Projet
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Projet
Schéma global
Sommaire de l'unité
Les élèves découvrent ce qu'on entend par «institutions»; ils apprennent à les
reconnaître et à en identifier les traits caractéristiques.
Les élèves font une étude plus approfondie d'une institution typique des
Prairies: l'élévateur à grain. Ils constatent que le Saskatchewan Wheat Pool, en
particulier, joue un rôle primordial dans le secteur agricole.
Objectifs généraux
Concepts:
Connaissances:
Comprendre que:
- la participation à une institution peut avoir des effets bénéfiques tant pour
l'individu que pour la société;
Habiletés:
Valeurs:
Tenir compte du fait que la langue française représente une façon d'être et
de voir qui est propre.
Temps suggéré
Le programme d'études prévoit 19 heures pour cette unité. Les activités dans
leur ensemble dépassent cependant le montant d'heures recommandées.
Puisqu'il n'est pas nécessaire de réaliser toutes les activités ou tous les
exercices, l'enseignant est libre de faire un choix en fonction des besoins
particuliers de ses élèves, de l'intégration qui peut se faire à l'intérieur des
matières, etc. Voir la grille de la page suivante pour la durée approximative de
chacune des activités.
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
a) Introduire cette unité en ayant une discussion au niveau de la classe sur le mot
«institution». La discussion peut durer de 10 à 15 minutes et l'enseignant note,
au tableau, les mots clés qui en ressortent. Voir si ensuite on peut en venir à
une définition qui se rapproche de celle qui est écrite dans le programme
d'études et que l'on retrouve sur le document d'information à la page 11.
Formuler et écrire la définition au tableau.
À partir de la définition, choisir un exemple tiré du vécu des élèves (les scouts,
une troupe de danse, etc.) et faire ressortir les traits caractéristiques de
l'institution choisie.
L'enseignante distribue à chaque élève une copie du document de l'élève (p. 12).
Les élèves discutent et répondent aux vingt questions par écrit, travail qui est
ensuite remis à l'enseignante.
C. Notes explicatives
Il est important ensuite que les élèves puissent faire ressortir eux-mêmes les
traits caractéristiques d'une organisation ou d'un groupement quelconque, c'est-
à-dire ses membres, ses buts, ses règles, son fonctionnement, etc.
Lors du partage, chaque membre du groupe peut participer à tour de rôle, c'est-
à-dire lire la question sur la feuille et faire part ensuite de la réponse du
groupe. La période de commentaires et discussion à la fin de cet exercice est
importante également afin de permettre, suite au travail en petits groupes,
l'échange d'idées et la mise au point de certains éléments soulevés par l'une ou
par l'autre.
Dans le domaine des apprentissages essentiels communs, cette activité fait surtout
appel à la communication (discuter, partager, répondre à des questions, écouter
attentivement les autres, participer à un remue-méninges, etc.), la créativité et le
raisonnement critique (formuler une définition, faire ressortir les traits
caractéristiques d'une institution, confectionner un schéma conceptuel, etc.),
l'apprentissage autonome (écouter et prendre en notes les commentaires des
autres groupes qui peuvent compléter les points qu'ils ont soulevés) et les
capacités et valeurs personnelles et sociales (travailler en groupes, arriver à
un consensus, respecter les opinions des autres, etc.).
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
- les réponses aux vingt questions sur l'école ou l'école fransaskoise comme
institution;
- le schéma conceptuel regroupant les nombreuses institutions identifiées tant au
niveau local, provincial, national qu'international.
F. Durée approximative
- 4,5 heures
Institutions - définition
1. Membres
2. Buts
3. Fonctionnement
4. Règles
5. Changement
6. Participation
Exemples d'institutions:
Écoles fransaskoises:
Associations fransaskoises:
Écoles privées:
Coopératives:
- Wheat Pool
- Caisses Populaires
- CCS (Conseil de la coopération de la Saskatchewan)
- Gravelbourg - Bellevue
- Debden - Saint Victor
- Saint-Denis - Willow Bunch
- Ponteix
Médias:
- Regina - Gravelbourg
- Prince Albert - ainsi que l'Abbaye de Muenster
- Saskatoon
Paroisses:
Organismes nationaux:
Institutions internationales:
- Croix-Rouge
- ONU (Organisation des Nations Unies)
- UNESCO (United States Educational, Scientific and Cultural Organization)
- OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord)
- UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'enfance)
- Église catholique romaine
- Aide à l'enfance
- Amnistie Internationale
Institutions de charité:
Institutions commerciales
- La Baie - Sears
- IBM - compagnies diverses
Institutions politiques
Institutions juridiques
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
journaux imprimés tels que les quotidiens et les hebdomadaires, mais aussi les
journaux télévisés et radiodiffusés. Les élèves doivent découper et coller ou
noter les événements et les sujets d'actualité au fur et à mesure qu'ils se
présentent.
S'il y a du temps, c'est une activité qui peut être répétée plus tard avec une
autre édition de L'Eau vive ou encore avec une autre publication.
C. Notes explicatives
L'enseignante peut guider les élèves dans le choix des institutions afin de
minimiser les répétitions et de s'assurer qu'au moins une des institutions
choisies par chacun des groupes en est une qui fait occasionnellement les
manchettes. L'information recueillie peut être en anglais (ex. article de
journal); si on la transpose dans ses propres mots (à encourager), il faudra le
faire en français.
Les élèves se partagent les tâches: écrire des lettres aux institutions s'il y a
lieu, coller des coupures de presse ou écrire dans le carnet de bord (en français
correct) et faire une page titre identifiant clairement ce qu'il y a dans le cahier.
L'enseignante encourage les élèves à présenter un cahier propre et coloré, ce
qui motivera les autres à le lire.
Enfin l'enseignante ne doit pas oublier que l'exercice doit s'étaler sur un certain
temps puisqu'un des objectifs est de créer l'habitude, chez l'élève, de surveiller
l'actualité en lisant, écoutant les nouvelles, etc.
L'accent dans cette activité, pour ce qui a trait aux AEC, porte sur l'apprentissage
autonome (lire, écouter, noter et écrire pour obtenir des renseignements). Les
élèves réalisent et pourront aussi discuter des mérites de la nouvelle technologie
des médias, c'est-à-dire comment les nouvelles de n'importe quel point du globe
nous parviennent maintenant de manière instantanée et continue. Les élèves
auront à communiquer fréquemment entre eux ainsi qu'avec la classe. Enfin, dans
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
F. Durée approximative
- 7 heures ou plus (une bonne partie répartie sur une période de 8 à 10 semaines)
1. Collège Mathieu
- directeur général, M. Florent Bilodeau, ne renouvelle pas son contrat pour
l'année 1991-1992
- le Conseil d'administration exprime à M. Bilodeau sa vive gratitude
- 150 élèves inscrits cette année
9. Troupe du Jour
- une troupe de théâtre de Saskatoon
- présentement en tournée pour présenter leur première pièce pour enfants
«Monsieur Tout Gris»
11. Radio-Canada
- annonce d'une émission sur la francophonie «Ce Soir, Dimanche»... dès le 30
septembre, 18 h
- dans une autre annonce, on parle de l'émission «Pionniers contemporains»
(2 épisodes)
- horaire des émissions pour la semaine du 20 au 26 octobre 1990
12. L'Eurotélé
- c'est TV5
- un festival des meilleures émissions européennes
29. Le Lien
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
Enfin, deux par deux, les élèves partagent leurs questions et leurs réponses. Ce
partage peut être répété une deuxième fois avec une autre partenaire. À la
suite du partage, les cahiers sont remis à l'enseignante pour évaluation.
b) L'enseignant planifie avec les élèves la visite d'un élévateur à grain. Si c'est
possible, l'enseignant choisit un élévateur moderne où il y a un agent ou un
assistant qui peut s'exprimer en français.
Les élèves notent sur une feuille les questions qu'ils se sont posés à la première
partie de l'activité mais pour lesquelles ils n'ont pas réussi à trouver de réponse
complète ou satisfaisante. Ce sont des questions qui pourront être posées à la
personne-ressource (l'agent) lors de la visite à l'élévateur.
Sur cette même feuille, chaque élève note un élément ou un domaine particulier
qu'il observera davantage, soit par intérêt particulier soit parce que c'est une
question qui l'intrigue, ex. le nombre de cellules dans l'élévateur? combien de
grain peut contenir chacune d'elles? l'élévateur au complet? le fonctionnement
du système de contrôle de la poussière? des balances? du chapelet? À quel
point l'opération est-elle informatisée? Quels changements ceci a-t-il apporté?,
etc.
Au retour de la visite, les élèves répondent dans leur cahier aux questions
auxquelles ils n'avaient pas réussi à répondre auparavant; ils écrivent aussi
quelques mots au sujet de l'élément ou du domaine particulier qu'ils avaient
choisi d'observer.
Ce court résumé est ensuite partagé oralement à tour de rôle avec la classe. À
la suite de chacune des présentations, il y aura peut-être lieu de répondre à
certaines questions de camarades qui pourront ainsi enrichir leurs propres
observations.
C. Notes explicatives
Il se peut que les élèves se posent des questions auxquelles les documents de
l'élève ne répondent pas. Il faudra donc à ce moment-là identifier d'autres
sources d'information: le centre de ressources scolaire, les compagnies de silos
elles-mêmes (Saskatchewan Wheat Pool, United Grain Growers, Pioneer, etc.),
les camarades d'école, les enseignants et les enseignantes, les agents
d'élévateurs, les parents, les grands-parents, etc.
Cependant, comme pour toutes les excursions, il faut voir à prendre tous les
contacts nécessaires, choisir le meilleur moment afin de pouvoir en retirer le
maximum et enfin, il faut bien préparer les élèves avant le départ. Si les élèves
sont nombreux, l'enseignant devra demander de l'aide (p. ex. des parents) pour
l'assister dans la surveillance, entre autres.
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
- les questions que les élèves se sont posées et les réponses notées au sujet de
l'élévateur à grain;
- le graphique circulaire: la propreté et l'exactitude du travail, l'information
contenue ainsi que les questions formulées par l'élève.
F. Durée approximative
Thème: L'agriculture
Titre: un élévateur à grain ou silo à céréales
Source: Ministère de l'Agriculture de la Saskatchewan
Données et explications:
L'élévateur à grain est devenu le symbole des l'efficacité. Une balance (1) de 25 m de
Prairies canadiennes. Au tout début de la longueur accepte les camions-remorques de 80
colonisation, les agriculteurs livraient leur tonnes. Dans quelques élévateurs, une
grain en sacs, qu'on entreposait sur des plates- bascule hydraulique élève le camion et
formes couvertes avant de les charger dans les accélère son déchargement. Le blé tombe dans
wagons de chemin de fer. On adopta alors la la fosse (2) d'où le chapelet (3) l'amène au faîte
méthode de manutention en vrac, employée de l'élévateur (jusqu'à 125 tonnes à l'heure par
depuis déjà plus d'un siècle dans les chapelet - il y en a souvent deux). Là, une tête
minoteries de l'Est. C'est le perfectionnement télescopique (4) l'achemine vers une boîte de
du «chapelet» (une série de godets attachés à répartition (5) où le blé est dirigé vers les
une chaîne courant verticalement) qui rendit trémies (6) qui acceptent chacune une
cette méthode possible. catégorie différente de grain. Au moment de
l'expédition, on laisse le grain s'écouler dans la
Les premiers élévateurs étaient de forme fosse (2) d'où le chapelet l'amène de nouveau
circulaire, mais on adopta très tôt la forme au faîte de l'édifice. Là, il coule dans une
carrée. Les murs extérieurs et ceux des balance d'expédition (7) spécialement conçue
trémies étaient faits de «deux par quatre» pour peser le grain à très grande vitesse, puis
placés à plat et se chevauchant aux quatre dans l'une ou l'autre des trémies de
coins pour former un ensemble rigide, chargement (8) (selon qu'on charge un wagon-
solidement cloué. Les dimensions normales trémie ou un wagon couvert de l'ancien
étaient de 30 pieds (9 m) de côté et de 65 pieds modèle). Des buses (9) permettent le
(20 m) de hauteur, avec des fondations de chargement rapide et précis des wagons.
pierres ou de béton.
Les élévateurs possèdent aussi un nettoyeur
En 1900, il n'y avait que 454 élévateurs dans (10 & 11) pour les semences ou d'autres
tout l'Ouest, mais plus de 2000 dès 1912. Au applications. Le nettoyeur est situé au-dessus
milieu des années 1930, on dénombrait 5750 de l'aire de déchargement, de sorte que le
petits élévateurs ruraux. Depuis les années grain s'écoule par simple gravité dans le
1950, leur nombre a considérablement camion de l'agriculteur. Il faut noter que pour
diminué, parce qu'ils occasionnent trop de simplifier le schéma, nous avons omis de
frais fixes (salaires, entretien, administration, dessiner le système très perfectionné de
etc.) par rapport à la quantité limitée de grain contrôle de la poussière. D'autres types
qu'on y manutentionne. Depuis quelques d'élévateurs (communément appelés buffalo)
années, on les remplace graduellement par des ont récemment été érigés sur un modèle
«élévateurs à grand volume», qui peuvent oblique plutôt que sur un modèle vertical, pour
entreposer 420 tonnes (155 000 minots) et tenter de tirer profit des nouvelles techniques
expédier 40 000 t. (1 500 000 minots) de blé de construction en béton armé.
par année. Tout y est conçu pour accroître
Questions et activités:
Ibid. — P. 149
Les silos sont des constructions spécialement conçues pour le stockage en vrac, la
manipulation et parfois le conditionnement des grains. Le premier silo régional de
l'Ouest du Canada fut construit au Manitoba en 1881. Auparavant, les céréales
étaient ensachées, puis stockées dans des magasins ordinaires ou chargées
directement dans des wagons à partir des chariots des agriculteurs. Il en est
encore ainsi dans certains pays, où des ouvriers déplacent les sacs pesants des
magasins jusqu'aux wagons.
Dès avant 1890, on comprit que l'avenir du Canada comme exportateur de céréales
serait mieux assuré si l'on pouvait manipuler les grains en vrac, sans pertes ni
dégâts. Depuis lors, notre pays s'est équipé d'un réseau de plus de 5 000 silos,
placés à environ 2 000 points d'expédition desservis par chemin de fer ou par
bateau. Le système d'entreposage en silo comporte de nombreux avantages sur
l'emmagasinage en sacs. La capacité des silos est grande; leur équipement permet
le nettoyage et la pesée des grains et le chargement rapide et efficace des wagons
et des bateaux.
Il existe, au Canada, trois types principaux de silos: les silos régionaux, les silos
terminus et les silos de transfert; il y a aussi des silos de minoterie. Les silos
régionaux sont construits par des coopératives ou des sociétés qui en sont
propriétaires et qui en assurent le fonctionnement; les silos terminus et les silos de
transfert sont gérés par des coopératives, des sociétés ou par le gouvernement
fédéral; les silos de minoterie appartiennent à des sociétés de conditionnement.
Toutes ces installations doivent avoir un permis de la Commission canadienne des
grains.
Silos régionaux
Un silo régional est celui dans lequel du grain livré par les agriculteurs est
entreposé puis réexpédié avant d'avoir été officiellement classé. En 1969, il en
existait 4 984 au Canada; leur capacité totale était de 396 341 256 boisseaux.
Depuis 20 ans, leur nombre a diminué mais leur capacité moyenne a augmenté, de
sorte que leur capacité totale s'est considérablement développée.
Construction
Les cellules à céréales sont construites en madriers cloués ensemble. Le tiers
inférieur des parois est construit en madriers de 2 x 8 pouces, le milieu en
madriers de 2 x 6 pouces et la partie supérieure en madriers de 2 x 4 pouces; ainsi,
les parois des cellules sont très solides: leur épaisseur va de 8 pouces à la base à 4
pouces au sommet. La plupart des petits silos comportent au moins 20 cellules.
des silos régionaux va de moins de 20 000 boisseaux, pour les plus vieux, jusqu'à 270
000 boisseaux.
Emplacement
La plupart des silos régionaux se trouvent dans les régions productrices de blé de
l'Ouest du Canada, mais il en existe également quelques-uns dans l'Est. Ils sont
tous situés en bordure des voies de chemin de fer et près des routes, ce qui permet
aux agriculteurs de livrer facilement leur grain.
Fonctionnement
Le grain qu'un agriculteur amène à un silo est reçu, entreposé, et sera finalement
chargé dans un wagon. L'opération commence lorsque le camion chargé accède à la
plate-forme de pesée, dont la capacité va jusqu'à 30 tonnes. On pèse le chargement
et on émet un certificat de livraison. Puis la benne est soulevée et le grain tombe
dans la fosse de réception, à travers une grille, à l'arrière du pont-bascule. Pendant
le déchargement, l'agent du silo prélève des échantillons afin de classer le grain et
de déterminer sa teneur en eau. Une fois vide, le camion est pesé et son poids est
soustrait du poids brut; on obtient ainsi le poids net du grain livré et on l'inscrit sur
le certificat de livraison. Lorsque cette opération est terminée, l'agriculteur
perçoit les sommes qui lui sont dues, selon la détermination provisoire de la
catégorie et de la quantité de grain livré.
Une fois le grain dans la fosse de réception, l'agent du silo choisit une cellule vide
ou qui contient du grain de la même catégorie que celui qui vient d'être livré. Au
moyen d'un grand volant situé près de la plate-forme, il peut déplacer la goulotte
de chargement, au sommet du silo, et diriger le grain vers l'une des cellules. Une
fois qu'il a choisi la cellule et réglé la goulotte, il actionne une courroie
transporteuse munie de godets qui entraîne le grain au sommet du silo. Le grain
est alors déversé par le canal distributeur dans la cellule choisie.
Quand on a reçu assez de céréales pour remplir un wagon ou davantage, et que l'on
demande ce type de grain à un silo terminus ou à un silo de transfert, des wagons
sont dirigés vers le silo régional, sur un embranchement du chemin de fer.
Lorsqu'un wagon est en place, la vanne de vidange de la cellule est ouverte, et le
grain tombe dans une trémie surmontant une bascule où il est pesé. De là, le grain
est dirigé dans la fosse de livraison, où il est repris et remonté par un élévateur à
godets jusqu'à une petite cellule de répartition située au sommet du silo. La
goulotte de chargement, reliée à la cellule de répartition, conduit le grain dans le
wagon. Lorsque ce dernier est plein, ses portes sont fermées et scellées. Il faut en
général 4 heures pour préparer et charger un wagon. On avertit alors la société et
la compagnie de chemin de fer, et un train accrochera le wagon pour l'acheminer
vers un silo terminus ou, éventuellement, vers un silo de minoterie.
6. Quand le nombre d'élévateurs dans tout l'Ouest a-t-il atteint son maximum?
Combien y en avait-il à ce moment-là?
8. Quel est le chemin suivi par le blé depuis le camion de l'agriculteur qui vient
livrer son grain jusqu'à l'expédition par wagon-trémie?
(C'est une des questions que certains jeunes ont dû se poser et qui est
également au bas de la page du document de l'élève, p. 32.)
9. Les élévateurs jouent aussi un autre rôle pour les agriculteurs. Quel est-il?
10. Les élévateurs sont maintenant munis d'un système d'importance primordiale
mais qui n'apparaît pas sur le dessin du document de l'élève à la page 29; de
quel système s'agit-il?
1. Ils livraient leur grain en sacs qu'on entreposait sur des plates-formes couvertes avant de
les charger dans les wagons de chemin de fer.
3. Non, les premiers élévateurs étaient de forme circulaire, mais on adopta très tôt la forme
carrée.
4. Les murs extérieurs et ceux des trémies étaient faits de «deux par quatre» placés à plat et se
chevauchant aux quatre coins pour former un ensemble rigide, solidement cloué.
(Aujourd'hui les élévateurs beaucoup plus imposants qu'autrefois sont construits en
madriers allant jusqu'à 2 x 10 pouces [environ 5 x 25 cm] au tiers inférieur des parois, le
milieu en madriers de 2 x 8, ensuite 2 x 6 et la partie supérieure en madriers de 2 x 4.)
6. C'est au milieu des années 1930 qu'il y a eu le plus grand nombre d'élévateurs dans l'Ouest
soit 5 720 petits élévateurs ruraux. (Selon le dépliant Facts about Saskatchewan, publié
par le Saskatchewan Wheat Pool, il y avait, le 10 mai 1990, 847 élévateurs en
Saskatchewan.)
7. Ces petits élévateurs occasionnent trop de frais fixes. C'est-à-dire les salaires, l'entretien,
l'administration, etc., par rapport à la quantité limitée de grain qu'on y manutentionne.
(Aujourd'hui, on construit des «élévateurs à grand volume» plus éloignés les uns des autres;
les agriculteurs peuvent en effet se déplacer plus facilement et, de plus, ils sont équipés de
gros camions.)
8. Après avoir été pesé, le camion est élevé par une bascule hydraulique pour accélérer son
déchargement. Le blé tombe dans une fosse, d'où le chapelet l'amène au sommet de
l'élévateur. Là, une tête télescopique l'achemine vers une boîte de répartition où le blé est
dirigé vers les trémies (les cellules) qui acceptent chacune une catégorie différente de grain.
Au moment de l'expédition, on laisse le grain s'écouler dans la fosse, d'où le chapelet l'amène
de nouveau au sommet de l'édifice. Là, il coule dans une balance d'expédition puis dans
l'une ou l'autre des trémies de chargement. Des buses permettent ensuite le chargement
des wagons.
9. Par l'entremise du nettoyeur, les élévateurs peuvent aussi nettoyer les semences. Ils ont
également d'autres applications pour les fermiers.
10. C'est le système très perfectionné de contrôle de la poussière. (Ceux et celles qui sont déjà
allés dans un élévateur savent qu'il y a énormément de poussière dans le blé. Pour des
raisons de santé, ce système de contrôle de la poussière est donc absolument essentiel.)
Sur les documents de l'élève précédents, vous avez eu l'occasion d'apprendre que le
premier silo régional (élévateur) de l'Ouest du Canada a été construit au Manitoba
en 1881. Dès le début du siècle (1900), il y en avait 454 et en 1912, plus de 2 000
dans tout l'Ouest. On a également mentionné que l'apogée fut atteinte au milieu
des années 1930, avec 5 750 élévateurs. Cependant depuis les années 1950, leur
nombre a considérablement diminué. On construit de plus en plus d'élévateurs à
grand volume plus éloignés les uns des autres, parce que les agriculteurs peuvent
de nos jours facilement et en peu de temps, voyager plus loin pour livrer leur grain.
Plusieurs communautés ont aussi perdu leurs élévateurs parce qu'elles ne sont plus
desservies par la voie ferrée.
Plusieurs de ces noms vous sont sans doute familiers pour les avoir vus en toutes
lettres sur les «gratte-ciel» des Prairies en voyageant sur les routes de la
Saskatchewan.
- Le nombre total d'élévateurs (847) sera donc représenté par la totalité du cercle
soit 360°.
- Donc:
- Sur le cercle, à l'aide d'un rapporteur et à partir d'un rayon, il faut établir et
tracer les angles tels que calculés, à savoir 204° pour le secteur circulaire Pool,
66° pour celui de Pioneer, 52° pour celui de UGG, 18° pour celui de Cargill et 20°
pour le secteur qui représente toutes les autres compagnies qui possèdent des
élévateurs dans la province.
Graphique circulaire
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
La bande vidéo doit être vue deux fois. La première fois, les élèves ne font que
regarder et écouter attentivement. La deuxième fois, l'enseignant demande à
chaque élève de noter sur une feuille, au moins 30 mots ou groupes de mots clés.
Après l'avoir vue une deuxième fois, les élèves, en groupe de deux, partagent ce
qu'ils ont noté afin d'avoir une liste encore plus complète des points importants.
mots et les découpent. L'enseignant remet à chaque groupe un grand carton sur
lequel, après discussion et expérimentation, on colle le tout en schéma conceptuel,
c'est-à-dire une schématisation des éléments essentiels de la bande vidéo que les
élèves regroupent et relient entre eux par des traits selon leur perception des
choses. Voir les documents modèles (p. 43 et 44).
Chaque groupe, en terminant, affiche son schéma conceptuel au mur, l'explique aux
autres membres de la classe et répond aux questions s'il y a lieu.
C. Notes explicatives
La bande vidéo est mise à jour périodiquement. Celle sur laquelle est basé le
document modèle dure 18 minutes et contient malheureusement quelques erreurs
de français. Le contenu est tout de même informatif pour les élèves.
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
F. Durée approximative
- 2,5 à 3 heures
Les producteurs de blé de l'Ouest avaient longtemps été à la merci des grandes
compagnies de mise en marché des grains. Le colon devait apporter son blé à un
point de livraison, où il était à peu près impuissant devant les fluctuations
normales ou artificielles du marché et contre la rapacité de l'agent d'élévateur.
Les agriculteurs étaient furieux... ils parlaient de tirer quelques bons coups de fusil
pour réveiller Ottawa. Ils reprochaient aux compagnies d'élévateurs et à leurs
agents les fraudes systématiques sur la pesée du blé et sur son classement, les
retenues excessives pour les impuretés, les baisses de prix soudaines et
inexpliquées... ainsi que la pratique courante de mêler les différentes classes de
grain.
Après quelques années prospères au début, le Pool connut des années difficiles
commençant en 1930. Le Pool semblait appelé à disparaître, mais il survécut et
devint l'un des principaux acteurs sur la scène rurale provinciale.
Le Pool continua d'appuyer les intérêts des fermiers auprès des gouvernements
après la création d'une deuxième Commission canadienne du blé en 1935 et
l'instauration d'un système de quotas pour les livraisons de grain en 1940. Il
coordonna de grandes marches sur Ottawa en 1942 et en 1959 pour protester contre
la politique agricole fédérale.
Le Saskatchewan Wheat Pool s'était entre temps lancé dans une série de projets
ambitieux: mise en marché d'animaux de boucherie, construction d'une grande
minoterie, production d'huiles végétales, imprimerie, compagnie mutuelle
d'assurance-vie. Il changea complètement de visage à partir de 1949. Une nouvelle
génération d'hommes et de femmes formés dans les universités prit donc la relève
et le Pool multiplia ses activités. Ce phénomène se poursuit de nos jours.
nous sommes ici pour les membres voix unies... voix forte!
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
Avec cet énoncé, l'enseignante demande aux élèves de nommer cette institution.
Elle fournit d'autres indices au besoin si les élèves n'arrivent
qui, malgré tous les changements au fil des années, sont demeurés les pierres
angulaires de cette institution.
C. Notes explicatives
a) Cette activité introduit l'institution qui sera étudiée d'ici à la fin de l'unité, le
Collège Mathieu. Il est important de situer la communauté de Gravelbourg sur
une carte, surtout pour les élèves qui habitent loin d'elle.
b) Le Collège Mathieu est une des institutions les mieux connues de la population
fransaskoise. C'est une institution qui a été fondée pour répondre à un besoin
particulier. En lisant le message de la Présidente, l'élève découvrira la mission,
le but de l'institution. D'autres renseignements d'intérêt lui seront fournis
également, y compris la devise Schola discere vitam. Cette devise a toujours été
en latin. Le latin a fait partie du cours classique offert au Collège Mathieu
jusqu'en 1968, date à laquelle il a été abandonné. Nombreux sont les anciens qui
ont étudié le latin (certains pendant cinq ans) durant leurs études au collège.
L'enseignant peut mentionner aux élèves que de nombreux mots français ont
une origine latine, quoique le latin soit maintenant peu utilisé. La traduction
française de la devise est «École de vie», c'est-à-dire que c'est par l'école qu'on se
prépare à la vie.
c) Les élèves doivent comprendre qu'une institution se donne des lois, des
règlements et des politiques qui vont lui permettre d'atteindre ses buts. Dans
le cas du Collège Mathieu, puisque c'est une institution qui a comme mission
«d'assurer une éducation catholique et française à la jeunesse francophone», il
va de soi que les élèves (les membres) ont à suivre certains règlements -
règlements qui peuvent être modifiés de temps en temps en fonction de la
clientèle, de l'environnement social, etc.
Le débat n'est qu'un moyen de faire réfléchir les élèves. Pourquoi tel ou tel
règlement? Quels en sont les points forts, les points faibles? Est-ce un
règlement nécessaire? etc.
Le débat est une discussion structurée. L'enseignante doit faire connaître aux
élèves la procédure à suivre et le fait que chaque équipe aura le même laps de
temps pour faire valoir ses arguments. L'enseignante doit aussi faire
comprendre aux élèves l'importance de bien se préparer, individuellement et en
équipe.
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
F. Durée approximative
- 5 à 6 heures
De la première institutrice diplômée (1877) du Nord-Ouest, Mlle Onésime Dorval - une jeune
Franco-Canadienne - à nos enseignantes et enseignants d'aujourd'hui dans les écoles
fransaskoises, des premières écoles publiques catholiques (1885) dans les limites de la
Saskatchewan actuelle: Bellevue, Duck Lake, Saint-Laurent et Saint-Louis, aux écoles telles que
l'École Canadienne Française à Saskatoon, l'École Valois à Prince Albert, l'École Monseigneur de
Laval à Regina, l'École Beau Soleil à Gravelbourg et le Collège Mathieu..., la tâche a été ardue.
Ces personnes et ces institutions ont joué et jouent toujours un rôle primordial de formation et de
sauvegarde de la langue et de la culture françaises.
Dans ces prochaines activités, nous nous attardons sur une institution qui a des racines profondes
dans le sol de l'éducation française et catholique au niveau provincial, voire même au niveau
national. Cette institution est le Collège Mathieu connue pendant plusieurs années sous le nom
du «Collège Catholique de Gravelbourg». Cette oeuvre, proposée par les abbés Louis-Pierre Gravel
et Charles Maillard et fortement appuyée par Mgr Olivier-Elzéar Mathieu, vit le jour en 1918.
Le Collège Mathieu est un exemple d'institution fondée pour répondre à un besoin particulier et
qui, malgré les nombreuses épreuves et les nombreux changements au fil des années, a su
demeurer fidèle à sa mission, celle de fournir une éducation catholique et française.
L'ensemble des documents fournis à l'enseignante et aux élèves et les exercices préconisés
serviront à découvrir les traits caractéristiques du Collège Mathieu: ses buts, ses membres, ses
règlements, ses changements ainsi que la possibilité de chacun de contribuer, de participer.
Le Collège Mathieu est une des armes qui permet aux Fransaskois de lutter contre l'assimilation
et de former les chefs de demain. Les élèves réalisent que c'est avec leur appui et surtout avec
leur participation que cette institution pourra continuer à jouer son rôle.
Au début du siècle, Mgr O.-E. Mathieu, archevêque de Regina, rêvait à une institution d'éducation
pour ses fidèles catholiques d'origine canadienne française.
C'est en 1918, à Gravelbourg, que son rêve se concrétisa quand le Collège catholique de
Gravelbourg ouvrit ses portes pour la première fois à des jeunes canadiens français. En 1920, les
Pères Oblats acceptèrent de diriger l'oeuvre débuté par Mgr Mathieu, ce qu'ils firent jusqu'en
1976.
Durant ces 56 années, ceux-ci ont changé le nom de l'institution à Collège Mathieu, ont
administré un cours d'études classiques, aménagé un gymnase, une école d'arts et métiers et une
bibliothèque.
En 1970, le Collège Mathieu ouvrait ses portes pour la première fois aux filles aussi bien qu'aux
garçons. En 1976, faute de vocations, les Oblats ont remis l'administration du Collège à une
corruption de laïcs.
Aujourd'hui, le Collège Mathieu a toujours pour mandat d'offrir une éducation française et
catholique en priorisant un programme académique complémenté de programmes pastoraux,
culturels, et de loisirs. Par l'entremise de ces programmes, les dirigeants du Collège Mathieu
visent à donner à ses étudiants une éducation complète tout en les préparant à prendre leur juste
place dans la société. Ils veulent aussi leur donner les outils et les connaissances nécessaires pour
poursuivre leurs études supérieures.
Depuis 1984, les dirigeants négocient avec le gouvernement provincial le mandat de coordonner
l'éducation post-secondaire pour les Canadiens-français de la Saskatchewan. Depuis l'hiver 1986,
deux nouveaux programmes d'éducation fransaskoise sont en vigueur: le Service Fransaskois
d'Éducation aux Adultes (le SFEA) et le Centre Fransaskois de Ressources Culturelles
et Pédagogiques - Le Lien. Le premier assume la coordonnation de l'éducation des adultes
fransaskois qui désirent étudier en français, tandis que le deuxième a la mission d'offrir des
services de soutien (culturels et pédagogiques) aux éducateurs et aux animateurs fransaskois.
Le 14 mai 1988, le Collège Mathieu perdait aux flammes le hangar militaire qui lui servait de
gymnase ainsi que son édifice principal qui abritait, entre autres, l'administration, les salles de
classes, la résidence des filles, la cafétéria et le SFEA.
Le défi de 1988 et des années à venir se traduit par les projets suivants: i) la
construction des édifices détruits par le feu; ii) l'amélioration des services éducatifs
déjà existants; iii) l'établissement de cours professionnels (secrétariat bilingue,
communication, pastorale,... etc.) et iv) une affiliation universitaire (Université de
Regina).
Le Collège Mathieu, CENTRE FRANSASKOIS D'ÉDUCATION, un rêve qui doit devenir une
réalité.
Le Collège Mathieu
Message de la Présidente
C'est avec confiance en la Providence et dans le peuple fransaskois que nous avons
accepté de relever ce défi de taille!
C'est donc avec vive reconnaissance que je dis MERCI! ... à Dieu d'abord... Il a
visiblement béni notre entreprise et nous a permis de la conduire à bonne fin!
MERCI au Conseil d'administration et au Bureau de direction pour leur courage,
leur ténacité et leur confiance. MERCI et reconnaissance au gouvernement fédéral
ainsi qu'au gouvernement provincial pour leur appui et pour leur contribution
indispensables à la réalisation de ce projet. Enfin, MERCI aux Canadiens français
de la Saskatchewan et de partout au Canada qui, par leur encouragement tellement
tangible, ont assuré que notre rêve devienne une réalité.
C'est avec fierté et conviction que le Collège Mathieu s'engage à poursuivre son
oeuvre d'éducation catholique et française dans l'Ouest canadien.
Irène Chabot
Présidente
3. À deux reprises dans son message, la présidente mentionne la mission (le but)
du Collège Mathieu. Quelle est-elle?
4. Tu sais maintenant que le Collège Mathieu a ouvert ses portes en 1918. C'est
pourquoi la présidente mentionne que Gravelbourg est le site de cette
institution depuis plus de 70 ans. Au moment où tu réponds à cette question,
quel est l'âge exact du Collège?
5. Le Collège Mathieu est une institution unique dans une ville unique. Quel est
le cachet ou le caractère particulier de Gravelbourg?
* Ne t'en fais pas si tu ne peux pas répondre à cette dernière partie, elle fera
l'objet d'une discussion de groupe un peu plus tard!
Le Collège Mathieu
Règlements ou politiques:
1 - «Afin de toujours maintenir une ambiance française dans les résidences, nous
n'autorisons que l'audition de disques français.»
(tiré du Prospectus 1980-81)
ATTENDU QUE le Collège Mathieu vise à former des leaders qui assument les
implications de leurs actions,
Il est proposé:
BD-R-84/85-025
Adoptée à l'unanimité»
(tirée d'un communiqué aux parents)
Les débats
4. Les équipes pourront changer l'ordre de succession des orateurs pour les
discours de réfutation.
5. Il y aura une pause de cinq (5) minutes entre les discours d'élaboration et
les discours de réfutation.
6. La durée des discours d'élaboration sera de cinq (5) minutes et celle des
discours de réfutation de trois (3) minutes. [Au niveau de la 6e année,
l'enseignant voudra peut-être réduire les temps alloués.]
Présidente Chronométreur
équipe équipe
Affirmative Négative
2. Penser à sa signification.
5. Faire de la recherche s'il y a lieu et noter les preuves qui appuient ses
arguments. Si le temps le permet, il peut y avoir des entrevues avec des
experts, des sondages d'opinion, etc.
Remarques:
- Le débatteur doit s'efforcer d'être convaincant, positif et donner plus de
poids à ses arguments par la voix et le geste.
- Il faut bien écouter l'équipe adverse, prendre des notes si nécessaire afin de
pouvoir relever les points faibles de leur argumentation lors de la période de
réfutation.
A. Objectifs spécifiques
B. Stratégies d'enseignement
Mathieu depuis sa fondation en 1918. Les élèves notent ces changements dans
la colonne de gauche sur une feuille de papier qui est divisée en deux par une
ligne verticale. Dans la colonne de droite, les élèves écrivent la ou les raisons
pour lesquelles, selon l'article ou selon eux, ces changements ont été effectués.
Voir le document modèle (p. 61 et 62).
L'enseignant donne ensuite le temps aux élèves de lire ce qu'il y a sur toutes les
pancartes. Une période de discussion de toute la classe clôt l'exercice.
L'enseignant peut ensuite distribuer à chacun la feuille de l'élève (p. 67). Les
élèves répondent par écrit aux questions. La classe, en tant que groupe, peut
aussi formuler les questions que l'enseignant note au tableau et auxquelles
chacun ensuite répond, par écrit, dans son cahier.
C. Notes explicatives
a) Les élèves constateront que le Collège Mathieu, comme toute institution, a subi
des changements au fil des années. Pourquoi? Quels sont les facteurs qui ont
provoqué ces changements? Ces changements ont-ils influencé les buts de
l'institution?
Il n'est pas nécessaire de faire ressortir tous les changements, seulement ceux
que les élèves jugent les plus importants. Il faut ensuite trouver les raisons
pour ces changements.
Cet exercice permettra aux élèves de voir sur leur schéma chronologique les
événements principaux de la vie de cette institution... une façon de capturer
plus de 70 ans d'histoire, de 1918 à nos jours!
c) L'enseignant se penche avec les élèves sur les statistiques mentionnées dans le
document de l'élève (p. 64). Ces données feront réaliser aux élèves l'ampleur du
projet. De plus, elles fournissent toutes sortes de possibilités d'analyse
numérique et de communication.
Les élèves ont déjà été initiés à la confection d'un graphique circulaire à
l'activité 3; toutefois l'enseignant pourra fournir l'aide nécessaire tout en
laissant à l'élève la responsabilité de réaliser son propre graphique. Si l'école a
la technologie nécessaire pour réaliser l'activité à l'ordinateur, la tâche sera
davantage simplifiée puisque l'élève n'aura qu'à entrer les données et
l'ordinateur fera automatiquement le calcul des pourcentages et la division du
cercle. L'imprimante assurera ensuite un travail propre et précis.
Il est important que les élèves apprennent à «lire» un graphique. Les questions
auxquelles il faut répondre ou qu'ils formulent eux-mêmes aideront à atteindre
ce but. Ils pourront même en tirer certaines conclusions.
Cette sixième activité touche, à un moment ou l'autre, tous les AEC. Les stratégies
suggérées favorisent le développement de la communication (travail de groupe,
lecture des pancartes des autres groupes, discussion et partage au niveau de la
classe, etc.), l'initiation à l'analyse numérique (illustration de données sur un
graphique circulaire, interprétation d'un graphique), la créativité et le
raisonnement critique (les raisons qui ont motivé les changements au sein d'une
institution, formuler les questions qui aideront à interpréter un graphique, etc.),
l'apprentissage autonome (puiser des renseignements dans des documents
d'information), les capacités et valeurs personnelles et sociales (la discussion
au sujet des raisons expliquant les changements - inévitables ou non, d'accord ou
non?) et l'initiation à la technologie (travail à l'ordinateur - facultatif).
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
(sommative)
- les pancartes sur lesquelles sont listés cinq à dix changements majeurs ainsi que
les raisons;
- le schéma chronologique complété sur papier par chacun des groupes;
- le graphique circulaire des sources de financement du projet de construction et
les questions/réponses sur le graphique.
F. Durée approximative
- 5 à 6 heures
Le Collège Mathieu
- La somme totale d'argent (8 800 000 $) sera donc représentée par la totalité du
cercle soit 360°.
- Un million de dollars sera donc représenté par 8 800 000 ÷ 360 = 40,9°.
- Donc:
- Sur le cercle, à l'aide d'un rapporteur et à partir d'un rayon, il faut établir et
tracer les angles tels que calculés, à savoir 164° pour la contribution du fédéral,
65° pour la contribution du provincial, 98° pour l'assurance et la levée de fonds
et 33° pour le montant à prélever.
Collège Mathieu
Questions
5. Quel pourcentage total des fonds reste-t-il donc à recueillir auprès de sources
privées?
A. Objectifs spécifiques
Valeurs: - apprécier ce qu'a été, est et peut être la vie au sein d'une
institution qui a des buts particuliers.
B. Stratégies d'enseignement
C. Notes explicatives
a) Les élèves ont appris au cours des dernières activités que le Collège Mathieu a
toujours été un pensionnat. Pensionnat pour garçons seulement de 1918 à 1970,
pour garçons et filles depuis 1970. Les élèves venant de l'extérieur de la région
de Gravelbourg sont des «pensionnaires». Ils sont, durant l'année scolaire,
membres de la grande famille collégiale et plusieurs nouent entre eux des liens
d'amitié qui durent souvent toute la vie.
fait ressortir des réalités de l'époque. Il fait aussi le lien avec le présent en
montrant certains éléments qui ont changé, comme le fait que les filles sont
maintenant admises au Collège Mathieu.
Le fait que les élèves aient leur mot à dire dans le choix de projet, d'une part, et
qu'elles aident à formuler la démarche à suivre, d'autre part éveilleront
davantage chez elles le souci de bien se préparer.
D. Matériel requis
E. Suggestions d'évaluation
(formative)
- la lecture à voix haute de la pièce de théâtre «Le pensionnaire»;
- le fait d'avoir su ou non extraire les éléments réels et fictifs de cette pièce.
(sommative)
- le travail de préparation accompli par chacun des élèves dans le projet choisi
(excursion, invité ou lettre), ainsi que sa participation dans le projet;
- le suivi oral et écrit (Ce que j'ai appris...) (p. 72).
F. Durée approximative
Le Collège Mathieu
«Le pensionnaire»
* les cadets
* la fanfare
* les pensionnaires
* les cours/activités
A. Sommaire de l'activité
À l'aide de mots croisés, les élèves révisent les concepts et les connaissances
importants de cette unité.
B. Contenu
C. Objectifs spécifiques
Concepts/
Connaissances: Comprendre les concepts et les connaissances clés de
l'unité.
D. Étapes de l’activité
E. Suggestions d’évaluation
Les institutions ont des traits caractéristiques, c'est-à-dire des (32V) , un (38H) ,
une (17H) , des (24V) et des (27V) qui lui sont particuliers.
La participation à une institution peut avoir des effets bénéfiques tant pour l'(37V)
que pour la (25H) .
Les institutions ont une (4H) interne réglementée et elles existent en vue
de remplir certaines fonctions importantes.
Chacune des institutions a un champ d'action particulier qui vise à satisfaire les
attentes et les (3H) de ses membres et de la société.
L'école est une des institutions qui joue un (16V) particulier et important
en raison de ses membres, ses buts, son fonctionnement et ses règles;
(5V) désigne les organisations ou les sociétés qui se sont donné des règles,
des lois, des coutumes ou des valeurs et qui sont établies en fonction d'un objectif
social ou public.
En 1970, le Collège Mathieu ouvre pour la première fois ses portes aux (38V) .
On accepte d'abord les externes et peu à peu une bonne partie du troisième étage
de l'édifice principal se transforme en résidence pour les (38V) , une résidence
qu'on nomme «L'Accueil».
Depuis 1970, le Collège offre une éducation mixte; il accepte garçons et filles. La
direction du Collège passe en 1976 des mains des Oblats de Marie-Immaculée à la
(2V) de la Saskatchewan.
«Je crois que la force du Collège repose dans la diversité de ses programmes et
surtout dans l'accent sur le (12V) et la vie religieuse et les valeurs
chrétiennes.» (Philippe Lafrance)
BIBLIOGRAPHIE
N.B. Plusieurs des ressources de base que les élèves devront avoir à leur
disposition font partie du document. Les médias seront aussi une ressource
importante ainsi que ce que les élèves pourront obtenir en contactant les
institutions choisies soit au niveau local, national ou international.