de savoir que cette condamnation dépend du cadre, légal, social, culturel, international... dans lequel nous évoluons. Si le juge condamne, c'est parce que l'acte ne respecte pas le cadre posé ensemble, non pas parce que la personne est mauvaise et que nous aurions "par nature" raison. Dans un conflit quel qu'il soit, si je confonds la condamnation de l'acte ou de la parole, car je m'y oppose, parfois avec force et puissance, à la condamnation morale d'autrui, me plaçant ainsi toujours en position supérieure, non seulement je m'égare, je perds ma capacité de discernement, mais au-delà je plante les graines de la haine. Le diable, c'est ce qui en moi me sépare, de moi, de l'autre, du monde. C'est ce qui m'insensibilise pour mieux valoriser ma position. Avec lui naît le jugement, le ressentiment, la haine et la violence declenchant le cercle vicieux et provoquant ainsi l'impossibilité de reconnaître le conflit et de le résoudre. Avoir la force de reconnaître mon désaccord, le courage de condamner et d'agir fermement... l'humilité de notre fragile et égale humanité et la sagesse d'engager le dialogue... quand ou dès que ce sera possible... Savoir garder une posture reflexive sur nos propres agissements et jugements et ne plus confondre condamner et haïr ! Vers une culture de paix!

La Ville de Bordeaux est la 9e commune de France avec quelques 261'804 habitants. Son homologue italienne, Bari, également 9e commune de la péninsule compte environ 316'140 habitants. Il peut être intéressant de se pencher sur quelques chiffres de manière purement factuelle et concrète. Voici donc un petit comparatif chiffré (nombre de représentations dans la saison principale, effectifs salariés, budget de fonctionnement) entre le Teatro Petruzzelli de Bari et l'Opéra National de Bordeaux. Ces chiffres proviennent de données officielles publiées sur le site internet respectif de chaque institution. Quelques différences sont tout de même à noter : - Bari ne compte pas de corps de ballet et loue ses productions - Bari programme sa saison de janvier à décembre alors que celle de Bordeaux est d'octobre à début juillet Ministère de la Culture Rachida Dati Christopher Miles Pierre HURMIC Dimitri Boutleux Emmanuel Hondré Assemblée nationale Sénat Régions de France Assemblée des Départements de France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales Le Monde Le Figaro Marianne Forumopera.com ResMusica La Lettre du Musicien Le Canard enchaîné Mediapart

Un petit article sur mes jeunes comédiens du Trophée d'#impro Culture et Diversité en Savoie.

Cette semaine au Théâtre du 100ECS- « la visite du chancelier autrichien en suisse », texte de Michel Vinaver Avec : Matthieu Marie Durée : 1H00 📍au @100ecs - 100 rue de Charenton, Paris 12 📍les 19 et 20 septembre 2024 📍à 20h ! > billetterie : https://lnkd.in/ek_9saVe > Plus lourd de menace que l’ascension de l’extrême droite populiste en Autriche, est l’accommodement de tout autre État à ce qui en résulte. Ainsi se répand le venin. 3 juin 2000. Michel Vinaver est attendu en Suisse, aux Journées littéraires de Soleure. Non pas pour y participer comme il avait été convenu au départ, mais pour y expliquer son refus de participer… De cette situation paradoxale, comme du frottement de deux silex, l’étincelle jaillit… La cause de ce refus : la visite officielle en Suisse, deux mois plus tôt, du chancelier autrichien W. Schuessel, compromis avec l’extrême droite. L’explication publique à laquelle se livre M. Vinaver fait apparaître au coeur de son oeuvre – et de sa vie : admirable intégrité – la figure de l’objecteur. Que faire ? Que ne pas faire ? Nous assistons à la naissance d’une forme singulière d’engagement. Ressusciter cette aventure, faire revivre aujourd’hui cette parole trop peu entendue : la soirée du 3 juin 2000 constitue ici une sorte de mythe fondateur. Un acte inaugural. Recommencer : une manière, peut-être, de transmettre le « flambeau »… d’aider à résister aux forces d’enfouissement de l’Histoire et à l’éternel retour des monstres. #theatre #paris #100ecs #paris12 #spectacle #matthieumarie #michelvinaver #artsvivants

Je ne sais pas vous, mais par les temps qui courent, ça me fait du bien de (re)découvrir des figures politiques lumineuses. Alors je vous partage cet incroyable portrait de Léon Blum par Philippe COLLIN dans « Face à l’Histoire » sur Radio France (9x1h, je n’y croyais vraiment pas, mais je les ai avalés tout rond, remerciant au passage, ce trésor du service public qu’est notre radio nationale- 🙌🏻Sibyle Veil) https://lnkd.in/eXnnu3Y9 Pourquoi ce portrait de Léon Blum m’a il tant touché ? - Blum, c’est le droit et la courbe : juriste au conseil d’Etat, et militant socialiste, il est aussi critique d’art, poète, journaliste, dandy, avant de s’engager définitivement en politique, après l’assassinat de Jaurès. Des mots pour rassurer et emporter, donner espoir, consoler, des mots partout. - Leon aime intensément et respectueusement (son féminisme d’avant garde, pragmatique et généreux m’était totalement méconnu) et suscite en retour des amours profondes et joyeuses défiant la morale, et la peur du danger. - Blum refuse les cases de l’évidence, la rassurante pureté de la caste, de la classe, du parti, de la corporation. Il n’est jamais là où on l’attend, mais toujours a l’endroit juste. - Leon est aligné. Il a le courage de la pensée et du corps. Et risque plusieurs fois sa vie, pour continuer de faire ce qu’il pense être utile. - C’est un homme passerelle, carrefour, fluide, ouvert aux nuances et aux changements, mais sans jamais fléchir sur les fondamentaux du cœur - un homme fédérateur qui embrasse d’abord, pardonne toujours et voit plus loin que les autres. Il a le recul du temps de l’espoir, et une confiance profonde dans l’humanité : parce qu’il est convaincu que la lumière triomphera des peurs qui nous coupent des autres et de nous mêmes. Leon Blum nous parle de nous. On n’a jamais eu autant besoin de sa sagesse métissée.

Les temps sont dûrs pour tout le monde. Chaque domaine va devoir revoir son modèle de fonctionnement. Pour les maisons d'opéra le modèle que nous connaissons depuis les années 80 n'a jamais fonctionné outre un investissement massif d'argent public ce qui est de facto intenable et irresponsable. Depuis quand les employés d'un théâtre lyrique sont des employés fonctionnaires ou territoriaux ? Voilà déjà une des premières abhérations. Depuis quand un opéra a besoin d'un orchestre de plus de 45 musiciens permanents (56 pour les plus grosses maisons hors Paris bien sûr) ? Depuis quand un opéra a besoin d'une trentaine (au minimum) de personnel de direction, administration, communication/médiation ? Depuis quand un opéra a-t-il eu besoin de tout cet argent pour faire des productions ou co-productions qui ne sont pas forcément un gain d'argent ? Depuis quand les maisons d'opéra ont considérablement réduites le nombre de réels levers de rideau (divisé par 3) donc autant de billetterie qui ne tombe pas dans les caisses ? Depuis quand les théâtres ont lâché le système de Limonade qui rapportait énormément d'argent dans les finances du théâtre ? Pourrions-nous, nous aussi, professionnels de l'Opéra avoir un discours responsable et solidaire ? Ministère de la Culture Rachida Dati Christopher Miles Dominique Muller Sénat Assemblée nationale Régions de France Assemblée des Départements de France Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales

📖 Danse et mémoire : préservons ensemble l’histoire de la danse ! La danse, qu’elle soit artistique ou sportive, porte en elle un patrimoine riche, vibrant et précieux. Chaque discipline a son histoire unique, ses racines et ses évolutions. Mais, comment assurer que ces sources ne se perdent pas avec le temps ? 💭 Notre projet : 👉 Soutenir la recherche historique pour toutes les danses affiliées à la Fédération. 👉 Mutualiser les ressources afin que chaque discipline ait accès à des documents. 👉 Créer des archives validées par les experts de chaque discipline, pour garantir une transmission. L’Histoire éclaire le présent et inspire l’avenir. En valorisant notre patrimoine commun, nous ouvrons la voie à un développement plus fort et enraciné. 🌟 Ensemble, préservons la mémoire de la danse, pour les générations d’aujourd’hui et de demain. 💃🕺

100 Etablissement Culturel Solidaire - Cette semaine au Théâtre du 100ECS - « la visite du chancelier autrichien en suisse », texte de Michel Vinaver Avec : Matthieu Marie Durée : 1H00 📍au @100ecs - 100 rue de Charenton, Paris 12 📍les 19 et 20 septembre 2024 📍à 20h ! > billetterie : https://lnkd.in/ezC4ADNj > Plus lourd de menace que l’ascension de l’extrême droite populiste en Autriche, est l’accommodement de tout autre État à ce qui en résulte. Ainsi se répand le venin. 3 juin 2000. Michel Vinaver est attendu en Suisse, aux Journées littéraires de Soleure. Non pas pour y participer comme il avait été convenu au départ, mais pour y expliquer son refus de participer… De cette situation paradoxale, comme du frottement de deux silex, l’étincelle jaillit… La cause de ce refus : la visite officielle en Suisse, deux mois plus tôt, du chancelier autrichien W. Schuessel, compromis avec l’extrême droite. L’explication publique à laquelle se livre M. Vinaver fait apparaître au coeur de son oeuvre – et de sa vie : admirable intégrité – la figure de l’objecteur. Que faire ? Que ne pas faire ? Nous assistons à la naissance d’une forme singulière d’engagement. Ressusciter cette aventure, faire revivre aujourd’hui cette parole trop peu entendue : la soirée du 3 juin 2000 constitue ici une sorte de mythe fondateur. Un acte inaugural. Recommencer : une manière, peut-être, de transmettre le « flambeau »… d’aider à résister aux forces d’enfouissement de l’Histoire et à l’éternel retour des monstres. #theatre #paris #100ecs #paris12 #spectacle #matthieumarie #michelvinaver #artsvivants

Retrouvez Caravane des Dix mots Caravane des Dix mots à cette journée de rencontre régionale.