These Zian Houda
These Zian Houda
These Zian Houda
Houda ZIAN
JURY :
Or, peut-être plus encore que dans la grande entreprise dont les caractéristiques
favorisent des pratiques conformes à ce qui est préconisé dans la littérature, les réalités que
recouvrent les tableaux de bord dans les petites et moyennes entreprises soulèvent des
interrogations (Germain, 2006).
Les PME ont longtemps été perçues comme de simples modèles réduits des
organisations de grande taille. Partageant souvent cette conception, les chercheurs en contrôle
de gestion s'intéressent assez peu aux entreprises de petite taille. Pourtant, les PME jouent un
rôle important dans l'économie de très nombreux pays. C’est pourquoi, il convient de
multiplier les études théoriques et empiriques sur le thème afin d’aboutir à une meilleure
compréhension du fonctionnement de ce type d’entreprise.
Dans l’économie traditionnelle, bien que certaines PME semblent dirigées efficacement
de façon intuitive, sans recours aux outils de gestion, l’absence fréquente de ces derniers
expliqueraient un certain nombre de faillites (Holmes et Nicholls, 1988; McMahon et Holmes,
1991). À l’heure actuelle, avec la complexification du monde des affaires, un minimum
d’analyse paraît nécessaire dans le processus de prise de décisions (Chapellier, 1994). Pour
créer et maintenir un avantage concurrentiel, il est d’autant plus important de doter ces
entreprises d’outils de gestion appropriés. Il est intéressant donc d’identifier et d’analyser les
différents outils mis en œuvre dans ce contexte. Récemment, on a vu apparaître, quelques
études de terrain qui portent sur l’existence du contrôle de gestion dans les PME. Ces
recherches sont effectuées dans le contexte des pays développés. Notre recherche, elle, vise à
étudier les pratiques de contrôle dans les pays émergents et spécifiquement dans le cadre de
Maroc.
Ainsi, l’objet de cette recherche est d’aboutir, par le biais d’une étude empirique, à une
meilleure compréhension des pratiques de contrôle de gestion des petites et moyennes
entreprises, et plus précisément à identifier la place que ces entreprises réservent aux tableaux
de bord dans le pilotage de leurs performances.
- A l’instar des autres outils de contrôle de gestion, les tableaux de bord sont-ils perçus
par les dirigeants comme le principal outil ?
7
- Est-ce que les dirigeants des PME marocaines sont assez motivés afin d’adopter le
concept du tableau de bord ? Ou bien jugent-ils qu’il est inutile de recourir à de tels
outils ?
- En ce qui concerne, les dirigeants ayant déjà adopté cet outil, quelle est la place du
tableau de bord dans le pilotage de la performance ? Utilisent-ils cet outil comme
simple banque de données ou comme véritable outil de pilotage ?
La réponse à chacune des quatre questions susmentionnées est organisée selon d’une
approche double. D’abord, il s’agit d’une approche théorique, à travers l’analyse la revue de
littérature. Ensuite, il s’agit d’une approche empirique, à travers une étude quantitative basée
sur l’envoi d’un questionnaire de recherche.
Après avoir présenté nos principales questions de recherche, nous abordons dans la
section suivante les principaux intérêts théoriques et pratiques relatifs à celle-ci.
2. Intérêt de la recherche
Le premier intérêt théorique tient au domaine de recherche étudié. En effet, notre travail
qui traite de la problématique de pratiques de tableaux de bord des PME, s’inscrit donc dans
un domaine de recherche récent et traite d’un sujet d’actualité. Il se propose ainsi d’enrichir
les travaux théoriques et empiriques antérieurs appartenant aux champs d’études des outils de
contrôle de gestion et plus précisément le tableau de bord.
8
d’apporter des éléments explicatifs des pratiques de tableaux de bord des PME et de
contribuer à combler le manque de recherche enregistré à ce niveau.
Une fois les intérêts théoriques de notre travail présentés, nous abordons ci-dessous
l’intérêt pratique relatif à celui-ci.
Ensuite, notre recherche se propose d’examiner l’impact de ces facteurs identifiés dans
les travaux théoriques et empiriques antérieurs et de contribuer à la mise en place des outils de
contrôle de gestion des PME marocaines et plus précisément le tableau de bord. Cela présente
donc un intérêt certain dans la mesure où les managers et les dirigeants de PME pourront
concentrer leurs efforts et cibler leurs actions incitatives, en fonction des aspects les plus
déterminants.
Après avoir présenté les principaux intérêts théoriques et pratiques de la recherche, nous
abordons dans la section suivante les définitions des termes clés utilisées dans la thèse.
3. Définitions
Il est nécessaire, avant d’exposer les principaux résultats attendus de notre recherche, de
préciser d’abord la signification que nous attachons aux termes clés utilisés dans la thèse. La
première notion qu’il convient de définir est celle de contrôle de gestion.
9
Le contrôle de gestion a considérablement évolué dans la définition même du concept.
A l’origine avec la définition d’Anthony (1965), le contrôle de gestion apparaissait comme le
« garant » du non gaspillage des ressources confiées à un manager. Cette définition
indiquait : « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers obtiennent
l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et efficiente pour
la réalisation des objectifs de l’organisation ». L’efficacité met en relation objectifs et
résultats, l’efficience quant à elle s’assure que les ressources ont été utilisées de façon
optimum pour atteindre les résultats.
Plus tard, dans les années 80, cette vision du contrôle a été jugée trop restrictive. Cela a
conduit à une modification de la définition précédente pour la préciser et l’élargir de la façon
suivante : « Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent
d’autres membres de l’organisation pour mettre en œuvre les stratégies de l’organisation »
(Anthony, 1988).
10
relation entre la stratégie et le contrôle de gestion et d’autre part, le fait que le contrôle ne se
limite pas au processus de comparaison des résultats avec les objectifs.
Puis en 1995, Simon conçoit le contrôle de gestion de l’avenir comme « les processus et
les procédures fondés sur l’information que les managers utilisent pour maintenir ou modifier
certaines configurations des activités de l’organisation ».
Bouquin (1996) identifie les finalités du contrôle comme étant la nécessité de relier la
stratégie au quotidien de l’entreprise, d’orienter les comportements des individus, et
d’identifier les relations entre finalités et ressources.
(Gervais et Thenet, 1998) ont cherché à redéfinir les rôles du contrôle budgétaire
lorsqu’il est confronté à une turbulence accrue. C’est la nature même du contrôle budgétaire
qui se trouve modifiée. On passe d’une conception d’allocation et de contrôle des ressources à
une conception plus orientée vers le pilotage.
Ainsi le renouveau du contrôle de gestion est passé par une réflexion stratégique pour
mieux prendre en compte les souhaits des clients entraînant une remise en cause de
l’organisation et des systèmes de pilotage. Des indicateurs physiques ou opérationnels ont été
introduits à côté des indicateurs financiers ou comptables. Les systèmes de contrôle sont
désormais considérés plus comme des supports au dialogue que comme des outils de contrôle.
On parle davantage de pilotage que de reporting.
Le concept de tableau de bord mérite ici une attention particulière. En effet, le tableau
de bord qui a pour vocation d'aider au pilotage de l'entreprise occupe une place spécifique au
sein de l'instrumentation du contrôle de gestion notamment parce que la qualité de pallier les
déficiences des autres instruments de contrôle lui est souvent attribuée. (Chiapello et
Delmond, 1994; Kaplan et Norton, 1992).
Le tableau de bord est un outil de gestion apte à améliorer le changement au sein des
entreprises par l’introduction « d’indicateurs physiques, d’indicateurs non produits par
l’organisation (à la différence des chiffres comptables et budgétaires), d’indicateurs sur
11
l’environnement, ou encore d’indicateurs transversaux » (Chiapello et Delmond, 1994).
Bouquin (1986) définit le tableau de bord comme un « ensemble d’indicateurs peu nombreux
(cinq à dix) conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l’état et de
l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et d’identifier les tendances qui les influenceront sur
un horizon cohérent avec la nature de leurs fonctions ».
C’est un outil de pilotage qui souligne l’état d’avancement dans lequel se trouve le
processus afin de permettre au responsable de mettre en place des actions correctives. Toutes
approches confondues, un type idéal de tableau de bord, symbole d’un « nouveau » contrôle
de gestion plus stratégique et orienté vers le pilotage de la performance (Bourguignon, 2003),
émerge aujourd’hui de la littérature. Combinaison d’indicateurs financiers et physiques,
l’outil a pour mission de traduire la stratégie au niveau opérationnel et d’assurer un suivi des
actions qui sont à l’origine de la performance.
Les américains Kaplan et Norton (1996) ont proposé une modélisation du lien
"opérationnel - financier", au travers du "tableau de bord prospectif" ou "Balanced
Scorecard". Ce tableau s'organise autour de quatre axes : l’axe financier, l’axe clients, l’axe
processus internes, et enfin l’axe apprentissage et innovation. L’hypothèse sous-jacente au
tableau de bord prospectif est qu’il existe des interdépendances et des liens de causalité entre
ces éléments, la réussite sur l'un de ces axes entraînant logiquement celle des autres axes.
L’intérêt d’un tableau de bord prospectif réside dans l’approche "intégrée" qu’il constitue, en
permettant la combinaison de mesures opérationnelles avec des mesures financières.
Les principales notions étant définies, il convient maintenant d’exposer les principaux
résultats attendus de notre recherche.
12
4. Contributions attendues de la recherche
Les principaux résultats attendus de cette recherche peuvent être résumés en deux points :
Afin d’aboutir à ces résultats, nous avons effectué un ensemble de choix liés au
positionnement épistémologique adopté, à la logique de raisonnement suivie et à la démarche
scientifique appliquée.
13
bord des ces entités. Afin de répondre à cet objectif, nous adoptons un positionnement
épistémologique positiviste.
Le paradigme positiviste considère que la réalité existe en soi, elle possède une essence
propre (Perret et Séville, 2003). Le rôle du chercheur est de découvrir cette réalité extérieure à
lui. Ce positionnement réaliste implique une indépendance entre le sujet et l’objet (la réalité)
observé ou expérimenté. La connaissance produite est donc de nature objective et
acontextuelle. Elle correspond à la mise à jour de lois, d’une réalité immuable, extérieure à
l’individu et indépendante du contexte d’interactions des acteurs (Perret et Séville, 2003).
Ainsi, en accord avec d’une part, la nature de notre recherche et de l’objectif de celle-ci
et d’autre part, les principes du paradigme positiviste, nous cherchons à expliquer la réalité
existante de manière objective, tout en étant indépendant de l’objet étudié et cela en utilisant
une enquête basée sur l’envoi d’un questionnaire de recherche.
14
Notre choix, qui privilégie un raisonnement fondé sur une logique hypothético-
déductive, est en adéquation avec nos objectifs de la recherche. En effet, notre travail vise à
analyser et expliquer. Ainsi, nous analysons, dans un premier temps, la littérature portant sur
les pratiques de tableaux de bord des PME. Ensuite, nous expliquons ces pratiques par un
ensemble de facteurs issus de cette littérature, tout en élaborant un modèle théorique de
recherche et un corps d’hypothèses. Ce modèle est ensuite testé sur un échantillon, afin de
mesurer l’impact de chacun des facteurs explicatifs identifiés sur les pratiques de tableaux de
bord des PME et d’identifier la place du tableau de bord dans le pilotage de la performance
des ces entités.
6. Plan de la thèse
Cette thèse est scindée en deux parties, composées chacune de deux chapitres. La
Première partie, d’ordre théorique, est consacrée à l’analyse de la littérature relative à notre
sujet de recherche. Elle est composée de deux chapitres théoriques.
La Deuxième partie de notre thèse est d’ordre empirique. Cette partie concerne la
confrontation du modèle conceptuel au terrain de recherche. Elle s’articule autour de deux
chapitres.
15
Le Chapitre 4 présente les résultats de la recherche issus de l’enquête sur le terrain et
du traitement statistique des données récoltées auprès de l’échantillon étudié. Celui-ci propose
également une discussion de ces résultats, en s’appuyant sur des travaux théoriques et
empiriques antérieurs.
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PLAN DE LA THÈSE
PREMIÈRE PARTIE
TABLEAUX DE BORD : APPROCHE CONCEPTUELLE
ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
CHAPITRE 1
LE TABLEAU DE BORD : OUTIL DE
CHANGEMENT DU CONTRÔLE DE GESTION
CHAPITRE 2
LE TABLEAU DE BORD : ÉTUDE DU TERRAIN
ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
DEUXIÈME PARTIE
TABLEAUX DE BORD DES PME : CHOIX
MÉTHODOLOGIQUES ET RÉSULTATS EMPIRIQUES
CHAPITRE 3
LE TABLEAU DE BORD DES PME :
MÉTHODOLOGIE ET PRATIQUES
CHAPITRE 4
LE TABLEAU DE BORD DES PME : APPROCHE
CONTINGENTE DES PRATIQUES
17
PREMIÈRE PARTIE
18
INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE PARTIE
Dans cette première partie, nous définissons le cadre conceptuel et théorique de notre
recherche. De cette définition, nous déduisons un ensemble d’hypothèses et un modèle de
recherche.
Dans le premier chapitre (Chapitre 1) nous nous fixons pour but de montrer que le
tableau de bord introduit des changements importants dans les systèmes de contrôle de
gestion. Ainsi, dans un premier temps, nous étudions les limites de contrôle de gestion
traditionnel de la technique budgétaire, pour montrer dans un deuxième temps, comment le
tableau de bord tente d’apporter les changements au contrôle de gestion.
19
PLAN DE LA PREMIÈRE PARTIE
PREMIÈRE PARTIE
TABLEAUX DE BORD : APPROCHE CONCEPTUELLE
ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
CHAPITRE 1
LE TABLEAU DE BORD : OUTIL DE
CHANGEMENT DU CONTRÔLE DE GESTION
CHAPITRE 2
LE TABLEAU DE BORD : ÉTUDE DU TERRAIN
ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
DEUXIÈME PARTIE
TABLEAUX DE BORD DES PME : CHOIX
MÉTHODOLOGIQUES ET RÉSULTATS EMPIRIQUES
CHAPITRE 3
LE TABLEAU DE BORD DES PME :
MÉTHODOLOGIE ET PRATIQUES
CHAPITRE 4
LE TABLEAU DE BORD DES PME : APPROCHE
CONTINGENTE DES PRATIQUES
20
CHAPITRE 1. LE TABLEAU DE BORD : OUTIL DE
CHANGEMENT DU CONTRÔLE DE GESTION
Nous étudions les limites du contrôle de gestion traditionnel, entre autre la technique
budgétaire, (Section 1) pour montrer comment les tableaux de bord tentent d'apporter une
réponse ‒ au moins partielles ‒ à la démarche de changement de contrôle de gestion (Section
2), tout en essayent d’étudier la place d’un tableau de bord prospectif dans le pilotage de la
performance des entreprises (Section 3).
21
PLAN DU CHAPITRE 1
1.1.1
1.1.2
Le contrôle de gestion
Le budget : un outil
et pilotage de la
critiqué
performance
1.2.2
1.2.1
Le tableau de bord :
Introduction au
outil d’introduction
tableau de bord
du changement
1.3.2
1.3.1
Les tableaux de bord
La performance et ses
prospectifs : nouvel outil de
indicateurs
pilotage de la performance
22
1.1 Le contrôle de gestion traditionnel ne répond plus
Ces dernières années, le contrôle de gestion a fait l'objet d'une remise en question
profonde : pertinence « perdue » (Johnson et Kaplan, 1987). De nouvelles méthodes ont
permis de combler ce déficit de pertinence et aussi de la créativité, de nouveaux mots
(pilotage, performance) sont venus rendre cette mue plus visible et les adjectifs « nouveau »
(Gleadle et Cornelius, 2000) ou « stratégique » (Lorino, 1991) qualifient parfois cette
nouvelle manière de contrôler la gestion.
Nous présentons, dans un premier temps, les interrelations entre le contrôle de gestion et
le pilotage de la performance. Dans un deuxième temps, nous abordons les critiques adressées
au budget de façon à évaluer dans quelle mesure l’incertitude de l’environnement et
l’implantation des systèmes de pilotage de la performance peuvent entraîner ou non une
évolution des rôles de budget.
1
Cité par Alcouffe et Avenier (2007).
24
des capacités et compétences stratégiques de l’entreprise. Le pilotage de la performance ne se
limite plus à la rentabilité et aux résultats financiers ; d’autres facteurs sont pris en
considération. Les décideurs en matière de gestion sont confrontés à plusieurs informations
qui ne sont pas directement tirées d’indicateurs financiers issus de systèmes d’information de
gestion. En effet, ces indicateurs ne suffisent pas pour analyser et comprendre l’origine de
leur réalisation ou leur variation. L’observation scientifique rapprochée des décideurs au sein
des organisations montre que la prise de décision de gestion requiert des indicateurs à la fois
qualitatifs, quantitatifs et financiers.
À cette nouvelle conception du contrôle de gestion, Lorino (1997) semble associer une
logique de pilotage également différente de la logique financière associée au contrôle de
gestion « traditionnel ». Dans cette logique, « il ne s’agit plus de partir d’un objectif financier
global pour aboutir à des objectifs financiers analytiques, par désagrégation, mais de partir
d’objectifs stratégiques pour aboutir à des objectifs opérationnels par l’analyse causes-effets »
(Lorino, 1997).
25
Pour de nombreux spécialistes, les données non financières ou physiques permettent
d’assurer la réactivité organisationnelle (Chiapello et Delmond, 1994), contribuent à la
transversalité (De Montgolfier, 1994), permettent de mesurer avec plus de pertinence que les
données financières, la complexité organisationnelle, notamment l’immatérialité (Mavrinac et
Siesfeld, 1998) et une performance multicritère (Lorino, 1991). Elles sont, de ce fait,
davantage en phase avec les stratégies de différenciation et la diversité des facteurs clés de
succès (Mathé et Malo, 1998). L’utilisation des données non financières conduirait même à
une meilleure performance organisationnelle (Jorissen, 1999 ; Boisvert, 1991).
L’intérêt porté aux outils tels que le tableau de bord, trouve en partie son origine dans
les critiques adressées aux budgets (Chiapello et Delmond, 1994 ; Germain, 2005). Les
praticiens et les chercheurs admettent ainsi aujourd’hui que la technique budgétaire ne semble
plus en mesure d’assurer un certain nombre de rôles dévolus désormais aux systèmes de
mesure de la performance.
Hopwood (1974) s’interroge sur les conditions d’utilisation des budgets en fonction de
l’état de l’environnement. Il remarque que les budgets, faciles à réaliser dans des
environnements stables et facilement prévisibles, auraient une grande utilité dans des
1
La DFCG est une association française des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion.
2
KPMG est un réseau mondial de prestations de services d'audit.
3
Cam-i signifie Consortium for Advanced Manufacturing – International.
26
environnements instables où le besoin de contrôle est fort. Plus les budgets seraient utiles,
moins ils seraient faciles à réaliser et donc peut-être moins fiables et moins pertinents.
Ainsi, pour le Cam-i (1999), le contrôle budgétaire s’est développé dans un contexte :
27
Selon Berland (2000), le budget apparaît comme un outil d’une autre époque,
correspondant à des problèmes que les entreprises ne rencontrent plus. Ainsi, Bunce et al.,
(1995) dans leur critique sur les outils traditionnels du contrôle de gestion, parmi lesquels ils
incluent le contrôle budgétaire, remarquent que le fait nouveau qui caractérise
l’environnement aujourd’hui est sa turbulence. Or, les outils traditionnels de gestion ont été
conçus pour des environnements relativement stables.
On retrouve dans tous ces travaux une constante : la nécessité d'avoir un environnement
peu turbulent pour pouvoir prévoir.
Ces constats ont été depuis largement relayés et amplifiés par une accélération de
l’évolution des critères de performance. Lorino (1991) montre que la valeur d'un produit pour
le consommateur n'est pas seulement reflétée dans son prix mais aussi dans les différentes
caractéristiques du produit (Porter, 1986). Pour gérer la valeur, il faut donc aujourd'hui gérer
non seulement les coûts mais aussi tous les facteurs sur lesquels se fait la concurrence et en
particulier ceux sur lesquels l'entreprise veut se différencier. On généralise à l'ensemble de
l'entreprise l'analyse de la valeur. On analyse toutes les activités en fonction de ce qu'elles
apportent ou non au consommateur. On traque les opérations sans valeur ajoutée. Les
indicateurs physiques à suivre sont de plus en plus nombreux car il faut gérer la qualité, les
délais et les autres dimensions concurrentielles.
Pour le Cam-i (1999), le budget ne mettrait pas en avant les bons indicateurs de
performance. Alors que l’important pour une entreprise serait de maximiser la valeur pour
28
l’actionnaire, le budget se concentrerait trop sur des indicateurs comptables dont on connaît
toutes les limites quand il s’agit de mesurer la création de valeur. En d’autres termes, le
budget permettrait de maîtriser les coûts alors qu’il faudrait maîtriser la valeur.
Hope et Fraser (1999) considèrent que, si les budgets n’assurent pas correctement les
rôles que la plupart des managers en attendent, c’est principalement parce qu’ils n’intègrent
pas les principaux facteurs actuels de performance.
Le Tableau 1.1 (page suivante) propose une synthèse des critiques formulées dans
certains travaux.
29
Tableau 1.1 : Critiques de la démarche budgétaire
Auteur Critiques
Il apparaît aujourd’hui que le budget ne peut répondre à lui seul aux attentes des
managers et qu’il est nécessaire non pas de le supprimer, mais de le compléter par d’autres
instruments mieux adaptés aux problématiques de pilotage actuelles des entreprises. De
nombreux travaux empiriques montrent que le tableau de bord présent les caractéristiques
pour pallier la majorité de ces déficiences. Ainsi, plusieurs auteurs soutiennent l’idée que le
1
Cité par Berland (2004).
30
tableau de bord ne peut pas se substituer aux budgets et qu’il convient plutôt de rechercher les
complémentarités entre les outils (Mendoza et Zrihen, 1999 ; Méric, 2003).
Les limites adressées aux outils traditionnels de contrôle de gestion ont amené les
chercheurs et les praticiens à proposer des systèmes de mesure de la performance qui
associent, à la fois, des indicateurs financiers et non financiers. Toutefois, l’intégration de
mesures non financières ne date pas d’aujourd’hui, par exemple General Electric utilisait des
mesures non financières depuis 1950. Par ailleurs, plusieurs auteurs ont insisté sur la
pertinence des mesures non financières (Hopwood, 1973 ; Anthony et al., 1984 ; Merchant,
1985). Des systèmes de mesures non financières sont généralement caractérisés par des
besoins locaux avec peu d’intégration avec les objectifs stratégiques de l’entreprise et peu
d’équilibrage entre des considérations locales et d’autres globales (Merchant, 1985).
Relever les faiblesses des outils traditionnels du contrôle de gestion n’induit pas que
ceux-ci sont inutiles ou obsolètes. Tout défaut est en effet souvent le revers d’une qualité, si
bien qu’il semble plus juste de dire que ces outils répondent à certaines des attentes des
managers, mais qu’ils ne peuvent à eux seuls en assurer la totalité. Il est donc nécessaire de
les compléter par d’autre outils de gestion, d’où le développement du tableau de bord de
gestion.
Nous définissons, dans un premier temps le concept de tableau de bord, pour montrer,
dans un deuxième temps, comment cet outil peut apporter les changements au contrôle de
gestion.
31
1.2.1 Introduction au tableau de bord
Bescos et al., (1995) distinguent entre le tableau de bord de gestion des centres de
responsabilités et le tableau de bord de la direction générale. Pour le premier, son appellation
renvoie à des documents présentant une information dynamique. L’information présentée doit
mettre en perspective les résultats obtenus par rapport à des références. Il peut être défini
comme un outil d’aide au pilotage des unités décentralisées. Suivant le principe gigogne
d’agrégation des informations, celles-ci sont consolidées de niveau en niveau jusqu’à la
direction générale. Ce document est établi souvent par le service central de contrôle de
1
Dans la méthode OVAR, la construction du tableau de bord est une approche (top-down) c'est-à-dire que le
management initie la construction du tableau de bord en fonction des objectifs stratégiques : Objectifs et
Variables d'Action. Les Responsabilités sont ensuite déclinées et descendues aux niveaux inférieurs de la
hiérarchie en cascade. Ainsi, chaque manager opérationnel devient responsable du choix et de la définition de ses
variables d'action : ce qui représente un grand degré de délégation et de décentralisation. Pour chaque objectif et
variable d'action, au moins un indicateur de performance existe.
32
gestion, il permet de suivre, d’une part, les performances économiques, et d’autre part, un
certain nombre d’analyses essentielles comme celle de l’exécution du plan, du budget, des
investissements et des effectifs.
33
d’environnement, etc.) qui rendent compte de manière signalétique de l’état présent du
système à des périodes rapprochées. En se voulant ainsi plus proche des préoccupations
opérationnelles, le tableau de bord apparaît comme un véritable outil de pilotage stratégique
du cout terme. C’est ce qui explique d’ailleurs, comme le fait remarquer Bouquin (1993),
qu’en considération des nouveaux enjeux du contrôle de gestion, certains auteurs
redécouvrent aujourd’hui son utilité à travers le renouvellement de la comptabilité de gestion.
On oppose les tableaux de bord aux autres outils de contrôle de gestion. Ces oppositions
peuvent être classées en quatre familles : la nature des données, la réactivité recherchée, la
modélisation de l'activité sous-jacente et l’adaptabilité de l'outil1.
La nature des données que peut comporter le tableau de bord est sans doute l'un des
éléments les plus déterminants dans le positionnement relatif de l'outil au sein du contrôle de
gestion. Les données ne sont que comptables et financières dans les autres outils, alors
qu'elles peuvent être de natures diverses dans les tableaux de bord. Le tableau de bord
apparaît ainsi comme l'instrument de suivi du contrôle de gestion chargé d'accueillir tous les
indicateurs non financiers.
La capacité d'ouverture des tableaux de bord à autre chose que les éléments financiers
est utilisée systématiquement chaque fois que l'on éprouve le besoin de suivre des éléments
non contenus dans les systèmes de contrôle budgétaire. Les tableaux de bord sont ainsi la
solution naturelle au suivi d'indicateurs physiques, d'indicateurs non produits par
l'organisation, d'indicateurs sur l'environnement, ou encore d'indicateurs transversaux.
Ø La réactivité recherchée
1
Cité par Chiapello E. et Delmond M. H. (1994).
34
sélectionnée. Ainsi, la rapidité de consultation dépend également des méthodes de
présentation utilisées : « graphiques parlants », « indicateurs qui changent de couleur », etc.
Tout système formel d'information repose sur une modélisation de l'activité qu'il
documente. Dans le cas du contrôle budgétaire, la modélisation est faite sur la base du modèle
comptable classique, qui correspond à une représentation financière de la firme axée sur la
mesure de l'enrichissement ou de l'appauvrissement. Avec les tableaux de bord, on ne veut
pas seulement mesurer la valeur, on veut comprendre les différents rouages de sa création.
L'enjeu est de choisir des indicateurs d'activité offrant plus de transparence. Il s'agit bien d'une
modélisation tirée par l'action, qui correspond à une préoccupation opérationnelle, alors que le
contrôle budgétaire repose sur une modélisation financière tirée par la mesure de
l'enrichissement.
Pour mettre en œuvre cette modélisation tirée par l’action, on propose fréquemment de
centrer les tableaux de bord sur le suivi des variables clés de gestion (Guerny et al., 1986).
Cela revient à appliquer une démarche stratégique au suivi à court terme. Les variables clés
sont en effet la transposition, au niveau des responsables opérationnels et des plans d'action à
court terme, des fameux facteurs clés de succès utilisés par les directions générales dans les
plans d'action à long terme1.
Ø L’adaptabilité de l'outil
Le tableau de bord se veut plus proche de l'opérationnel que les autres outils, ce dont
témoignent déjà l'incorporation d'indicateurs physiques et le souci de la réactivité. Ce
positionnement implique une diversité de l'outil aussi grande que la diversité des situations
opérationnelles. Le tableau de bord est, par nature, un outil personnalisé dans son contenu.
Les fréquences de parution des tableaux de bord doivent également être adaptées aux
besoins des responsables qui ne suivent pas forcément les rythmes mensuels ou trimestriels de
la comptabilité.
1
Les citations suivantes montrent la proximité des notions de facteurs clés de succès et de variables clés ; (...)
Les facteurs clés de succès sont vus comme les conditions de [la] réussite [de la stratégie] (Bouquin, 199, p. 63).
On peut définir une variable clé comme étant déterminante dans le succès ou l'échec d'une entreprise pour
atteindre ses objectifs (Ardoin et al., 1986, P.271).
35
Le tableau de bord, plus que tout autre outil, doit aussi pouvoir évoluer facilement, en
fonction des actions menées, des méthodes de travail utilisées, de la stratégie choisie. Saulou
(1982) va même jusqu'à dire que « le tableau de bord [...] doit être élaboré par un homme dans
un système et à un certain moment. Que l'homme change de poste, que le poste soit assuré par
un autre homme ou que l'on se place un an plus tard, le tableau de bord initialement conçu
sera inutile ».
Le Tableau 1.2 (page suivante) résume l’ensemble des éléments qui opposent le tableau
de bord aux autres outils de contrôle de gestion.
36
Tableau 1.2 : Les éléments qui opposent le tableau de bord aux autres outils
de contrôle de gestion
37
1.3 Tableau de bord : un outil de pilotage de la performance ?
Les écrits sur le sujet abondent, tant sur le plan professionnel que scientifique. Les
travaux de Kaplan et Norton (1992), réactualisent le sujet en présentant un modèle de pilotage
de la performance qui tient compte à la fois de la dimension financière et des dimensions liées
aux opportunités de croissance de l’entreprise, tels les clients, les processus internes,
l’apprentissage et l’innovation. L’ensemble des indicateurs visant à mesurer cette
performance à plusieurs dimensions est maintenant largement connue sous l’appellation de
tableau de bord prospectif.
La performance d’entreprise est une notion centrale en sciences de gestion. Depuis les
années 80, de nombreux chercheurs se sont attachés à la définir (Bouquin, 1986 ; Bescos et
al., 1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ; Bessire, 1999) et plus récemment cette notion
est mobilisée dans la littérature managériale pour évaluer la mise en œuvre par l’entreprise
des stratégies annoncées de développement durable (Capron et Quairel, 2005).
38
L’origine du mot performance remonte au milieu du 19ème siècle dans la langue
française. À cette époque, il désignait à la fois les résultats obtenus par un cheval de course et
le succès remporté dans une course. Puis, il désigna les résultats et l’exploit sportif d’un
athlète. Son sens évolua au cours du 20ème siècle. Il indiquait de manière chiffrée les
possibilités d’une machine et désignait par extension un rendement exceptionnel. Ainsi, la
performance dans sa définition française est le résultat d’une action, voir le succès ou
l’exploit. Contrairement à son sens français, la performance en anglais « contient à la fois
l’action, son résultat et éventuellement son exceptionnel succès » (Bourguignon, 1995)1.
Une analyse sémantique générale du mot performance montre que, dans le champ de la
gestion, le mot (signifiant) performance prend des sens (signifiés) variables, mais que l’on
peut toujours rattacher à l’un ou /et l’autre des trois sens primaires ci-dessous (Bourguignon,
1995).
1- La performance est succès ; la performance n’existe pas en soi ; elle est fonction des
représentations de la réussite, variables selon les entreprises et / ou selon les acteurs.
3- La performance est action. Dans ce sens, plus rare en français qu’en anglais, la
performance est un processus et « non un résultat qui apparaît à un moment dans le
1
Étymologie du mot performance, selon Bourguignon (1995, p. 62) : le mot performance dans son acception
française du 19ème siècle dérive du mot anglais performance (fin du 15 ème siècle) qui désignait la réalisation,
l’accomplissement, l’exécution. Mais cette définition anglaise est empruntée au moyen français « parformance »
qui provient de l’ancien français du 13ème siècle et qui signifiait accomplir, exécuter.
2
La performance en tant que succès n’existe pas en soi. Elle est fonction des représentations de la réussite et
varie selon les entreprises et les acteurs. La performance, résultat d’une action, ne contient pas de jugement de
valeur, contrairement à la performance-succès. La performance-action est un processus et non un résultat qui
apparaît à un moment donné dans le temps. Cette performance contient et dépasse largement la performance-
résultat. En effet, elle « inclut les résultats mais aussi les activités, les tâches à accomplir »
(Bourguignon, 1995, p.64).
39
temps » (Baird, 1986). Comme en psychologie et en linguistique générative, elle est
la mise en actes d’une compétence qui n’est qu’une potentialité.
La performance peut également se lire comme le processus, comme l’action qui mène
au succès. Le succès ne se mesure pas seulement a posteriori, il se construit tout au long d’un
processus de management qui définit, puis communique les résultats attendus, spécifie les
activités à accomplir, contrôle les récompenses et l’information liées au résultat (Baird, 1986).
De façon analogue, accompagner la stratégie, ce n’est plus seulement mesurer les réalisations,
c’est aussi définir des plans d’actions à partir d’une analyse des processus, des activités et de
leurs enjeux stratégiques (Lorino, 1991).
Pour Lebas (1995), la performance n’existe que si on peut la mesurer et cette mesure ne
peut en aucun cas se limiter à la connaissance d’un résultat. Il propose une définition plus
opérationnelle de la performance et montre les enrichissements que celle-ci pourrait apporter
à l’entreprise. Selon lui,
- La performance est un élément pour la prise de décision. Elle n’existe pas de façon
intrinsèque. Elle n’est pas une simple constatation, elle se construit ;
- Elle est définie par les utilisateurs de l’information par rapport à un contexte
décisionnel caractérisé par un domaine et un horizon-temps ;
40
- La compréhension de la performance repose sur l’identification d’un modèle de
causalité qui indique comment on peut agir sur les paramètres déterminants des
résultats futurs : chaque cause est elle-même sujette à une analyse de performance ;
41
1.3.1.2 Les indicateurs de performance
L’indicateur présente l’outil le plus utilisé par les contrôleurs de gestion et qui permet
de synthétiser les informations comptables et non comptables dans toutes les fonctions de
l’entreprise et de contrôler les flux financiers et les flux physiques.
Les indicateurs de performance sont utilisés ainsi pour fournir des informations
« spécifiques » sur les performances, car l’objectif principal de la mise en place de tel outil est
bien l’accroissement de la performance de l’entreprise à court et à long terme (Bergeron,
2002). Gandhaue (2001) estime que l’indicateur de performance est un outil pertinent pour
mesurer la performance et donne une typologie des indicateurs : indicateurs de résultats,
indicateurs de processus et indicateur d’environnement.
Les auteurs qui plaident pour l’implantation des indicateurs de performance, justifient
leurs invitations par la perte de pertinence des anciens modes du contrôle. Les arguments
étaient formulés autour de deux idées :
42
une fonction d’objectifs financiers, par exemple la rentabilité des capitaux engagés, il
est dangereux de s’en tenir au seul suivi des indicateurs de nature
financière disséquant la situation au regard de cette fonction d’objectif. Ce genre
d’indicateurs appréhende en effets des résultats, c'est-à-dire par essence les
conséquences de stratégies, de décisions, d’ajustements d’un passé plus ou moins
proche. Or, pour aider à la gestion, au pilotage de l’organisation comme de ses
subdivisions, on a besoin de suivre des chiffres appréhendant des phénomènes qui
déterminent la performance à venir. Il faut donc rééquilibrer les indicateurs financiers
par des indicateurs amont indiquant où en est l’organisation en ce qui concerne les
sources de la performance future ».
2- Les anciens systèmes de mesure de performance ne font pas les liens entre contrôle et
stratégie. Dès lors, les indicateurs de performance présentent une alternative pour
relier les processus d’évaluation de la performance et les processus d’élaboration de la
stratégie de l’entreprise. Plus que ça, ce système de mesure s’inscrit dans la nouvelle
tendance du contrôle de gestion en rappelant la deuxième définition de contrôle de
gestion par Anthony R. N. (1888) : « Le contrôle de gestion est le processus par lequel
les dirigeants influencent les autres membres d’une organisation pour mettre en
œuvre les stratégies de celle-ci ». On suppose ici que chaque indicateur est lié à un
processus créateur de la valeur qu’on peut l’appeler aussi : des facteurs clés de succès,
des variables d’actions ou les leviers d’action.
La pertinence :
43
contexte. On doit tendre à donner à l'indicateur la valeur ajoutée maximale par sa mise en
perspective par rapport à des balises pertinentes (objectifs, marges acceptables, valeurs
comparatives, etc.).
La faisabilité :
La convivialité :
L'accessibilité : l'indicateur doit être accessible, facile à obtenir et à utiliser. Si le système est
informatisé, il doit être simple à utiliser, à la mesure des capacités des utilisateurs.
44
L’évocation : l'indicateur doit être bien illustré et présenté, visuellement évocateur et
facilement interprétable par ses utilisateurs, par le choix de la forme de représentation
(tableau, graphique ou pictogramme).
Dans une économie ou l’actif incorporel, les relations entre l’organisation et ses clients,
ses employés, ses fournisseurs et les autres acteurs qui gravitent autour d’elle contribuent à sa
réussite, la performance définie en terme financier ne suffit plus. Des indicateurs non
financiers sont donc nécessaires (Gasse et Garand, 2000 ; Kaplan et Norton, 1996). La
concurrence s’exerce sur plusieurs facteurs ; les risques d’entreprise se multiplient et la
réussite ne se traduit plus strictement en termes d’augmentation du bénéfice ou du rendement
sur capital investi. Il faut des systèmes de mesure de la performance plus perfectionnés, qui
aideront les dirigeants des entreprises de mieux comprendre et prévoir la performance.
Les indicateurs non financiers traduisant l’investissement dans les actifs intangibles
semblent présenter un caractère prédictif de la performance financière beaucoup plus fort que
les informations comptables, et devraient être utilisés pour compléter les indicateurs
financiers (DTTI1, 1994 ; Kaplan et Norton, 1996). Cet argument a d’ailleurs conduit certains
chercheurs à soutenir l’idée selon laquelle l’information non financière pouvait expliquer la
valeur d’une entreprise (Wallman, 1995 ; Edvinsson et Malone, 1997 ; Stewart, 1997).
Néanmoins, il n’existe pas d’indicateur qui puisse expliquer à lui seul la complexité de
l’obtention de la performance en entreprise. En particulier, les indicateurs financiers ne
permettent pas seuls d’anticiper l’impact global d’une décision. Par conséquent, les
indicateurs financiers et non financiers pourraient ne pas être perçus comme des substituts les
uns par rapport aux autres, mais plutôt comme des compléments qui ont des liens de cause à
effet. De ce fait, de nombreuses recherches empiriques se sont intéressées à l’impact des
indicateurs non financiers sur la performance financière (Banker et al., 1993 ; Barth et
McNichols, 1994 ; Banker et al., 1995 ; Banker et al., 1996 ; Amir et Lev, 1996 ; Perera et al.,
1997 ; Ittner et Larcker ,1997, 1998a ; Behn et Riley, 1999 ; Banker et al., 2000 ; Gosh et
Lusch, 2000 ; Hugues, 2000). Ces travaux montrent souvent des relations significatives entre
les mesures non financières et les mesures financières. Il n’est donc pas surprenant de
constater que de nombreuses entreprises s’intéressent à la nature et à l’utilisation des
1
Deloitte Touche Tohmatsu International.
45
informations non financières pour appuyer certaines décisions et évaluer leurs performances
(Ittner et Larcker, 1998b).
Abernathy et Lilis (1995) obtiennent des résultats qui vont dans le même sens que
l’étude précédente. Leurs résultats permettent de dire qu’une entreprise qui adopte une
stratégie lui permettant de se conformer à la demande du client le plus vite possible et le
mieux possible, donc qui se rapproche d’une stratégie de différenciation, utilisera moins
d’indicateurs financiers traditionnels au profit d’indicateurs de performance de nature plus
qualitative ou non financière.
L’intérêt de ces deux études est qu’elles fournissent des appuis à l’hypothèse voulant
que des changements dans les stratégies manufacturières, comme par exemple accorder plus
d’importance à la qualité, aux délais, à la flexibilité et aux coûts bas doivent être accompagnés
de changements dans le système de mesure de la performance. Ce dernier doit mettre plus
d’emphase sur les mesures non financières.
Certaines études ont pu démontrer des liens entre l’utilisation d’un système
d’information élargi (comprenant des indicateurs non financiers) et la performance. Par
exemple, Mia et Chenhall (1994), qui ont étudié l’effet de l’utilisation d’un système élargi de
contrôle de gestion sur la performance en tenant compte de la différenciation des fonctions
(marketing et production), arrivent à la conclusion que plus on utilise un système de contrôle
élargi plus la performance augmente dans le cas de la fonction marketing. Chong (1996)
démontre quant à lui que dans le contexte d’une incertitude de la tâche élevée, la performance
managériale est élevée lorsqu’un système de suivi de la performance élargi est utilisé.
1
Au sens de Porter, 1985.
46
Toujours en contexte d’incertitude, mais cette fois-ci en contexte d’incertitude perçue de
l’environnement, Gul (1991) arrive à la conclusion que la performance est accrue lorsque
l’incertitude perçue de l’environnement est élevée et que les gestionnaires utilisent un système
de contrôle de gestion plus sophistiqué.
S’il existe peu de recherches empiriques sur le contenu des indicateurs de performance
ou des systèmes de contrôle et de pilotage de la performance, les écrits théoriques sur le sujet
abondent. La plupart de ces écrits utilisent comme fondement le modèle de tableau de bord
prospectif (Kaplan et Norton, 1996). Essentiellement, le tableau de bord prospectif ne doit pas
être vu comme une collection d’indicateurs de performance, mais comme un outil servant à
formuler la stratégie, à la communiquer et à fixer des objectifs. De plus, il servira à mettre en
cohérence les initiatives des acteurs pour atteindre un objectif commun et à renforcer le retour
d’expérience et le suivi de la stratégie. Il s’agit donc d’un outil de gestion qui ne vise pas
seulement à contrôler des activités. Le tableau de bord prospectif, dans son contenu, cherche
aussi à saisir la réalité complexe de la performance des entreprises qui ne peut pas être
strictement financière.
Nous présentons d’abord, l’historique, les principes et les fonctions du tableau de bord
prospectif (TBP). Nous montrons ensuite sa place dans le pilotage de la performance des
entreprises.
47
1.3.2.1 Le tableau de bord prospectif : historique, caractéristiques et fonctions
Le tableau de bord prospectif est né d’une remise en cause, dans un contexte anglo-
saxon, des systèmes d’évaluation de la performance exclusivement centrés sur le suivi des
résultats financiers. Au début des années 1990, Kaplan et Norton écrivirent un article qui
évoquait la perte de pertinence du contrôle de gestion due à la focalisation des mesures de
performance sur des aspects seulement financiers (Kaplan et Norton, 1992, 1996). À partir de
ce constat, ils développèrent, en utilisant des études empiriques menées entre 1984 et 1992
(Kaplan, 1994), un outil qui intégrait des dimensions financières et non financières et dans
lequel aucune de ces deux dimensions n’était privilégiée par rapport à l’autre. Les mesures
financières permettaient plutôt d’appréhender les effets d’actions déjà entreprises (indicateurs
de performance retardés ou a posteriori), alors que les mesures non financières permettaient à
la fois d’élargir la vision de la performance de l’entreprise dans une approche multicritère et
de mieux anticiper ce que pourrait être la performance future de l’entreprise (indicateurs de
performance avancés ou prédictifs dont le lien avec la mesure financière finale n’était
toutefois pas étudié précisément) (Davis, 1996 ; Atkinson et Epstein, 2000 ).
Depuis sa création, le tableau de bord prospectif semble avoir connu trois stades
d’évolution (Cobbold et Lawrie, 2003). Dans sa conception originale (premier stade) le
tableau de bord prospectif se présentait comme un outil de gestion synthétique pour les
dirigeants regroupant ces quatre perspectives (finance, marchés, processus, savoirs), censées
mesurer au mieux la performance actuelle et prochaine de l’entreprise. Les premiers articles
de Kaplan et Norton portaient plus spécifiquement sur le choix d’un nombre limité
48
d’indicateurs dans chacune des quatre perspectives (Kaplan et Norton, 1992). Ils suggéraient
d’effectuer le choix de ces mesures par référence aux buts de l’entreprise mais ne disaient pas
comment le tableau de bord prospectif pouvait, une fois mis en place, améliorer concrètement
la performance de l’entreprise (à cette étape, ils s’intéressaient plus à l’aspect logique qu’à la
dimension opératoire de l’outil). Ils donnaient peu d’informations sur la façon dont le tableau
de bord prospectif pouvait être développé en pratique. Il a fallu attendre leur premier livre
(Kaplan et Norton, 1996) pour avoir quelques éléments de réponse. Selon certains auteurs
(Cobbold et Lawrie, 2003), cette « première génération » de tableau de bord prospectif (où il
se réduit à un outil isolé) est toujours développée et, sous une forme assez rudimentaire,
constitue probablement la grande majorité des implémentations sur le terrain. Il faut noter
que, malgré son apparente popularité comme concept et son adoption assez répandue (surtout
aux États-Unis), il existe relativement peu d’études de cas détaillées, concernant des
expériences de mise en œuvre du tableau de bord prospectif dans la littérature académique
(Bessire, 2000). Les livres et les articles qui s’appuient sur des descriptions plus approfondies
commencent seulement à faire leur apparition maintenant (Niven, 2002).
1
La traduction en français : « une amélioration du système de mesure à un système de gestion de base ».
49
Norton, 2001). Cette conception améliorée, qui fait du tableau de bord prospectif un dispositif
de gestion global plutôt qu’un simple outil de représentation d’une performance
multidimensionnelle pour les managers, représente maintenant le courant dominant des
recherches en gestion sur la question, qu’elles soient académiques ou professionnelles.
50
Schéma 1.1 : Le tableau de bord prospectif
Résultats financiers
Que faut-il apporter aux
actionnaires?
Processus internes
Clients Vision et Quels sont les processus
essentiels à la
Que faut-il apporter aux stratégie satisfaction des
clients? actionnaires et des
clients?
Apprentissage
organisationnel
Comment piloter le
changement et l'amélioration?
La carte stratégique est en effet le point central du système. Elle est l’expression des
hypothèses stratégiques et définit les relations de cause à effet entre les mesures de résultats
retenues et les déterminants de la performance. Pour Kaplan et Norton « Chaque mesure
sélectionnée pour le tableau de bord prospectif doit être un élément d’une chaîne de relation
de cause à effet exprimant l’orientation stratégique de l’entreprise ». L’établissement de cette
carte nécessite un travail de fond plus que conséquent. La qualité du système de pilotage est
directement dépendante de la pertinence et de la vraisemblance de la carte stratégique.
Perspective financière :
L’axe financier représente les objectifs à longs termes de l’entreprise. Kaplan et Norton
proposent trois phases stratégiques financières qui, croisées avec la situation de marché de
l’entreprise (croissance, maintien, maturité / récolte), fournissent une gamme d’indicateurs.
51
Cette liste, bien entendu non-exhaustive, doit être comprise comme un ensemble de domaines
d’indicateurs, susceptibles d’être adaptés au contexte particulier de l’entreprise.
Cet axe reprend les grands indicateurs financiers classiques ; la nouveauté est dans la
volonté de rattacher ces indicateurs financiers à la réalité client (nouveaux clients, clients
ciblés, client non rentables) ainsi qu’au processus de création des produits et services
(recherche et développement, nouveaux produits et services).
52
Perspective client :
Au cœur de toute stratégie d'entreprise où il s'agit de lier les processus internes avec de
meilleurs résultats pour le client se trouve la (proposition de valeur) faite aux clients. À partir
d'exemples probants, Kaplan et Norton isolent trois stratégies pour se différencier du marché :
· L'intimité client : l'entreprise connaît les clients à qui elle vend et les produits et les
services dont elle a besoin.
La théorie, selon Kaplan et Norton, dit que les entreprises qui réussissent sont
excellentes dans un des trois aspects et ont un niveau standard dans les deux autres. L'axe
client permet à l'entreprise de définir les clients à cibler. Comme la plupart des marchés sont
composés de clients hétérogènes donc sensibles à différents critères, l'entreprise se doit de
choisir1 une perspective prioritaire dans lequel elle va exceller. C'est sur les clients (cible) que
vont se concentrer les indicateurs du tableau de bord prospectif. Ainsi en choisissant de ne pas
satisfaire certains clients, l'organisation décide de ne pas développer certains services. L'axe
client choisi est relié par sa partie supérieure à l'axe financier et par sa partie inférieure à l'axe
des processus internes de la carte stratégique.
L’objectif de cet axe est de prendre en compte l’ensemble des processus internes, et en
particulier l’innovation, la production et le service après vente. Au travers de l’analyse des
processus, c’est une vision transversale de l’organisation que l’on cherche à établir, ainsi que
la mise en avant de deux processus souvent négligés dans l’analyse comptable des
performances, à savoir l’innovation et l’après-vente.
1
M. Porter « What is Strategy », « La stratégie c'est choisir ».
53
Concernant le processus d’innovation, une première étape consiste à cerner le marché
en identifiant les besoins nouveaux ou latents des clients. Se pose ensuite la question
d’apprécier la performance de la recherche et développement, non seulement sur un plan
opérationnel mais aussi quant à sa rentabilité.
Le processus d’après vente peut avoir un impact très important sur la valeur ajoutée
perçue par le client et peut être suivi à l’aide d’indicateur de coût, de qualité et de délai. Avec
le développement de centre d’appel assurant le service après vente des produits, c’est tout un
ensemble de nouveaux indicateurs qui sont devenus accessibles et qui permettent de piloter
l’activité : nombre d’appels traités, durée moyenne et maximale avant le rappel d’un client
dont on n'a pas pu traiter le cas immédiatement, pourcentage des cas traités à distance sans
déplacement sur le site clients, coût du traitement de l’appel selon la complexité du cas, etc.
Nous avons vu comment la carte stratégique organisait les objectifs concernant les axes
financiers, client et processus interne, nous allons désormais aborder le dernier axe. Pour les
auteurs, les stratégies d'apprentissage et de développement sont le point de départ de tout
changement durable à long terme. En pratique nous distinguons trois types d'objectifs.
1
Activity Based Costing.
54
· Les technologies stratégiques : les systèmes d'information, les bases de données, les
outils et le réseau nécessaires pour promouvoir la stratégie.
En traitant l'axe d'apprentissage après que les trois autres axes ont été définis, les
dirigeants peuvent mettre en adéquation leurs objectifs en matière de ressources humaines, de
technologies de l'information et d'ambiance de travail avec les besoins de leur processus clés
et la proposition de valeur faite au client. Ainsi une organisation qui désire augmenter la
satisfaction client se doit d'exiger comme objectif la fidélisation de son personnel expérimenté
pour ainsi maintenir la relation avec le client et procurer l'expérience « d'achat plaisir ». Pour
Kaplan et Norton ceci implique une politique des ressources humaines adéquate ainsi qu'une
formation importante pour le personnel. Enfin, les auteurs insistent sur le fait que ces
politiques doivent être complétées par des programmes d'évaluation en continu. Donc le
tableau de bord prospectif se devait de contenir des indicateurs de satisfaction du personnel
afin de reconnaître que le salarié est un véritable partenaire de la stratégie.
Pour conclure, nous noterons que Kaplan et Norton font figurer l'axe d'apprentissage
tout en bas de la carte stratégique du tableau de bord prospectif afin de signifier que c'est le
fondement de toute organisation.
Les quatre axes du tableau de bord prospectif (TBP) ne constituent pas un modèle
statique et universel. Ils forment plutôt une toile de fond ou un cadre général d’analyse qui
permet d’appréhender le système d’indicateurs de performance de l’entreprise dans un
contexte de plus en plus concurrentiel où la performance ne se traduit plus seulement en terme
de rendement financier. Il fournit également une articulation autour de la stratégie, essentielle
à l’efficacité du système de mesure. Évidemment, chaque entreprise aura des indicateurs qui
lui sont propres en fonction de ses objectifs, de ses stratégies et des diverses caractéristiques
de son environnement. Pour ces raisons, le modèle ne spécifie pas les indicateurs que l’on doit
retrouver dans chacun des quatre axes puisque ceux-ci seront très variables d’une entreprise à
l’autre. Cependant, pour chacun des axes, Kaplan et Norton proposent des éléments de
contenu qui permettront d’orienter les concepteurs. Ils identifient de grandes classes de
déterminants de la performance qui devraient conduire à l’identification d’indicateurs de
55
performance. Le Tableau 1.3 présente ces principaux déterminants et quelques exemples
d’indicateurs.
chacun des grands processus d’une entreprise, réalisées avec des nouveaux
soit : produits ;
- L’innovation ; - Temps de réponse aux appels
- La production ; de service ;
- Le service après-vente. - Coûts standards.
56
En résumé, pour relever le défi de la compétitivité, les entreprises reconnaissent,
rappelons-le, qu’il est essentiel de disposer d’un système de mesure de rendement
multidimensionnel. Le cadre d’analyse général du tableau de bord prospectif apparaît
suffisamment complet pour servir de point de départ pour évaluer les systèmes de mesure de
la performance et proposer des pistes d’améliorations qui permettront éventuellement de
piloter la performance des entreprises.
· Le tableau de bord prospectif a été conçu dans le but d'assurer un déploiement efficace
de la stratégie. Ceci passe dans un premier temps par une communication claire de ses
éléments à l'ensemble de l'organisation.
Communiquer la stratégie :
Comment s'assurer que les actions opérationnelles et quotidiennes s'alignent sur les
objectifs définis et les options stratégiques ?
Malgré toutes ces difficultés, le tableau de bord prospectif (TBP) mise sur la
responsabilisation des acteurs. Différentes études de cas montrent que le TBP permet de
supprimer les comportements opportunistes et d'accroître le degré de responsabilisation. Avec
le TBP, les unités de gestion et les collaborateurs savent désormais ce que l'on attend d'eux et
dans quelle mesure ils contribuent au processus de création de valeur.
Par une meilleure communication, ils savent également la direction que suit
l'organisation. Le tableau de bord prospectif laisse donc une place importante à l'homme et lui
permet d'exploiter ses qualités. Ceci a pour effet de permettre un meilleur degré de
responsabilisation.
58
Mesurer la performance :
Ce qui ne se mesure pas, ne se gère pas pour plusieurs raisons, y compris le besoin pour
l'être humain d'avoir des points de repère.
À ce jour, les systèmes d'évaluation de la performance ont mis davantage l'accent sur la
performance externe, sur les mesures financières ou économiques telles que le ROI1 ou
l'EPS2. Or celles-ci ne se gèrent pas, elles n'expriment que la conséquence des décisions
relatives aux trois dimensions de l'entreprise : le quoi, le qui et le comment.
Outre cette dimension de mesurer pour mieux gérer l'entreprise, mesurer la performance
permet également de motiver les collaborateurs. Par essence, l'être humain aime les objectifs.
1
Return On Investment (Retour sur Investissement).
2
Earnings per Share (Bénéfice par action).
59
Dans ce contexte, le tableau de bord prospectif devient un élément central du système
d'évaluation et de motivation et représente un élément clé du système de pilotage de la
performance.
Pour les concepteurs de l’outil et beaucoup d’auteurs, le tableau de bord doit être un
outil central, alternatif au système budgétaire traditionnel (Epstein et Manzoni, 1997 ; Kaplan
et Norton, 2001 ; Fernandez, 2003). Mais d’autres défendent l’idée que le tableau de bord
prospectif doit être un outil parmi d’autres parce qu’il n’est pas suffisamment complet. Ainsi,
Mendoza et Zrihen (1999) soutiennent que « le tableau de bord prospectif ne peut en aucun
cas remplacer le reporting » et Zécri (2000) estime qu’il est inconcevable de nos jours de
gérer une entreprise sans budgets. Pour Meric (2003), le tableau de bord prospectif risque de
phagocyter les « innovations » qui l’ont précédé, ce qui serait une aberration. Il conçoit donc
le tableau de bord prospectif comme un outil complémentaire à d’autres méthodes ou
démarches de calculs comme l’ABC, l’EVA1, etc., afin de profiter pleinement des
complémentarités des différentes méthodes. Oyon et Mooraj (1998) tendent également à cette
même conclusion. Plus nuancés, Gray et Pesqueux (1993), qui s’intéressent d’ailleurs plus
aux tableaux de bord en général qu’au tableau de bord prospectif en particulier, avancent
l’idée suivante : si le tableau de bord sert à suivre les objectifs généraux au niveau du siège, il
peut être un outil parmi d’autres, en revanche s’il sert au suivi du fonctionnement courant au
niveau des opérationnels, il doit alors être un outil central.
De nombreuses études (Merchant, 1984 ; Fisher, 1998 ; etc.) ont montré que les
systèmes de contrôle de gestion subissent un ensemble de facteurs de contingence qui les
modèle. Un tour d’horizon de la littérature va être présenté en considérant
successivement : l’incertitude de l’environnement, le cycle de vie des produits, la technologie,
la taille de l’entreprise et les rapports de pouvoir. Dans chacun de ces cas, nous serons amenés
1
Economic Value Added : valeur économique ajoutée.
60
à comparer les atouts et les limites du tableau de bord prospectif au regard des autres outils
disponibles (budgets, tableaux de bord non stratégiques, etc.).
Le cycle de vie des produits est composé de quatre phases : l’apparition, la croissance,
la maturité et le déclin (Sizer, 1989 ; Wilson, 1991 ; Drury, 1994). Selon Merchant (1994), les
organisations avec des produits majoritairement en phase d’apparition, ont tendance à utiliser
moins d’outils de contrôle financier traditionnels, comme les budgets, et sont plus disposées à
se tourner vers des outils ayant des indicateurs non financiers, prenant en compte les
61
performances futures. Hoque et James (2000), à la suite d’une enquête réalisée auprès de 66
entreprises australiennes, ont également montré que les organisations ayant des produits en
phase d’apparition avaient plus tendance à utiliser des outils comme le tableau de bord
prospectif.
La technologie peut également avoir une influence sur le choix d’un système de
pilotage. En effet, pour décliner sa stratégie à tous les niveaux, l’entreprise va avoir un grand
besoin d’informations. Il faut donc que ce changement de mentalité puisse s’appuyer sur une
évolution des systèmes d’information (Chiapello E. et Delmond M. H., 1994). Edwards
(2001) indique que les entreprises qui mettent en place un outil tel que le tableau de bord
prospectif sont aussi souvent celles qui utilisent des outils informatiques intégrés de type
Enterprise Information System (EIS) ou Progiciel de Gestion Intégré (ERP en anglais)1, car
cela leur permet d’avoir en temps réel de l’information sur leurs différents indicateurs.
Saulpic et Ponssard (2000), constatent que l’enjeu associé aux aspects purement
informatiques (interconnexion des systèmes) est très important car, selon eux, il faut sans
cesse naviguer entre deux extrêmes : soit se contenter du « papier crayon » (ou logiciel de
type Excel), ce qui semble suffisant quand on utilise comme système de gestion les budgets,
ou bien « mettre le paquet » (logiciels de type EIS ou ERP).
Dans l’analyse des relations entre tableau de bord prospectif et taille de l’entreprise, il y
a deux courants de pensée antagonistes. Le premier courant défend l’idée que la complexité
des systèmes de gestion est positivement corrélée à la taille de l’entreprise (Merchant, 1981 ;
Hoque et James, 2000 ; etc.). Ainsi, comme Hoque et James (2000) l’ont démontré, ce sont
les plus grandes entreprises qui ont mis en place des systèmes de mesure de la performance
proches du tableau de bord prospectif. De même, plus la taille de l’entreprise est grande, plus
le recours à des indicateurs de performances non financières serait important (Germain,
2003). Le deuxième courant, quant à lui, reconnaît également l’effet de taille sur les choix en
matière de contrôle de gestion, mais aboutit à des conclusions différentes (Lawrence et
Lorsch, 1967 ; Bescos et al., 2003). Selon ces auteurs, plus la taille de l’entreprise est
importante, plus elle met en place un système de gestion de type administratif avec un recours
supérieur à l’établissement de budgets. De même, lorsque l’entreprise se développe, des
problèmes comme la contrôlabilité, la coordination et la communication apparaissent. Le
recours au budget serait donc une procédure formalisant, permettant de réduire ces problèmes.
1
Enterprise Resource Planning : Progiciels de Gestion Intégrés.
62
La forme de pouvoir n’est pas non plus sans effet sur le choix d’un outil de pilotage. Le
contrôle extérieur semble accroître la formalisation et la centralisation (Reimann, 1973 ;
Holdaway et al., 1975). Un outil favorisant le déploiement stratégique comme le tableau de
bord prospectif serait plus adapté aux organisations à système d’autorité simple et centralisé
que le tableau de bord « à la française », étant donné que ce dernier repose sur une conception
plus politique de la stratégie (Epstein et Manzoni, 1998). À l’inverse, le tableau de bord « à la
française » paraît plus adapté pour des organisations où le pouvoir est diffus et où chaque
niveau hiérarchique et chaque service désire garder une zone de liberté (Errami, 2004).
63
Conclusion du Chapitre 1
En deuxième lieu, nous avons défini les principaux concepts et notions qui seront
utilisés tout au long de ce travail de recherche, tels que les concepts de tableau de bord,
performance, indicateur de performance et tableau de bord prospectif. Ainsi, nous avons
dressé les caractéristiques du tableau de bord et montré comment cet outil introduit des
changements dans le contrôle de gestion.
En dernier lieu, nous avons étudié la place du tableau de bord prospectif dans le pilotage
de la performance des entreprises.
64
CHAPITRE 2. LE TABLEAU DE BORD : ÉTUDE DU
TERRAIN ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
Dans le premier chapitre, nous avons présenté les caractéristiques du tableau de bord
afin de montrer comment cet outil apporte des changements dans le contrôle de gestion. Nous
avons également cerné les principaux concepts et notions utilisés dans la présente recherche.
Dans la deuxième section (Section 2), nous présentons le cadre conceptuel de cette
recherche. Ceci nous permet de déterminer les variables explicatives, intermédiaire et la
variable expliquée, afin d’expliciter l’impact des facteurs de contingence organisationnelle et
comportementale sur les pratiques de tableau de bord dans les PME et l’influence de ce
derniers sur le pilotage de la performance de ces entités. Nous terminons cette partie par la
proposition d’un ensemble d’hypothèses et d’un modèle conceptuel de recherche.
65
PLAN DU CHAPITRE 2
2.1.1 2.1.2
La PME : un essai de L’image de la PME
définition marocaine
2.2.2
2.2.1 Vers un modèle
Spécificité des PME : général des pratiques
approche contingente de tableau de bord
dans les PME
66
2.1 Le terrain de recherche
Malgré cette évolution et cette attention nouvelle, peu de travaux se sont intéressés aux
pratiques de contrôle de gestion des PME et plus précisément aux pratiques de tableaux de
bord de ces entités.
Le premier problème rencontré lors de l’étude des pratiques de tableau de bord dans les
petites et moyennes entreprises concerne l’objet d’analyse lui-même. Les PME requièrent des
critères de gestion spécifiques, qui tiennent compte de la très grande diversité de ces
entreprises. Marchesnay (1995) rappelle quelques caractéristiques de la PME, le rôle
déterminant du chef d’entreprise et la non-différenciation des tâches qui expliquent la faible
visibilité du contrôle de gestion dans ce type d’entreprise. Fournier (1992) précise, par
exemple, que la fonction contrôle de gestion dans les PME est très souvent confondue avec la
fonction financière et qu’elle est traditionnellement sous-structurée.
La très forte hétérogénéité des PME entraîne également une incertitude non négligeable
sur la définition même de la PME (Hirigoyen, 1984 ; Stanworth et Chapman, 1991 ; Forsyth
et al., 1991 ; Taddeï et Coriat, 1993 ; Julien, 1994 ; Duchéneaut, 1995). Alors que ces entités
constituent parfois l’unique source d’emplois et de renouvellement de l’économie dans les
pays en voie de développement (Julien et Marchesnay, 1994).
Nous essayons, dans un premier temps, de définir la PME. Dans un deuxième temps,
nous montrons l’importance d’étudier les PME marocaines.
67
2.1.1 La PME : un essai de définition
Au départ il faut reconnaître que les PME ne sont pas des grandes entreprises en
miniature. Les recherches antérieures ont bien montré qu’une PME « ne peut plus être
considérée comme un simple modèle réduit d’un archétype d’entreprises (…) elle constitue un
être qui a sa propre réalité et sa propre existence » (Julien, 1988). La petite et moyenne
entreprise « est avant tout une entreprise juridiquement, sinon financièrement indépendante,
opérant dans des secteurs primaires, manufacturiers ou des services, et dont les fonctions de
responsabilités incombent le plus souvent à une personne en général seul propriétaire du
capital » (Julien, 1988).
Toutefois, il n’existe pas une définition unique des PME mais plusieurs typologies ont
été conçues par différents chercheurs afin de retrouver les ressemblances communes. Les
critères de classement changent d’un secteur à l’autre, d’une économie à une autre et d’un
pays à l’autre. Il arrive souvent que cette catégorie d’entreprise soit définie différemment dans
des économies développées et pour les mêmes secteurs d’activités. Généralement, toutes les
définitions rencontrées tentent de combiner des composantes économiques, financières,
juridiques et sociales pour le classement des entreprises. Devant cette hétérogénéité de
définitions, les chercheurs adoptent souvent deux axes d’analyse : les critères quantitatifs et
les critères qualitatifs.
Les définitions quantitatives sont très souvent privilégiées en raison de leur grande
opérationnalité. Les critères retenus sont le plus souvent l'effectif, le chiffre d'affaires ou
encore le montant de l'actif du bilan. Lorsqu'on étudie ces critères on s'aperçoit qu'il n'existe
pas de consensus et que même dans certains pays selon le programme gouvernemental ces
seuils varient (Wtterwulghe, 1998). Le Tableau 2.1 (page suivante), présente la classification
des firmes selon leur taille dans quelques pays de l'OCDE1.
1
Organisation de Coopération et de Développement Économiques.
68
Tableau 2.1 : Classification des firmes selon leur taille dans quelques pays de l'OCDE
D’une part, ces critères quantitatifs, relèvent l’approche économique traditionnelle qui
se refuse à pénétrer à l'intérieur de la boite noire de l'entreprise et ne touche qu'aux éléments
les plus apparents ; elles sont toutefois les premières disponibles et peuvent servir à répondre
aux besoins de critères pour l'application des programmes d'aide gouvernementaux. D'autre
part, pour les chercheurs, ils sont souvent une première porte d'entrée pour obtenir des
échantillons qui seront étudiés plus attentivement par la suite.
Les différences sont souvent grandes entre les industries à travail intensif et celles à
capital intensif. C'est pourquoi on ajoute au nombre d'employés, la mesure des actifs. Mais
qu'en est-il de la taille des firmes aux actifs passablement dépréciés à côté de firmes aux actifs
neufs ? En tenant compte du chiffre d'affaires, de la valeur ajoutée ou des ventes, on peut
surmonte cet obstacle. Mais encore ici, le chiffre d’affaires peut varier considérablement selon
les branches industrielles en croissance ou à large marché par rapport à celles à marché étroit ;
de plus, il est souvent camouflé pour des raisons fiscales ; les ventes sont fonction de la
conjoncture ou peuvent varier considérablement selon les saisons ; la valeur ajoutée peut être
difficile à évaluer ; etc. D'ailleurs, même s'il y a une certaine corrélation entre ces différentes
69
mesures de taille, elles ne sont pas complètement interchangeables (Nguyen et
Belhumeur, 1895).
Ainsi, les critères quantitatifs, pourtant si faciles d'approche, demeurent fort critiquables
et peuvent être utilisés uniquement comme première approximation1. On doit donc ajouter
d'autres critères pour distinguer les différents types de PME.
La commission utilise donc trois critères quantitatifs et un critère d’ordre plus qualitatif.
Elle considère que le critère du nombre de salariés doit impérativement être utilisé, mais qu’il
faut le combiner à l’un des deux critères financiers reflétant l’importance économique relative
d’une entreprise.
La commission estime qu’il est nécessaire d’établir une distinction entre une entreprise
moyenne, une petite entreprise et une micro-entreprise. Le Tableau 2.2 (page suivante)
présente la définition de la PME selon la commission européenne.
1
D’autres problèmes peuvent survenir de la qualité des données statistiques, en particulier lorsqu'elles tiennent
compte des toutes petites entreprises ou du moins de celles ayant moins de 20 employés. En fait, il est rare que
deux sources différentes arrivent aux mêmes résultats (Brown et Phillips 1989).
70
Tableau 2.2 : Définition de la PME selon la commission européenne
Micro-entreprise < 10
Les typologies qualitatives sont plus complexes. Julien (1997) divise ces typologies en
quatre grands groupes, soit celles qui s’appuient sur le type d’origine ou de propriété de
l’entreprise, celles qui introduisent les stratégies ou les objectifs de la direction, celles qui se
basent sur l’évolution ou le stade de développement ou d’organisation de la firme et, enfin,
celles qui touchent au secteur ou au type de marché dans lequel la firme évolue.
Le premier groupe de typologie, est basé sur le fait que le type d’origine ou de
propriété de l’entreprise affecte sa forme d’organisation et/ou son évolution à long terme.
Ainsi, selon Deeks, la PME peut être oligarchique s’il y a plus d’un propriétaire,
patricienne si c’est une entreprise familiale gérée par un gérant unique ou monocratique dans
le cas ou le propriétaire est un actionnaire.
Par ailleurs, selon Gélinier, Gaultier et Barry, deux types d’organisations peuvent
exister : familiale si la propriété est transmise par succession à un membre de la famille ou
personnelle si les fondateurs détiennent toujours le pouvoir.
71
Le troisième groupe est relatif à l’évolution ou le stade de développement ou
d’organisation. Il met l’accent sur différents critères dont notamment le cycle de vie des
entreprises qui considère que toutes les entreprises suivent le même sentier d’évolution depuis
leur naissance toutes petites jusqu’à ce qu’elles deviennent grandes, à moins de disparaître en
cours de chemin ou de rester pour toujours des petites entreprises.
Le quatrième groupe met l’accent sur le secteur ou le type de marché dans lequel
l’entreprise évolue. Selon cette typologie, il est fait référence aux liens entre :
- les produits offerts : uniques ou de créneau, concurrentiels par les prix ou par les
spécifications, primaires ou secondaires, etc. ;
- les liaisons avec les autres entreprises particulièrement les grandes : PME
indépendantes ou sous-traitantes.
72
Pour résumer, Julien (1997) a retenu six caractéristiques pour mieux cerner le concept
de PME, soit :
1- La petite taille
Les PME sont des entreprises dont la taille est définie à partir du nombre d'employés, du
bilan ou du chiffre d'affaires. Il ne faut certainement pas oublier les nuances et les difficultés
d'usage que l'auteur a révélées à propos de l'utilisation de ces critères quantitatifs.
2- La centralisation de la gestion
Il est généralement reconnu que la stratégie des PME est intuitive ou peu formalisée,
plus axée sur le court terme que le long terme. On parle généralement dans ce cas d'une
stratégie axée sur l'anticipation que la réaction. En effet, la simplicité de la structure
organisationnelle et le style management de proximité que préconise la PME, permettent à
tout moment, au propriétaire-dirigeant d'expliquer à son personnel tout changement de
stratégie.
73
5- Un système d'information interne simple ou peu organise
Le système d'information externe des PME est simple et la recherche d'information est
principalement informelle. Par exemple, dans les entreprises artisanales, le propriétaire-
dirigeant peut discuter directement avec ses clients tant pour connaître leurs besoins et leurs
goûts que pour expliquer différents aspects du ou des produits. À l'inverse, de grandes
entreprises qui sont parfois obligées de faire des études de marché dispendieuses et complexes
pour avoir de l'information sur les grandes tendances du marché.
Le premier élément est la taille intrinsèque de l’entité organisationnelle « PME » qui est
étudiée : l’entité « PME » est généralement défini comme une entité organisationnelle de
« petite » taille, ce qui induit un faible volume d’emplois directs générés, un faible volume de
ressources techniques et immatérielles disponibles, un faible volume de ressources financières
engagées, comparativement aux grandes entreprises. Dans la foulée, cette petite taille induit
un système de gestion peu complexe et souvent peu formalisé (Van Caillie, 2005) (tant en
termes de sous-système de contrôle, de sous-système de pouvoir ou de sous-système
d’information mis en oeuvre au sein de la PME), une coordination des processus et activités
qui y sont déployées (au sens de Lorino, 1991) relativement simple et une forte dépendance à
l’égard des principaux acteurs de son environnement (marchés aval et amont, technologie,
marché du travail et marché des capitaux essentiellement).
74
Le second élément est la présence prépondérante au cœur du système de gestion de la
PME d’un ou de plusieurs entrepreneurs, au sens Schumpétérien du terme, dont l’attitude à
l’égard du risque et donc de l’innovation, dont les aspirations personnelles et familiales et
dont les capacités de coordination des ressources rares de l’entreprise vont conditionner la
nature même du système de gestion mis en place et les orientations stratégiques privilégiées.
Après avoir présenté les définitions de la PME selon les deux critères quantitatifs et
qualitatifs, nous définissons la PME marocaine.
1
Le FOGAM est le Fonds de Garantie de la Mise à Niveau.
75
Tableau 2.3 : Évolution de la définition de la PME au Maroc
1
Dh : Dirham marocain : la monnaie officielle du Maroc.
2
Plan de Développement Économique et Social.
76
En 2002, la charte de la PME au Maroc à retenu les critères suivants pour la définition
de celle-ci :
Les PME jouent un rôle de premier ordre dans l’ensemble des économies aussi bien
développées que celles en développement. Ce rôle reste crucial pour le renforcement des
performances, notamment, au regard du récent ralentissement de l’activité économique
mondiale.
Au sein des pays développés, les PME occupent une large partie du tissu économique
privé et génèrent la plus grosse part de son chiffre d’affaires tout en constituant à générer des
créations d’emplois. Dans ces pays, les PME représentent entre 96% et 99% des entreprises
industrielles. Les nouvelles créations confirment ces statistiques puisque ces structures en
représentent une part prépondérante. Aux États-Unis d'Amérique, 90% des nouvelles
créations des années quatre-vingt-dix ont été des PME1.
Au Maroc, les PME représentent 98% du tissu économique et occupent plus de 50%
des salariés du secteur privé. Malgré cette importance numérique, leur participation à la
création des richesses du pays reste faible. Néanmoins, elles constituent un facteur
déterminant de développement économique marocain au cours des années à venir2.
1
Les chiffres afférents aux pays développés, cités dans cette partie, sont tirés du rapport de l’organisation de la
coopération et du développement économique : Perspectives des PME de l’OCDE, 2002.
2
Toutes les statistiques citées dans cette partie sont tirées du rapport du Ministère de l’Économie et des
Finances, Maroc, 2000.
77
2.1.2.1 PME marocaine : prépondérance numérique et faible participation à la
création des richesses
Les PME marocaines représentent 98% de l’ensemble du tissu productif national. Leur
part est de plus de 90% dans toutes les branches d’activité sauf celle de la production et
distribution d’électricité, gaz et eau, où cette participation est uniquement de 50% 1.
(Graphique 2.1).
100%
90%
80%
70%
60%
99,98%
99,7%
50% 99,7% 99% 99% 99% 99% 95% 98%
95% 91% 94%
40%
30%
50%
20%
10%
0%
Néanmoins, cette importance numérique des PME contraste avec leur faible
participation à la création des richesses du pays. En effet, malgré la prépondérance numérique
1
Toutes les statistiques citées dans cette partie sont tirées du rapport du Ministère de l’Économie et des
Finances, Maroc, 2000.
78
des PME au sein du tissu productif, la part de leur contribution dans le PIB1 marocain ne
dépasse pas 21%.
Ces disparités se traduisent par une très forte concentration des PME dans la région du
centre. Les données de la Direction des statistiques de 1998, révèlent que le Grand Casablanca
regroupe 41% des PME, les régions de Tanger-Tétouan 9%, de Fès-Boulmane 9%, de Rabat-
Salé-Zemmour 8%, et que les 33% restants se répartissent sur les autres régions.
Après avoir présenté l’image de la PME au Maroc, nous abordons à présent les éléments
de notre recherche.
Plusieurs chercheurs se sont préoccupés du contrôle de gestion, d’autres ont analysé les
spécificités des PME, mais les recherches relatives aux pratiques de tableaux de bord dans les
PME restent encore rares. Depuis quelques années, on a vu apparaître un certain nombre de
travaux portant sur l’existence du contrôle de gestion dans le contexte des PME (Chapellier,
1997 ; Fernandez et al., 1996 ; Van Caillie, 2002 ; Lavigne, 2002 ; Nobre 2001). Ces
différentes recherches sont néanmoins contradictoires, certaines mettent en évidence un bon
développement des outils de contrôle dans le contexte des petites et moyennes entreprises,
d’autres présentent des résultats plus nuancés. Après avoir réalisé une synthèse de plusieurs
1
Le produit intérieur brut.
79
recherches empiriques, McMahon et Holms (1991) considèrent que l’état des connaissances
sur ce sujet est insuffisant.
En effet, la plupart des études existantes traitent de l’application d’un outil particulier
dans le contexte des PME : Chadefaux (1991), par exemple, étudie les prévisions dans les
PME de moins de 500 salariés à travers une enquête réalisée en auprès de 1000 PME. Cette
étude montre que les PME réalisent des prévisions essentiellement à court terme, et ne
présentent aucun objectif stratégique. Bescos (1991) présente, à travers une analyse critique,
les apports et les limites des tableaux de gestion mis au point dans le cadre des PME. Par
contre, on trouve une série d’études qui dresse un premier bilan de la situation du contrôle de
gestion dans les PME dans une approche contingente. D’après ces études on peut tirer que les
variables expliquant la nature du contrôle de gestion dans les PME sont définies par la taille
de la PME, le rôle du chef d’entreprise et les caractéristiques de l’offre et de la demande
définissant l’espace concurrentiel.
Dans les développements qui suivent, nous allons essayer de dresser, à travers la
littérature existante, un panorama des spécificités des PME. Nous proposons ensuite, le cadre
conceptuel, les hypothèses et le modèle général de recherche.
80
dans la mesure où celui-ci réclame un état de formalisation et de structuration qui n'est pas,
semble-t-il, l'apanage des petites et moyennes entreprises (Germain, 2006).
L’examen des recherches empiriques (Chapelier, 1994 et 1996 ; Lavigne, 1999 et 2002 ;
Lacombe-Saboly, 1994) réalisées sur les déterminants des caractéristiques du système de
contrôle de gestion des PME fait apparaître deux perspectives distinctes qui s’inscrivent dans
le courant de la théorie de contingence à savoir la théorie objective (ou organisationnelle) et la
théorie subjective (ou comportementale). Ces dernières recherches relèvent l’hétérogénéité du
système de contrôle de gestion des PME en identifiant quelques facteurs susceptibles
d’influencer les choix des outils de contrôle de gestion.
Le Tableau 2.4 présente un panorama des principales études contingentes des systèmes
de contrôle de gestion.
81
Tableau 2.4 : Récapitulatif des principales études contingentes des systèmes de contrôle
de gestion citées précédemment
Variables de Systèmes de
Auteurs Principaux résultats
contingence contrôle
82
Tableau 2.4 : (suite) Récapitulatif des principales études contingentes des systèmes de
contrôle de gestion citées précédemment
Variables de Systèmes de
Auteurs Principaux résultats
contingence contrôle
- L’incertitude perçue de
l’environnement influence l’utilité
Quatre perçue d’un système d’information
caractéristiques étendu et qui donne des informations en
du système temps opportun.
Structure,
d’information - Il existe une relation significative
Chenhall et Morris environnement,
comptable : entre une structure organisationnelle
(1986) interdépendance
étendue, décentralisée et l’utilité perçue
organisationnelle
opportunité, d’informations agrégées et intégrées.
agrégation et - Il existe également une relation
intégration significative entre l’interdépendance des
départements et l’utilité perçue
d’informations étendues, agrégées et
intégrées.
- La décentralisation de la structure
s’accompagne d’une tendance au
Système de
développement des processus de
Kalika (1987) Structure planification et de
planification et de contrôle.
contrôle
- Plus les structures sont différenciées,
plus les systèmes de planification et de
contrôle tendent à être développés.
83
Tableau 2.4 : (suite) Récapitulatif des principales études contingentes des systèmes de
contrôle de gestion citées précédemment
Variables de Systèmes de
Auteurs Principaux résultats
contingence contrôle
Marchesnay (1991) s'est intéressé aux spécificités du système de gestion des PME. Il
insiste sur le rôle déterminant du dirigeant et sur le caractère global du système de gestion.
Le dirigeant joue un rôle majeur dans la mesure où ses buts déterminent la conduite de
l'entreprise et parce qu'il participe à la gestion courante de l'entreprise. Ce rôle rend floue la
frontière entre décision stratégique et décision opérationnelle. D'autant plus que certaines
84
décisions de gestion courante peuvent avoir des implications sur le devenir de l'entreprise : le
recrutement d'un salarié, le démarchage d'un prospect, le départ à la retraite d'un salarié. Mahé
de Boislandelle (1998) parle d’effet de grossissement, cet effet traduit l'idée que le poids
relatif de chacun est beaucoup plus important et que les décisions ont un impact plus fort en
PME. Autrement dit, il y a une amplification des phénomènes en petite entreprise.
L'approche systémique défendue par Marchesnay exige d'analyser ensemble les buts,
l'environnement, l'organisation et les activités. La grille qu'il propose peut être utilisée pour
conduire des diagnostics stratégiques en PME, et notamment pour apprécier la cohérence du
système de gestion, à travers la prise en compte des interrelations entre les différentes
composantes du système, et la pertinence du projet stratégique.
Buts des
dirigeants
Éthique Valeurs
Légitimité Culture
Vision
Plan
Mission Métier
Besoins Savoir-faire
Activités
Biens / Services
L’étude des buts du dirigeant est indispensable car ils conditionnent les choix
stratégiques. Ils permettent d'apprécier l'efficacité du dirigeant et de son entreprise en
particulier lorsqu'ils sont formulés sous un angle économique. Les buts sont largement
influencés par le profil du dirigeant.
L'éthique : elle est au centre de la relation entre les buts et l'environnement social.
L'éthique d'une entreprise regroupe un ensemble de caractéristiques, de valeurs et de
croyances qui dirigent la conduite des individus. Elle a pour ambition de distinguer, par une
réflexion personnelle, la bonne et mauvaise façon d'agir. L'éthique exerce une influence sur la
performance. En effet, elle est à la fois :
- Coûteuse puisqu'elle peut avoir une influence sur la politique environnementale et sur
la politique de GRH ;
- Source de profit dans la mesure où elle améliore l'image interne, source de satisfaction
pour les salaries, et l'image externe, source de satisfaction pour les clients.
Les buts du dirigeant s'inscrivent dans une vision, c'est-à-dire dans la représentation
qu'il se fait de son entreprise et de son environnement dans les années à venir. Le passage de
la vision à l'action se traduit par la définition de plans. Les travaux consacrés aux PME
montrent que la formalisation de la politique d’entreprise est très faible et que le système de
planification est peu développé dans ces entreprises.
L’organisation :
- Le niveau des individus : c'est-à-dire des personnes qui travaillent dans l'entreprise.
Ces personnes partagent plus ou moins les valeurs du dirigeant. La culture est le fruit
de l'histoire de l’entreprise, elle permet de comprendre le degré d'implication des
salariés.
86
- Le niveau des tâches : il renvoie aux fonctions regroupées dans des services. Plus
l'entreprise est petite, plus l'organisation des tâches est indifférenciée et le personnel
polyvalent. La coordination se fait le plus souvent par ajustement mutuel et par
supervision directe.
Les frontières de l'organisation sont parfois floues en particulier lorsque l'entreprise fait
partie d'un réseau. En effet, il peut y avoir des échanges de salariés, la mise en commun de
ressources.
L’environnement :
· les acteurs exerçant une fonction titulaire : il s'agit des administrations publiques,
des collectivités locales, des institutions consulaires ;
· les acteurs exerçant une fonction d'expertise, c'est-à-dire susceptible de fournir
aide et conseil aux entreprises ;
· les acteurs exerçant un rôle partenarial, qu'il s'agisse de fournisseurs, de clients et
de groupements professionnels.
Les activités :
Une activité peut être définie comme un ensemble homogène de biens et services
répondant à des besoins de la clientèle actuelle ou potentielle, réalisés par l’entreprise, à partir
87
de ses propres savoir-faire, ou s'appuyant sur ceux de ses partenaires. Elle repose sur
l'articulation entre le besoin satisfait (mission) et le savoir-faire (métier).
Le dirigeant doit faire en sorte que ses activités soient compétitives. La compétitivité a
longtemps été appréciée en termes d'efficience. Cette dernière traduit la capacité de
l'entreprise à gérer ses ressources de la meilleure façon afin d'obtenir les coûts les plus bas,
mais aussi la meilleure qualité, c'est-à-dire le moins de défaut. Cependant, la compétitivité fait
également référence à l'adéquation aux attentes des clients. La qualité se mesure par la
satisfaction que retirent les clients des caractéristiques du produit et des services qui lui sont
associés. Cela nécessite bien souvent une personnalisation de la relation. Les PME bénéficient
alors d'un atout indiscutable par rapport aux grandes entreprises.
Les PME sont caractérisées par un nombre limité d'activités et un marché plutôt local,
ce qui renforce la personnalisation des relations avec les partenaires de l'entreprise.
Tout ceci porte donc à croire que ces entités développent plutôt des mécanismes de
contrôle peu instrumentés et peu empreints de la logique cybernétique, qui se rapprochent du
contrôle politique, du contrôle intuitif ou du contrôle par jugement (Hofstede, 1981), ou
qu'elles disposent tout au plus d'un système de contrôle de gestion simplifié ne reprenant que
quelques éléments de la structure d'ensemble du système de contrôle de gestion classique
(Flamholtz, 1983).
Tout d’abord, une des principales forces de la PME semble être sa simplicité, simplicité
qui va faciliter la coordination entre individus. S’il est vrai que le dirigeant va souvent utiliser
un commandement direct pour donner des instructions générales, une large place est laissée
dans l’organisation à l’ajustement mutuel qui « est naturellement utilisé dans les structures
simples » (Mintzberg, 1996). L’« ajustement mutuel » va privilégier une « communication
informelle » entre opérateurs pour coordonner leur travail (Mintzberg, 1996). Cet
« ajustement mutuel » va permettre un échange informel très précieux d’informations et
88
d’idées afin de résoudre les problèmes. Or, effectivement, « une bonne partie des relations
efficaces au sein des organisations sont de nature informelle » (Koenig, 1997).
L’ajustement mutuel est associé à une tradition orale forte qui passe principalement par
des échanges verbaux rapides, cordiaux voire familiers, simples et sans façon. Or, dans la
PME, les membres de l’organisation ont souvent l’occasion de pratiquer ces types d’échanges
verbaux dépouillés pour régler des problèmes qui deviennent vite transversaux dans
l’entreprise, compte tenu de sa taille restreinte, et qu’il faut donc régler rapidement sans
procédure lourde. Selon Moaty (1995), « le langage engage les acteurs dans la coopération et
sert de support à leur coordination ». Néanmoins, l’ajustement mutuel nécessite une forte
confiance mutuelle dans l’organisation. En effet, la communication informelle passe
principalement par des échanges verbaux qui ne laissent pas de traces. Si les individus ne se
font pas confiance, ils vont être tentés de formaliser leurs relations. Ils adopteront une attitude
méfiante et demanderont, par exemple, de plus en plus de « preuves » écrites, feront des
copies de ce qui leur est demandé ou des informations qui leur seront communiquées ou
n’accepteront pas des tâches en dehors des procédures définies mêmes si la situation l’exige.
Par ailleurs, il convient de souligner le rôle prédominant du dirigeant qui est une donnée
particulièrement importante pour comprendre les mécanismes de gestion de la PME. Selon
Couteret (1998), « la prise en compte de la place centrale occupée par le dirigeant apparaît
indispensable pour toute étude portant sur la petite entreprise ». Certains pensent même que
l’étude du dirigeant constitue le point d’entrée de la recherche en PME. Ainsi, Julien (1994)
souligne l’existence de nombreuses typologies qualitatives basées sur le type de propriété ou
associées à l’entrepreneur de la PME.
Ainsi, le rapport des PME à l’offre de formation externe ne peut s’analyser de la même
manière que pour les autres entreprises. Les PME ne sont pas de simples modèles réduits des
1
GREPME : Groupe de Recherche en Économie et gestion de la PME.
89
grandes entreprises et leur apprentissage n’est pas non plus une simple réduction de celui des
grandes entreprises (Sparrow, 2001). Concernant le plan de formation, la tendance des PME à
ne pas se tourner vers les formations externes permet de mettre en relief une autre manière
d’apprendre en PME. Paradas (1998) lie clairement dépenses de formation déclarées et
effectif en indiquant que « le nombre d’entreprises (…) affirmant verser plus que le
pourcentage obligatoire croît avec la taille ». Il semble que les PME entretiennent un rapport
plutôt difficile avec les formations externes : « elles disposent de peu d’outils pour se repérer
dans l’offre de formation, souvent coûteuse, mal adaptée et quelquefois inefficiente ».
Reid et Smith (2000) montrent que les périodes de crises, dues principalement aux
différentes forces de l’environnement, ont un impact sur l’évolution des systèmes de
contrôles. Kabwigiri et Van Caillie (2007) indiquent, quant à eux, que l’incertitude perçue par
le dirigeant n’intervient pas dans l’explication de la nature (traditionnelle ou non
traditionnelle) des contrôles implémentés. Par contre, elle a une influence sur la mise en place
de systèmes de contrôles informels et sur la flexibilité avec laquelle ils sont exercés.
Les valeurs personnelles des chefs d'entreprise peuvent d’ailleurs être vues comme les
véritables déterminants du comportement et du développement d'une organisation
(d'Amboise, 1988). Il semble que le dirigeant et son intuition (style cognitif) soient le point de
départ du processus lorsqu'il est question de la gestion en PME. Marchesnay (1986) affirme
d'ailleurs que le stratège dirigeant doit trouver dans son environnement des opportunités, mais
90
davantage par l'intuition d'un besoin à satisfaire que par des études de marché, du moins à
l'origine de sa démarche. Le processus de prise de décision relèverait même davantage de la
création, entre la psychanalyse et la poétique, plutôt que de la formalisation logico-
mathématique (Carland, 1996). Cette intuition, cette création émanent de l'hémisphère
cérébral droit du dirigeant, de ses perceptions et de ses représentations emmagasinées, de sa
façon de les mémoriser, ainsi que de son vécu et de son apprentissage.
Il est nécessaire de s’interroger sur la liaison qui peut exister entre les styles de prise de
décision et les pratiques de tableaux de bord dans les PME. En observant les pratiques des
entreprises gérant « sans budget » il serait légitime de considérer qu’un style de leadership
plus progressiste et plus participatif ou encore un style ouvert vert les innovations,
contribuerait à accélérer le remplacement des budgets par des tableaux de bord ou par d’autres
outils innovants de gestion (Komarev, 2007). Plus que des approches cognitives du
management, les styles de leadership peuvent être alors interprétés comme des signes
extérieurs de l’adhésion des managers à une de ces deux doctrines ou idéologies de la gestion.
Il serait peut être nécessaire néanmoins de distinguer un troisième style qui permet d’intégrer
non pas l’adhésion à la doctrine behavioriste ou des relations humaines mais l’adhésion aux
idées de l’apprentissage organisationnel, de l’innovation et du changement perpétuels (Yukl et
al., 2002). C’est notamment ce style de leadership orienté vers le changement qui
transmettrait l’adhésion du dirigeant à la nouvelle école du contrôle de gestion stratégique et
qui devrait permettre d’expliquer le remplacement du budget traditionnel par des outils «
nouveaux » et performants comme les tableaux de bord.
D’autres analyses des styles de management et de leadership existent et ont été utilisées
en contrôle de gestion. Germain (2000) étudie les déterminants de l’utilisation des tableaux de
91
bord dans les petites et moyennes entreprises françaises. Un des déterminants étudiés par
l’auteur est le style de prise de décision du manager. Pour conceptualiser cette variable
Germain utilise un modèle proposé par Driver et Mock (1975) reliant caractéristiques
cognitives des dirigeants et caractéristiques du système de contrôle (Tableau 2.5).
Tableau 2.5 : Les styles de prise de décision des dirigeants et les caractéristiques
respectives du décideur et du système qu’il crée
Schéma 2.2 : Les styles de prise de décision et l’utilisation des tableaux de bord
Hiérarchique
Utilisation
maximale des
tableaux de bord
Intégratif Décisif
Utilisation
minimale des
tableaux de bord
Souple
Une analyse plus attentive du Tableau 2.5 et du Schéma 2.2 montre que les principales
différences entre les styles de prise de décisions qui impliquent l’utilisation intensive des
tableaux de bord et ceux qui, au contraire, réduisent cette utilisation à un minimum se situent
au niveau de trois éléments : la planification, l’organisation et la communication. En effet, les
styles hiérarchique et intégratif supposent une planification à long terme et sur des bases
informationnelles très riches, contrairement aux styles souple et décisif où la planification est
à court terme et sur des bases informationnelles simples. De surcroît, les styles hiérarchique et
intégratif s’appuient sur une organisation sophistiquée, utilisant des contrôles diversifiés, des
processus organisés en équipes ou des structures matricielles. En revanche les styles souple et
1
Cité par Germain (2000).
93
décisif reposent sur des organisations peu sophistiquées, avec des contrôles par des règles, ou
bien souples, mais toujours sur les comportements. Enfin, les styles hiérarchique et intégratif
sont accompagnés d’une communication riche et diversifiée, alors que pour les styles souple
et décisif le système de communication interne et peu développé. Par conséquent, au-delà du
critère de l’horizon de la planification qui pour les budgets est plutôt à court terme
contrairement à celui potentiellement attribuable aux tableaux de bord non-financiers, aucun
autre facteur des styles souple et décisif qui entraîne la faible utilisation des tableaux de bord
ne semble être particulièrement caractéristique des budgets.
Après avoir abordé, à travers la littérature existante, un panorama des spécificités des
PME, nous présentons à présent, le cadre conceptuel, les hypothèses et le modèle général de
notre recherche.
2.2.2 Vers un modèle général des pratiques de tableaux de bord dans les PME
Le but de cette partie est d’identifier les facteurs qui influencent les caractéristiques des
tableaux de bord présents dans les PME et qui peuvent par conséquent assurer le pilotage de
la performance de ces entités. Cette influence contingente suppose que, pour une PME
donnée, atteindre une meilleure performance passe par la recherche d’une conformité de la
place des tableaux de bord dans le pilotage de cette performance et, de là, par la recherche des
caractéristiques de tableaux de bord conformes à la combinaison de différents facteurs.
- Les facteurs de contingence : Ce sont les variables explicatives dans le modèle. Y sont
inclus des variables organisationnelle et comportementale proposées dans littérature théorique
qui peuvent influencer les caractéristiques des tableaux de bord.
94
- Les caractéristiques de tableaux de bord : Il s’agit ici de la variable intermédiaire du
modèle. Elle traduit l’importance de tableaux de bord dans l’aide à la décision et dans le
pilotage de la performance des PME.
Caractéristiques
Facteurs de Pilotage de la
des tableaux de
contingence performance
bord
Il est à noter qu’un test de l’effet de médiateur sera effectué plus loin dans cette
recherche pour vérifier le rôle de médiateur des caractéristiques des tableaux de bord dans la
relation entre les facteurs de contingence et le pilotage de la performance des PME.
La formulation des hypothèses de recherche découle très naturellement, d’une part, des
analyses faites dans le premier chapitre sur les caractéristiques des tableaux de bord et, d’autre
part, de l’étude conceptuelle présentée dans la partie précédente sur des variables de
contingence qui peuvent influencer ces caractéristiques.
Ainsi, pour chaque catégorie de facteurs, nous abordons les recherches théoriques et
empiriques afférentes. Puis, nous concluons par la présentation des hypothèses de recherche à
95
tester dans la partie empirique de notre travail. Nous terminons cette partie, par une
présentation de notre modèle conceptuel de recherche.
Dans cette recherche, nous étudierons les facteurs de contingence organisationnelle les
plus importants, il s’agit de la taille, le type d’activité, l’âge d’entreprise, la structure,
l’environnement dans lequel l’entreprise évolue, et enfin du degré d’informatisation de ses
activités.
2.1.2.2.1.1 La taille
Bajan-Banaszak (1993) affirme que plus la taille d’entreprise est grande, plus les outils
de gestion sont diversifiés et compliqués. Il souligne que les comptabilités orientées gestion
sont plus fréquentes que les outils de gestion proprement dits dans les plus petites structures.
Chapellier (1994) montre que, loin de se limiter aux seules pratiques budgétaires,
l’influence de la taille de l’entreprise s’étend à l’ensemble des pratiques de contrôle de
gestion. Ainsi, au sein de son échantillon constitué de PME, ce sont les entreprises les plus
grandes qui disposent des systèmes de contrôle de gestion les plus complexes. Jorissen et al.,
(1997) parviennent également aux même résultats.
D’autres études (Germain, 2000 ; Nobre, 2001 ; Lavigne, 2002 ; Van Caillie, 2002 ;
Davila, 2005 ; Meyssonnier et Zawadzki, 2008) ont démontré que la taille a une influence sur
les systèmes de contrôle de gestion, tant sur le nombre et la diversification des activités qui y
sont réalisées que sur l’implémentation d’outils de pilotage à caractère plus stratégique. Ainsi,
à mesure que la taille augmente, le dirigeant a des difficultés croissantes à contrôler seul
96
l’ensemble de ses ressources humaines, financières et matérielles. L’entreprise doit alors
formaliser les systèmes de gestion et développer son système de contrôle de gestion,
principalement du point de vue du pilotage de la performance.
H1 : Plus la taille d’entreprise est grande, plus ses tableaux de bord tendent à être
sophistiqués.
Bajan-Banaszak (1993) constate que les entreprises qui disposent plus fréquemment
d'outils de contrôle de gestion sont, dans l'ordre décroissant, les entreprises du secteur
industriel, les entreprises prestataires de services, les entreprises du bâtiment et, enfin, les
entreprises commerciales.
Chapellier (1994) confirme ce constat en relevant que les entreprises non industrielles
ont des pratiques de contrôle de gestion moins complexes que les entreprises industrielles.
H2 : Les pratiques de tableaux de bord des PMI sont plus sophistiquées que celles
des PME commerciales ou de services.
97
entreprises augmente. Mintzberg (1982) explique que plus une organisation est âgée, plus son
comportement est formalisé.
H 3 : Les PME les plus âgées disposent des tableaux de bord plus sophistiquées
que les PME les plus jeunes.
2.1.2.2.1.4 La structure
Les PME sont caractérisées par une faible spécialisation des tâches au sein de
l’entreprise. La spécialisation est généralement accompagnée de l’augmentation de la taille.
Bruns et Waterhouse (1975) constatent que les organisations les plus centralisées ont des
systèmes de contrôle de gestion plus complexes. Ce résultat est également confirmé par
Merchant (1981). Selon Mintzberg (1982), au fur et à mesure que la firme grossit, les niveaux
organisationnels augmentent et le travail devient plus spécialisé. L’étude de Kalika (1987) sur
la structure des entreprises affirme que plus l’entreprise est petite, moins il y a des procédés
formalisés et plus les décisions sont centralisées chez le propriétaire dirigeant.
2.1.2.2.1.5 L’environnement
Les résultats des travaux empiriques attestent qu’il existe une relation entre
l’environnement et les systèmes de contrôle de gestion (Chapman, 1997 ; Fisher, 1998 ;
Hartmann, 2000). Hofstede (1967) relève que le degré d’hostilité du contexte économique
dans lequel évolue l’entreprise influence la manière dont celle-ci utilise ses budgets. Berland
(1999, 2000) montre que le contrôle budgétaire s’est développé dans les organisations à un
moment de l’histoire économique où l’environnement des entreprises était relativement stable
et peu complexe et le contexte concurrentiel peu dynamique. Gervais et Thenet (1998)
98
invitent à reconsidérer les rôles du contrôle budgétaire afin d’adapter la technique aux
environnements turbulents. Khandwalla (1972) parvient à un lien entre le degré d’intensité du
jeu concurrentiel et la complexité des systèmes de contrôle.
À l’issue de leur recherche, Gordon et Miller (1976) avancent l’idée selon laquelle les
entreprises doivent augmenter la fréquence de parution de leurs rapports de gestion et intégrer
des données non financières dans leurs systèmes d’information comptable pour faire face à un
environnement incertain. Gordon et Narayan (1984), Chenhall et Morris (1986) constatent
que l’augmentation de l’incertitude perçue de l’environnement entraîne un recours plus
important aux informations externes et non financières.
2.1.2.2.1.6 L’informatisation
Taille H1
Type d’activité H2
H3
Âge d’entreprise
Caractéristiques des
H4 tableaux de bord
Structure
H5
Environnement
H6
Informatisation
H1 : Plus la taille d’entreprise est grande, plus ses tableaux de bord tendent à être
sophistiqués.
H2 : Les pratiques de tableaux de bord des PMI sont plus sophistiquées que celles des PME
commerciales ou de services.
H3 : Les PME les plus âgés disposent des tableaux de bord plus sophistiquées que les PME
les plus jeunes.
H4 : Plus la structure de PME est décentralisée, plus le degré de sophistication des pratiques
de tableaux de bord est élevé.
100
2.1.2.2.2 Les hypothèses concernant l’influence de contingence
comportementale
La prise en compte de l’influence des dirigeants des PME sur la conception des
systèmes de contrôle de gestion n’a cependant pas été relevée dans les recherches des
principaux courants théoriques du contrôle de gestion. Une conscience de l’importance des
facteurs idéologiques (Bourguignon, 2003) et individuels (Berland et Chiapello, 2004) a tout
de même été découverte dans des recherches sociologiques ou historiques. Il est nécessaire,
par conséquent, de trouver parmi les variables déjà envisagées par les travaux théoriques et
empiriques du contrôle de gestion une variable « proxy1 » qui pourrait transmettre
l’importance des dirigeants des PME dans la conception du système de contrôle de gestion.
Cette variable proxy doit permettre également de traduire l’attirance des dirigeants soit pour
les idéologies nouvelles prônant un renouvellement du contrôle de gestion, soit pour les
idéologies plus conservatrices et attachées aux méthodes et outils traditionnels de contrôle de
gestion. Une telle variable est inévitablement reliée au style de décision des personnalités
dirigeantes des PME.
1
Selon Angot et Milano (2003, p. 176) : « Une proxy est une mesure indirecte d’un concept ...». En d’autres
termes, elle permet d’exprimer un concept non mesurable mais sans le recouvrir parfaitement. Une variable
proxy peut être le résultat ou la raison théorique directe du concept non mesurable.
101
Dans cette recherche, nous étudierons les facteurs de contingence comportementale les
plus importants, il s’agit de type de formation de dirigeants, le style de décisions et la stratégie
de contrôle.
H7 : Les pratiques de tableaux de bord des PME sont plus sophistiquées lorsque
les dirigeants disposent d’une formation de type gestionnaire.
« Une caractéristique essentielle de la petite entreprise est le rôle très particulier que
joue son dirigeant. » (Fallery, 1983). Plusieurs chercheurs affirment la très forte influence du
dirigeant de PME sur son système de gestion (Lefebvre, 1991). Il est souvent le fondateur de
son entreprise, il possède une forte tendance à personnifier l’entreprise selon ses motivations
et ces antécédents personnels et professionnels (Coupal, 1994). Il joue le rôle du directeur, du
manager, et du gestionnaire. De façon générale les dirigeants de PME, pour prendre leurs
décisions, ont exclusivement recours à leurs seuls jugements, intuitions et expériences
(Mintzberg, 1976). Ils acceptent peu de déléguer leur pouvoir et leur responsabilité aux autres
acteurs, de même ils ont peu recours à un système d’information de gestion formalisé. On
102
constate que le système de contrôle de gestion dans le contexte d’une PME est fortement
conditionné par le propriétaire dirigeant et représente ses aspirations personnelles.
D’autres études antérieures (Chapelier, 1994 ; Colot et Michel, 1996 ; GREPME, 1997 ;
Lavigne, 1999) montrent l’attraction des dirigeants des PME pour les informations orales et
les médias les plus informels.
Parmi les facteurs contingents qui influencent les pratiques de tableaux de bord dans les
PME, la stratégie de contrôle occupe une place centrale. La stratégie de contrôle des PME est
le dernier facteur majeur de contingence comportementale proposé dans la littérature. La
stratégie recouvrant une réalité complexe (Desreumaux, 1993). Les systèmes de contrôle de
gestion sont présentés comme étant adaptés aux stratégies suivies par les organisations afin de
formuler et de diffuser les objectifs (Anthony, 1965) mais rares sont les travaux empiriques
qui mettent en évidence des relations entre stratégie de contrôle et les pratiques de tableaux de
bord dans les PME1.
H9 : Il existe une relation significative entre les stratégies de contrôle suivies par
les dirigeants et le degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord des
PME.
1
Il convient néanmoins de citer les travaux de Bergeron (1996) et de Germain (2000).
103
Schéma 2.5 : Le modèle conceptuel des relations de contingence comportementale
Type de H7
formation
H8
Caractéristiques des
Style de décisions 8
tableaux de bord
H9
9
Stratégie de
contrôle
H7 : Les pratiques de tableaux de bord des PME sont plus sophistiquées lorsque les dirigeants
disposent d’une formation de type gestionnaire.
H9 : Il existe une relation significative entre les stratégies de contrôle suivies par les
dirigeants et le degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord des PME.
104
dans un environnement de plus en plus complexe. La performance définie en terme financier
ne suffit plus (Kaplan et Norton, 1996).
Les tableaux de bord prospectifs de Kaplan et Norton sont d’une aide précieuse en ce
qui concerne la mesure et le pilotage de la performance, car ils permettent de formaliser la
vision du futur de l’entreprise en tenant compte de la vision des clients, de la vision
comptable et financière et de la vision organisationnelle et stratégique.
H10 : Le pilotage de la performance des PME est plus important lorsque les
pratiques de tableaux de bord des PME sont plus sophistiquées.
H10
Caractéristiques des Pilotage de la
tableaux de bord performance
Après avoir formulé les hypothèses sur les relations entre les variables du modèle il est
possible maintenant de construire graphiquement le modèle conceptuel de recherche
(Schéma 2.7). Ce modèle constitue une réponse théorique à notre principale question de
recherche. Celui-ci sera testé empiriquement, dans la deuxième partie de ce travail.
105
Schéma 2.7 : Le modèle conceptuel de recherche
106
Conclusion du Chapitre 2
Dans une deuxième section, nous avons présenté les variables de notre modèle de
recherche. Ainsi, nous avons abordé les principaux travaux théoriques et empiriques relatifs
aux trois principales catégories de variables ‒ à savoir les variables liées aux facteurs de
contingence organisationnelle et comportementale, les caractéristiques des tableaux de bord et
le pilotage de la performance ‒, susceptibles d’expliquer les pratiques des tableaux de bord
dans les PME. L’analyse de ces travaux nous a permis de proposer nos hypothèses de
recherche. Nous avons terminé cette section par une présentation de notre modèle conceptuel
de recherche.
107
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE
Dans cette première partie de la thèse, nous avons développé deux chapitres théoriques.
Dans le premier chapitre, nous avons abordé les limites de contrôle de gestion traditionnel et
les critiques adressées à ces outils, entre autres la technique budgétaire. Nous avons
également défini les principaux concepts et notions qui sont utilisés tout au long de ce travail
de recherche, tels que les concepts de tableau de bord, performance, indicateur de
performance et tableau de bord prospectif. Ainsi, nous avons dressé les caractéristiques des
tableaux de bord et montré comment cet outil introduit les changements au contrôle de
gestion.
Dans le deuxième chapitre, nous avons développé un modèle explicatif des pratiques
des tableaux de bord dans les PME. Ce modèle comprend une variable à expliquer, neuf
variables explicatives et une variable intermédiaire. Nous avons également développé un
ensemble d’hypothèses de la recherche.
108
DEUXIÈME PARTIE
109
INTRODUCTION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Dans la première partie de cette thèse, nous avons présenté et discuté le cadre
conceptuel et théorique de notre recherche. À l’issue de l’analyse de la littérature, nous avons
construit un modèle explicatif des pratiques des tableaux de bord des PME.
L’objet de cette deuxième partie consiste à tenter d’identifier les facteurs susceptibles
d’influencer les pratiques de tableaux de bord des PME. Deux types de contingences ont été
identifiés, lors de la revue de la littérature : la contingence organisationnelle et la contingence
comportementale. Le choix des variables a été justifié et les relations qui vont faire l’objet
d’une étude approfondie ont été présentées sous forme d’hypothèses qu’il convient
maintenant de tester.
Pour ce faire, nous avons divisé cette partie en deux chapitres. Ainsi, nous abordons
dans le cadre du Chapitre 3, la méthodologie adoptée et les caractéristiques des facteurs de
contingence des deux sous-échantillons étudiés. Nous présentons à ce titre, les mesures des
variables du modèle, la procédure de collecte des données et les caractéristiques de terrain
d’observation. Ensuite, nous vérifions la fiabilité et la validité des instruments de mesure afin
d’analyser des caractéristiques des facteurs de contingence des deux sous-échantillons de
recherche.
Dans le Chapitre 4, nous présentons les résultats issus de l’investigation dans le terrain.
Ces résultats concernent les travaux préparatoires aux analyses de données, la validation des
instruments de mesure et le test et la validation de nos hypothèses de recherche. Dans ce
chapitre, nous discutons également les différents résultats obtenus en nous appuyant sur les
travaux théoriques et empiriques antérieurs et présentons les implications de cette recherche.
110
PLAN DE LA DEUXIEME PARTIE
PREMIÈRE PARTIE
TABLEAUX DE BORD : APPROCHE CONCEPTUELLE ET
ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
CHAPITRE 1
LE TABLEAU DE BORD : OUTIL DE
CHANGEMENT DU CONTRÔLE DE GESTION
CHAPITRE 2
LE TABLEAU DE BORD : ÉTUDE DU TERRAIN
ET ÉLÉMENTS DE RECHERCHE
DEUXIÈME PARTIE
TABLEAUX DE BORD DES PME : CHOIX
MÉTHODOLOGIQUES ET RÉSULTATS EMPIRIQUES
CHAPITRE 3
LE TABLEAU DE BORD DES PME :
MÉTHODOLOGIE ET PRATIQUES
CHAPITRE 4
LE TABLEAU DE BORD DES PME : APPROCHE
CONTINGENTE DES PRATIQUES
111
CHAPITRE 3. LE TABLEAU DE BORD DES PME :
MÉTHODOLOGIE ET PRATIQUES
Dans le Chapitre 2, nous avons présenté notre modèle explicatif des pratiques des
tableaux de bord des PME. Ce modèle comprend, d’une part, une variable à expliquer
(Pilotage de la performance), et d’autre part, neuf variables explicatives
(facteurs de contingence organisationnelle et comportementale), et une variable
intermédiaire (Caractéristiques des tableaux de bord).
L’objectif du présent chapitre est double. Dans un premier temps, il s’agit de définir la
méthodologie par laquelle nous testons, au niveau empirique notre modèle conceptuel. Dans
un deuxième temps, nous comparons les caractéristiques des facteurs de contingence des deux
sous-échantillons étudiés. Ceci nous permet de comprendre les raisons ‒ au moins partielles ‒
pour lesquels les systèmes de contrôle de gestion des deux entités sont différenciés.
Pour ce faire, nous procédons en deux étapes. Dans un premier temps, nous présentons
les mesures des variables du modèle, la procédure de collecte des données et les
caractéristiques de terrain d’observation. Nous vérifions également la fiabilité et la validité
des échelles de mesure relatives aux facteurs de contingence des deux sous-échantillons
étudiées (Section 1).
112
PLAN DU CHAPITRE 3
3.1.1 3.1.2
Mesures des variables La mise en œuvre de
du modèle l’étude empirique
3.2.1 3.2.2
Comparaisons des Comparaisons des
caractéristiques des caractéristiques des
facteurs de contingence facteurs de contingence
organisationnelle des comportementale des
PME 1 et PME 2 PME 1 et PME 2
113
3.1 La méthodologie de recherche
Afin de tester notre modèle de recherche ainsi que les hypothèses afférentes, nous
devons tout d’abord définir les différentes variables, en choisissant les mesures adéquates à
notre objectif de recherche. Ainsi, pour certaines variables, nous avons repris les échelles de
mesure fournies par la littérature sans y apporter de modifications. Pour d’autres, nous avons
procédé aux modifications appropriées, afin de rendre ces échelles spécifiquement applicables
au contexte des PME marocaines.
Les échelles de mesure initiales des neuf facteurs de contingence retenus dans le
modèle – la taille, le type d’activité, l’âge d’entreprise, la structure, l’environnement,
114
l’informatisation, la formation, le style de décision et la stratégie de contrôle – sont présentées
en deux blocs.
3.1.1.1.1.1 La taille
Les PME se distinguent des grandes entreprises par leur taille modeste. Les typologies
les plus connues sont basées sur des méthodes quantitatives qui se réfèrent à des données
quantitatives d’emplois (effectif des salariés), d’actif ou de chiffre d’affaires.
La nouvelle définition a fait pour la première fois au Maroc la distinction entre les
différentes composantes des PME, à savoir : les très petites entreprises (TPE), les petites
entreprises (PE) et les moyennes entreprises (ME). Le Tableau 3.1 présente les critères
quantitatifs retenus au Maroc pour classer les entreprises par taille.
Tableau 3.1 : Critères quantitatifs retenus au Maroc pour classer les entreprises
par taille
Critère TPE PE ME
Sur une base annuelle, quel est le nombre d’employés permanents et d’employés
saisonniers dans votre entreprise ?
Sa mesure s’effectue à l’aide d’une échelle nominale à la quelle ont associées les
modalités suivantes : activité industrielle, activité commerciale et activité de prestations de
services.
116
3.1.1.1.1.4 La structure
Avant de donner la façon dont nous avons construit nos variables, il nous paraît
important de donner quelques exemples de travaux qui se sont spécifiquement interrogé sur la
« meilleure façon » de mesurer les différents types de la structure d’entreprise.
À la lumière de ces travaux, pour construire nos variables de structure nous avons
sélectionné dans notre enquête un ensemble d’éléments permettant de caractériser nos
différentes structures :
1
Le programme Aston (1976).
2
A. Van et D. Ferry (1980).
3
On pourra se reporter à l’enquête menée par R. Sainsaulieu, I. Francfort, F. Osti et M. Uhalde, (1995).
117
· Pour mesurer le degré de spécialisation des tâches, la question que nous avons posée est
la suivante :
Actuellement, qu’est-ce qui caractérise le mieux la spécialisation des tâches dans votre
organisation ?
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1-
(les tâches sont clairement spécifiées, les critères de performance sont bien établis) à 4 - (il
n’y a pas de description formelle des tâches).
· Pour mesurer le degré de standardisation (degré de définition des fonctions, des règles
et procédures et des objectifs de performance), nous avons posé la question suivante :
Quel est le degré de définition des éléments suivants dans l’entreprise ? (Les fonctions,
les objectifs de performance et les règlements et procédures).
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1-
(Ils (elles) ne sont pas défini(e)) à 5 - (Ils (elles) sont clairement défini(e)s spécifié).
118
· Pour évaluer le degré de décentralisation horizontale de la prise de décision, nous avons
posé la question suivante :
Veuillez préciser quel est votre degré d’accord vis-à-vis des affirmations suivantes :
a) vous participez à la prise de toutes les décisions, y compris les décisions mineures,
car vous considérez que tout doit être contrôlé par vous-même.
d) vous laissez vos collaborateurs prendre seuls les décisions qui relèvent de leur
domaine de responsabilité.
Une échelle de Likert à quatre points permet aux personnes interrogées de mentionner
dans quelle mesure ils sont d’accord avec chacune de ces affirmations :
119
Il a été demandé aux personnes interrogées d’indiquer le niveau hiérarchique : cadre
opérationnels (1), cadre fonctionnels (2) ou direction générale ou au-dessus de la direction
générale (3).
· Pour mesurer la formalisation des tâches et des règles et des procédures, nous avons
posé la question suivante :
Dans quelle mesure retrouve-t-on les éléments suivants décrits dans des manuels ou
autres supports formels (Tâches, règles et procédures) ?
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1-
(Description complète et détaillée) à 5- (Aucune description écrite).
3.1.1.1.1.5 L’environnement
Ainsi, pour mesurer l’environnement, nous avons posé les questions suivantes :
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1-
très stable (évolutions lentes) à 5- très dynamique (évolution rapides) pour chacune des
dimensions suivantes : au plan économique et au plan technologique.
120
Les actions et les comportements de vos concurrents sur le marché sont ils facilement
prévisibles, ou totalement imprévisibles ?
Les goûts et les préférences de vos clients sont ils facilement prévisibles, ou totalement
imprévisibles ?
Dans les deux questions, il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur
une échelle de Likert de 1- facilement prévisibles à 5- totalement imprévisibles.
3.1.1.1.1.6 L’informatisation
À l’instar d’un examen des travaux empiriques (Chapellier, 1984 ; Kalika, 1987), le
degré d’informatisation des activités des entreprises est mesuré en fonction du niveau de
développement des applications informatiques de préférence à la prise en compte des
caractéristiques techniques des matériels ou de leur capacité de traitement.
Pour cela, pour mesurer le degré d’informatisation, nous avons posé la question
suivante :
Il a été demandé aux personnes interrogées d’indiquer à quelles opérations peut être
associée l’utilisation de l’outil informatique au sein de l’entreprise.
122
Schéma 3.1 : Les mesures des facteurs de contingence organisationnelle
123
Tableau 3.2 : Le nombre d’items des variables de mesure des facteurs de contingence
organisationnelle
124
3.1.1.1.2 Les mesures des facteurs de contingence comportementale
3.1.1.1.2.1 La formation
· Pour mesurer le type de formation du dirigeant, nous avons posé la question suivante :
Pour mesurer le style de décisions, Driver et Mock, 1975 (in Macintosh, 1985) se
concentrent sur deux aspects : la quantité d’information utilisée et le nombre de solutions
envisagées avant la prise de décisions, alors que Kalika (1987) adopte quant à lui une
approche unidimensionnelle du concept en procédant à la mesure de son degré de
décentralisation. Germain (2000) utilise cinq concepts : la quantité d’information considérée,
le degré de formalisation de l’information utilisée, le degré de structuration de l’information
utilisée, la variété des solutions envisagées avant la décision et le degré d’importance de
l’expérience dans la prise de décisions.
À la lumière de ces travaux, pour construire nos variables de style de décisions, nous
avons sélectionné dans notre enquête deux groupes d’éléments permettant de caractériser nos
styles de décisions :
125
· Pour évaluer les caractéristiques de l’information utilisée, nous avons posé les trois
questions suivantes :
Une liste de quatre items a été proposée et on a demandé aux personnes interrogées de
situer leur appréciation de chacun de ces items sur une échelle de 1 à 4.
Les couples de propositions associées aux quatre items sont respectivement les
suivantes :
- (Je préfère disposer d’une faible quantité d’informations et que celles-ci soient
résumées, agrégées, synthétisées ; je préfère disposer d’une quantité d’information
importantes et que celle-ci soient détaillées, non agrégées.).
- (Je préfère une information écrite (compte-rendu, rapports, chiffres, etc.) ; je préfère
une information orale (conseils, opinions, etc.)).
126
Il a été demandé au dirigeant d’entreprise d’indiquer dans quelle mesure il se réfère à
son intuition pour prendre ses décisions. Quatre modalités de réponse sont associées à la
question : jamais, de temps en temps, souvent et toujours.
· Pour mesurer degré de supervision personnelle des tâches, nous avons posé la question
suivante :
Une liste de huit tâches a été alors proposée et on a demandé aux personnes interrogées
de situer leur degré de supervision personnelle de chacun de ces tâches. Quatre modalités de
réponse sont associées à chacun des items : jamais, ponctuellement (uniquement quand des
problèmes précis se posent), parfois (2 à 3 fois par an) et souvent.
127
3.1.1.1.2.3 La stratégie de contrôle
· Pour évaluer la stratégie de contrôle relative aux budgets, deux questions sont posées :
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1-
(les budgets couvrent une seule fonction de l’entreprise) à 5- (les budgets couvrent l’ensemble
des fonctions de l’entreprise).
- Pour mesurer la fréquence d’utilisation des données qui sont produites par le système
budgétaire, nous avons posé une question fermée à choix multiples et à réponse
unique :
Il a été demandé à la personne interrogée d’indiquer dans quelle mesure elle utilise les
données qui sont produites par le système budgétaires. Cinq modalités de réponse sont
128
associées à la question : jamais, ponctuellement (quand un problème précis se posent), deux à
trois fois par an, tous les mois ou toutes les semaines.
· Parallèlement, pour évaluer la stratégie de contrôle relative aux coûts, trois questions
sont posées :
- Pour mesurer la variété des couts calculés dans l’entreprise, nous avons posé une
question fermée à choix multiples et à réponses multiples. Il a été demandé à la
personne interrogée d’indiquer quels sont, parmi les types de calcul de coûts (coût
complet, coût direct, coût variable ou coût standard), ceux qui sont calculés dans
l’entreprise.
- De même, pour mesurer la variété des objets auxquels se rapportent les coûts calculés
dans l’entreprise, une liste de cinq modalités de réponse a été proposée et on a
demandé aux personnes interrogées de situer leur réponse de chacun de ces modalités :
globalement par fonction, par service ou département, par projet, par produit ou
prestation ou par autre objet.
- Enfin, pour mesurer la fréquence d’utilisation des données qui sont rapportées aux
coûts, nous avons posé une question fermée à choix multiples et à réponse unique :
Il a été demandé à la personne interrogée d’indiquer dans quelle mesure elle utilise les
données qui sont rapportées aux coûts. Cinq modalités de réponse sont associées à la
question : jamais, ponctuellement (quand un problème précis se posent), deux à trois fois par
an, tous les mois ou toutes les semaines.
129
Schéma 3.2 : Les mesures des facteurs de contingence comportementale
130
Tableau 3.3 : Le nombre d’items des variables de mesure des facteurs de contingence
comportementale
3.1.1.2 Les mesures des caractéristiques des tableaux de bord (la variable
intermédiaire)
Le degré de réactivité des tableaux de bord est lié aux modes d’élaboration de l’outil
ainsi qu’à la typologie des indicateurs qui les composent.
Le degré de réactivité est mesuré, dons cette recherche, par l’intermédiaire des
dimensions suivantes :
· Pour mesurer le délai de production des tableaux de bord, nous avons posé la question
suivante :
· Pour mesurer le degré d’intégration des indicateurs de suivi et le degré d’intégration des
indicateurs prévisionnels dans les tableaux de bord, il a été demandé aux personnes
interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1- (faible, peu d’indicateurs de ce
type sont présents dans les tableaux de bord) à 5- (élevé, beaucoup d’indicateurs de ce
type sont présents dans les tableaux de bord).
L’un des avantages de tableaux de bord réside en effet dans le fait que les données qu’il
fournit au décideur peuvent être variées : financières, quantitative, qualitatives, externes, etc.
Il permet de tenir compte du rôle des actifs incorporels dans le processus de valorisation
économique (Kaplan et Norton, 1996), de traduire les objectifs stratégiques en indicateurs
opérationnels (Nanni et al., 1992), et enfin d’étendre le champ du contrôle à des éléments de
performance qui ressortent à la fois de l’environnement interne et externe de l’entreprise
(Shank et Govindarajan, 1993).
132
Dans ce travail, la diversité du champ d’application est mesurée par l’intermédiaire des
dimensions suivantes :
Chacun de ces attributs est évalué sur une échelle de Likert de 1- (faible, les données de
ce type sont peu nombreuses) à 5- (élevé, les données de ce type sont très nombreuses). Les
scores obtenus par les personnes interrogées sur chacune de ces échelles permettent
d’identifier à la fois la nature et la variété des données incluses dans les tableaux de bord.
La diversité des indicateurs de performances est évaluée dans cette étude par :
Pour mesurer les variables ci-dessus, il a été demandé aux personnes interrogées de
répondre sur une échelle de Likert de 1- (faible, les données de ce type sont peu nombreuses)
à 5- (élevé, les données de ce type sont très nombreuses).
133
Une liste de quarte items a été alors proposée et on a demandé aux personnes
interrogées de situer leur appréciation de chacun de ces items :
Pour mesurer de degré de décentralisation des tableaux de bord, nous avons posé la
question suivante :
Quel est ou quels sont le(s) destinataire(s) des tableaux de bord dans l’entreprise ?
Il a été demandé à la personne interrogée d’indiquer quels sont le(s) destinataire(s) des
tableaux de bord dans l’entreprise. Trois modalités de réponse sont associées à la question : le
dirigeant, les responsables fonctionnels ou de départements et les responsables opérationnels.
134
Les variables de mesure des caractéristiques des tableaux de bord sont résumées dans le
Schéma 3.3 et le Tableau 3.4.
135
Schéma 3.3 : Les mesures des caractéristiques des tableaux de bord
136
Tableau 3.4 : Le nombre d’items des variables de mesure des caractéristiques des
tableaux de bord
137
3.1.1.3 Les mesures de pilotage de la performance (la variable expliquée)
D’après Gervais (2000), les tableaux de bord à orientation stratégique sont des systèmes
d’indicateurs qui cherchent à mesurer la performance globale (et son évolution) dans ses
différentes dimensions constitutives. Ils permettent de clarifier les objectifs stratégiques et de
les traduire en valeurs cibles concrètes. Ils assurent aussi un déploiement de la politique
générale à l’intérieur de l’organisation et un retour d’expérience sur la stratégie pour l’affiner
progressivement. Gray et Pesqueux (1993) remarquent que si le tableau de bord sert à suivre
les objectifs généraux au niveau du siège, il peut être un outil parmi d’autres, par contre s’il
sert au suivi du fonctionnement courant au niveau des opérationnels, il doit alors être un outil
central.
Les mesures de pilotage de la performance ont été présentées, dans ce travail, en trois
blocs suivants : le degré d’utilisation des tableaux de bord, la diversité d’utilisation et le degré
d’utilité.
138
3.1.1.3.1 Le degré d’utilisation des tableaux de bord
Le degré d’utilisation des tableaux de bord est mesuré par l’intermédiaire des
dimensions suivantes :
· Pour mesurer la fréquence d’utilisation des tableaux de bord dans l’entreprise, une liste
de six modalités de réponse a été proposée et on a demandé aux personnes interrogées
de situer leur choix de chacun de ces modalités : jamais, tous les ans, tous les trimestres,
tous les mois, toutes les semaines ou tous les jours.
· L’intensité d’utilisation des données des tableaux de bord exprime la mesure dans
laquelle le dirigeant utilise les données qui sont communiquées dans les tableaux de
bord.
Dans quelle mesure utilisez-vous les données qui sont communiquées dans les tableaux
de bord ?
Il a été demandé aux personnes interrogées de répondre sur une échelle de Likert de
1- (j’utilise seulement quelques données que je trouve essentielles) à 5- (j’utilise l’ensemble
des données).
139
3.1.1.3.2 La diversité d’utilisation des tableaux de bord
Il s’agit d’identifier les rôles que les dirigeants des PME attribuent aux tableaux de bord
à travers la manière dont ils les utilisent. Pour ce faire, il a été demandé aux personnes
interrogées de répondre sur une échelle de Likert de 1- (utilisation faible) à 5- (utilisation
importante). Plusieurs situations d’utilisation sont proposées :
a) vous informer des résultats de l’entreprise sur une période donnée (niveau des ventes,
de l’activité, résultats financiers, etc.) ;
c) prévoir et anticiper les situations des semaines et mois à venir (prévision de chiffre
d’affaires, de trésorerie, etc.) ;
e) suivre et surveiller les performances de l’entreprise (coûts, qualité, etc.) qui présentent
un lien direct avec les objectifs stratégiques, et prendre à temps, si nécessaire, des
mesures correctrices.
La mesure du degré d’utilité des tableaux de bord consiste à déterminer dans quelle
mesure l’instrument de pilotage répond aux besoins du dirigeant d’entreprise. Sa mesure est
effectuée par l’intermédiaire des dimensions suivantes :
- le degré de fiabilité des données qui sont produites par les tableaux de bord ;
- le degré d’intelligibilité des données qui sont produites par les tableaux de bord ;
- le degré de signification des données qui sont produites par les tableaux de bord ;
- le degré de rentabilité des tableaux de bord.
· la mesure du degré de fiabilité des données qui sont produites par les tableaux de bord,
est effectuée à l’aide de cinq modalités de réponse suivantes : très peu fiables (1), peu
140
fiables (2), moyennement fiables (3), fiables pour majeure partie (4) et totalement
fiables (5).
· De même, pour mesurer le degré d’intelligibilité des données qui sont produites par les
tableaux de bord, cinq modalités de réponse ont été proposées : très difficilement
compréhensibles (1), peu compréhensibles (2), moyennement compréhensibles (3),
compréhensibles pour majeure partie (4) et totalement compréhensibles (5).
· Parallèlement, pour mesurer le degré de signification des données qui sont produites par
les tableaux de bord, une liste de cinq modalités de réponse a été proposée : très
difficilement interprétables (1), peu interprétables (2), moyennement interprétables (3),
interprétables pour majeure partie (4) et totalement interprétables (5).
· Enfin, la mesure du niveau de rentabilité des tableaux de bord est effectuée à l’aide de
cinq modalités de réponse suivantes : pas du tout rentables (1), peu rentables (2),
moyennement rentables (3), rentables pour la majeure partie (4) et très rentables (5).
141
Schéma 3.4 : Les mesures de pilotage de la performance
142
Tableau 3.5 : Le nombre d’items des variables de mesure de pilotage de la performance
Degré d’utilité des tableaux de Degré d’intelligibilité des données des TB. 1
bord Degré de signification des données des TB. 1
Après avoir présenté les mesures des variables du modèle, nous abordons à présent la
méthode de recueil des données et les caractéristiques de terrain d’observation, nous vérifions
également la fiabilité et la validité de nos instruments de mesure.
La présente partie expose en détail la méthode et le recueil des données. Ainsi, nous
abordons, dans un premier temps, le choix et la présentation des méthodes adoptées. Ensuite,
nous présentons la phase de choix de l’échantillon, l’élaboration et l’envoi des questionnaires,
et enfin, le recueil de données.
143
3.1.2.1.1 Choix et présentation des méthodes adoptées
Dans ce travail de recherche, nous avons choisi l’enquête par questionnaires qui nous
paraît la plus appropriée à notre question de recherche. C’est un mode de recueil des données
le plus utilisé dans le domaine de contrôle de gestion. Un questionnaire est un outil qui
« permet d’interroger directement des individus en définissant au préalable, par une
approche qualitative, les modalités de réponses au travers des questions dites fermées »
(Baumard et al., 2003).
- L’enquête par questionnaire permet d’estimer des variables latentes par un ensemble
d’indicateurs, traduit dans le questionnaire par des affirmations, auxquelles les
personnes interrogées doivent préciser leur degré d’accord (Quivy et Van
Campenhoudt, 1995; Newsted et al., 1998).
- Dans notre travail, nous souhaitons étudier les pratiques de tableaux de bord des PME
localisées sur des lieux géographiques différents. Dans ce cas, l’enquête par
questionnaire est une technique qui répond à cet objectif (Igalens et Roussel, 1998 ;
Newsted et al., 1998).
- Dons notre cas, nous visons un échantillon d’une petite taille, en vue d’appliquer la
méthode des équations structurelles. L’enquête par questionnaire, comme mode de
collecte des données, est recommandée dans ce cas (Igalens et Roussel, 1998 ; Evrard
et al., 2003).
144
Ainsi, après avoir présenté et justifié la méthode de recherche adoptée, nous présentons
ci-dessous l’échantillon étudié.
- La taille : les entreprises doivent avoir moins de 200 salariés pour être incluses dans
notre échantillon ;
- La localisation géographique : l’étude porte sur 14 régions composées de 59 villes
marocaines.
Après avoir précisé les critères définissant la population de notre étude, il nous reste à
choisir un échantillon parmi les entreprises présentes dans la liste en notre possession. Ceci
nous amène à préciser la méthode d’échantillonnage.
- Probabiliste : l’échantillon est obtenu par une procédure de tirage aléatoire au cours
de laquelle chaque élément de la population a une probabilité connue, non nulle,
d’être tiré ;
- Empirique : dans ce cas, la constitution de l’échantillon résulte d’un choix raisonné,
on sélectionne les entreprises en appliquant certaines règles ou critères de choix
visant à faire ressembler l’échantillon à la population dont il est issu (Evrard et
Lemaire, 1976).
Du fait des critères définis ci-dessus, et aussi de l’objectif de notre étude, les deux types
de méthodes ont été nécessaires à la définition de notre échantillon et l’identification concrète
des entreprises auxquelles nos questionnaires seront envoyés.
145
La méthode empirique nous a permis, dans un premier temps, d’extraire de notre liste
les entreprises ayant moins de 200 salariés situées dans les différentes régions du Maroc.
Ensuite la méthode probabiliste nous a permis de tirer au hasard notre échantillon de base.
Les tableaux 3.6 et 3.7 et le Graphique 3.1 présentent les répartitions des envois par
taille d’entreprise et par région.
De 1 à 24 512
De 25 à 99 512
Total 1536
146
Tableau 3.7 : Répartition d’envois par région
Sur
Par Face
Région Par voie le N
Ville voie à %
électronique site Total
postale face
web
BEN AHMED 2 2
BEN SLIMANE 2 11 16 29
KHOURIBGA 2 8 14 24
SETTAT 6 5 21 32
AZILAL 4 8 12
BENI-MELLAL 2 7 8 17
TADLA 8 8 16
BOULEMANE 2 4 9 15
FÈS 30 12 11 16 69
FÈS-BOULMANE 6,38%
SÉFROU 5 7 12
MOULAY
2 2
YACOUB
GHARB-CHRARDA-BENI KÉNITRA 8 13 24 45
3,13%
HSSEN SIDI KACEM 3 3
CASABLANCA 91 144 169 404
MOHAMMADIA 16 31 53 100
GRAND CASABLANCA 35,81%
MÉDIOUNA 2 6 18 26
NOUACEUR 4 16 20
ES-SEMARA 4 5 9
GUELMIM 4 5 7 16
GUELMIM ES-SEMARA 3,39%
TAN-TAN 2 5 8 15
TATA 6 6 12
LAAYOUNE-BOUJDOUR- BOUJDOUR 2 4 6 12
2,15%
SAKIA HAMRA LAAYOUNE 3 8 10 21
AL HAOUZ 2 5 6 13
CHICHAOUA 7 7 14
MARRAKECH-TENSIFT-AL EL KELAA
4 4 6,05%
HAOUZ SRAGHNA
ESSAOUIRA 4 5 8 17
MARRAKECH 12 15 18 45
147
Tableau 3.7 (suite) : Répartition d’envois par région
Sur
Par Face
Par voie le N
Région Ville voie à %
électronique site Total
postale face
web
MEKNÈS 10 11 18 39
EL HAJEB 8 8
IFRANE 8 8
KHÉNIFRA 4 9 13
KHEMISSET 4 7 11
RABAT 12 14 9 17 52
RABAT-SALE-ZEMMOUR 6,05%
SALE 8 6 8 22
SKHIRATE-
2 6 8
TÉMARA
BERKANE 2 4 8 14
FIGUIG 5 7 12
JRADA 4 5 7 16
REGION DE L'ORIENTAL 5,01%
NADOR 4 7 11
OUJDA 4 5 8 17
TAOURIRT 7 7
AGADIR 15 10 12 37
AΪT MELLOUL 3 3
OUARZAZATE 3 4 7
SOUSS MASSA DRAA 4,75%
TAROUDANNT 2 5 7 14
TIZNIT 3 6 9
ZAGORA 3 3
CHEFCHAOUEN 2 4 6 7 19
LARACHE 4 6 8 18
TANGER-TÉTOUAN 6,25%
TANGER 12 9 9 12 42
TÉTOUAN 11 6 17
AL HOCEIMA 4 5 11 20
TAZA-AL HOCEIMA-
TAOUNATE 2 4 9 15 2,73%
TAOUNATE
TAZA 2 5 7
148
Graphique 3.1 : Répartition d’envois par région
CHAOUIA-OUARDIGHA
DOUKALA-ABDA
FÈS-BOULMANE
GHARB-CHRARDA-BENI HSSEN
REGION DE L'ORIENTAL
TANGER-TÉTOUAN
TAZA-AL HOCEIMA-TAOUNATE
Après avoir présenté notre échantillon d’étude, nous présentons ci-dessous la méthode
d’élaboration des questionnaires.
Comme nous l’avons précisé auparavant, nous cherchons dans ce travail d’une part à
étudier la place des tableaux de bord dans le pilotage de la performance des PME et à tenter
d’en proposer une typologie, d’autre part à déterminer dons quelle mesure les pratiques de
tableaux de bord des PME peuvent être soumises à l’influence de certaines facteurs de
contingence. Pour répondre à ces deux objectifs, un certain nombre de dimensions doit être
149
mobilisé et renseigné. Chaque dimension n’étant pas mesurable directement, elle est réduite à
un ensemble de concepts qui sont mesurés par une ou plusieurs variables observées,
c'est-à-dire un ou plusieurs items directement mesurables. Chaque ensemble d’items forme
ainsi une échelle de mesure.
- La revue de la littérature : pour définir les concepts et élaborer les différentes échelles
de mesure, nous avons eu recours à la littérature sur le sujet. Ceci nous a permis de
générer un premier ensemble d’items pour chaque concept. Nous avons constaté à
travers notre revue de la littérature que très peu d’études sur les pratiques de tableaux de
bord des PME ont été menées dans le contexte français et que aucune étude n’a été
menée à ce sujet dans le contexte marocain. Ainsi, nous avons eu recours dans
l’élaboration de notre première version du questionnaire aux échelles de mesure qui
sont construites et validées dans le contexte français. Cependant, ces échelles de
mesure sont conçues et validées dans un contexte différent de celui de Maroc et
méritent donc d’être vérifiées et adaptées à notre contexte avant le lancement de
l’enquête.
Les modifications formulées ont porté sur le contenu des questions (existence de termes
vagues et imprécis dans certains items : par exemple la question 2 sur la partie I de
questionnaire adressé au contrôleur de gestion), la formulation des questions (par
exemple la question 1 sur la partie II de questionnaire adressé au contrôleur de gestion,
la fluidité du questionnaire (ordre des questions), l’intégration d’autres éléments au
questionnaire (par exemple la question 2 sur la partie III de questionnaire adressé au
dirigeant d’entreprise), ainsi que des modifications au niveau de la structure
150
grammaticale de quelques questions et au niveau de la mise en forme du questionnaire
(Schéma 3.5 modifications (1)).
Avant de clore cette dernière étape, nous mentionnons que notre questionnaire a été
validé par notre Directeur de recherche. Après quelques modifications au niveau de la
formulation de quelques questions (par exemple la question 3 sur la partie I de
questionnaire adressé au contrôleur de gestion et la question 1 sur la partie I de
questionnaire adressé au dirigeant d’entreprise) (modifications (2)). Le Schéma 3.5
résume les étapes d’élaboration de notre questionnaire.
151
Schéma 3.5 : Les étapes d’élaboration du questionnaire
La revue de littérature
Élaboration du questionnaire de
recherche
Le pré-test du questionnaire
Modifications (1)
Le test du questionnaire
Modifications (2)
Validation du questionnaire
Questions ouvertes :
152
Questions fermées :
Ce sont des questions qui offrent des réponses précises proposées par le chercheur. Elles
présentent l’avantage de faciliter les réponses, leur codification et leur analyse.
Néanmoins, nous avons utilisé deux questions ouvertes (une pour le contrôleur de
gestion et une autre pour le dirigeant d’entreprise) pour permettre aux personnes interrogées
de s’exprimer davantage sur des points qui ne sont pas traités dans le questionnaire.
Les deux questionnaires utilisés dans cette étude sont constitués de quatre parties
(cf. Annexe 1 et Annexe 2). La première partie comporte des questions sur les caractéristiques
de l’entreprise et de la personne interrogée. La deuxième partie concerne la structure et
l’environnement de l’entreprise. La troisième partie a pour objet d’étudier le style de décision
adopté dans l’entreprise. Enfin, la quatrième partie concerne les pratiques de tableaux de bord
de l’entreprise.
153
- Troisième partie : Elle a pour objet d’étudier le style de décision adopté dans
l’entreprise. Elle contient douze questions fermées (quatre pour le dirigeant d’entreprise
et huit pour le contrôleur de gestion).
Une fois le questionnaire terminé, nous avons rédigé une lettre d’accompagnement qui
précise l’objet, l’objectif, l’intérêt de l’enquête et la date de retour. En outre, pour assurer les
personnes interrogées, nous avons insisté sur la garantie de l’anonymat et la confidentialité
des réponses (cf. Annexe 3).
Après avoir présenté notre méthode d’élaboration des questionnaires, nous présentons
ci-dessous leur méthode d’envoi.
C’est la première étape d’envoi de notre questionnaire. Nous avons envoyé 300
questionnaires par voie postale.
De son côté, l’enquête par voie postale offre les avantages suivants :
- Cela élimine l’impact du chercheur et réduire les biais dans les réponses ;
- Cela donne plus de crédibilité à l’enquête.
154
Un des grands inconvénients de l’enquête par voie postale est le faible taux de réponses.
Pour pallier cette lacune, nous avons téléphoné aux entreprises ciblées, une à plusieurs fois,
pour améliorer notre taux de réponses.
Dans cette première étape, nous avons envoyé 460 questionnaires par voie électronique,
ce qui présente plusieurs avantages notamment :
L'inconvénient est que le maniement n'est pas toujours facile et le principe ne permet
pas d'intégrer des fonctionnalités que donne l'avantage d'une page HTML1. De ce fait,
l’ergonomie générale du message n'est pas toujours contrôlée par le chercheur.
Observateur Observé
1
Le HTML ("HyperText Markup Language") est un langage à balises de présentation de données utilisé sur le
World Wide Web. Il permet notamment la lecture de documents à partir de machines différentes grâce au
protocole HTTP, permettant d'accéder via le réseau à des documents repérés par une adresse unique, appelée
URL.
155
Cependant, dans cette première étape, nous avons recueilli 28 questionnaires
exploitables par voie postale et 31 par voie électronique, soit un taux de réponse réel de
9,33% pour la voie postale et de 6,74% pour la voie électronique. Ces taux étant faible, il
nous a fallu passer par une deuxième étape : l’envoi de questionnaire en face à face.
L'un des principaux avantages de ce type est qu'il offre plus de possibilités d'évaluer la
compréhension de la personne interrogée et son interprétation des questions, de même que de
clarifier toute ambiguïté au sujet du sens d'une question ou d'une réponse. Au cours d'une
entrevue, il est également possible de montrer aux personnes interrogées des documents ou
des objets et de solliciter leur réaction.
- La présence de l’enquêteur, qui peut influencer les réponses données par l’enquêté ;
- Le coût des déplacements.
Dans cette deuxième étape, nous avons consulté sur place 46 entreprises situées dans
cinq villes (FES, RABAT, CHEFCHAOUEN, TANGER et TETOUAN), ce qui nous a
permis de recueillir des données auprès de 13 entreprises ayant accepté de nous recevoir, soit
un taux de réponse réel de 28,26 %.
En raison du nombre de retours assez faible dans les étapes précédents, nous avons jugé
important d’effectuer une troisième et dernière étape par l’envoi du questionnaire sur un
site web.
Le principe est simple dans sa forme : il s'agit de mettre le questionnaire sur une adresse
web, facilement accessible. Les logiciels de construction HTML fournissent tous les éléments
permettant la réalisation de ces questionnaires (Gueguen, 2000).
156
Dans cette dernière étape, nous avons hébergé notre questionnaire sur le site web
suivant : http://houda.pme.u-bordeaux4.fr/ qui a été effectué avec le langage de
programmation PHP1.
L'avantage majeur du questionnaire sur site par rapport tant au questionnaire par voie
postale que par courrier électronique réside dans sa souplesse de fonctionnement et dans la
possibilité d'intégrer des fonctions interactives au questionnaire.
Observateur Observé
Invitation à répondre au
questionnaire :
(1) par courrier Boîte à lettres
(2) par liste de diffusion
(3) par invite postée Passage sur l’information
(Gueguen, 2000, p. 4)
1
PHP (Personal Home Page Tools) c’est un langage de scripts libre principalement utilisé pour produire des
pages Web dynamiques via un serveur HTTP, les pages PHP s'écrivent comme des pages HTML.
157
Dans cette dernière étape, nous avons recueilli 35 questionnaires exploitables, soit un
taux de réponse réel de 4,79%.
Au total, sur les 1536 questionnaires envoyés, 128 ont été retournés complétés, soit un
taux de réponse initial de 8,33%. Sur ces 128 réponses, 21 questionnaires étaient non
exploitables, soit en raison de données manquantes ou parce que le nombre d’employés était
supérieur à 200, et donc le taux de réponse réel est de 6,97%. En définitive, les données de
107 PME ont pu être traitées.
158
3.1.2.2 Les caractéristiques de terrain d’observation
- SPSS statistics 17 : Le logiciel SPSS (Statistical Packages for the Social Sciences) est
un logiciel de gestion et d’analyse des données statistiques. Il est utilisé, dans le cadre
de cette recherche, comme un outil de traitement statistique pour la préparation de
notre base de données et la génération des statistiques descriptives et l’élaboration des
analyses factorielles exploratoires effectuées sur nos différentes échelles de mesure.
Ce logiciel est choisi en raison de sa convivialité et sa souplesse dans l’exécution des
différents traitements statistiques.
Après avoir présenté les deux logiciels statistiques utilisés dans le cadre de ce travail,
nous présentons ci-dessous les caractéristiques des PME et des répondeurs de l’échantillon.
Cela permettra de montrer que l’échantillon offre une représentation acceptable des PME et
des répondeurs, et répond donc correctement aux besoins de l’enquête.
159
3.1.2.2.1 Les caractéristiques des PME de l’échantillon
L’échantillon est décrit sous l’aspect de la taille, de type d’activité, de l’âge d’entreprise
et de type d’entreprise (la forme juridique).
Trois classes d’effectifs ont été distinguées. Le Tableau 3.9 présente la répartition des
PME selon leur taille.
De 1 à 24 33 30,8 %
De 25 à 99 32 29,9 %
Il apparaît que les trois classes d’effectifs distingués sont équitablement représentées
avec une petite prédominance des entreprises qui ont entre 100 et 200 salariés.
160
Tableau 3.10 : Répartition des PME par secteur d'activité
Industrielle 58 54,2 %
Commerciale 27 25,2 %
Services 22 20,6 %
De ce premier découpage, il ressort que 54,2 % des PME d’échantillon ayant une
activité industrielle, 25,2 % des PME ayant une activité commerciale, et enfin, 20,6 % des
PME ayant une activité de service. À travers ces chiffres, on constate une prédominance des
activités industrielles par rapport aux autres activités (commerciale et service).
Trois types de PME ont été distingués, les entreprises de moins de 10 ans, les
entreprises de 10 à 20 ans et les entreprises de plus de 20 ans. Le tableau suivant présente la
répartition des PME selon leur âge.
Il ressort de ces statistiques que presque la moitié des PME (48,6 %) sont entre 10 et 20
ans, 34,6% sont moins de 10 ans. Et enfin, 16,8% sont plus de 20 ans. À travers ces
pourcentages, on constate une prédominance des entreprises d’un âge entre 10 ans et 20 ans
par rapport aux autres âges (moins de 10 ans ou plus de 20 ans).
161
3.1.2.2.1.4 Le type d’entreprise
Sur le plan juridique, les types d’entreprises les plus reconnues au Maroc sont :
Notre échantillon regroupe ces différentes formes juridiques, le tableau suivant présente
la répartition des PME selon leur type.
- Sur 107 PME, 73 ont un statut juridique de société à responsabilité limité (SARL), soit
un taux de 68,2 %.
- 93,4 % des PME de l’échantillon sont des sociétés à responsabilité limité (SARL) et
des sociétés anonymes (SA).
162
3.1.2.2.2 Les caractéristiques des répondeurs de l’échantillon
Deux types de formation ont été distingués, le type gestionnaire et le type non
gestionnaire. Le Tableau 3.13 présente la répartition des dirigeants selon leur type de
formation.
Les dirigeants ayant suivi une formation de type non gestionnaire représentent près des
trois quarts de l’échantillon (75,7 %).
Quatre classes d’années ont été distinguées, moins de 2 ans, entre 2 et 4 ans, entre 4 et 6
ans et plus de 6 ans (Tableau 3.14).
163
Tableau 3.14 : Nombre moyen d'années d'occupation d'un poste de contrôle de gestion
Les contrôleurs de gestion ont, dans une proportion de 58 %, 4 ans ou plus d’occupation
d’un poste de contrôle de gestion. On peut avancer que le nombre moyen d'années
d’occupation d’un poste de contrôle de gestion est suffisant pour assurer la qualité des
données recueillies.
Ainsi, les PME et les personnes interrogées qui ont part à l’enquête constituent un
terrain d’observation qui, eu égard à la diversité des situations qu’il propose, apparaît en
mesure de fournir les données nécessaires au traitement des problématiques posées dans la
recherche.
Pour vérifier que les données collectées rendent compte le plus précisément possible de
la réalité, il convient de vérifier que les instruments de mesure qui ont été utilisés pour
accéder au terrain d’observation satisfont aux critères de fiabilité et de validité.
164
3.1.2.3.1 Fiabilité des instruments de mesure
La fiabilité correspond à la cohérence entre les items qui censés mesurer un même
concept (Peter, 1979 ; Igalens et Roussel, 1998 ; Pittenger, 2003). La fiabilité d’un instrument
de mesure représente sa capacité à reproduire des résultats similaires s’il était envoyé
plusieurs fois à une même population (Roussel, 1996).
Ø Alpha de Cronbach
Ce coefficient permet de vérifier si tous les items se réfèrent à des notions communes,
autrement dit si chaque item présente une cohérence avec l’ensemble des autres items de
l’échelle (Igalens et Roussel, 1998).
σ୩୧ିଵ ɐଶ୧
ߙൌ ቈͳ െ ଶ
െͳ ɐ ±
Dans cette équation, k est le nombre d’items, i est un item, s²i est la variance de l’item
et s²échelle est la variance des scores obtenus.
165
Dans le cadre de cette recherche, nous employons cette technique avant d’effectuer les
analyses factorielles, pour les deux sous-échantillons PME 1 et PME 2, et à la phase des
analyses factorielle exploratoire, pour les PME 1.
Ø Rhô de Jöreskog
La fiabilité peut également être mesurée par le coefficient rhô de Jöreskog (ρ). C’est
l’indice le plus privilégié par les chercheurs, d’une part parce que ce coefficient est moins
sensible au nombre d’items d’une échelle, et d’autres part parce que celui-ci intègre les termes
d’erreur dans son calcul (Gerbing et Anderson, 1988).
Dans la pratique, un instrument de mesure est fiable lorsque le rhô est supérieur à 0.7.
Cet indice se calcule de la manière suivante :
ሺσ ɉ୧ ሻଶ
ߩൌ
ሺσ ɉ୧ ሻ; σ ሺɂ୧ ሻ
Avec :
λi : le poids factoriel de l’item i sur le construit ;
Var (εi) : la variance de l’erreur de mesure de l’item i.
Dans le cadre de cette recherche, cette technique sera utilisée à la phase des analyses
factorielles confirmatoire.
Le fait qu’une échelle soit fiable n’en assure pas pour autant la qualité de cette échelle.
Nous étudions ci-dessous le deuxième critère retenu, à savoir la validité.
La validité, c’est la capacité d’un instrument à mesurer la bonne chose, le bon concept
et non un concept voisin mais distinct. Une mesure est valide lorsque celle-ci mesure
exactement le phénomène qu’elle doit évaluer. La validité concerne la question « Mesure-t-on
ce qu’on chercher à mesurer ? » (Evrard et al., 2003). La littérature distingue deux principaux
types de validité « validité externe » et de « validité interne » (Usunier et al., 1993).
166
La validité externe fait référence au potentiel d’extrapolation des résultats de la
recherche à la population entière. L’utilisation de techniques d’échantillonnage aléatoire offre
une certaine garantie de validité externe. Néanmoins, la validité externe de la présente
recherche ne peut être totalement assurée. En effet, la complémentarité des études
quantitatives et qualitatives contribue tout de même à relever le niveau de validité externe de
la recherche.
La validité interne est la capacité de l’étude à produire des résultats pouvant être
attribuables à l’intervention étudiée plutôt qu’à des biais ou à d’autres phénomènes. Il
convient d’analyser dans quelle mesure la procédure de recherche permet de réduire
l’incidence de certains biais qui sont reconnus comme pouvant en affecter le niveau.
Campbell et Stanley (1966), cités par Jolibert et Jordan (2006) ont identifié différents biais
pouvant affecter la validité des données collectées : l’histoire, la maturation, l’effet de test,
l’effet d’instrumentation, l’effet de régression statistique, l’effet de sélection et l’effet de
mortalité expérimentale.
- L’effet d’histoire se définit comme le biais provoqué par des évènements extérieurs à
l’observation et qui peuvent perturber les mesures. Plus le questionnaire est long, plus
les risques liés à l’effet d’histoire sont importants. Dans le cas présent, compte tenu de
la durée courte du questionnaire – entre 15 et 20 minutes « tout compris » – on peut
limiter les biais liés à une perturbation extérieure.
- La maturation se définit comme le biais induit par les changements intervenus sur les
personnes questionnées liées au passage du temps. Cette menace est écartée car
l’observation se déroule sur une période courte, volontairement limitée à un mois.
167
questionnaire a été testé. D’autre part, le contenu des questionnaires n’a pas évolué au
cours de l’enquête.
- L’effet de régression statistique est le biais provoqué par la tendance des scores
extrêmes à se niveler vers la moyenne au cours de l’observation. À nouveau, la durée
très courte du questionnaire, le choix de mesures avec peu d’items, limite la portée de
ce biais.
La validité interne des instruments de mesure repose sur trois éléments : la validité de
contenu, la validité nomologique et la validité de construit.
Ø La validité de contenu
La validité de contenu vise à s’assurer que les items retenus forment un échantillon
représentatif et exhaustif du contenu théorique du domaine du construit (Nunnally et
Bernstein, 1994). Ainsi, une échelle est valide, du point de vue de son contenu, lorsque celle-
ci capture les différents aspects (ou facettes) du phénomène étudié (Evrard et al., 2003 ;
Jolibert et Jourdan, 2006).
Pour vérifier dans quelle mesure cette condition est satisfaite, deux procédés sont
souvent envisagées. Au moment de l'élaboration du dispositif on aura recours à une table dite
de spécification, qui permet notamment d'identifier les différentes composantes du domaine
considéré, d'en mettre en évidence la structure sous-jacente et d'assurer une correspondance
aussi satisfaisante que possible entre les composantes du domaine et les composantes du
dispositif utilisé. Ensuite, lorsqu'une première version de l'instrument a été mise au point (et
avant son utilisation effective), on demandera à des "experts" de se prononcer sur l'adéquation
168
des éléments qu'il comporte par rapport à l'objet (au domaine) que l'on souhaite étudier. Dans
la présente étude, ces deux procédés ont été adoptés.
Ø Validité nomologique
La validité nomologique permet de vérifier si les relations entre les mesures d’un
concept et celles d’autres concepts sont ou non en conformité avec les prédictions issues de la
théorie fondée sur les recherches précédentes (Evrard et al., 2000). Ce type de validité permet
donc de confronter les hypothèses de recherche aux réalités mesurées.
Ø Validité de construit
La validité convergente consiste à vérifier si les indicateurs qui sont comptés mesurer
le même phénomène, sont fortement corrélés entre eux (Evrard et al., 2003 ; Pittenger, 2003 ;
Malhotra, 2004 ; Jolibert et Jourdan, 2006).
- l’analyse des corrélations par le Rhô de Spearman (sera effectuée avant les analyses
factorielles pour valider les échelles de mesures relatifs aux facteurs de contingence
des deux sous-échantillons PME 1 et PME 2) ;
- le calcul du rhô de la validité convergente (ρvc) qui doit être supérieur à 0,5 (Fornell et
Larker, 1981) (sera effectué à la phase des analyses factorielles confirmatoires pour
valider les échelles de mesures des PME 1).
169
La formule suivante nous permet de calculer le rhô de la validité convergente (ρvc) :
σሺɉ୧ ሻ;
ߩ ܿݒൌ
σሺɉ୧ ሻ; σ ሺɂ୧ ሻ
Avec:
λi : le poids factoriel de l’item i sur le construit ;
Var (εi) : la variance de l’erreur de mesure de l’item i.
Dans un deuxième temps, elle sera étudiée à l’aide de la méthode des équations
structurelles. Il s’agit de vérifier que le modèle testé, c'est-à-dire où la corrélation entre les
dimensions est laissée libre, est meilleur que le modèle contraint où la corrélation entre les
dimensions est fixée à 1. En d’autres termes, cette méthode consiste à estimer la significativité
de la différence de Khi-deux entre les deux modèles eu égard à une différence de degrés de
liberté entre les deux modèles.
Une fois les deux critères de fiabilité et de validité des échelles décrits, nous abordons
ci-dessous les résultats de ces tests pour les deux sous-échantillons PME 1 et PME 2.
La fiabilité des échelles, qui consiste à étudier leur cohérence interne, est évaluée ici par
le coefficient a de Cronbach. Nous exposerons ci-dessous les résultats de ce test pour
l’ensemble des variables qui sont mesurées par plusieurs items.
170
L’Annexe 4 reprend en détail les résultats du test de fiabilité des échelles de mesures
relatives aux facteurs de contingence des deux sous-échantillons.
Ø Structure
171
Les alphas de Cronbach sont tous supérieurs de 0,70 pour les deux sous-échantillons.
Ces résultats indiquent une bonne cohérence interne des échelles de mesure pour chacune des
dimensions et pour l’échelle globale.
172
Tableau 3.16 : Statistiques de fiabilité de la variable « Structure » et ses dimensions
(PME 1)
Alpha de Alpha de
Dimensions Cronbach l’échelle
ou Items en cas de avec
variable suppression l’ensemble
de l'élément des items
Degré de Deg_défin_fonct 0,599
standardisation Deg_défin_règle_procéd 0,697 0,757
(DS) Deg_défin_objectif_perfor 0,736
Degré_partic_prise_déci 0,719
Degré de
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 0,713
décentralisation 0,815
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 0,836
horizontale (DDH)
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 0,767
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 0,768
Degré de Niveau_PD_emb_licen 0,760
décentralisation Niveau_PD_fixation_px_vente 0,779 0,798
verticale (DDV) Niveau_PD_choix_investissements 0,728
Niveau_PD_opérationnelles 0,762
1
Degré_formalisation_tâches NaN
DFTRP 0,747
Degré_formalisation_RP NaN
Degré_specia_tâches 0,731
Deg_défin_fonct 0,726
Deg_défin_règle_procéd 0,723
Deg_défin_objectif_perfor 0,755
Degré_partic_prise_déci 0,725
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 0,700
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 0,725
Structure
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 0,726 0,736
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 0,716
Niveau_PD_emb_licen 0,733
Niveau_PD_fixation_px_vente 0,703
Niveau_PD_choix_investissements 0,699
Niveau_PD_opérationnelles 0,707
Degré_formalisation_tâches 0,729
Degré_formalisation_RP 0,732
1
NaN : signifie « not a number », désigne une entité symbolique représentant une valeur non disponible.
173
Tableau 3.17 : Statistiques de fiabilité de la variable « Structure » et ses dimensions
(PME 2)
Alpha de Alpha de
Dimensions Cronbach l’échelle
ou Items en cas de avec
variable suppression l’ensemble
de l'élément des items
Degré de Deg_défin_fonct 0,731
standardisation Deg_défin_règle_procéd 0,767 0,843
(DS) Deg_défin_objectif_perfor 0,837
Degré_partic_prise_déci 0,741
Degré de
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 0,765
décentralisation 0,808
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 0,773
horizontale (DDH)
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 0,756
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 0,844
Degré de Niveau_PD_emb_licen 0,815
décentralisation Niveau_PD_fixation_px_vente 0,762 0,838
verticale (DDV) Niveau_PD_choix_investissements 0,813
Niveau_PD_opérationnelles 0,785
Degré_formalisation_tâches NaN
DFTRP 0,794
Degré_formalisation_RP NaN
Degré_specia_tâches 0,734
Deg_défin_fonct 0,722
Deg_défin_règle_procéd 0,728
Deg_défin_objectif_perfor 0,706
Degré_partic_prise_déci 0,709
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 0,716
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 0,707
Structure
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 0,699 0,730
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 0,713
Niveau_PD_emb_licen 0,717
Niveau_PD_fixation_px_vente 0,716
Niveau_PD_choix_investissements 0,717
Niveau_PD_opérationnelles 0,723
Degré_formalisation_tâches 0,709
Degré_formalisation_RP 0,725
À la lecture des deux tableaux, nous remarquons que le score de l’alpha de Cronbach est
d’un niveau satisfaisant et reflète une bonne cohérence interne. Ainsi, la suppression de
certains items (marqués en gris) ne permet pas d’améliorer sensiblement la cohérence interne
des échelles. Nous décidons donc de conserver tous les items.
174
Il est à noter qu’aucune suppression d’item n’est possible à la mesure de la dimension
« Degré de formalisation des tâches et des règles et procédures », du fait que cette échelle ne
contient que deux items.
Ø L’environnement
Le Tableau 3.19 et le Tableau 3.20 affichent les statistiques individuelles des items qui
caractérisent la variable « Environnement » et sa dimension pour les PME 1 et PME 2.
175
Tableau 3.19 : Statistiques de fiabilité de la variable « Environnement » et sa dimension
(PME 1)
Alpha de
Alpha de
Cronbach
l’échelle
en cas de
Dimension ou variable Items avec
suppression
l’ensemble
de
des items
l'élément
Dynamisme de l’environnement Dynami_enviro_plan_éco NaN
0,822
externe (DEE) Dynamique_envi_plan_techno NaN
Dynami_enviro_plan_éco 0,811
Dynamique_envi_plan_techno 0,752
Environnement 0,839
Prévisibilité_comportem_concurre 0,793
Prévisibilité_goûts_préféren_client 0,820
Alpha de
Alpha de
Cronbach
l’échelle
Items en cas de
Dimension ou variable avec
suppression
l’ensemble
de
des items
l'élément
Dynamisme de l’environnement Dynami_enviro_plan_éco NaN
0,766
externe (DEE) Dynamique_envi_plan_techno NaN
Dynami_enviro_plan_éco 0,830
Dynamique_envi_plan_techno 0,815
Environnement 0,859
Prévisibilité_comportem_concurre 0,808
Prévisibilité_goûts_préféren_client 0,828
176
3.1.2.3.3.2 Variables relatives aux facteurs de contingence
comportementale
Ø Style de décisions
Les deux tableaux suivant affichent les statistiques individuelles de fiabilité des items
qui caractérisent la variable « Style de décisions » et ses dimensions (pour les PME 1 et
PME 2).
177
Tableau 3.22 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions »
et ses dimensions (PME 1)
Alpha de Alpha de
Cronbach l’échelle
Dimensions ou
Items en cas de avec
variable
suppression l’ensemble
de l’élément des items
Quantité_information_utilisée 0,619
Degré_formalisation_info_utilisée 0,664
Caractéristiques
Degré_structuration_Info_utilisée 0,654
de l’information 0,742
utilisée (CIU) Variété_solutions_av_décision 0,721
Degré_référence_intuition 0,666
Degré_organisat_séminai_format_person 0,850
Degré_superv_person_trav_opérat 0,741
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 0,769
Degré de Degré_supervis_perso_circulat_informat 0,812
supervision Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 0,798
0,790
personnelle des Degré_supervis_person_préstat_fourniss 0,794
tâches (DSPT)
Degré_supervis_person_ponctualité_person 0,705
Degré_supervis_person_suivi_clients 0,721
Degré_supervis_person_propriété_locaux 0,769
Quantité_information_utilisée 0,772
Degré_formalisation_info_utilisée 0,794
Degré_structuration_Info_utilisée 0,765
Variété_solutions_av_décision 0,788
Degré_référence_intuition 0,769
Degré_organisat_séminai_format_person 0,836
Type de
Degré_superv_person_trav_opérat 0,779
décisions 0,797
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 0,774
Degré_supervis_perso_circulat_informat 0,804
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 0,787
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 0,800
Degré_supervis_person_ponctualité_person 0,756
Degré_supervis_person_suivi_clients 0,759
Degré_supervis_person_propriété_locaux 0,788
178
Tableau 3.23 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions »
et ses dimensions (PME 2)
Alpha de Alpha de
Cronbach l’échelle
Dimensions ou
Items en cas de avec
variable
suppression l’ensemble
de l'élément des items
Quantité_information_utilisée 0,694
Degré_formalisation_info_utilisée 0,713
Caractéristiques
Degré_structuration_Info_utilisée 0,716 0,752
de l’information
utilisée (CIU) Variété_solutions_av_décision 0,702
Degré_référence_intuition 0,717
Degré_organisat_séminai_format_person 0,756
Degré_superv_person_trav_opérat 0,671
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 0,727
Degré de Degré_supervis_perso_circulat_informat 0,702
supervision Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 0,755
0,734
personnelle des Degré_supervis_person_préstat_fourniss 0,689
tâches (DSPT)
Degré_supervis_person_ponctualité_person 0,700
Degré_supervis_person_suivi_clients 0,651
Degré_supervis_person_propriété_locaux 0,739
Quantité_information_utilisée 0,701
Degré_formalisation_info_utilisée 0,705
Degré_structuration_Info_utilisée 0,701
Variété_solutions_av_décision 0,714
Degré_référence_intuition 0,691
Degré_organisat_séminai_format_person 0,700
Type de Degré_superv_person_trav_opérat 0,677
0,712
décisions Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 0,706
Degré_supervis_perso_circulat_informat 0,683
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 0,710
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 0,688
Degré_supervis_person_ponctualité_person 0,682
Degré_supervis_person_suivi_clients 0,658
Degré_supervis_person_propriété_locaux 0,724
179
D’après les résultats des deux tableaux, le score de l’alpha de Cronbach est d’un niveau
satisfaisant. La suppression de certains items (marqués en gris) permettrait une sensible
amélioration des échelles. Par conséquent, ces items seront considérés comme suspects mais
leur participation à l’instrument de mesure définitif ne sera décidée qu’au vu des résultats des
analyses factorielles.
Ø Stratégie de contrôle
Il est à noter que l’alpha de Cronbach de l’ensemble des items mesurant la variable
« Stratégie de contrôle » n’est pas calculé, car l’échantillon étudié pour la première dimension
est différent de celui étudié pour la deuxième dimension.
180
Les deux tableaux suivants affichent les statistiques individuelles de fiabilité des items
qui caractérisent les dimensions « Stratégie de contrôle relative aux budgets » et « Stratégie
de contrôle relative aux coûts » (pour les PME 1 et PME 2).
Alpha de Alpha de
Cronbach l’échelle
Dimensions Items en cas de avec
suppression l’ensemble
de l'élément des items
Variété_coûts_calculées 0,523
Stratégie de contrôle relative
Variété_objets_coûts_calculées 0,573 0,773
aux coûts (SCRC)
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 0,842
Alpha de Alpha de
Cronbach l’échelle
Dimensions Items en cas de avec
suppression l’ensemble
de l'élément des items
Variété_coûts_calculées 0,805
Stratégie de contrôle relative
Variété_objets_coûts_calculées 0,775 0,858
aux coûts (SCRC)
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 0,815
À la lecture des deux tableaux, il apparaît que le score de l’alpha de Cronbach est d’un
niveau satisfaisant et reflète une bonne cohérence interne. De surcroît, l’on apprend à la
lecture de ces statistiques que, la suppression de l’item Fréquence_utilisa_donnée_coûts pour
les PME 1 pourrait améliorer sensiblement la cohérence interne de l’échelle mesurant la
181
dimension « Stratégie de contrôle relative aux coûts ». Par conséquent, cet item sera considéré
comme suspect mais son participation à l’instrument de mesure définitif ne sera décidée qu’au
vu des résultats des analyses factorielles.
Après avoir présenté les tests de fiabilité de nos échelles de mesure, nous étudions ci-
dessous leurs tests de validité.
Tester la validité des échelles de mesure consiste à déterminer si les items utilisés pour
mesurer le phénomène étudié en sont une bonne représentation. Pour cela, on doit s’assurer
d’une part que les items supposés mesurer un même phénomène sont fortement corrélés entre
eux (validité convergente) et d’autre part que des items supposés mesurer des phénomènes
différents sont faiblement corrélés entre eux (validité discriminante).
La validité des échelles est évaluée ici par le Rhô de Spearman, nous avons effectué ce
test pour les variables « Structure », « Style de décisions » et « Stratégie de contrôle »
(variables mesurant par deux ou plusieurs dimensions). Les résultats montrent que les items
censés mesurer la même dimension sont corrélés entre eux de façon significative au seuil de
confiance de 1% ou de 5% et ne sont pas significativement corrélés avec des items censés
mesurer d’autres dimensions (sauf certains items marqués en gris) (cf. Annexe 5). La validité
convergente et discriminante est donc moyennement élevée.
Après avoir testé la fiabilité et la validité de nos échelles de mesure des deux sous-
échantillons PME 1 et PME 2, nous pouvons utiliser la moyenne des scores des items pour
mesurer les variables représentées par plusieurs indicateurs.
182
3.2 L’analyse descriptive des caractéristiques des facteurs de contingence
des deux sous-échantillons étudiés
Avant de procéder à cette comparaison, nous avons présenté une description de la taille
de deux sous-échantillons.
Parmi 107 des PME de l’échantillon, 38 PME élaborent des tableaux de bord. À
l’opposé, 69 PME n’élaborent pas des tableaux de bord (Graphique 3.2).
n= 69
n= 38
PME 1
PME 2
L’analyse des premiers résultats montre que les tableaux de bord ne sont pas fortement
élaborés par les PME de l’échantillon.
183
Graphique 3.3 : Les causes des non élaborations des tableaux de bord par les PME 2
60,0% 52,3%
50,0%
40,0%
26,1% % des PME
30,0% 18,2%
20,0%
0,0%
ne il est unitile coût manque manque
connaissé engagé > des cadres d'un
pas valeur systèm de
dégagée C de G
D’après le Graphique 3.3, il apparaît que la non-connaissance de cet outil est la cause
prioritaire mise en avant par les personnes interrogées (52,3%), suivie par le manque de
cadres (26,1%) et le manque d’un système de contrôle de gestion (18,2%). Seules 3,4% des
personnes interrogées jugent que les tableaux de bord sont inutiles ou que le coût engagé pour
leurs élaborations est supérieur à leur valeur dégagée.
3.2.1.1 La taille
Le résultat montre que 65,8 % des PME 1 ont entre 100 et 200 salariés. À l’opposé,
42% des PME 2 ont de 1 à 24 salariés et la moyenne de la taille pour les PME 1 est de 116,84,
184
alors que pour les PME 2 la moyenne est de 63,81. Ce qui montre que la taille des PME 1 est
plus grande que celle de PME 2.
65,8%
70,0%
60,0%
50,0% 42,0%
33,3%
40,0% PME 1
23,7% 24,6% PME 2
30,0%
20,0% 10,5%
10,0%
0,0%
De 1 à 24 De 25 à 99 De 100 à 200
D’après le Graphique ci-dessous, presque 58% des PME 1 (contre 52% des PME 2) ont
des activités industrielles, 26,3% des PME 1 (contre 24,6% des PME 2) ont des activités
commerciale. Par ailleurs, 23,2% des PME 2 (contre 15,8% des PME 1) ont des activités de
prestation de services.
185
Graphique 3.5 : Répartition des PME selon leur type d’activité
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
57,9%
60,0% 52,2%
50,0%
40,0%
26,3% 24,6%
30,0% 23,2% PME 1
PME 2
20,0% 15,8%
10,0%
0,0%
Activité Activité Activité de
industrielle commerciale prestation de
services
D’après le Graphique ci-dessous, il apparaît que les PME 1 sont plus anciennes que les
PME 2. En effet, 78,9 % des PME 1 ont plus de 10 ans (contre 57,9% des PME 2). Ainsi, la
moyenne d’âge des PME 1 est de 19,26, alors que pour les PME 2 la moyenne est de 11,89.
186
Graphique 3.6 : Répartition des PME selon leur âge
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
50,0%
47,8%
50,0%
42,0%
45,0%
40,0%
35,0%
28,9%
30,0%
PME 1
25,0% 21,1%
PME 2
20,0%
15,0% 10,1%
10,0%
5,0%
0,0%
Moins de 10 ans Entre 10 et 20 ans Plus de 20 ans
3.2.1.4 La structure
Comme il a été précisé dans la première partie de ce chapitre, les éléments caractérisant
la structure des PME de l’échantillon sont :
Le degré de spécialisation des tâches a été mesuré par une seule échelle de 5 points, le
degré de standardisation a été évalué sur un total de 15 points (3 échelles de 5 points).
Parallèlement, le degré de décentralisation horizontale de la prise de décision a été évalué sur
un total de 20 points (4 échelles de 5 points). Ainsi, le degré de décentralisation verticale de
la prise de décision a été mesuré sur un total de 25 points (5 échelles de 5 points), et enfin le
187
degré de formalisation des tâches et des règles et procédures a été évalué sur un total de 10
points (2 échelles de 5 points). Chaque PME peu ainsi se voir attribuer un score maximal de la
variable « Structure » de 75 points. Ces 75 points ont par la suite été divisés sur 15 échelles
afin d’échelonner le degré de structuration des PME de l’échantillon dans un continuum allant
de "très faible" à "élevé" (Graphique 3.7).
Les résultats montrent que les PME 1 sont plus structurées que les PME 2. En effet,
39,5% des PME 1 jugent que le degré de structuration de leur entreprise est "moyen" ou
"élevé" (contre 5,8% pour les PME 2). Par ailleurs, les deux sous-échantillons PME 1 et
PME 2 reste moins structurés.
76,8%
80,0%
70,0%
60,5%
60,0%
50,0%
PME 1
40,0% 34,2%
PME 2
30,0%
17,4%
20,0%
188
Nous présentons ci-dessous l’analyse détaillée des dimensions qui mesurent le degré de
la structuration.
Le Graphique 3.8 montre que les tâches sont plus spécialisées dans les PME 1 que dans
les PME 2. En effet, 68,5% des PME 1 (contre 58% des PME 2) disposent d’un degré de
spécialisation des tâches moyen ou élevé.
40,0%
33,3%
30,0% 26,3%
PME 1
21,1%
PME 2
20,0%
11,6%
8,7%
10,0% 5,3%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Pour rappel, le degré de standardisation a été mesuré sur un total de 15 points. Les items
participant à la caractérisation de cette dimension sont :
189
Pour mesurer le degré de standardisation, nous avons calculé la moyenne des scores
obtenus sur l’ensemble des 3 items, le score obtenu par chaque entreprise a été inscrit dans un
continuum allant de "très faible" à "élevé" (Graphique 3.9).
Il apparaît à l’analyse du degré de standardisation que les descriptions des fonctions, des
règles et procédures et des objectifs de performance des PME 2 sont assez formelles que
celles des PME 1. En effet, 86,8% des PME 1 (contre 65,2% des PME 2) disposent d’un
degré de standardisation moyen ou élevé.
60,0%
52,6%
50,0%
40,6%
40,0% 34,2%
29,0%
PME 1
30,0% 24,6%
PME 2
20,0%
10,5%
10,0% 5,8%
2,6%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Il apparaît que les prises de décision dans les PME 1 sont plus décentralisées que dans
les PME 2. En effet, 29% des PME 1 (contre 15,9% des PME 2) ont un degré de
décentralisation horizontale "moyen" ou "élevé". Alors que 37,7% des PME 2 (contre 13,2%
des PME 1) ont un degré de décentralisation horizontale "très faible" (Graphique 3.10).
57,9%
60,0%
50,0% 46,4%
40,0% 37,7%
PME 1
30,0%
21,1% PME 2
20,0%
13,2%
8,7% 7,9% 7,2%
10,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
191
Les items participant à la caractérisation de cette dimension sont :
192
Graphique 3.11 : Degré de décentralisation verticale
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
79,7%
80,0%
70,0%
60,0%
47,4%
50,0%
PME 1
40,0% 34,2%
PME 2
30,0%
17,4%
20,0%
10,5% 7,9%
10,0% 1,4% 1,4%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Comme il a été précisé avant, que le degré de formalisation des tâches et des règles et
procédures a été évalué sur un total de 10 points. Les items participant à sa caractérisation
sont :
D’après le Graphique 3.12, il apparaît que le degré de formalisation des tâches et des
règles et procédures dans les PME 2 est moins élevé que celui des PME 1. En effet, 86,8%
des PME 1 ont un degré de formalisation des tâches et des règles et procédures moyen ou
élevé (contre 69,5% pour les PME 2).
193
Graphique 3.12 : Degré de formalisation des tâches et des règles et procédures
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
50,0%
50,0%
39,1%
40,0% 36,8%
30,4%
30,0%
23,2% PME 1
PME 2
20,0%
10,5%
10,0% 7,2%
2,6%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
3.2.1.5 L’environnement
194
Ces 20 points ont par la suite été divisés sur 4 échelles afin d’échelonner le degré de
l’incertitude de l’environnement des PME des deux sous-échantillons dans un continuum
allant de "très faible" à "élevé".
Les résulats montrent que l’environnement des deux sous-échantillons est moyennement
ou totalement incertain. En effet, 78,9% des PME 1 jugent que le degré de l’incertitude de
leur environement est "moyen" ou "élevé" (contre 78,2% pour les PME 2). Par ailleurs,
aucune PME 1 ne juge que leur environnement est présque certain (contre 7,2% des PME 2 )
(Graphique 3.13).
50,0% 44,7%
42,0%
36,2%
40,0% 34,2%
30,0%
PME 1
21,1%
PME 2
20,0% 14,5%
10,0% 7,2%
0,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
195
3.2.1.5.1 Dynamisme de l'environnement externe
Les résultats montrent que la majorité des PME 1 (55,2%) reconnaît avoir un
environnement externe "dynamique" ou "très dynamique" (contre 47,8% pour les PME 2).
Seules 21,2% des PME 1 (Contre 20,2% pour les PME 2) jugent leur environnement externe
très stable ou stable (Graphique 3.14).
60,0%
52,6%
50,0%
40,0% 36,2%
31,9%
30,0% PME 1
23,7%
21,1% PME 2
18,8%
20,0%
11,6%
10,0%
1,4% 2,6%
0,0%
0,0%
Très stable Stable Ni stable ni Dynamique Très
dynamique dynamique
196
3.2.1.5.2 Prévisibilité des actions et des comportements des concurrents
Les résultats montrent que la prévisibilité des actions et des comportements des
concurrents dans les deux sous-échantillons PME 1 et PME 2 est imprévisible. En effet,
60,5% des PME 1 déclarent avoir une prévisibilité relativement imprévisible ou totalement
imprévisible (contre 59,4% pour les PME 2) (Graphique 3.15).
50,0% 44,7%
40,6%
40,0%
27,5%
30,0%
21,1% PME 1
18,4% 18,8%
20,0% 15,8%
PME 2
7,2%
10,0% 5,8%
0,0%
0,0%
Facilement Relativement Ni prévisibles Relativement Totalement
prévisibles prévisibles ni imprévisibles imprévisibles
imprévisibles
Il apparaît que la prévisibilité des goûts et des préférences des clients dans les PME 1
est moins importante que dans les PME 2. En effet, 60,5% des PME 1 affirment avoir une
prévisibilité relativement imprévisible ou totalement imprévisible (contre 46,4% pour les
PME 2) (Graphique 3.16).
197
Graphique 3.16 : Prévisibilité des goûts et des préférences des clients
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
50,0%
50,0%
37,7%
40,0% 34,8%
31,6%
30,0%
PME 1
20,0%
PME 2
10,1% 10,5% 11,6%
10,0% 5,8% 5,3%
2,6%
0,0%
Facilement Relativement Ni prévisibles Relativement Totalement
prévisibles prévisibles ni imprévisibles imprévisibles
imprévisibles
3.2.1.6 L’informatisation
70,0% 63,2%
60,0%
52,2%
50,0%
40,0% PME 1
198
3.2.2 Comparaisons des caractéristiques des facteurs de contingence
comportementale des PME 1 et PME 2
3.2.2.1 La formation
Le Graphique 3.18 montre que la majorité des dirigeants des PME 1 (57,9%) ont une
formation de type gestionnaire. Au contraire, seuls 5,8% des dirigeants des PME 2 ont une
formation de ce type.
94,2%
100,0%
90,0%
80,0%
70,0% 57,9%
60,0% PME 1
42,1%
50,0% PME 2
40,0%
30,0%
20,0% 5,8%
10,0%
0,0%
Type gestionnaire Type non gestionnaire
199
voir attribuer un score maximal de la variable « Style de décisions » de 70 points. Ces 70
points ont par la suite été divisés sur 14 échelles afin d’évaluer la variable « Style de
décisions » dans un continuum allant de "très faible" à "élevé".
D’après le Graphique 3.19, il apparaît que le style de décisions des PME 1 et PME 2 ne
sont pas similaires.
78,3%
80,0%
70,0%
57,9%
60,0%
50,0%
36,8% PME 1
40,0%
PME 2
30,0%
20,0% 11,6%
7,2% 5,3%
10,0% 2,9%
0,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
L’analyse détaillée des dimensions qui mesurent cette variable nous a permis de
percevoir cette hétérogénéité.
200
3.2.2.2.1 Caractéristiques de l’information utilisée
Pour rappel, les caractéristiques de l’information utilisée ont été évaluées sur un total de
30 points. Les items participant à la caractérisation de cette dimension sont :
Pour que ces dimensions puissent mesurer les caractéristiques de l’information utilisée
dans le même sens, les dimensions « Quantité d’information considérée » et « Degré de
référence à l’intuition dans la prise de décision » ont été évaluées sur la base des échelles de
Likert allant de "très faible" à "élevé". En revanche, les dimensions « Degré de formalisation
de l’information utilisée », « Degré de structuration de l’information utilisée », « Variété des
solutions envisagées avant la décision » et « Degré d’organisation des séminaires de
formation » ont été mesurées sur la base des échelles de Likert allant de "élevé" à "très
faible".
201
Graphique 3.20 : Caractéristiques de l’information utilisée
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
70,0% 65,8%
58,0%
60,0%
50,0%
40,0% PME 1
29,0%
30,0% PME 2
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Il a été précisé avant que de degré de supervision personnelle des tâches a été mesuré
par l’intermédiaire des huit items suivants :
202
Pour mesurer le degré de supervision personnelle des tâches, nous avons calculé la
moyenne des scores obtenus sur l’ensemble des 8 items, le score obtenu par chaque entreprise
a été inscrit dans un continuum allant de "très faible" à "élevé".
D’après le Graphique 3.21, il apparaît que les dirigeants des PME 2 préfèrent superviser
personnelle les tâches plus que ceux des PME 1. En effet, 85,5% des dirigeants des PME 2
préfèrent superviser personnelle les tâches (contre 53,5% des dirigeants des PME 1) de façon
"moyenne" ou "élevée".
47,8%
50,0%
42,1%
45,0% 39,5%
37,7%
40,0%
35,0%
30,0%
PME 1
25,0%
PME 2
20,0% 15,8%
13,0%
15,0%
10,0%
2,6% 1,4%
5,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Comme il a été noté précédemment, la stratégie de contrôle a été caractérisée par les
deux dimensions suivantes :
203
La stratégie de contrôle relative aux budgets a été mesurée sur un total de 10 points
(2 échelles de 5 points). Parallèlement, stratégie de contrôle relative aux coûts a été évaluée
sur un total de 15 points (3 échelles de 5 points).
Il est à noter que l’échantillon étudié pour la dimension « Stratégie de contrôle relative
aux budgets » est différent de celui étudié pour la dimension « Stratégie de contrôle relative
aux coûts » pour les deux sous-échantillons. Pour cela, le Graphique de la stratégie de
contrôle global des deux sous-échantillons n’est pas présenté.
Il a été précisé avant que la dimension stratégie de contrôle relative aux budgets a été
mesurée par l’intermédiaire des items suivants :
Le graphique ci-dessous montre que les dirigeants des PME 2 sont plus intéressés aux
budgets que ceux de PME 1. En effet, 66,7% des dirigeants des PME 2 (contre 36,4% des
PME 1) sont intéressés "moyennement" ou "élevé" par les budgets.
204
Graphique 3.22 : Stratégie de contrôle relative aux budgets
(comparaison entre les PME 1 et PME 2)
39,4%
38,9%
40,0%
35,0%
30,0% 27,8%
24,2%
25,0% 22,2% 21,2%
PME 1
20,0%
15,2% PME 2
15,0% 11,1%
10,0%
5,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
Comme il a été précisé avant, la dimension stratégie de contrôle relative aux coûts a été
mesurée par l’intermédiaire des items suivants :
Il apparaît que les dirigeants des deux sous-échantillons PME 1 et PME 2 ne sont pas
fortement intéressées aux calculs des coûts, et que les dirigeants des PME 1 sont moins
intéressées aux calcules des coûts que ceux des PME 2. En effet, 33,4% des dirigeants des
PME 2 (contre 12,2% des PME 1) sont intéressés "moyennement" ou "élevé" par les calculs
des coûts (Graphique 3.23).
205
Graphique 3.23 : Stratégie de contrôle relative aux coûts
(comparaison entre les sous-échantillons PME 1 et PME 2)
50,0%
48,5%
50,0%
45,0%
40,0%
33,3%
35,0%
27,8%
30,0%
PME 1
25,0% 22,2%
PME 2
20,0%
15,0%
0,0%
Très faible Faible Moyen Élevé
206
Conclusion du Chapitre 3
Dans un premier temps, nous avons présenté les mesures des variables du modèle, la
procédure de collecte des données et les caractéristiques de terrain d’observation. Nous avons
vérifié également la fiabilité et la validité des échelles de mesure relatives aux facteurs de
contingence des deux sous-échantillons étudiées.
Dans un deuxième temps, nous avons comparé les caractéristiques des facteurs de
contingence organisationnelle et comportementale des PME 1 et PME 2.
Dans le prochain chapitre, nous présentons et discutons les résultats des analyses de
données ayant pour principal objectif de construire des instruments de mesure valides et
fiables, tester les hypothèses et générer un modèle de recherche validé empiriquement.
207
CHAPITRE 4. LE TABLEAU DE BORD DES PME :
APPROCHE CONTINGENTE DES PRATIQUES
Ainsi, nous présentons, dans un premier temps, la méthode des équations structurelles et
notre modèle global d’équations structurelles (Section 1).
208
PLAN DU CHAPITRE 4
4.1.1 4.1.2
Présentation de la Présentation du modèle
général d’équations
méthode des équations
structurelles de la
structurelles recherche
4.2.1 4.2.2
Test du modèle
Validation des
structurel : confirmation
instruments de mesure
ou infirmation des
de la recherche
hypothèses de recherche
209
4.1 La méthode des équations structurelles : outil méthodologique pour
tester le modèle de recherche
Pour valider le cadre conceptuel, nous avons choisi d’utiliser la méthode des équations
structurelles. Bien que ce soit encore une technique statistique récente, de très nombreux
chercheurs l’utilisent à cause des avantages qu’elle démontre sur les techniques statistiques
concurrentes. Les modèles d’équations structurelles ont pour but de traiter statistiquement des
relations de causalité hypothétiques multiples. Ils permettent non seulement de mettre en
relation des concepts non observables, mais aussi de donner une estimation simultanée de
plusieurs relations de dépendances, tout en prenant en compte les erreurs de mesure (Roussel
et al, 2002).
Les modèles d’équations structurelles peuvent être définis comme une classe de
méthodologies ayant pour objectif de représenter certaines hypothèses au sujet des moyennes,
des variances et des covariances de données observées en termes d’un plus petit nombre de
paramètres structuraux définis par un modèle théorique sous-jacent (Kaplan, 2000).
Les modèles d’équations structurelles ont été développés par Jöreskog (1993), qui a
commencé l’étude des analyses factorielles au milieu des années 1960. Puis, il crée le modèle
LISREL en 1970 (LInear Structural RELations) dans le but de traiter statistiquement des
variables non observables.
Les modèles d’équations structurelles sont élaborés pour tester les effets linéaires entre
un ensemble de variables non directement observables : les variables latentes. Ces dernières
sont estimées grâce à des variables directement recueillie (observables) : les variables
manifestes. Un modèle d’équations structurelles se compose traditionnellement de deux
parties : le modèle de mesure (externe) et le modèle structurel (interne) (Schéma 4.1). Le
Schéma 4.2 récapitule les règles de présentation et de notation quant aux variables et aux
relations.
210
Schéma 4.1 : Exemple d’un modèle d’équations structurelles
Le modèle de mesure
Le modèle structurel
Schéma 4.2 : Notations des variables et des relations d’un modèle d’équations
structurelles
δ11 X11
λ11
δ12 X12 ζ1
γ11 Y11 ε11
δ13 X13
Φ12
η1 Y12 ε12
δ21 X21
γ21
Y13 ε13
δ22 X22
ζ2
δ23 X23
Dans cette représentation, les symboles conventionnels sont les suivants (Jöreskog,
1996 ; Raufaste, 2002) :
211
- x et y désignent des variables mesurées qui sont respectivement des indicateurs des
variables latentes explicatives et des variables latentes à expliquer, leurs résidus sont
notés respectivement δ et ε ;
- λ (Lambda) le poids, s’interprète comme le coefficient de régression entre une
variable latente et un indicateur ;
- γ (Gamma) désigne les relations entre variables latentes explicatives et variables
latentes à expliquer ;
- φ (Phi) dénomination des relations symétriques entre variables latentes explicatives.
Deux méthodes statistiques sont généralement utilisées dans le domaine des sciences de
gestion pour estimer un tel modèle (Chinn, 1995), qui sont, d’une part, l’analyse de la
structure de covariance (ASC) ou méthode LISREL (LInear Structural RELations) introduite
par Jöreskog (1970) qui utilise un système d’équations structurelles estimées à l’aide du
maximum de vraisemblance, mises en application dans les logiciels couramment utilisés dans
les traitements de données issues des études empiriques (ex : AMOS, LISREL, EQS). Et,
d’autre part, l’approche PLS (Partial Least Squares) proposée par Wold (1982) basée sur une
estimation par moindres carrés dits partiels. Ces deux méthodes s’opposent depuis de
nombreuses années avec un avantage pour la première grâce à une théorie plus approfondie et
à des logiciels plus développés. La méthode PLS est encore minoritaire en sciences de
gestion.
212
Nous avons donc choisi l’analyse de la structure de covariance (ASC) comme outil
méthodologique et AMOS comme logiciel de traitement.
Après avoir présenté la méthodologie utilisée dans le cadre de ce travail pour tester
notre modèle de recherche, nous présentons ci-après, notre modèle général d’équations
structurelles.
Variable Construit
latente latent
X1 X2 X3 X4 X1 X2 X3 X4
Dans notre cas (méthode d’analyse de la structure de covariance ASC), il est obligé
d’utiliser le modèle réflectif, car cette méthode n’intègre pas directement les relations
formatives entre les mesures et leurs construits.
Notre modèle théorique est composé de certaines variables latentes de second ordre, ce
qui suggère l’utilisation d’un modèle d’équations structurelles de second ordre, où une
variable latente est peut-être mesurée par deux ou plusieurs autres variables latentes
représentant les dimensions de la première. La variable latente à plusieurs dimensions est
213
appelée variable latente de second ordre et les variables latentes représentant les dimensions
de celle-ci sont appelées des variables latentes de premier ordre. Elles doivent être mesurables
par des variables observables. Ce modèle nous donne la possibilité de regrouper plusieurs
concepts non mesurables directement, comme les facteurs ou les dimensions d’un concept
non mesurable, tout en tenant compte des erreurs de mesure à chaque niveau de l’analyse.
Le Schéma 4.4 présente le modèle global d’équations structurelles que nous devrions
tester. Les variables latentes, symbolisés par des ovales, les variations observées par des
rectangles et les erreurs de mesure par des petits cercles (Bollen, 1989 ; Nunnally, 1978). Les
détails des différentes variables latentes de premier et de second ordre, et des indicateurs de
mesure sont récapitulés dans le Tableau 4.1.
214
Schéma 4.4 : Le modèle global d’équations structurelles
215
Tableau 4.1 : Variables latentes et indicateurs de mesure
216
Tableau 4.1 (suite) : Variables latentes et indicateurs de mesure
Niveau de la PD / le développement ou le
Indicateur de mesure NPDLNPS
lancement de NPS
217
Tableau 4.1 (suite) : Variables latentes et indicateurs de mesure
Degré de supervision personnelle des tâches Variable latente de premier ordre DSPT
218
Tableau 4.1 (suite) : Variables latentes et indicateurs de mesure
Stratégie de
La stratégie de contrôle Variable latente de second ordre
contrôle
Stratégie de contrôle relative aux budgets Variable latente de premier ordre SCRB
Stratégie de contrôle relative aux coûts Variable latente de premier ordre SCRC
Caractéristiques de
Les caractéristiques de TB Variable latente de second ordre
TB
219
Tableau 4.1 (suite) : Variables latentes et indicateurs de mesure
Pilotage de la
Le pilotage de la performance Variable latente de second ordre
performance
Degré d'utilisation des tableaux de bord Variable latente de premier ordre DUTB
220
Tableau 4.1 (suite) : Variables latentes et indicateurs de mesure
L’avantage principal d’une telle démarche de réduction des variables latentes en scores
est la possibilité de tester des modèles structurels sur des échantillons de plus petite taille
(Smith et Langfield-Smith, 2004).
221
4.2.1 Validation des instruments de mesure de la recherche
Pour examiner la validité de nos échelles de mesures des variables latentes, une analyse
factorielle a été effectuée en deux étapes : une analyse exploratoire opérée sous le logiciel
SPSS 17.0 et une analyse confirmatoire réalisée sous le logiciel AMOS 18.0.
L’analyse factorielle exploratoire est une première étape dans le traitement des données
recommandé généralement par tous les chercheurs (Evrard et al., 1993). Elle vise à purifier le
questionnaire, en supprimant des items à faible communalité, afin d’améliorer la qualité de la
mesure. Selon les recommandations de Gerbing et Anderson (1988), l’analyse factorielle
exploratoire précède l’analyse factorielle confirmatoire. Elle est l’« étape préliminaire lors de
la construction d’une échelle de mesure ». Elle permet de vérifier si les données sont
factorisables ou pas, ou « si elles forment un ensemble suffisamment cohérent pour qu’il soit
raisonnable d’y chercher des dimensions communes qui aient un sens et soient pas des
artefacts statistiques » (Evrard et al., 1993). Pour ce faire, plusieurs étapes sont nécessaires :
222
zéro. Ainsi, l’hypothèse nulle de ce test est que les variables sont indépendantes les
unes des autres. La signification associée à ce test permet d’identifier si la matrice
des corrélations diffère suffisamment d’une matrice d’identité. Si tel est le cas, la
réduction des variables est autorisée. Si la « Signification » tend vers 0,000, c’est
très significatif, inférieur à 0,05 significatif, entre 0,05 et 0,10 acceptable et au
dessus de 0,10 rejetable.
Après s’être assuré que les données sont factorisables, le chercheur pourra passer à
l’étape suivante.
Il existe deux méthodes d’extraction des facteurs qui reposent sur des considérations
théoriques spécifiques reliées aux composantes de la variance totale de l’ensemble de
variables de l’analyse :
- La règle de Kaiser : ou le « eigen value » ou examen des valeurs propres, qui veut
qu’on ne retienne que les facteurs aux valeurs propres supérieures à 1.
223
- La règle de la restitution minimale : on choisit le nombre d’axes en fonction de la
restitution minimale d’information que l’on souhaite. Il est souvent conseillé
d’arrêter le processus d’extraction lorsque 60% de la variance expliquée est extraite
(Hair et al., 2006).
Dans notre cas, la détermination du nombre de facteurs à retenir se fera selon la règle de
Kaiser. C’est la règle la plus souvent utilisée pour déterminer le nombre de facteurs à extraire.
Une fois le nombre d’axes factoriels déterminé, il convient d’opérer une rotation afin de
mieux interpréter les facteurs obtenus.
Pour simplifie l’interprétation des facteurs, la méthode de rotation utilisée dans cette
recherche est la rotation Varimax. Cette rotation vise à optimiser les saturations dans chaque
composante en maximisant les écarts entre saturations. L’objectif est d’obtenir au final des
224
saturations proches de 1 ou de 0 (Jolibert et Jourdan, 2006) ; plus une saturation est proche de
0, plus son lien avec le facteur est plus faible et plus une saturation est proche de 1, plus son
lien avec le facteur est plus fort.
L’étude des communalités permet de rendre compte du degré d’information restitué par
chaque variable observée dans le facteur. Dans le cas où la communalité d’une variable est
inférieure à 0,4, cette variable doit être retirée du facteur.
Rotation Varimax
225
Après l’étape exploratoire, nous procédons à l’analyse confirmatoire pour confirmer la
structure factorielle obtenue à l’issue des AFE, plus précisément de l’Analyse en Composante
Principale (ACP).
Avant d’évaluer les échelles de mesures utilisées, il est nécessaire de choisir la méthode
d’estimation qui va être utilisée pour les tester.
Lors de la mise en œuvre de l’AFC, trois critères doivent être étudiés (Roussel et al.,
2002) : la fiabilité du construit, la validité du construit et le degré d’ajustement du modèle de
mesure.
À cette étape, nous vérifions la fiabilité du construit par les coefficients a de Cronbach
et ρ de Jöreskog. Pour évaluer la validité du construit, nous utilisons le rhô de validité
convergente (ρvc) pour vérifier la validité convergente, et la méthode de la différence du c²
pour mesurer la validité discriminante. Ainsi, la validité discriminante sera vérifiée pour
l’ensemble des échelles étudiées.
226
Pour s’assurer de l’adéquation du modèle de mesure spécifié avec les données
empiriques sous-jacentes, il faut s’en remettre à différents critères d’ajustement. Comme le
soulignent Didellon et Valette-Florence (1996), « le chercheur se trouve confronté à une
profusion d’indices d’ajustement et d’appréciation de la qualité des modèles testés, qui ont
une tendance à le perdre plutôt qu’à l’éclairer dans son choix et sa réflexion ». Trois familles
d’indices permettent de mesurer la qualité de l’ajustement du modèle de mesure. Il s’agit des
indices absolus, des indices incrémentaux et des indices de parcimonie (Roussel et al., 2002).
Nous retiendrons pour notre recherche les indices les plus utilisés et représentent des
approches variées pour l’évaluation de l’ajustement.
Nous avons choisi, deux indices absolus pour évaluer la qualité de l’ajustement du notre
modèle : χ² et RMSEA.
- χ² (Chi-Deux) ou CMIN : Il sert à tester l’hypothèse nulle selon laquelle les éléments
de la matrice de covariances reproduite par estimation sont significativement non
différents de ceux de la matrice des covariances observées. En tenant compte des
degrés de liberté et de sa significativité, pour chaque nombre de degrés de liberté l’on
peut estimer la probabilité (p) pour la fonction χ² de prendre des valeurs supérieures à
la valeur calculée pour la divergence entre la matrice théorique et la matrice empirique
du modèle. Plus la valeur de p est faible, plus la différence entre les deux matrices est
importante. (Hair et al., 2006). Pour ne pas rejeter le modèle testé, cette probabilité (p)
doit être supérieure à 0,05. Cet indice (Chi-Deux) présente l’avantage d’être l’unique
indice dont on connaît la distribution statistique. Cependant, il présente l’inconvénient
d’être extrêmement sensible à la taille de l’échantillon (Roussel et al., 2002).
- RMSEA (Root Mean Square Error of Approximation) : Cet indice est propose par
Steiger et Lind en 1980. Le RMSEA représente la différence moyenne, par degré de
liberté, attendue dans la population totale et non dans l’échantillon (Roussel et al.,
2002). Selon Browne et Cudeck (1993), un RMSEA £ 0,06 indique un très bon
ajustement du modèle. Un RMSEA compris entre 0,06 et 0,08 indique un bon
227
ajustement du modèle. Les modèles ayant un RMSEA de plus de 0,1 sont
généralement désignés comme fortement divergents des données empiriques.
Ø Les indices incrémentaux : appelés également les « indices d’ajustement relatif », ils
permettent de comparer plusieurs modèles. Le modèle qui est testé peut être comparé à
un modèle nul (sans structure factorielle) et/ou à des modèles alternatifs (autre
modèles théoriques ou empiriques).
Dans notre étude empirique, nous utilisons trois indices de parcimonie : c2 normé
(c2/ddl), AIC et PNFI pour évaluer la qualité de l’ajustement du modèle.
- c2 normé (c2/ddl) : Il est calculé comme le rapport entre χ² du modèle testé et son
nombre de degrés de liberté. Il permet de détecter les modèles « surajustés » et « sous-
ajustés ». Cet indice peut être utilisé pour mesurer le degré de parcimonie absolu d’un
modèle mais aussi pour distinguer parmi plusieurs modèles alternatifs, le plus
parcimonieux (Roussel et al., 2002). Il est souhaitable que sa valeur soit inférieure à 2.
228
- AIC (Akaike Information Criterion) : Il permet d’estimer la divergence entre le
modèle testé et celui suggéré par la matrice empirique des variances-covariances. Pour
accepter le modèle testé il faut que son indice AIC soit inférieur à l’indice du modèle
saturé et de celui du modèle d’indépendance.
- PNFI (Parsimony-adjusted Normed Fit Index) : est une variante de l’indice NFI
ajusté pour le nombre de degrés de liberté du modèle testé. Les valeurs proches de 1
témoignent d’un très bon ajustement du modèle testé ou des modèles très similaires,
alors que des valeurs proches de 0 sont signe d’une très forte divergence entre les
modèles comparés.
Le tableau ci-dessous retrace les différents indices retenus ci-dessus ainsi que les
valeurs seuils indiquant un bon ajustement.
Indices absolus
Voir p associée
χ²
p doit être > 0,05
Indices incrémentaux
Indices de parcimonie
c2 normé <2
229
En plus des indices présentés ci-dessus, autres critères retenus dans l’analyse factorielle
confirmatoire :
Nous avons noté dans les développements précédents que chaque variable latente a au
moins deux variables de mesure. Cependant, certaines variables latentes peuvent être
mesurées avec un seul indicateur de mesure (un score unique). Ce qui pose le problème de
sous-identification empirique. Afin d’éviter cette sous-identification, il est nécessaire de fixer
la variance de l’erreur de mesure en question à un niveau minimal. Nous avons fixé cette
variance à 0,03 pour les dimensions mesurées par un seul item et à 0,05 pour les dimensions
mesurées par deux items.
Après avoir présenté les tests retenus pour examiner la validation de nos échelles de
mesures, nous présentons ci-après, les résultats de ces tests.
Notre modèle de recherche contient six variables latentes de second ordre : Structure,
Environnement, Style de décisions, Stratégie de contrôle, Caractéristiques des TB et Pilotage
de la performance. Les modèles de mesure de ces variables doivent donc être testés, dans un
premier temps, indépendamment l’un de l’autre. Les scores de mesure calculés (moyennes des
items de mesures retenus dans la première étape) seront utilisés à la place des dimensions
pour la mesure des variables latentes de second ordre dans une seconde étape (test des
relations structurelles).
Les variables latentes de premier ordre impliquées dans notre modèle peuvent être
remplacées lors de la seconde étape du test par leurs scores respectifs.
230
Ainsi, nous exposerons ci-dessous, les résultats des tests de validation des échelles de
mesure des variables latentes de second ordre utilisés dan notre modèle. Ces résultats sont
exposés en deux étapes :
- Une étude exploratoire pour chaque échelle étudiée, la cohérence interne est
également présentée.
- Une étude confirmatoire pour chaque échelle étudiée, la structure factorielle obtenue
dans le cadre des analyses exploratoires est revérifiée en vue d’une confirmation. Le
niveau de fiabilité de l’échelle et la validité convergente sont également examinées.
La variable « Structure » est mesurée par le biais de quinze items, un mesurant le degré
de spécialisation des tâches, trois censés mesurer le degré de standardisation, quatre mesurant
le degré de décentralisation horizontale, cinq consacrés à la mesure du degré de
décentralisation verticale et les deux derniers mesurant le degré de formalisation des tâches et
des règles et procédures. Notons que l’ensemble des items est mesuré sur une même échelle
en 5 points.
4.2.1.3.1.1 Les résultats de l’étude exploratoire
La première étape dans l’étude exploratoire consiste à s’assurer que les données sont
« factorisables ».
Nous vérifions que les données sont factorisables avec l’indice de KMO et le test de
spécificité de Bartlett. Les résultats indiquent que nous pouvons poursuivre l’analyse car
l’indice KMO est de 0,647, ce qui est une valeur moyennement bonne et le test de sphéricité
de Bartlett est significatif.
231
Tableau 4.4 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Structure »
Une ACP est lancée sur l’ensemble initial des quinze items, le critère de Kaiser indique
l’existence de quatre facteurs qui permettent de restituer 69,20 % de la variance totale
expliquée (Tableau 4.5).
232
Nous procédons par la suite à un examen des communalités. Tous les items présentent
des communalités supérieur à 0,4 (Tableau 4.6). Concernant la structure factorielle de
l’échelle, nous remarquons que celle-ci n’est pas claire. Ainsi, certains items notamment
Degré_partic_prise_déci, Degré_consulta_collabo_av_prise_déci, Degré_consulta_dirigeants
_par_colla_av_déc, Degré_prise_déci_par_collaborateurs et Degré_specia_tâches ont des
corrélations supérieures à 0,5 avec deux facteurs (Annexe 7).
Afin, d’obtenir une structure factorielle plus claire, nous effectuons une rotation
Varimax qui permet d’optimiser les corrélations de ces variables sur les deux facteurs. Le
tableau ci-dessous présente les communalités et la structure factorielle après rotation.
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_
0,672 -0,118 0,376 0,284 0,660
av_déc
233
L’observation des contributions factorielles (après rotation) montre que l’item
Degré_partic_prise_déci est fortement chargé sur deux facteurs et que l’item
ème
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc est le seul item bien corrélé au 4 facteur
après suppression de l’item Degré_partic_prise_déci. Nous décidons alors de supprimer les
deux items et nous relançons l’analyse.
234
Toutes les communalités sont supérieures au seuil de 0,4. Le Tableau 4.9 reprend les
communalités et la structure factorielle finale après rotation liées à cette variable.
235
Tableau 4.10 : Statistiques de fiabilité de la variable de mesure « Structure »
Degré_specia_tâches 0,702
Deg_défin_fonct 0,699
Deg_défin_règle_procéd 0,697
Deg_défin_objectif_perfor 0,739
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 0,694
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 0,718
Niveau_PD_emb_licen 0,723
Niveau_PD_fixation_px_vente 0,679
Niveau_PD_choix_investissements 0,680
Niveau_PD_opérationnelles 0,684
Degré_formalisation_tâches 0,700
Degré_formalisation_RP 0,702
À la lecture du Tableau 4.10, nous remarquons que le score de l’alpha de Cronbach est
d’un niveau satisfaisant et reflète une bonne cohérence interne. Ainsi, la suppression des
items Deg_défin_objectif_perfor ou Niveau_PD_emb_licen ne permet pas d’améliorer
sensiblement la cohérence interne de l’échelle. Par conséquent, la suppression de ces items ne
sera décidée qu’au vu des résultats du l’analyse factorielle confirmatoire.
Après l’analyse exploratoire que nous avons menée, il est permis de procéder à
l’épuration de deux items afin d’améliorer la qualité d’instrument. Nous réexaminons la
structure factorielle obtenue, par la méthode d’analyse factorielle confirmatoire afin de
stabiliser notre échelle de mesure.
236
4.2.1.3.1.2 Les résultats de l’étude confirmatoire
Tous les coefficients de régression standardisés sont supérieurs au seuil fixé de 0,5
(compris entre 0,584 et 0,985). Aussi, tous les coefficients de corrélation multiple sont
supérieurs au seuil fixé de 0,25 (Tableau 4.11 et Schéma 4.5).
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
Degré de standardisation
237
Schéma 4.5 : Modèle factoriel de mesure de la variable « Structure »
Ainsi, tous les indices absolus, incrémentaux et de parcimonie respectent les normes de
bon ajustement les plus communément utilisées. Le modèle assure donc une bonne
représentation des données empiriques (Tableau 4.12).
238
Tableau 4.12 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Structure »
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
Le c2 normé du modèle est inférieur à 2, les indices IFI et CFI sont supérieurs au seuil
d’acceptabilité de 0,9, l’indice RMSEA est inférieur à 0,10. De surcroît, l’indice AIC du
modèle est inferieur à celui du modèle saturé et l’indice PCFI est proche de 1.
Pour cette échelle, nous obtenons un ρ de Jöreskog qui reflète une cohérence interne du
construit, très satisfaisante.
Structure 0,9359
239
de la variable « Structure » est supérieur au 0,5, la suppression de cette dimension ne sera
décidée qu’au vu des résultats du l’analyse factorielle de modèle structurel.
Structure 0,5558
La variable « Environnement » est mesurée par le biais de quatre items, deux mesurant
le Dynamisme de l’environnement externe, un est censé mesurer la Prévisibilité des actions et
des comportements des concurrences sur le marché et le dernier mesurant la Prévisibilité des
goûts et des préférences des clients. Notons que l’ensemble des items est mesuré sur une
même échelle en 5 points.
240
4.2.1.3.2.1 Les résultats de l’étude exploratoire
Ainsi, les données sont factorisables car l’indice de KMO est de 0,712. Le test de
sphéricité de Bartlett permet de rejeter sans risque l’hypothèse de nullité simultanée de tous
les coefficients de corrélation, donne un résultat qui autorise la factorisation.
L’ACP permet d’extraire un seul facteur selon la règle de valeurs propres supérieures ou
égales à 1. Il explique presque 67,47 % de la variance (Tableau 4.16).
Les quatre items sont bien représentés sur le facteur retenu. En effet, les communalités
dépassent toutes 0,4 (comprises entre 0,603 et 0,782). Aussi, les contributions factorielles sont
nettement supérieures à 0,5 (comprises entre 0,776 et 0,885). Le tableau ci-dessous reprend
les communalités et la structure factorielle de la variable « Environnement ».
241
Tableau 4.17 : Communalités et structure factorielle de la variable « Environnement »
Dynami_enviro_plan_éco 0,811
Dynamique_envi_plan_techno 0,752
0,839
Prévisibilité_comportem_concurre 0,793
Prévisibilité_goûts_préféren_client 0,820
L’alpha de Cronbach est de 0,839, ce qui reflète une bonne cohérence interne. Aucune
suppression d’item ne permet d’améliore la fiabilité de la variable de mesure
« Environnement ».
242
4.2.1.3.2.2 Les résultats de l’étude confirmatoire
Tous les coefficients de régression standardisés sont supérieurs au seuil fixé de 0,5.
Aussi, tous les coefficients de corrélation multiple (affichés au dessus des rectangles) sont
supérieurs au seuil fixé de 0,25 (Tableau 4.19 et Schéma 4.6).
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
243
Les indices de qualité d’ajustement du modèle factoriel affichent des niveaux
satisfaisants et permettent ainsi de considérer que le modèle de mesure de la variable
« Environnement » est tout à fait fiable. La valeur de p associée au c2 est supérieure de 0,05,
le c2 normé est inférieur à 2 et les indices IFI et CFI sont supérieurs au seuil d’acceptabilité de
0,9. De surcroît, le RMSEA est inférieur à 0,10 et l’indice AIC du modèle est inférieur à celui
de modèle saturé (Tableau 4.20).
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
Environnement 0,9573
244
Tableau 4.22 : ρvc de validité convergente de la variable « Environnement » et sa
dimension
Environnement 0,8506
La variable « Style de décision » est mesurée par le biais de quatorze items, six
mesurant les caractéristiques de l’information utilisée et huit censés mesurer le degré de
supervision personnelle des tâches. Notons que l’ensemble des items est mesuré sur une
même échelle en 5 points.
Ainsi, Le test KMO, dont la valeur est de 0,630 donne un résultat acceptable et le test de
sphéricité de Bartlett est significatif (Tableau 4.23). Nous pouvons poursuivre l’analyse.
245
Tableau 4.23 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Style de décisions »
Une ACP est lancée sur l’ensemble initial des quatorze items, le critère de Kaiser
indique l’existence de quatre facteurs qui permettent de restituer 70,62 % de la variance totale
expliquée (Tableau 4.24).
Concernant la structure factorielle après rotation, nous remarquons que les items Degré_
superv_person_trav_opérat et Degré_supervis_person_propriété_locaux ont des corrélations
supérieures à 0,5 avec deux facteurs. Nous décidons alors de supprimer les items
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion, Degré_superv_person_trav_opérat et Degré_
supervis _person_propriété_locaux et relançons l’analyse.
247
Tableau 4.26 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Style de décisions » après première purification
En nous basant sur le critère des communalités, tous les items ont des communalités
supérieures au seuil fixé 0,4 (comprises entre 0,609 et 0,869) (Tableau 4.28).
248
Tableau 4.28 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Style de décisions » après première purification
Les données sont factorisables car l’indice de KMO est de 0,634 et le test de sphéricité
de Bartlett est significatif (Tableau 4.29). Le critère de Kaiser indique maintenant l’existence
de deux facteurs, qui permettent d’extraire 73,41 % de la variance totale expliquée
(Tableau 4.30).
249
Tableau 4.29 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Style de décisions » après deuxième purification
En nous basant sur le critère des communalités, tous les items ont des communalités
supérieures au seuil fixé (comprises entre 0,562 et 0,859). Aussi, les contributions factorielles
sont supérieures à 0,5 (comprises entre 0,732 et 0,911). Le tableau ci-dessous reprend les
communalités et la structure factorielle après rotation de la variable « Style de décisions ».
250
Tableau 4.31 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la variable
« Style de décisions »
251
Tableau 4.32 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions »
Quantité_information_utilisée 0,694
Degré_structuration_info_utilisée 0,694
Variété_solutions_av_décision 0,737
Degré_référence_intuition 0,698
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 0,700
Degré_supervis_perso_circulat_informat 0,770
Degré_supervis_person_ponctualité_person 0,703
Degré_supervis_person_suivi_clients 0,686
À la lecture du Tableau 4.32, nous remarquons que le score de l’alpha de Cronbach est
d’un niveau satisfaisant et reflète une bonne cohérence interne. Les items
Degré_organisat_séminai_format_person et Degré_supervis_perso_circulat_informat sont
candidats à suppression car la suppression de ces items permet d’améliorer sensiblement la
cohérence interne de l’échelle. Du fait de la bonne cohérence globale de cet échelle, la
suppression de cet item ne sera décidée qu’au vu des résultats du l’analyse factorielle
confirmatoire.
En conclusion, l’analyse exploratoire que nous avons menée sur la variable « Style de
décisions », permet de procéder à l’épuration de cinq items afin d’améliorer la qualité
d’instrument. Nous réexaminons la structure factorielle obtenue, par la méthode d’analyse
factorielle confirmatoire afin de stabiliser notre échelle de mesure.
252
items). Aussi, tous les coefficients de corrélation multiple sont supérieurs au seuil fixé de 0,25
(sauf ceux de deux items) (Tableau 4.33 et Schéma 4.7).
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
253
Schéma 4.7 : Modèle factoriel initial de mesure de la variable « Style de décisions »
Tous les items associés aux deux dimensions ont des coefficients de régression
standardisés supérieurs au seuil fixé de 0,5 (compris entre 0,535 et 0,934). De même, tous les
coefficients de corrélation multiple sont supérieurs ou égales au seuil fixé de 0,25 (compris
entre 0,286 et 0,873) (Tableau 4.34 et Schéma 4.8).
254
Tableau 4.34 : Analyse factorielle confirmatoire finale de la variable
« Style de décisions »
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
255
Schéma 4.8 : Modèle factoriel final de mesure de la variable « Style de décisions »
Ainsi, tous les indices absolus, incrémentaux et de parcimonie respectent les normes de
bon ajustement les plus communément utilisées. Le modèle assure donc une bonne
représentation des données empiriques (Tableau 4.35).
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
256
Pour cette échelle, nous obtenons un ρ de Jöreskog qui reflète une cohérence interne du
construit, très satisfaisante.
257
4.2.1.3.4 Échelle de mesure de la variable « Stratégie de contrôle »
La variable « Stratégie de contrôle » est mesurée par le biais de cinq items, deux
mesurant la dimension « Stratégie de contrôle relative aux budgets » et trois censés mesurer la
dimension « Stratégie de contrôle relative aux coûts ». Les analyses factorielles exploratoires
ont été effectuées séparément, car l’échantillon étudié pour la première dimension est
différent de celui étudié dans la deuxième dimension. Par contre, le logiciel AMOS (le
logiciel utilisé pour réaliser les analyses factorielles confirmatoires) nous permet d’exécuter
des analyses multi-groupes. Notons que l’ensemble des items mesurant les deux dimensions
est mesuré sur une même échelle en 5 points.
Comme précédemment, nous procédons aux mêmes analyses. Nous vérifions que les
données sont factorisables avec l’indice de KMO et le test de spécificité de Bartlett. Les
résultats indiquent que nous pouvons poursuivre l’analyse car l’indice KMO est de 0,500, ce
qui est une valeur acceptable et le test de sphéricité de Bartlett est significatif.
Nous lançons une ACP sur les deux items qui mesurent la dimension « Stratégie de
contrôle relative aux budgets ». Le critère de Kaiser indique l’existence d’un seul facteur, qui
permet de restituer 88,98% de la variance totale expliquée (Tableau 4.39).
258
Tableau 4.39 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à la
dimension « Stratégie de contrôle relative aux budgets »
Les deux items sont bien représentés sur le facteur retenu. En effet, les communalités
dépassent fortement 0,4 (0,890 pour les deux items). Aussi, les contributions factorielles sont
fortement supérieures à 0,5 (0,943 pour les deux items).
Facteur
Items Communalités
1
Degré_couverture_fonct_sys_budg 0,890 0,943
Fréquence_utilis_don_sys_budg 0,890 0,943
Degré_couverture_fonct_sys_budg NaN
0,846
Fréquence_utilis_don_sys_budg NaN
Le score de l’alpha de Cronbach est d’un très bon niveau et reflète une bonne cohérence
interne.
259
Il est à noter qu’aucune suppression d’item n’est possible à la mesure de la dimension
« Stratégie de contrôle relative aux budgets », du fait que cette échelle ne contient que deux
items.
Une fois les analyses exploratoires de la dimension « Stratégie de contrôle relative aux
budgets » réalisées, nous effectuons celles de la dimension « Stratégie de contrôle relative aux
budgets ».
Une ACP est lancée sur l’ensemble initial des trois items. Le critère de Kaiser indique
l’existence d’un seul facteur qui permet de restituer un peu plus de 70,13% de la variance
totale expliquée (Tableau 4.43).
260
Tableau 4.43 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à la
dimension « Stratégie de contrôle relative aux coûts »
Les trois items sont bien représentés sur le facteur retenu. En effet, les communalités
supérieures au seuil fixé de 0,4 (comprises entre 0,534 et 0,812). Aussi, les contributions
factorielles sont supérieures au seuil fixé de 0,5 (comprises entre 0,731 et 0,901).
Facteur
Items Communalités
1
261
Tableau 4.45 : Statistiques de fiabilité de la dimension
« Stratégie de contrôle relative aux coûts »
Variété_coûts_calculées 0,523
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 0,842
Les statistiques montrent que l’alpha de Cronbach est satisfaisant (0,773), ce qui reflète
une bonne cohérence interne. Ce score peut être amélioré en supprimant l’item
Fréquence_utilisa_donnée_coûts. Toutefois, cette augmentation reste minime par rapport à la
perte d’information que cela générera. Nous décidons donc de conserver cet item.
Une fois que les analyses exploratoires des deux dimensions « Stratégie de contrôle
relative aux budgets » et « Stratégie de contrôle relative aux coûts » sont réalisées, nous
réexaminons la structure factorielle obtenue, par la méthode d’analyse factorielle
confirmatoire afin de stabiliser notre échelle de mesure.
Une première AFC est lancée sur les deux dimensions de la variable « Stratégie de
contrôle ».
Tous les items associés aux deux dimensions ont des coefficients de régression
standardisés supérieurs au seuil fixé de 0,5 (compris entre 0,50 et 0,97). De même, tous les
coefficients de corrélation multiple sont supérieurs ou égales le seuil fixé de 0,25 (compris
entre 0,25 et 0,93) (Tableau 4.46 et Schéma 4.9).
262
Tableau 4.46 : Analyse factorielle confirmatoire de la variable « Stratégie de contrôle »
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
263
inférieur à 2. L’indice RMSEA est inférieur de 0,10 et les indices IFI et CFI sont supérieurs
au seuil d’acceptabilité de 0,9. De surcroît, l’indice AIC du modèle est inférieur à celui du
modèle saturé (Tableau 4.47).
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
Pour cette échelle, nous obtenons un ρ de Jöreskog qui reflète une cohérence interne du
construit, très satisfaisante.
264
Tableau 4.49 : ρvc de validité convergente de la variable « Stratégie de contrôle » et ses
dimensions
La variable « Caractéristiques des TB » est mesurée par le biais de treize items, quatre
mesurant le degré de réactivité, quatre censés mesurer la diversité du champ d’application,
quatre consacrés à la mesure de diversité des indicateurs de performance et le dernier
mesurant le degré de décentralisation des TB. Notons que l’ensemble des items est mesuré sur
une même échelle en 5 points.
La première étape dans l’étude exploratoire consiste à s’assurer que les données sont
« factorisables ».
Ainsi, Le test KMO, dont la valeur est supérieure à 0,7 (KMO = 0,727), donne un
résultat qui autorise la factorisation et le test de sphéricité de Bartlett est significatif
(Tableau 4.50). Nous pouvons poursuivre l’analyse.
265
Tableau 4.50 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Caractéristiques des TB»
Une ACP est lancée sur l’ensemble initial des treize items. Le critère de Kaiser indique
l’existence de trois facteurs qui permettent de restituer 70,24 % de la variance totale expliquée
(Tableau 4.51).
266
Tableau 4.52 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Caractéristiques des TB »
267
Le critère de Kaiser indique toujours l’existence de trois facteurs, qui permettent
maintenant d’extraire 74,42% de la variance totale expliquée.
Les douze items restants sont relativement bien représentés sur les trois facteurs retenus.
En effet, les communalités dépassent toutes 0,4 (comprises entre 0,438 et 0,880). Aussi, les
contributions factorielles sont supérieures à 0,5 (comprises entre 0,653 et 0,936). Le tableau
ci-dessous reprend les communalités et la structure factorielle après rotation de la variable
« Caractéristiques des TB » après épuration.
268
Tableau 4.55 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la variable
« Caractéristiques des TB »
269
Tableau 4.56 : Statistiques de fiabilité de la variable de mesure
« Caractéristiques des TB »
Fréquence_prodction_TB 0,829
Délait_production_TB 0,833
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB 0,821
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB 0,814
Dégré_intégration_données_financières_TB 0,828
Dégré_intégration_données_non_financières_TB 0,827
0,838
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB 0,824
Dégré_intégration_données_externes_TB 0,823
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients 0,813
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég 0,818
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp 0,816
Degré_décentralisation_TB 0,863
À la lecture du Tableau 4.56, nous remarquons que le score de l’alpha de Cronbach est
d’un niveau satisfaisant et reflète une bonne cohérence interne. Ainsi, la suppression des
items Degré_décentralisation_TB ne permet pas d’améliorer sensiblement la cohérence
interne de l’échelle. Par conséquent, la suppression de cet item ne sera décidée qu’au vu des
résultats du l’analyse factorielle confirmatoire.
Après l’analyse exploratoire que nous avons menée, il est permis de procéder à
l’épuration d’un seul item afin d’améliorer la qualité d’instrument. Nous réexaminons la
structure factorielle obtenue, par la méthode d’analyse factorielle confirmatoire afin de
stabiliser notre échelle de mesure.
270
4.2.1.3.5.2 Les résultats de l’étude confirmatoire
Une première AFC est lancée sur les douze de la variable « Caractéristiques des TB ».
Tous les coefficients de régression standardisés sont supérieurs au seuil fixé de 0,5 sauf l’item
Dégré_intégration_données_financières_TB dont le coefficient est de 0,438. Aussi, tous les
coefficients de corrélation multiple sont supérieurs au seuil fixé de 0,25 sauf celui de même
item (0,191) (Tableau 4.57 et Schéma 4.10).
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
Degré de réactivité
271
Schéma 4.10 : Modèle factoriel initial de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB »
Le nouveau modèle de mesure indique que tous les indicateurs associés aux onze items
mesurant la variable « Caractéristiques des TB » ont des coefficients de régression
standardisés supérieurs au seuil fixé de 0,5 (compris entre 0,578 et 0,994). De même, tous les
coefficients de corrélation multiple sont supérieurs au seuil fixé de 0,25 (Tableau 4.58 et
Schéma 4.11).
272
Tableau 4.58 : Analyse factorielle confirmatoire finale de la variable
« Caractéristiques des TB »
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
Degré de réactivité
273
Schéma 4.11 : Modèle factoriel final de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB »
274
Tableau 4.59 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB »
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
Pour cette échelle, nous obtenons un ρ de Jöreskog qui reflète une cohérence interne du
construit, satisfaisante sauf celui de la dimension « Diversité du champ d'application »
(moins de 0,7). Du fait de la bonne cohérence globale de la variable « Caractéristiques de
l'information utilisée » la suppression de cette dimension ne sera décidée qu’au vu des
résultats du l’analyse factorielle de modèle structurel.
275
suppression de cette dimension ne sera décidée qu’au vu des résultats du l’analyse factorielle
de modèle structurel.
La variable « Pilotage de la performance » est mesurée par le biais de onze items, deux
mesurant le Degré d’utilisation des TB, cinq consacrés à la mesure de Diversité d’utilisation
des données des TB et les quatre derniers mesurant le Degré d’utilité des TB. Notons que
l’ensemble des items est mesuré sur une même échelle en 5 points.
276
4.2.1.3.6.1 Les résultats de l’étude exploratoire
Ainsi, le test KMO, dont la valeur est de 0,851 donne un résultat excellent et le test de
sphéricité de Bartlett est significatif. Nous pouvons poursuivre l’analyse.
Une ACP est lancée sur l’ensemble initial des onze items, le critère de Kaiser indique
l’existence de trois facteurs qui permettent de restituer 78,46 % de la variance totale expliquée
(Tableau 4.63).
277
Tableau 4.63 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à la
variable « Pilotage de la performance »
En nous basant sur le critère des communalités, tous les items ont des communalités
supérieures au seuil fixé (comprises entre 0,582 et 0,921). Concernant la structure factorielle
de l’échelle après rotation, nous remarquons que les items Degré_utilisation_TB_
contrôler_trav_perso et Degré_utilisation_TB_informer_résultats ont des corrélations
supérieurs à 0,5 avec le 2ème et le 3ème facteur (Tableau 4.64).
278
Tableau 4.64 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Pilotage de la performance »
279
Tableau 4.66 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à la
variable « Pilotage de la performance » après première purification
Les neuf items restants sont bien représentés sur les facteurs retenus. En effet, les
communalités dépassent toutes 0,4 (comprises entre 0,794 et 0,926), ce qui témoigne d’une
bonne qualité de représentation. Aussi, les contributions factorielles sont largement
supérieures à 0,5. Celles-ci sont comprises entre 0,819 et 0,884 (Tableau 4.67).
280
Tableau 4.67 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la variable
« Pilotage de la performance »
281
Tableau 4.68 : Statistiques de fiabilité de la variable de mesure
« Pilotage de la performance »
Alpha de Alpha de
Cronbach en cas Cronbach avec
Items
de suppression de l’ensemble des
l'élément items
Fréquence_utilisation_TB 0,909
Intensité_utilisation_données_TB 0,911
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir 0,900
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep 0,903
Degré_fiabilité_données_TB 0,892
Degré_intelligibilité_données_TB 0,888
Degré_signification_données_TB 0,893
Degré_rentabilité_TB 0,898
Le score de l’alpha de Cronbach est d’un niveau très satisfaisant et reflète un excellent
degré de consistance interne. Ainsi, la suppression des items Intensité_utilisation
_données_TB ne permet pas d’améliorer sensiblement la cohérence interne de l’échelle. Les
neuf items de notre échelle contribuent tous à la fiabilité de celle-ci.
L’analyse exploratoire que nous avons menée, permet de procéder à l’épuration de deux
items afin d’améliorer la qualité d’instrument. Nous réexaminons la structure factorielle
obtenue, par la méthode d’analyse factorielle confirmatoire afin de stabiliser notre échelle de
mesure.
Tous les coefficients de régression standardisés sont supérieurs au seuil fixé de 0,5
(compris entre 0,610 et 0,973). Aussi, tous les coefficients de corrélation multiple sont
supérieurs au seuil fixé de 0,25 (compris entre 0,372 et 0,947) (Tableau 4.69 et Schéma 4.12).
282
Tableau 4.69 : Analyse factorielle confirmatoire de la variable
« Pilotage de la performance »
Coefficients de Coefficients de
Dimensions régression corrélation
standardisés multiple
283
Schéma 4.12 : Modèle factoriel de mesure de la variable « Pilotage de la performance »
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
284
Une fois la structure factorielle de l’échelle confirmée, nous examinons la fiabilité de
celle-ci.
Pour cette échelle, nous obtenons un ρ de Jöreskog qui reflète une cohérence interne du
construit, très satisfaisante.
Avant de clore cette phase des analyses statistiques qui consiste à valider les échelles de
mesure, nous vérifions la validité discriminante de nos échelles de mesure.
Comme nous l’avons noté précédemment, la validité discriminante vise à établir que des
indicateurs corrélés à des facteurs unidimensionnels séparés, mesurent effectivement des
construits différents. Il faut donc s’assurer que chaque facteur partage plus de variance avec
ses propres indicateurs qu’avec un autre facteur du modèle de mesure. Pour ce faire, Bagozzi
et Philips (1982) proposent de comparer le modèle libre (ML), dans lequel les corrélations
entre les construits ne sont pas fixées, au même modèle contraint (MC), dans lequel les
corrélations entre les construits sont fixées à 1.
Les valeurs du Chi-deux calculées pour les deux modèles sont ensuite comparées.
Lorsque la différence de Chi-deux est statistiquement significative, on conclut que les
corrélations entre les construits sont statistiquement différentes de 1 et donc que les deux
facteurs latents sont bien différents. Cette même procédure doit être répétée en prenant les
facteurs deux à deux (Anderson et Gerbing, 1988, cités par Jolibert et Jourdan, 2006).
Le Tableau 4.73 présente les résultats de comparaison des deux modèles. Les résultats
de l’étude de la validité discriminante des construits ne sont pas très satisfaisants, car les
relations entre les couple de variables (Structure - Caractéristiques des TB) et
(Caractéristiques des TB - Pilotage de la performance) ne sont pas significatifs. En effet, la
différence entre les deux valeurs du Chi-deux pour ces couples de variables est inférieure à
286
(12,706) la valeur lue sur la table de c2 pour 11 DDL. Par ailleurs, toutes les autres relations
sont significatives au seuil de 5%.
DDL
Δ de Δ de Résultat de
Relations DDL test
ML MC ML MC
Non
Structure Caractéristiques des TB 47,212 59,524 26 27 12,312 1
significatif
1
La différence de degré de liberté entre le modèle contraint et le modèle libre.
2
Test significatif au seuil de 5%, car la différence entre les deux valeurs du Chi-deux (Chi-deux de MC - Chi-
deux de ML) pour ce couple de variables est supérieure à (4,303) la valeur lue sur la table de c2 pour 3 DDL.
287
Nous pouvons conclure que certains items liés aux variables « Structure »,
« Caractéristique des TB » et « Pilotage de la performance », sont des candidats à supprimer
lors de la re-spécification du modèle.
288
Tableau 4.74 : Récapitulatif des résultats relatifs à la validation des échelles de mesure des variables latentes de second ordre
Style de
14 9 3 73,408 % 0,752 0,9227 0,6355 7
décisions
289
2 pour 2 pour 1 pour 88,976 % pour 0,846 pour 2 pour
Stratégie de (SCRB) (SCRB) (SCRB) (SCRB) (SCRB) (SCRB)
0,8928 0,6357
contrôle 3 pour 3 pour 1 pour 70,135 % pour 0,773 pour 3 pour
(SCRC) (SCRC) (SCRC) (SCRC) (SCRC) (SCRC)
Caractéristiques
13 12 3 74,421 0,838 0,9538 0,6574 11
des TB
Pilotage de la
11 9 3 84,604 0,910 0,9655 0,7593 9
performance
289
Après avoir vérifié à travers les analyses exploratoires et confirmatoires la fiabilité et la
validité de nos échelles de mesure de toutes les variables latentes de second ordre, nous avons
calculé les scores correspondant à chacune variable latente de premier ordre de ces échelles.
Les scores de mesure obtenus (moyennes des items de mesures retenus dans la première
étape) ont été utilisés pour remplacer les variables latentes de premier ordre dans le but de
simplifier le modèle structurel pour le tester.
Cette section a pour objectif de tester les différentes hypothèses de recherche exposées
précédemment à l’aide de la méthode des équations structurelles. Ce test permet de confirmer
ou d’infirmer ces hypothèses.
Nous avons effectué des analyses préalables sur le modèle d’équations structurelles
obtenu à la suite des analyses exploratoires et confirmatoires opérées sur nos échelles. Puis
nous améliorons la qualité de ce modèle grâce à la re-spécification de celui-ci. Enfin, nous
vérifions les critères d’ajustement du modèle final de la recherche.
290
Schéma 4.13 : Le modèle structurel initial
291
Tableau 4.75 : Variables latentes et indicateurs de mesure de modèle initial (réduit) des
équations structurelles
Nature des
Variables Code
variables
Taille Variable explicative Taille
Nombre de salariés permanents Indicateur de mesure Taille_entreprise
Type d’activité Variable explicative Type d’activité
Activité d’entreprise Indicateur de mesure Activité_entreprise
Age d’entreprise Variable explicative Age d’entreprise
Age d’entreprise Indicateur de mesure Age_entreprise
Structure Variable explicative Structure
Degré de spécialisation des tâches Indicateur de mesure DST
Degré de standardisation Indicateur de mesure DS
Degré de décentralisation horizontale de la prise de décision Indicateur de mesure DDH
Degré de décentralisation verticale de la prise de décision Indicateur de mesure DDV
Degré de formalisation des tâches et des règles et des
Indicateur de mesure DFTRP
procédures
Environnement Variable explicative Environnement
Dynamisme de l’environnement externe Indicateur de mesure DEE
Prévisibilité des actions et des comportements des concurrents Indicateur de mesure PACC
Prévisibilité des goûts et des préférences des clients Indicateur de mesure PGPC
Informatisation Variable explicative Informatisation
Degré d’informatisation Indicateur de mesure DI
Formation Variable explicative Formation
Type de formation Indicateur de mesure Type_formation
Style de décisions Variable explicative Style de décisions
Caractéristiques de l’information utilisée Indicateur de mesure CIU
Degré de supervision personnelle des tâches Indicateur de mesure DSPT
Stratégie de contrôle Variable explicative Stratégie de contrôle
Stratégie de contrôle relative aux budgets Indicateur de mesure SCRB
Stratégie de contrôle relative aux coûts Indicateur de mesure SCRC
Caractéristiques des
Caractéristiques des TB Variable intermédiaire
TB
Degré de réactivité Indicateur de mesure DR
Diversité du champ d’application Indicateur de mesure DCA
Diversité des indicateurs de performance Indicateur de mesure DIP
Degré de décentralisation des tableaux de bord Indicateur de mesure DDTB
Pilotage de la
Pilotage de la performance Variable à expliquer
performance
Degré d'utilisation des tableaux de bord Indicateur de mesure DUTB
Diversité d'utilisation des données des tableaux de bord Indicateur de mesure DTUTB
Degré d'utilité des tableaux de bord Indicateur de mesure DUTTB
292
Avant de procéder au test des relations explicatives entre les différentes variables
latentes de notre modèle, il est nécessaire de s’assurer de la qualité de l'ajustement du modèle
structurel aux données empiriques.
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
293
Tableau 4.77 : Les relations entre les variables du modèle initial et les items participants
à ces mesures
Ces résultats confirment ceux issus de la validité discriminante. En effet, outre l’item
SCRC de la variable « stratégie de contrôle », quatre items liés aux deux variables
294
« Structure » et « Caractéristique des TB » doivent être supprimés afin d’améliorer la qualité
d’ajustement de notre modèle.
Nous nous décidons donc de supprimer ces cinq items du modèle et de relancer
l’analyse. Le schéma suivant présente le modèle structurel final de notre recherche.
295
Schéma 4.14 : Le modèle structurel de la recherche
296
Nous vérifions à présent les critères d’ajustement du modèle structurel final après
re-spécification du modèle initial.
Indices
Indices absolus Indices de parcimonie
incrémentaux
Une fois les critères d’ajustement du modèle structurel étudiés, nous procédons ci-
dessous à l’interprétation des résultats statistiques et par conséquent au test de nos hypothèses
de recherche.
L’objectif est maintenant de tester les hypothèses de recherche par la méthode des
équations structurelles et de les discuter. Nous nous basons sur les coefficients de régression
standardisés, le test T de Student et les seuils de risque qui leur sont associés.
- Les résultats du test des hypothèses relatives à l’influence des facteurs de contingence
organisationnelle (taille, type d’activité, âge d’entreprise, structure, environnement,
informatisation) sur la variable intermédiaire (Caractéristiques des TB) ;
297
- Les résultats du test des hypothèses relatives à l’influence des facteurs de contingence
comportementale (type de formation, style de décision, stratégie de contrôle) sur la
variable intermédiaire ;
- Les résultats du test de l’hypothèse relative à l’influence de la variable intermédiaire
(Caractéristiques des TB) sur la variable expliquée (Pilotage de la performance).
L’analyse des relations entre les variables qui ont été définies pour représenter les
facteurs de contingence organisationnelle d’une part, et les caractéristiques des tableaux de
bord des PME d’autre part, montre que la taille, le type d’activité, la structure et
l’informatisation influencent la manière dont cet outil est élaboré.
Cette hypothèse propose de tester que la taille d’entreprise à une influence positive sur
les caractéristiques des tableaux de bord. La corrélation entre les deux variables est
significative au seuil de 0,001, la valeur du test T de Student (CR) est de 3,418, le coefficient
de régression entre les deux variables est de 0,374. Il ressort de ces résultats que l’hypothèse
H1 est validée.
298
Il est possible d’expliquer ce résultat par le fait que l’accroissement de la taille des PME
s’accompagne nécessairement d’un élargissement de l’espace de contrôle, dont
l’augmentation des niveaux hiérarchiques peut être l’une des causes, que le dirigeant ne peut
plus couvrir en recourant seulement à la supervision directe.
En conclusion, plus la taille d’entreprise est grande, plus ses tableaux de bord tendent à
être sophistiqués.
La deuxième hypothèse stipule que les pratiques de tableau de bord des petites et
moyennes entreprises industrielles sont plus sophistiquées que celles des PME commerciales
ou de services. Les résultats montrent que la corrélation entre les deux variables est
significative au seuil de 0,01, la valeur du test T de Student (CR) est de 2,777, le coefficient
de régression entre les deux variables est de 0,301, ce qui signifie que l’hypothèse H2 est
validée.
Ce résultat signifie que les tableaux de bord des entreprises industrielles sont plus
sophistiqués que celles des PME commerciales ou de services. Ce résultat vient confirmer
celui auquel ont abouti certains auteurs qui ont trouvé que le type d’activité influence les
systèmes de contrôle de gestion (Kalika, 1987 ; Bajan-Banaszak, 1993 ; Chapellier, 1994 ;
Germain, 200) sans toutefois en proposer de véritables explications.
En conclusion, les pratiques de tableaux de bord des PMI sont plus sophistiquées que
celles des PME commerciales ou de services
Cette hypothèse propose d’examiner si l’âge d’entreprise a une influence sur les
caractéristiques des tableaux de bord. Les résultats montrent que la corrélation entre les deux
variables n’est pas significative au seuil de 0,05, la valeur du test T de Student (CR) est de
1,009, le poids de la corrélation est de 0,107. Par conséquent l’hypothèse H3 est rejetée.
299
Le résultat lié à cette hypothèse vient confirmer celui issu de la recherche de Chapellier
(1994) qui ne trouve aucun lien entre l’âge d’entreprise et les pratiques comptables.
Cette quatrième hypothèse stipule que plus la structure de PME est décentralisée, plus le
degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord est élevé. Cette hypothèse est
validée. En effet, la corrélation entre les deux variables est significative au seuil de 0,01, la
valeur du test T de Student (CR) est de 2,731, le lien structurel est de 0,354.
Cette conclusion qui confirme celles issue des travaux de Kalika (1987) et de Germain
(2000), peut s’expliquer par le fait que les PME qui procèdent à une décentralisation des
responsabilités et de la prise de décision doivent se doter parallèlement de tableaux de bord
sophistiqués permettent à la direction de l’entreprise de piloter ces activités.
Ce résultat nous permet d’identifier une autre cause de différentiation des systèmes de
contrôle de gestion des PME 1 et PME 2. En effet, la structure des PME 1 est plus
décentralisée que celle de PME 2.
Nous pouvons ainsi conclure que plus la structure de PME est décentralisée, plus le
degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord est élevé.
Cette hypothèse suggère que plus l’environnement des PME est incertain et complexe,
plus le degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord est élevé. Les résultats
montrent que la corrélation entre les deux variables n’est pas significative au seuil de 0,05, la
valeur du test T de Student (CR) est de 1,502, le coefficient de régression entre les deux
variables est de 0,182. Par conséquent l’hypothèse H5 est rejetée.
Ce résultat, même s’il est contraire à certains résultats trouvés dans des travaux
théoriques et empiriques antérieurs (Hofstede, 1967 ; Khandwalla, 1972 ; Gordon et Miller,
1976 ; Gordon et Narayan, 1984, German, 2000), s’accorde avec les conclusions du travail de
300
Bergeron (1996) qui parvient au constat que le contexte environnemental des organisations
n’influence pas la manière dont celles-ci élaborent leurs tableaux de bord. Ce résultat pourrait
être expliqué par l’existence d’autres facteurs plus importants que l’environnement qui
influencent les pratiques de contrôle de gestion des PME.
L’hypothèse 6 suppose que le degré d’informatisation a une influence positive sur les
caractéristiques des tableaux de bord. En effet, la corrélation entre les deux variables est
significative au seuil de 0,05, la valeur du test T de Student (CR) est de 2,326, le lien
structurel est de 0,260. Ces résultats montrent que l’hypothèse H6 est validée.
Les relations qui ont été mises en évidence entre les facteurs de contingence
organisationnelle et les caractéristiques des tableaux de bord des PME de l’échantillon
permettent d’évaluer dans quelle mesure les hypothèses relatives aux facteurs de contingence
organisationnelle sont confirmées ou inférées (Tableau 4.79).
301
Tableau 4.79 : Résultats des tests des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
organisationnelle
Hypothèse Résultats
Enoncé de l’hypothèse
N° du test
Les PME les plus âgés disposent des tableaux de bord plus
H3 Rejetée
sophistiquées que les PME les plus jeunes.
Après avoir présenté les résultats des tests des hypothèses relatives aux facteurs de
contingence organisationnelle, nous abordons maintenant ceux des tests des hypothèses liées
aux facteurs de contingence comportementale.
302
4.2.2.2.2.1 L’influence de type de formation de dirigeants sur les
caractéristiques des tableaux de bord
Cette hypothèse stipule que les pratiques de tableaux de bord des PME sont plus
sophistiquées lorsque les dirigeants disposent d’une formation de type gestionnaire. Cette
hypothèse est validée. En effet, la relation entre les deux variables est significative au seuil
de 0,05, la valeur du test T de Student (CR) est de 2,423, le lien structurel est de 0,260.
Ce résultat est tout à fait conforme aux conclusions des travaux empiriques antérieures
(Lacombe-Saboly (1991) ; Chapellier (1994) ; Chapellier et Mohammed 2010) qui
parviennent au constat que le type de formation du dirigeant influence les pratiques de
contrôle de gestion des PME, et que les dirigeants ayant reçu une formation de type
gestionnaire disposent, le plus souvent, de système de contrôle plus complexes et utilisent
plus les données comptables que les dirigeants ayant reçu une formation de type non
gestionnaire. Ce résultat pourrait être expliqué par le fait que les personnes ont une tendance
naturelle à faire ce qu’elles savent faire. Ainsi, un dirigeant qui dispose d’une formation de
type gestionnaire aurait plus tendance à élaborer des tableaux de bord plus sophistiqués qu’un
autre.
Ce résultat nous permet d’identifier une autre cause de différentiation des systèmes de
contrôle de gestion des PME 1 et PME 2. En effet, 57,9% des PME 1 ayant une formation de
type gestionnaire (contre 5,8% des dirigeants des PME 2).
La huitième hypothèse stipule qu’il existe une relation significative entre le style de
décisions du dirigeant et le degré de sophistication des pratiques de tableaux de bord des
PME. Les résultats relèvent qu’il existe un lien significatif et négatif entre les deux variables,
la valeur du test T de Student (CR) est de - 2,075, le coefficient de régression entre les deux
variables est de - 0,311. L’hypothèse H8 est donc validée.
Ce résultat montre que le degré de sophistication des tableaux de bord est une fonction
des styles de prise de décision. Cette conclusion conforme en patrie les résultats de l’étude de
Germain (2000).
303
4.2.2.2.2.3 L’influence de la stratégie de contrôle sur les
caractéristiques des tableaux de bord
Cette hypothèse suppose qu’il existe une relation significative entre la stratégie de
contrôle suivie par les dirigeants et le degré de sophistication des pratiques de tableaux de
bord des PME. Les résultats est significatif au seuil de 0,05 pour le lien entre ces deux
variable, la valeur du test T de Student (CR) est de 2,545, le lien structurel est de 0,288.
D’où : l’hypothèse H9 est validée.
Ce résultat montre que le degré de sophistication des tableaux de bord est une fonction
de la stratégie de contrôle suivie par les dirigeants. Dans cette étude, la stratégie de contrôle a
été évaluée par la stratégie de contrôle relative aux budgets.
Ainsi, nous pouvons conclure qu’il est nécessaire de faire évoluer les pratiques
budgétaires pour réussir l’implantation du tableau de bord plus sophistiqué.
Les relations qui ont été mises en évidence entre les facteurs de contingence
comportementale et les caractéristiques des tableaux de bord des PME de l’échantillon
permettent d’évaluer dans quelle mesure les hypothèses relatives aux facteurs de contingence
comportementale sont confirmées ou inférées (Tableau 4.80).
304
Tableau 4.80 : Résultats des tests des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
comportementale
Hypothèse Résultats
Enoncé de l’hypothèse
N° du test
Après avoir présenté les résultats des tests des hypothèses liées aux facteurs de
contingence comportementale, nous abordons maintenant ceux du test de l’hypothèse relative
à l’influence des caractéristiques des tableaux de bord sur le pilotage de la performance.
Ce résultat qui montre que le pilotage de la performance des PME est plus important
lorsque les pratiques de tableaux de bord des PME sont plus sophistiquées, confirme les
conclusions des travaux théoriques et empiriques antérieurs (Gray et Pesqueux, 1993 ;
Kaplan et Norton, 2001). Ainsi, si les tableaux de bord ne sont pas sophistiqués, ils peuvent
être un outil parmi d’autres. En revanche s’ils sont plus sophistiqués, ils peuvent être un vrai
outil de pilotage de la performance.
305
Tableau 4.81 : Résultats du test de l’hypothèse relative à l’influence de caractéristiques
des TB sur le pilotage de la performance des PME
Hypothèse Résultats
Enoncé de l’hypothèse
N° du test
Après avoir présenté des résultats des tests des hypothèses de recherche, nous
présentons maintenant notre modèle final validé empiriquement. Ce modèle récapitule les
différentes relations liées les variables explicatives (les facteurs de contingence) au variable à
expliquer « Pilotage de la performance » par l’intermédiaire de la variable « Caractéristiques
des TB » (Schéma 4.15).
306
Schéma 4.15 : Modèle de recherche final validé
307
Relation structurelle significative Relation structurelle non-significative
Nous testons à présent l’effet de médiateur des caractéristiques des tableaux de bord
dans la relation entre les variables de contingence et le pilotage de la performance des PME.
Nous testons l’effet de médiateur des caractéristiques des tableaux de bord dans la
relation entre les facteurs de contingence et le pilotage de la performance des PME. En nous
basant sur les travaux de Baron et Kenny (1986), une variable fonctionne comme un
médiateur quand elle remplit les conditions suivantes :
Les résultats montrent qu’il n’existe pas d’effet médiateur. En effet la première
condition de Baron et Kenny n’est pas remplie. L’analyse de la significativité des coefficients
de régression et de test T nous indique que toutes les relations entre les facteurs de
contingence et le pilotage de la performance des PME ne sont pas significatives au seuil
de 5%.
Les coefficients de régression standardisés et la valeur des tests T qui indiquent la non-
significativité des liens entre les facteurs de contingences et le pilotage de la performance des
PME sont présentés dans le Tableau 4.82.
308
Tableau 4.82 : Les paramètres de la signification de l’effet de médiateur
Les coefficients
Relation de régression Test T P
standardisés
Lors de cette dernière phase de traitement statistique (4.2.2), nous avons présenté les
résultats du test de l’ensemble des hypothèses de recherche, en utilisant les méthodes
d’équations structurelles. Ainsi, nous avons procédé à la confrontation des hypothèses au
modèle structurel, après re-spécification de celui-ci.
309
Tableau 4.83 : Synthèse des résultats des tests des hypothèses de recherche
Hypothèse Résultats
Enoncé de l’hypothèse
N° du test
Les PME les plus âgés disposent des tableaux de bord plus
H3 Rejetée
sophistiquées que les PME les plus jeunes.
310
Après avoir synthétisé les résultats des tests des hypothèses de recherche, nous
présentons à présent les conséquences théoriques des résultats de la recherche. Il s’agit à ce
niveau de donner une réponse aussi catégorique que possible à la question qui a motivé la
recherche : définir la place du tableau de bord dans le pilotage de la performance des PME.
- Le tableau de bord n’est pas un outil principal utilisé par les dirigeants de PME
Marocaines. Cependant, les dirigeants déjà adoptant ces outils jugent que le tableau
de bord a une place importante dans le pilotage de la performance.
- Le tableau de bord et les budgets sont deux outils complémentaires. Autrement dit,
il est nécessaire de faire évoluer les pratiques budgétaires pour réussir l’implantation
du tableau de bord.
- Le tableau de bord n’est pas un outil utilisable dans n’importe quelle situation
contextuelle. Ainsi, les caractéristiques du tableau de bord sont affectées par les
conditions organisationnelle et comportementale existent très probablement.
Dans des conditions contingentes incompatibles, le tableau de bord des PME est moins
sophistiqué, sa place dans le pilotage de la performance des ces entités est donc moins
importante. En revanche, dans des conditions contingentes compatibles, le tableau de bord
devient plus sophistiqué, par conséquence sa place dans le pilotage de la performance des
PME devient importante.
311
Certains impacts des facteurs de contingence sur les caractéristiques des tableaux de
bord apparaissent inattendus. C’est le cas précisément de l’impact de facteur « Âge
d’entreprise » et « Environnement ». Les résultats du test montrent que ces deux facteurs
n’influencent pas les caractéristiques de tableaux de bord. Ces résultats inattendus mériteront
une attention particulière dans les recherches futures.
312
Conclusion du Chapitre 4
Dans le présent chapitre, nous avons présenté en détail les résultats issus des différentes
analyses statistiques de la confrontation de notre modèle conceptuel au terrain de recherche.
Ainsi, dans un premier temps, nous avons présenté la méthode des équations structurelle
et le modèle d’équations structurelles de la recherche.
Dans une deuxième étape, nous avons procédé à la construction et la validation de nos
échelles de mesure, en s’appuyant sur une analyse factorielle exploratoire, effectuée sous le
logiciel SPSS 17.0, et une analyse factorielle confirmatoire, effectuée sous le logiciel AMOS
18.0. Enfin, nous avons présenté les résultats du test de l’ensemble des hypothèses de
recherche, en utilisant les méthodes d’équations structurelles. Nous avons interprété et discuté
les différents résultats obtenus.
313
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Cette deuxième partie de notre thèse s’est attachée d’une part, à souligner la
méthodologie de recherche adoptée afin de mettre à l’épreuve notre modèle théorique et
d’autre part, à présenter les résultats de notre investigation empirique.
Ainsi, dans le cadre du Chapitre 3 de ce travail, nous avons expliqué et justifié nos
différents choix méthodologiques. Nous avons, de ce fait, présenté notre méthode de
recherche adoptée, à savoir une méthode quantitative basée sur l’envoi d’un questionnaire de
recherche. Ensuite, nous avons comparé des caractéristiques des facteurs de contingence des
PME 1 et PME 2 afin de comprendre les raisons ‒ au moins partielles ‒ pour lesquels les
systèmes de contrôle de gestion des deux entités sont différenciés.
314
CONCLUSION GÉNÉRALE
La présente thèse a pour objectif d’étudier la place du tableau de bord dans le pilotage
de la performance des PME. Plus précisément, il s’agit de fournir un cadre explicatif aux
pratiques des tableaux de bord des PME.
Pour ce faire, nous avons défini dans un premier temps, les principaux concepts et les
principales notions utilisés dans le cadre de ce travail ainsi que le terrain et l’élément de
recherche. Ensuite, nous avons présenté le cadre conceptuel général qui définit la structure de
notre modèle de recherche.
A l’issue de cette première enquête théorique, nous avons construit notre modèle
théorique suivant un raisonnement hypothético-déductif. En analysant une littérature riche et
variée portant sur les pratiques des tableaux de bord des PME, nous avons identifié neuf
variables explicatives et une variable intermédiaire. Ces variables ont été intégrées dans notre
modèle conceptuel afin d’expliquer les pratiques des tableaux de bord des PME.
Suite à cette première partie théorique, nous avons procédé à l’étude empirique. Ainsi,
la mise à l’épreuve de notre modèle, au niveau empirique, l’enquête par questionnaire a été
envoyée par voie postale, par voie électronique, en face à face et enfin et sur un site web.
L’étude porte sur 14 régions composées de 59 villes marocaines.
Après le recueil des données auprès de 107 PME, celles-ci ont été soumises à une
analyse exploratoire opérée sous le logiciel SPSS 17.0. Cette analyse nous a permis de vérifier
la qualité des nos échelles. Ensuite, nous avons comparé les caractéristiques des facteurs de
contingence des deux sous-échantillons étudiés (38 PME 1 qui élaborent les tableaux de bord
et 69 PME 2 qui n’élaborent pas les tableaux de bord). Ceci nous a permis de comprendre les
raisons - au moins partielles - pour lesquels les systèmes de contrôle de gestion des deux
entités sont différenciés.
Nous avons par la suite effectué une analyse confirmatoire sous le logiciel AMOS 18.0
pour les PME 1. Cette phase d’analyse statistique nous a permis de valider nos échelles de
mesure et tester notre modèle structurel.
315
A l’issue de cette phase, nous avons abouti à des échelles valides et fiables. Aussi, le
test de notre modèle structurel, dont l’objectif était de confirmer ou d’infirmer un ensemble
d’hypothèses issues de la théorie, nous a permis de valider certaines d’entre elles et d’en
rejeter d’autres.
A ce titre, nous avons discuté les résultats portant sur les hypothèses validées et les
hypothèses rejetées. Nous avons également comparé nos résultats avec ceux générés dans les
travaux antérieurs et présenté notre modèle de recherche final validé empiriquement.
1. Apports de la recherche
Les apports de la recherche peuvent être regroupés dans deux domaines – celui de la
théorie et celui de la pratique du contrôle de gestion.
316
Le dernier apport théorique relatif à notre recherche concerne l’élaboration d’un modèle
théorique intégrateur explicatif des pratiques de tableaux de bord des PME. En effet, notre
modèle de recherche a été constitué à partir de l’analyse d’une littérature riche et diversifiée.
Celui-ci a intégré trois principales catégories de facteurs : les facteurs de contingence
organisationnelle et comportementale, les caractéristiques des tableaux de bord et le pilotage
de la performance.
Les principaux apports pratiques relatifs à notre travail doctoral peuvent être résumés en
deux points :
Le premier apport pratique relatif à notre travail concerne notre outil d’investigation. En
effet, notre questionnaire de recherche, que nous avons développé à partir des travaux
antérieurs, peut être considéré comme un outil de diagnostic et d’évaluation. Il permettra
d’obtenir des informations variées sur les pratiques de contrôle de gestion des PME (calculs
des couts, budgets et tableaux de bord).
Le deuxième apport pratique de notre recherche porte sur l’explication des pratiques de
tableaux de bord des PME. En effet, notre travail, à travers une enquête théorique et une
validation empirique, a contribué à mieux comprendre les pratiques de tableaux de bord des
PME. Il a permis de mettre en avant les facteurs qui influencent et expliquent ces pratiques.
Cette compréhension est importante dans la mesure où elle permet aux dirigeants et aux
contrôleurs de gestion des PME de mieux cibler leurs actions incitatives pour piloter la
performance de ces entités.
Après avoir exposé les principaux apports de notre travail de recherche exposés, nous
présentons ci-dessous les limites relatives à celui-ci.
317
2. Limites de la recherche
D’un point de vue théorique, cette recherche présente deux principales limites.
La première limite théorique est la non prise en compte des autres facteurs de
contingence influençant les pratiques de tableaux de bord des PME. En effet, Au sein de la
théorie de la contingence plusieurs facteurs contextuels ont été étudiés dans le passé comme
influençant les pratiques de contrôle de gestion des PME. Cependant, nous avons pris en
compte - la taille, le type d’activité, l’âge d’entreprise, la structure, l’environnement dans
lequel l’entreprise évolue et du degré d’informatisation de ses activités - comme des facteurs
de contingence organisationnelle et - le type de formation de dirigeants, le style de décisions
et la stratégie de contrôle - comme des facteurs de contingence comportementale. Cette
restriction du nombre des facteurs de contingence peut apparaître comme une limite de la
recherche.
La deuxième limite théorique concerne la non prise en compte des relations inter-
factorielles dans le modèle de recherche. Néanmoins, l’objectif annoncé de cette recherche
était d’expliquer les pratiques de tableaux de bord des PME et évaluer dans quelle mesure les
facteurs de contingence peuvent influencer la place du tableau de bord dans le pilotage de la
performance des PME. Cependant, l’étude des relations inter-factorielles pourrait peut-être
permettre de compléter les résultats de notre recherche.
À côté des limites liées à la conception du modèle théorique apparaissent les limites liée
à la réalisation des tests de ce modèle – les limites empiriques.
Ainsi, la première voie de recherche qui pourrait être suggérée concerne l’amélioration
de l’explication fournie des pratiques de tableaux de bord des PME. En effet, notre modèle
théorique a intégré un ensemble de facteurs explicatifs organisationnels (la taille, le type
d’activité, l’âge d’entreprise, la structure, l’environnement et le degré d’informatisation) et
comportementales (le type de formation de dirigeants, le style de décisions et la stratégie de
contrôle). La mise à l’épreuve de ce modèle, au niveau empirique, a révélé que certains
facteurs ont un impact significatif sur les pratiques de tableaux de bord des PME, alors que
d’autres ne contribuent pas à l’explication de celles-ci. Les résultats de notre recherche ont
donc montré que nous n’avons expliqué que partiellement les pratiques de tableaux de bord
des PME.
Pour repousser les limites des résultats empiriques, la réalisation d’une recherche
analogique sur un échantillon plus important serait également d’un grand intérêt.
320
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342
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2.1 : Classification des firmes selon leur taille dans quelques pays de l'OCDE ........ 69
Tableau 2.2 : Définition de la PME selon la commission européenne .................................... 71
Tableau 2.3 : Évolution de la définition de la PME au Maroc ................................................. 76
Tableau 2.4 : Récapitulatif des principales études contingentes des systèmes de
contrôle de gestion citées précédemment ................................................................................. 82
Tableau 2.5 : Les styles de prise de décision des dirigeants et les caractéristiques
respectives du décideur et du système qu’il crée ..................................................................... 92
Tableau 3.1 : Critères quantitatifs retenus au Maroc pour classer les entreprises par taille .. 115
Tableau 3.2 : Le nombre d’items des variables de mesure des facteurs de contingence
organisationnelle .................................................................................................................... 124
Tableau 3.3 : Le nombre d’items des variables de mesure des facteurs de contingence
comportementale .................................................................................................................... 131
Tableau 3.4 : Le nombre d’items des variables de mesure des caractéristiques des
tableaux de bord ..................................................................................................................... 137
Tableau 3.5 : Le nombre d’items des variables de mesure de pilotage de la performance .... 143
Tableau 3.6 : Répartition d’envois par taille d’entreprise ...................................................... 146
Tableau 3.7 : Répartition d’envois par région ........................................................................ 147
Tableau 3.8 : Les taux de réponses de l’enquête .................................................................... 158
Tableau 3.9 : Répartition des PME selon leur taille ............................................................... 160
Tableau 3.10 : Répartition des PME par secteur d'activité .................................................... 161
Tableau 3.11 : Répartition des PME selon leur âge ............................................................... 161
343
Tableau 3.12 : Répartition des PME selon leur type .............................................................. 162
Tableau 3.13 : Répartition des dirigeants selon leur type de formation ................................. 163
Tableau 3.14 : Nombre moyen d'années d'occupation d'un poste de contrôle de gestion ...... 164
Tableau 3.15 : Coefficients a de Cronbach de l’échelle de mesure de la variable
« Structure » et ses dimensions (PME 1 et PME 2) ............................................................... 171
Tableau 3.16 : Statistiques de fiabilité de la variable « Structure » et ses dimensions
(PME 1) .................................................................................................................................. 173
Tableau 3.17 : Statistiques de fiabilité de la variable « Structure » et ses dimensions
(PME 2) .................................................................................................................................. 174
Tableau 3.18 : Coefficients a de Cronbach de l’échelle de mesure de la variable
« Environnement » et sa dimension (PME 1 et PME 2) ........................................................ 175
Tableau 3.19 : Statistiques de fiabilité de la variable « Environnement » et sa dimension
(PME 1) .................................................................................................................................. 176
Tableau 3.20 : Statistiques de fiabilité de la variable « Environnement » et sa
dimension (PME 2) ................................................................................................................ 176
Tableau 3.21 : Coefficients a de Cronbach de l’échelle de mesure de la variable
« Style de décisions » et ses dimensions (PME 1 et PME 2) ................................................. 177
Tableau 3.22 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions » et ses
dimensions (PME 1) ............................................................................................................... 178
Tableau 3.23 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions » et ses
dimensions (PME 2) ............................................................................................................... 179
Tableau 3.24 : Coefficients a de Cronbach des dimensions mesurant l’échelle de mesure
de la variable « Stratégie de contrôle » (PME 1 et PME 2) ................................................ 180
Tableau 3.25 : Statistiques de fiabilité des dimensions de la variable
« Stratégie de contrôle » (PME 1) ......................................................................................... 181
Tableau 3.26 : Statistiques de fiabilité des dimensions de la variable
« Stratégie de contrôle » (PME 2) ......................................................................................... 181
345
Tableau 4.26 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Style de décisions » après première purification ................................................................ 248
Tableau 4.27 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Style de décisions » après première purification ............................................... 248
Tableau 4.28 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Style de décisions » après première purification ................................................................. 249
Tableau 4.29 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Style de décisions » après deuxième purification ............................................................... 250
Tableau 4.30 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Style de décisions » après deuxième purification............................................. 250
Tableau 4.31 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la
variable « Style de décisions » ............................................................................................. 251
Tableau 4.32 : Statistiques de fiabilité de la variable « Style de décisions » ......................... 252
Tableau 4.33 : Analyse factorielle confirmatoire initiale de la variable
« Style de décisions » ............................................................................................................. 253
Tableau 4.34 : Analyse factorielle confirmatoire finale de la variable
« Style de décisions » ............................................................................................................. 255
Tableau 4.35 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Style de décisions » ............................................................................................................. 256
Tableau 4.36 : ρ de Jöreskog de la variable « Style de décisions » et ses dimensions .......... 257
Tableau 4.37 : ρvc de validité convergente de la variable « Style de décisions » et ses
dimensions .............................................................................................................................. 257
Tableau 4.38 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la dimension
« Stratégie de contrôle relative aux budgets »........................................................................ 258
Tableau 4.39 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la dimension « Stratégie de contrôle relative aux budgets » .................................................. 259
Tableau 4.40 : Communalités et structure factorielle de la dimension
« Stratégie de contrôle relative aux budgets »........................................................................ 259
Tableau 4.41 : Statistiques de fiabilité de la dimension « Stratégie de contrôle
relative aux budgets »............................................................................................................. 259
Tableau 4.42 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la dimension
« Stratégie de contrôle relative aux coûts »............................................................................ 260
Tableau 4.43 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives
à la dimension « Stratégie de contrôle relative aux coûts » .................................................. 261
346
Tableau 4.44 : Communalités et structure factorielle de la dimension « Stratégie de
contrôle relative aux coûts »................................................................................................... 261
Tableau 4.45 : Statistiques de fiabilité de la dimension « Stratégie de contrôle
relative aux coûts »................................................................................................................. 262
Tableau 4.46 : Analyse factorielle confirmatoire de la variable « Stratégie de contrôle » .... 263
Tableau 4.47 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Stratégie de contrôle » ......................................................................................................... 264
Tableau 4.48 : ρ de Jöreskog de la variable « Stratégie de contrôle » et ses dimensions ...... 264
Tableau 4.49 : ρvc de validité convergente de la variable « Stratégie de contrôle » et ses
dimensions .............................................................................................................................. 265
Tableau 4.50 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Caractéristiques des TB»..................................................................................................... 266
Tableau 4.51 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Caractéristiques des TB » ................................................................................. 266
Tableau 4.52 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 267
Tableau 4.53 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Caractéristiques des TB » après première purification ....................................................... 267
Tableau 4.54 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Caractéristiques des TB » après première purification ..................................... 268
Tableau 4.55 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la
variable « Caractéristiques des TB » ...................................................................................... 269
Tableau 4.56 : Statistiques de fiabilité de la variable de mesure
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 270
Tableau 4.57 : Analyse factorielle confirmatoire initiale de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 271
Tableau 4.58 : Analyse factorielle confirmatoire finale de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 273
Tableau 4.59 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 275
Tableau 4.60 : ρ de Jöreskog de la variable « Caractéristiques des TB » et ses
dimensions .............................................................................................................................. 275
Tableau 4.61 : ρvc de validité convergente de la variable « Caractéristiques des TB »
et ses dimensions .................................................................................................................... 276
347
Tableau 4.62 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Pilotage de la performance » .............................................................................................. 277
Tableau 4.63 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Pilotage de la performance » ............................................................................ 278
Tableau 4.64 : Communalités et structure factorielle après rotation de la variable
« Pilotage de la performance » ............................................................................................... 279
Tableau 4.65 : Résultats du l’indice KMO et du test de Bartlett pour la variable
« Pilotage de la performance » après première purification.................................................. 279
Tableau 4.66 : Valeurs propres et pourcentage de variance expliquée relatives à
la variable « Pilotage de la performance » après première purification ................................. 280
Tableau 4.67 : Communalités et structure factorielle finale après rotation de la
variable « Pilotage de la performance » ................................................................................. 281
Tableau 4.68 : Statistiques de fiabilité de la variable de mesure
« Pilotage de la performance » ............................................................................................... 282
Tableau 4.69 : Analyse factorielle confirmatoire de la variable
« Pilotage de la performance » ............................................................................................... 283
Tableau 4.70 : Indices de qualité d’ajustement du modèle de mesure de la variable
« Pilotage de la performance » .............................................................................................. 284
Tableau 4.71 : ρ de Jöreskog de la variable « Pilotage de la performance »
et ses dimensions .................................................................................................................... 285
Tableau 4.72 : ρvc de validité convergente de la variable « Pilotage de la performance »
et ses dimensions .................................................................................................................... 285
Tableau 4.73 : Tests de la validité discriminante ................................................................... 287
Tableau 4.74 : Récapitulatif des résultats relatifs à la validation des échelles de
mesure des variables latentes de second ordre ....................................................................... 289
Tableau 4.75 : Variables latentes et indicateurs de mesure de modèle initial (réduit)
des équations structurelles ...................................................................................................... 292
Tableau 4.76 : Indices de qualité d’ajustement du modèle structurel initial .......................... 293
Tableau 4.77 : Les relations entre les variables du modèle initial et les items
participants à ces mesures ...................................................................................................... 294
Tableau 4.78 : Indices de qualité d’ajustement du modèle structurel de la recherche ........... 297
Tableau 4.79 : Résultats des tests des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
organisationnelle .................................................................................................................... 302
Tableau 4.80 : Résultats des tests des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
comportementale .................................................................................................................... 305
348
Tableau 4.81 : Résultats du test de l’hypothèse relative à l’influence de caractéristiques
des TB sur le pilotage de la performance des PME ............................................................... 306
Tableau 4.82 : Les paramètres de la signification de l’effet de médiateur ............................. 309
Tableau 4.83 : Synthèse des résultats des tests des hypothèses de recherche ........................ 310
349
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 2.1 : Poids des PME dans le tissu productif marocain ........................................... 78
350
Graphique 3.16 : Prévisibilité des goûts et des préférences des clients
(comparaison entre les PME 1 et PME 2) .............................................................................. 198
Graphique 3.17 : Degré d’informatisation (comparaison entre les PME 1 et PME 2) .......... 198
Graphique 3.18 : Formation du dirigeant (comparaison entre les PME 1 et PME 2) ............ 199
Graphique 3.19 : Style de décisions (comparaison entre les PME 1 et PME 2) .................... 200
Graphique 3.20 : Caractéristiques de l’information utilisée (comparaison entre
les PME 1 et PME 2) ............................................................................................................. 202
Graphique 3.21 : Degré de supervision personnelle des tâches (comparaison entre
les PME 1 et PME 2) .............................................................................................................. 203
Graphique 3.22 : Stratégie de contrôle relative aux budgets (comparaison entre
les PME 1 et PME 2) .............................................................................................................. 205
Graphique 3.23 : Stratégie de contrôle relative aux coûts (comparaison entre les
sous-échantillons PME 1 et PME 2) ...................................................................................... 206
351
LISTE DES SCHÉMAS
Schéma 3.1 : Les mesures des facteurs de contingence organisationnelle ............................. 123
Schéma 3.2 : Les mesures des facteurs de contingence comportementale ............................ 130
Schéma 3.3 : Les mesures des caractéristiques des tableaux de bord .................................... 136
Schéma 3.4 : Les mesures de pilotage de la performance ...................................................... 142
Schéma 3.5 : Les étapes d’élaboration du questionnaire ....................................................... 152
Schéma 3.6 : Processus d’envoi du questionnaire par courrier électronique ......................... 155
Schéma 3.7 : Processus d’envoi du questionnaire sur site ..................................................... 157
352
Schéma 4.5 : Modèle factoriel de mesure de la variable « Structure » .................................. 238
Schéma 4.6 : Modèle factoriel de mesure de la variable « Environnement » ........................ 243
Schéma 4.7 : Modèle factoriel initial de mesure de la variable « Style de décisions » ........ 254
Schéma 4.8 : Modèle factoriel final de mesure de la variable « Style de décisions » .......... 256
Schéma 4.9 : Modèle factoriel final de mesure de la variable « Stratégie de contrôle » ....... 263
Schéma 4.10 : Modèle factoriel initial de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 272
Schéma 4.11 : Modèle factoriel final de mesure de la variable
« Caractéristiques des TB ».................................................................................................... 274
Schéma 4.12 : Modèle factoriel de mesure de la variable « Pilotage de la performance » ... 284
Schéma 4.13 : Le modèle structurel initial ............................................................................. 291
Schéma 4.14 : Le modèle structurel de la recherche .............................................................. 296
Schéma 4.15 : Modèle de recherche final validé ................................................................... 307
353
TABLE DES MATIÈRES
355
2.1.2.2.2 Les hypothèses concernant l’influence de contingence comportementale .... 101
2.1.2.2.2.1 Le type de formation .............................................................................. 102
2.1.2.2.2.2 Le style de décisions .............................................................................. 102
2.1.2.2.2.3 La stratégie de contrôle .......................................................................... 103
2.1.2.2.3 L’hypothèse concernant l’influence des caractéristiques des tableaux
de bord sur le pilotage de la performance des PME ..................................................... 104
356
3.1.1.2.1 Le degré de réactivité ..................................................................................... 131
3.1.1.2.2 La diversité du champ d’application .............................................................. 132
3.1.1.2.3 La diversité des indicateurs de performances ................................................ 133
3.1.1.2.4 Le degré de décentralisation des tableaux de bord ........................................ 134
3.1.1.3 Les mesures de pilotage de la performance (la variable expliquée) ...................... 138
3.1.1.3.1 Le degré d’utilisation des tableaux de bord ................................................... 139
3.1.1.3.2 La diversité d’utilisation des tableaux de bord .............................................. 140
3.1.1.3.3 Le degré d’utilité des tableaux de bord .......................................................... 140
3.1.2 La mise en œuvre de l’étude empirique ........................................................................ 143
3.1.2.1 La méthode et le recueil des données ..................................................................... 143
3.1.2.1.1 Choix et présentation des méthodes adoptées................................................ 144
3.1.2.1.2 Choix de l’échantillon .................................................................................... 145
3.1.2.1.3 Élaboration des questionnaires ...................................................................... 149
3.1.2.1.4 Envoi des questionnaires ............................................................................... 154
3.1.2.1.4.1 Questionnaire envoyé par voie postale et par voie électronique ............ 154
3.1.2.1.4.2 Questionnaire en face à face .................................................................. 156
3.1.2.1.4.3 Questionnaire envoyé sur le site web ..................................................... 156
3.1.2.1.5 Le recueil de données .................................................................................... 158
3.1.2.2 Les caractéristiques de terrain d’observation ......................................................... 159
3.1.2.2.1 Les caractéristiques des PME de l’échantillon .............................................. 160
3.1.2.2.1.1 La taille d’entreprise .............................................................................. 160
3.1.2.2.1.2 Le type d’activité ................................................................................... 160
3.1.2.2.1.3 L’âge d’entreprise .................................................................................. 161
3.1.2.2.1.4 Le type d’entreprise ............................................................................... 162
3.1.2.2.2 Les caractéristiques des répondeurs de l’échantillon ..................................... 163
3.1.2.2.2.1 Le type de formation de dirigeant .......................................................... 163
3.1.2.2.2.2 Le nombre moyen d'années d'occupation d'un poste de contrôle
de gestion ................................................................................................................. 163
3.1.2.3 La fiabilité et la validité des instruments de mesure .............................................. 164
3.1.2.3.1 Fiabilité des instruments de mesure ............................................................... 165
3.1.2.3.2 Validité des instruments de mesure ............................................................... 166
3.1.2.3.3 Vérification de la fiabilité des échelles de mesure relatives aux facteurs
de contingence des deux sous-échantillons PME 1 et PME 2 ..................................... 170
3.1.2.3.3.1 Variables relatives aux facteurs de contingence organisationnelle ........ 171
3.1.2.3.3.2 Variables relatives aux facteurs de contingence comportementale........ 177
357
3.1.2.3.4 Vérification de la validité des échelles de mesure relatives aux
facteurs de contingence des deux sous-échantillons PME 1 et PME 2 ....................... 182
3.2 L’analyse descriptive des caractéristiques des facteurs de contingence des deux
sous-échantillons étudiés ........................................................................................................ 183
3.2.1 Comparaisons des caractéristiques des facteurs de contingence organisationnelle
des PME 1 et PME 2 .............................................................................................................. 184
3.2.1.1 La taille ................................................................................................................... 184
3.2.1.2 Le type d’activité .................................................................................................... 185
3.2.1.3 L’âge d’entreprise ................................................................................................... 186
3.2.1.4 La structure ............................................................................................................. 187
3.2.1.4.1 Degré de spécialisation des tâches ................................................................. 189
3.2.1.4.2 Degré de standardisation ................................................................................ 189
3.2.1.4.3 Degré de décentralisation horizontale............................................................ 190
3.2.1.4.4 Degré de décentralisation verticale ................................................................ 191
3.2.1.4.5 Degré de formalisation des tâches et des règles et procédures ...................... 193
3.2.1.5 L’environnement .................................................................................................... 194
3.2.1.5.1 Dynamisme de l'environnement externe ........................................................ 196
3.2.1.5.2 Prévisibilité des actions et des comportements des concurrents .................... 197
3.2.1.5.3 Prévisibilité des goûts et des préférences des clients ..................................... 197
3.2.1.6 L’informatisation .................................................................................................... 198
3.2.2 Comparaisons des caractéristiques des facteurs de contingence comportementale
des PME 1 et PME 2 .............................................................................................................. 199
3.2.2.1 La formation ........................................................................................................... 199
3.2.2.2 Le style de décisions ............................................................................................... 199
3.2.2.2.1 Caractéristiques de l’information utilisée ...................................................... 201
3.2.2.2.2 Degré de supervision personnelle des tâches ................................................. 202
3.2.2.3 La stratégie de contrôle........................................................................................... 203
3.2.2.3.1 Stratégie de contrôle relative aux budgets ..................................................... 204
3.2.2.3.2 Stratégie de contrôle relative aux coûts ......................................................... 205
358
CHAPITRE 4. LE TABLEAU DE BORD DES PME : APPROCHE CONTINGENTE
DES PRATIQUES ................................................................................................................ 208
359
4.2.2 Test du modèle structurel : confirmation ou infirmation des hypothèses
de recherche............................................................................................................................ 290
4.2.2.1 Présentation du modèle structurel........................................................................... 290
4.2.2.1.1 Analyses préalables........................................................................................ 290
4.2.2.1.2 Re-spécification de modèle ............................................................................ 293
4.2.2.1.3 Les critères d’ajustement du modèle de la recherche .................................... 297
4.2.2.2 Résultats du test des hypothèses de recherche........................................................ 297
4.2.2.2.1 Test des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
organisationnelle ........................................................................................................... 298
4.2.2.2.1.1 L’influence de la taille d’entreprise sur les caractéristiques des
tableaux de bord ....................................................................................................... 298
4.2.2.2.1.2 L’influence de type d’activité sur les caractéristiques des
tableaux de bord ..................................................................................................... 299
4.2.2.2.1.3 L’influence de l’âge d’entreprise sur les caractéristiques des
tableaux de bord ....................................................................................................... 299
4.2.2.2.1.4 L’influence de la structure sur les caractéristiques des
tableaux de bord ....................................................................................................... 300
4.2.2.2.1.5 L’influence de l’environnement sur les caractéristiques des
tableaux de bord ....................................................................................................... 300
4.2.2.2.1.6 L’influence de l’informatisation sur les caractéristiques des
tableaux de bord ....................................................................................................... 301
4.2.2.2.2 Test des hypothèses relatives aux facteurs de contingence
comportementale ........................................................................................................... 302
4.2.2.2.2.1 L’influence de type de formation de dirigeants sur les
caractéristiques des tableaux de bord ....................................................................... 303
4.2.2.2.2.2 L’influence de style de décisions sur les caractéristiques
des tableaux de bord ................................................................................................. 303
4.2.2.2.2.3 L’influence de la stratégie de contrôle sur les caractéristiques
des tableaux de bord ................................................................................................. 304
4.2.2.2.3 Test de l’hypothèse relative à l’influence des caractéristiques
des tableaux de bord sur le pilotage de la performance ................................................ 305
4.2.2.3 Test de l’effet de médiateur .................................................................................... 308
4.2.2.4 Synthèse et discutions des résultats de la recherche ............................................... 309
360
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE................................................................. 314
361
LISTE DES ANNEXES
362
ANNEXES
363
Annexe 1 : Questionnaire destiné aux dirigeants d’entreprises
364
Institut de Recherche en Gestion des Organisations
QUESTIONNAIRE
365
I. Informations générales
a) De type gestionnaire
b) De type non gestionnaire,
Veuillez préciser ……………………………………………...…………..……………
366
II. Structure et environnement de l’entreprise
1 2 3 4
1 2 3 4 5
a) Les fonctions
b) Les règlements et procédures
c) Les objectifs de performance
367
3. Veuillez préciser quel est votre degré d’accord vis-à-vis des affirmations suivantes :
a) vous participez à la prise de toutes les décisions, y compris les décisions mineures,
car vous considérez que tout doit être contrôlé par vous-même.
1 2 3 4
1 2 3 4
1 2 3 4
d) vous laissez vos collaborateurs prendre seuls les décisions qui relèvent de leur
domaine de responsabilité.
1 2 3 4
a) Au plan économique 1 2 3 4 5
(ex. crise économique…)
b) Au plan technologique (ex. Nouvelles
Technologies de l'Information 1 2 3 4 5
et de la Communication…)
368
5. Les actions et les comportements de vos concurrents sur le marché sont :
1 2 3 4 5
1 2 3 4 5
369
III. Style de décision
1 2 3 4
1 2 3 4
1 2 3 4
1 2 3 4
370
2. Pour prendre vos décisions, référez-vous à votre intuition ?
a) Jamais
b) De temps en temps
c) Souvent (pour la majorité de mes décisions)
d) Toujours
371
4. Organisez-vous des séminaires de formation ou de réflexion pour votre personnel ?
a) Jamais
b) Ponctuellement (quand un problème précis se posent)
c) Une à deux fois par an
d) Plusieurs fois par an
372
IV. Les pratiques de tableaux de bord
a) Oui
b) Non
a) Jamais
b) Tous les ans
c) Tous les trimestres
d) Tous les mois
e) Toutes les semaines
f) Tous les jours
3. Dans quelle mesure utilisez-vous les données qui sont communiquées dans les
tableaux de bord ?
1 2 3 4 5
373
4. Dans quelle mesure utilisez-vous les tableaux de bord pour :
374
5. Dans quelle mesure considérez-vous que les données de vos tableaux de bord sont
fiables ?
1 2 3 4 5
6. Dans quelle mesure considérez-vous que les données de vos tableaux de bord sont
compréhensibles ?
1 2 3 4 5
7. Dans quelle mesure considérez-vous que les données de vos tableaux de bord sont
interprétables ?
1 2 3 4 5
8. Dans quelle mesure considérez-vous que vos tableaux de bord sont rentables par
rapport au coût de leur élaboration ?
1 2 3 4 5
375
9. D’une manière générale, et si tel le cas, quelle est la nature de votre insatisfaction
concernant les tableaux de bord dont vous disposez ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Si vous souhaitez recevoir une synthèse des résultats de la recherche, veuillez joindre
votre carte professionnelle à l’envoi ou indiquer ci-dessous votre adresse personnelle.
376
Annexe 2 : Questionnaire destiné aux contrôleurs de gestion
377
Institut de Recherche en Gestion des Organisations
QUESTIONNAIRE
378
I. Informations générales
a) Activité industrielle
b) Activité commerciale
c) Activité de prestations de services
Veuillez préciser la nature de cette activité………………………….………………....
…………………………………………………………………………………………..
2. Sur une base annuelle, quel est le nombre d’employés permanents et d’employés
saisonniers dans votre entreprise ?
379
II. Structure de l’entreprise
a) Développement ou lancement de
nouveaux produits ou services
b) Embauche et licenciement
c) Fixation des prix de vente
d) Choix des investissements
e) Décisions opérationnelles
NB. Voici des exemples de ce que l’on peut retrouver dans chacune des catégories :
(1) Cadres opérationnels : les chefs d’équipe, chef d’atelier, responsable de service, etc.
(2) Cadre fonctionnels : responsable commercial, financier, de ventes, des achats, etc.
(3) Direction générale (DG) ou au-dessus de la DG : dirigeant, propriétaire, conseil
d’administration, comité de gestion, etc.
2. Dans quelle mesure retrouve-t-on les éléments suivants décrits dans des manuels ou
autres supports formels ?
a) Tâche : 1 2 3 4 5
b) Règles et procédures : 1 2 3 4 5
380
3. Veuillez indiquer le niveau d’informatisation des activités de votre entreprise.
Cochez pour cela la ou les case(s) correspondante(s).
381
III. Style de décision
1. Parmi les éléments ci-dessous, veuillez indiquer ceux pour lesquels sont effectuées
des prévisions chiffrées et formalisées (écrites) : plusieurs cases peuvent être
cochées.
3. Utilisez-vous les données qui sont produites par le système budgétaire ? (plusieurs
cases peuvent être cochées) :
a) Jamais
b) Ponctuellement (quand un problème précis se posent)
c) Deux à trois fois par an
d) Tous les mois
e) Toutes les semaines
382
4. Existe-t-il un système de suivi des prévisions budgétaires (un système de contrôle
budgétaire) ?
Oui Non
a) Annuellement
b) Semestriellement
c) Trimestriellement
d) Mensuellement
e) Plusieurs fois par mois
6. Parmi les types de coûts suivants, veuillez indiquer ceux qui sont calculés dans votre
entreprise. (Plusieurs cases peuvent être cochées)
383
8. Vous utilisez les données se rapportant aux coûts : (plusieurs cases peuvent être
cochées)
a) Jamais
b) Ponctuellement (quand un problème précis se posent)
c) Deux à trois fois par an
d) Tous les mois
e) Toutes les semaines
384
IV. Les pratiques de tableaux de bord
Oui Non
2. Quelle est (quelles sont) la personne (les personnes) qui élabore(ent) les tableaux de
bord ? (Plusieurs cases peuvent être cochées)
a) Le dirigeant
b) Le(s) responsable(s) fonctionnels ou de départements
c) Le(s) responsable(s) opérationnels ou de services
d) Le service comptable
e) Le service contrôle de gestion
f) L’expert-comptable
g) Autre, veuillez préciser ……………………………………………
3. Quel est la fréquence de production des tableaux de bord ? (Plusieurs cases peuvent
être cochées)
a) Annuelle
b) Trimestrielle
c) Mensuelle
d) Hebdomadaire
e) Quotidienne
385
4. Quel est le délai de production des tableaux de bord ? (Plusieurs cases peuvent être
cochées)
a) 1 à plusieurs mois
b) 1 à 3 semaines
c) plusieurs jours
d) 1 jour
e) en temps réel
5. Quel est le degré d’intégration des indicateurs de suivi (ex : suivi du chiffre
d’affaires, du taux d’absentéisme, du nombre de réclamations clients, des délais de
livraison, du niveau d’activité, de la trésorerie, etc.) dans les tableaux de bord ?
1 2 3 4 5
Si vos tableaux de bord comportent des indicateurs de ce type, veuillez citer les principaux :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
386
6. Quel est le degré d’intégration des indicateurs prévisionnels (ex : délai de livraison
prévu, niveau d’activité prévu, stocks prévisionnels, résultat d’exploitation
prévisionnel, ventes prévues, etc.) dans les tableaux de bord ?
1 2 3 4 5
Si vos tableaux de bord comportent des indicateurs de ce type, veuillez citer les principaux :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
387
7. S’agissant des types de données suivants, quel est leur degré d’intégration dans les
tableaux de bord ?
388
8. S’agissant des indicateurs suivants, quel est leur degré d’intégration dans le tableau
de bord ?
a) Indicateurs se rapportant à la 1 2 3 4 5
performance financière (ex :
résultats d’exploitation, taux de
croissance du chiffre affaires, taux
de marge brute, ratios de trésorerie,
etc.)
b) Indicateurs de performance 1 2 3 4 5
concernant les clients (ex : fidélité
et satisfaction des clients, nouveaux
clients, rentabilité par segment,
évolution des parts de marché, etc.)
d) Indicateurs se rapportant à la 1 2 3 4
gestion des éléments incorporels
(ex : indicateurs de satisfaction et de
motivation des salariés, de
formation, de qualité des systèmes
d’information et de veille
technologique ou stratégique, de
climat social, etc.)
389
9. Quel est ou quels sont le(s) destinataire(s) des tableaux de bord dans l’entreprise ?
(plusieurs cases peuvent être cochées)
a) Le dirigeant
b) Les responsables fonctionnels
ou de départements Lesquels ?.................................................
c) Les responsables opérationnels
ou de services Lesquels ?.................................................
10. D’une manière générale, et si tel le cas, quelle est la nature de votre insatisfaction
concernant les tableaux de bord dont vous disposez ?
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Si vous souhaitez recevoir une synthèse des résultats de la recherche, veuillez joindre
votre carte professionnelle à l’envoi ou indiquer ci-dessous votre adresse personnelle.
390
Annexe 3 : Lettre de présentation des objectifs de l’étude
391
Le 23 mars 2009
Objet : Enquête / recherche doctorale.
Monsieur,
Cette recherche, qui est réalisée sous la direction du Professeur Jean-Guy DEGOS, a pour
objectif d'analyser la manière dont les tableaux de bord sont élaborés et utilisés dans les PME
marocaines afin de parvenir notamment à une meilleure compréhension des besoins des
utilisateurs.
Vous trouverez ci-joint deux questionnaires qui sont destinés à collecter les données
nécessaires à la réalisation de cette étude :
Je vous saurais gré d'avoir la gentillesse de prêter votre concours à ce projet en complétant ce
document et en le retournant avant le 24 avril 2009. La réussite de la recherche dépend pour
majeure partie de votre participation.
En vous remerciant d'avance pour votre précieuse collaboration, Je vous prie d'agréer,
Monsieur, l'expression de ma parfaite considération.
Houda ZIAN
392
Annexe 4 : Les résultats du test de fiabilité des échelles de mesures
relatives aux facteurs de contingence des deux sous-échantillons
(PME 1 et PME 2)
393
1. Structure
Ø Le degré de standardisation
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Deg_défin_fonct 3,5526 ,86046 38
Deg_défin_règle_procéd 3,7368 ,89092 38
Deg_défin_objectif_perfor 3,5000 1,10893 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,757 3
Corrélation Carré de la
Moyenne de Variance de complète des corrélation Alpha de
l'échelle en cas l'échelle en cas éléments multiple Cronbach en cas
de suppression de suppression corrigés de suppression
d'un élément d'un élément de l'élément
Deg_défin_fonct 7,2368 2,888 ,666 ,449 ,599
Deg_défin_règle_procéd 7,0526 3,024 ,567 ,359 ,697
Deg_défin_objectif_perfor 7,2895 2,427 ,555 ,325 ,736
394
Statistiques concernant les PME 2
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Deg_défin_fonct 3,0145 1,10471 69
Deg_défin_règle_procéd 3,1014 1,03106 69
Deg_défin_objectif_perfor 3,2609 ,99487 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,843 3
Corrélation Carré de la
Moyenne de Variance de complète des corrélation Alpha de
l'échelle en cas l'échelle en cas éléments multiple Cronbach en cas
de suppression de suppression corrigés de suppression
d'un élément d'un élément de l'élément
Deg_défin_fonct 6,3623 3,234 ,760 ,587 ,731
Deg_défin_règle_procéd 6,2754 3,585 ,724 ,546 ,767
Deg_défin_objectif_perfor 6,1159 3,928 ,648 ,424 ,837
395
Statistiques concernant les PME 1
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_partic_prise_déci 2,7961 1,14174 38
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 2,8618 1,22983 38
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 2,7961 ,73718 38
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 2,9605 ,93817 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,815 4
Corrélation Alpha de
Moyenne de Variance de complète des Carré de la Cronbach en
l'échelle en cas l'échelle en cas éléments corrélation cas de
de suppression de suppression corrigés multiple suppression de
d'un élément d'un élément l'élément
Degré_partic_prise_déci 8,6184 5,641 ,731 ,556 ,719
Degré_consulta_collabo_av_p 8,5526 5,196 ,749 ,608 ,713
rise_déci
Degré_consulta_dirigeants_pa 8,6184 8,344 ,475 ,299 ,836
r_colla_av_déc
Degré_prise_déci_par_collab 8,4539 6,878 ,640 ,491 ,767
orateurs
396
Statistiques concernant les PME 2
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_partic_prise_déci 2,2101 1,07497 69
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 2,4638 1,09248 69
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 2,4457 1,01539 69
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 2,5000 ,90951 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,808 4
397
- Niveau de la prise de décision concernant la fixation des prix de vente ;
- Niveau de la prise de décision concernant les choix des investissements ;
- Niveau de la prise des décisions opérationnelles.
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,8158 ,95451 38
Niveau_PD_emb_licen 2,0000 1,13899 38
Niveau_PD_fixation_px_vente 2,6579 1,34116 38
Niveau_PD_choix_investissements 2,0526 1,13774 38
Niveau_PD_opérationnelles 2,2632 1,26671 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,798 5
398
Statistiques concernant les PME 2
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,4348 ,93113 69
Niveau_PD_emb_licen 1,5362 ,73923 69
Niveau_PD_fixation_px_vente 1,5942 ,77305 69
Niveau_PD_choix_investissements 1,4638 ,60827 69
Niveau_PD_opérationnelles 1,6522 ,81936 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,838 5
399
Statistiques concernant les PME 1
Degré_formalisa Degré_formalisa
tion_tâches tion_RP
Degré_formalisation_tâches 1,000 ,600
Degré_formalisation_RP ,600 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_formalisation_tâches 3,4737 ,92230 38
Degré_formalisation_RP 3,5000 ,83017 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,747 2
Degré_formalisa Degré_formalisa
tion_tâches tion_RP
Degré_formalisation_tâches 1,000 ,659
Degré_formalisation_RP ,659 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_formalisation_tâches 3,2319 1,08662 69
Degré_formalisation_RP 3,1159 1,09190 69
400
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,794 2
Ø Structure
401
Matrice de corrélation inter-items
Degré_ Deg_d Deg_d Deg_d Degré_ Degré_co Degré_consu Degré_pr Niveau_P Niveau Niveau_ Niveau_P Niveau Degré_fo Degré_
specia_ éfin_fo éfin_r éfin_o partic_p nsulta_col lta_dirigeant ise_déci_ D_dévelo _PD_e PD_fixat D_choix_ _PD_o rmalisati formali
tâches nct ègle_p bjectif rise_dé labo_av_p s_par_colla_ par_colla p_lancem mb_lice ion_px_ investisse pératio on_tâche sation_
rocéd _perfor ci rise_déci av_déc borateurs ent_nps n vente ments nnelles s RP
Degré_specia_tâches 1,000 ,508 ,532 ,444 -,201 -,009 -,144 -,078 -,038 -,202 ,048 ,038 -,037 ,529 ,593
Deg_défin_fonct ,508 1,000 ,583 ,552 -,033 ,221 -,158 ,011 -,037 -,359 ,051 -,003 ,086 ,376 ,359
Deg_défin_règle_procéd ,532 ,583 1,000 ,438 -,021 ,120 -,084 -,174 ,037 -,213 ,217 ,041 -,033 ,485 ,475
Deg_défin_objectif_perfor ,444 ,552 ,438 1,000 -,067 -,161 -,062 -,097 -,115 -,278 -,173 -,171 -,289 ,264 ,279
Degré_partic_prise_déci -,201 -,033 -,021 -,067 1,000 ,674 ,545 ,540 ,082 ,260 ,200 ,352 ,178 -,233 -,374
Degré_consulta_collabo_av_ -,009 ,221 ,120 -,161 ,674 1,000 ,391 ,693 ,173 ,169 ,302 ,300 ,523 -,036 -,149
prise_déci
Degré_consulta_dirigeants_p -,144 -,158 -,084 -,062 ,545 ,391 1,000 ,286 ,368 ,362 ,174 ,303 ,204 -,112 -,138
ar_colla_av_déc
Degré_prise_déci_par_colla -,078 ,011 -,174 -,097 ,540 ,693 ,286 1,000 ,060 ,158 ,209 ,167 ,293 -,181 -,217
borateurs
402
Niveau_PD_dévelop_lancem -,038 -,037 ,037 -,115 ,082 ,173 ,368 ,060 1,000 ,447 ,372 ,407 ,511 ,102 ,119
ent_nps
Niveau_PD_emb_licen -,202 -,359 -,213 -,278 ,260 ,169 ,362 ,158 ,447 1,000 ,389 ,667 ,300 -,154 -,171
Niveau_PD_fixation_px_ven ,048 ,051 ,217 -,173 ,200 ,302 ,174 ,209 ,372 ,389 1,000 ,437 ,452 ,222 ,134
te
Niveau_PD_choix_investiss ,038 -,003 ,041 -,171 ,352 ,300 ,303 ,167 ,407 ,667 ,437 1,000 ,515 ,104 ,086
ements
Niveau_PD_opérationnelles -,037 ,086 -,033 -,289 ,178 ,523 ,204 ,293 ,511 ,300 ,452 ,515 1,000 ,006 ,129
Degré_formalisation_tâches ,529 ,376 ,485 ,264 -,233 -,036 -,112 -,181 ,102 -,154 ,222 ,104 ,006 1,000 ,600
Degré_formalisation_RP ,593 ,359 ,475 ,279 -,374 -,149 -,138 -,217 ,119 -,171 ,134 ,086 ,129 ,600 1,000
402
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_specia_tâches 3,5526 1,02857 38
Deg_défin_fonct 3,5526 ,86046 38
Deg_défin_règle_procéd 3,7368 ,89092 38
Deg_défin_objectif_perfor 3,5000 1,10893 38
Degré_partic_prise_déci 2,7961 1,14174 38
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 2,8618 1,22983 38
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 2,7961 ,73718 38
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 2,9605 ,93817 38
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,8158 ,95451 38
Niveau_PD_emb_licen 2,0000 1,13899 38
Niveau_PD_fixation_px_vente 2,6579 1,34116 38
Niveau_PD_choix_investissements 2,0526 1,13774 38
Niveau_PD_opérationnelles 2,2632 1,26671 38
Degré_formalisation_tâches 3,4737 ,92230 38
Degré_formalisation_RP 3,5000 ,83017 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,736 15
403
Matrice de corrélation inter-items
Deg_d Deg_d Degré_ Degré_co Degré_consu Degré_pr Niveau_P Niveau Niveau_ Niveau_P Niveau Degré_fo Degré_
Degré_ Deg_d éfin_r éfin_o partic_p nsulta_col lta_dirigeant ise_déci_ D_dévelo _PD_e PD_fixat D_choix_ _PD_o rmalisati formali
specia_ éfin_fo ègle_p bjectif rise_dé labo_av_p s_par_colla_ par_colla p_lancem mb_lice ion_px_ investisse pératio on_tâche sation_
tâches nct rocéd _perfor ci rise_déci av_déc borateurs ent_nps n vente ments nnelles s RP
Degré_specia_tâches 1,000 ,237 ,137 ,165 ,121 ,233 ,086 ,125 -,005 -,185 -,117 -,254 -,186 ,222 ,169
Deg_défin_fonct ,237 1,000 ,722 ,625 -,120 ,031 -,163 ,128 -,092 -,082 ,059 ,056 -,043 ,156 ,230
Deg_défin_règle_procéd ,137 ,722 1,000 ,576 -,089 ,020 -,065 ,118 -,123 -,111 -,058 -,053 -,149 ,097 ,225
Deg_défin_objectif_perfor ,165 ,625 ,576 1,000 ,003 ,093 ,087 ,142 ,177 ,147 ,159 ,162 -,013 ,202 ,121
Degré_partic_prise_déci ,121 -,120 -,089 ,003 1,000 ,500 ,554 ,564 ,293 ,245 ,166 ,124 ,218 ,121 -,081
Degré_consulta_collabo_av_ ,233 ,031 ,020 ,093 ,500 1,000 ,475 ,555 ,124 ,047 ,004 -,002 -,014 ,007 ,019
prise_déci
Degré_consulta_dirigeants_p ,086 -,163 -,065 ,087 ,554 ,475 1,000 ,448 ,278 ,211 ,135 ,220 ,087 ,228 ,105
ar_colla_av_déc
Degré_prise_déci_par_colla ,125 ,128 ,118 ,142 ,564 ,555 ,448 1,000 ,195 ,137 -,026 ,199 ,049 ,205 ,204
borateurs
404
Niveau_PD_dévelop_lancem -,005 -,092 -,123 ,177 ,293 ,124 ,278 ,195 1,000 ,340 ,494 ,418 ,510 ,146 -,050
ent_nps
Niveau_PD_emb_licen -,185 -,082 -,111 ,147 ,245 ,047 ,211 ,137 ,340 1,000 ,669 ,453 ,507 ,154 ,031
Niveau_PD_fixation_px_ven -,117 ,059 -,058 ,159 ,166 ,004 ,135 -,026 ,494 ,669 1,000 ,625 ,679 ,061 -,100
te
Niveau_PD_choix_investiss -,254 ,056 -,053 ,162 ,124 -,002 ,220 ,199 ,418 ,453 ,625 1,000 ,535 ,124 ,051
ements
Niveau_PD_opérationnelles -,186 -,043 -,149 -,013 ,218 -,014 ,087 ,049 ,510 ,507 ,679 ,535 1,000 ,059 -,053
Degré_formalisation_tâches ,222 ,156 ,097 ,202 ,121 ,007 ,228 ,205 ,146 ,154 ,061 ,124 ,059 1,000 ,659
Degré_formalisation_RP ,169 ,230 ,225 ,121 -,081 ,019 ,105 ,204 -,050 ,031 -,100 ,051 -,053 ,659 1,000
404
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_specia_tâches 3,2609 1,01046 69
Deg_défin_fonct 3,0145 1,10471 69
Deg_défin_règle_procéd 3,1014 1,03106 69
Deg_défin_objectif_perfor 3,2609 ,99487 69
Degré_partic_prise_déci 2,2101 1,07497 69
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 2,4638 1,09248 69
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 2,4457 1,01539 69
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 2,5000 ,90951 69
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,4348 ,93113 69
Niveau_PD_emb_licen 1,5362 ,73923 69
Niveau_PD_fixation_px_vente 1,5942 ,77305 69
Niveau_PD_choix_investissements 1,4638 ,60827 69
Niveau_PD_opérationnelles 1,6522 ,81936 69
Degré_formalisation_tâches 3,2319 1,08662 69
Degré_formalisation_RP 3,1159 1,09190 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,730 15
405
2. Environnement
Dynami_enviro_ Dynamique_envi
plan_éco _plan_techno
Dynami_enviro_plan_éco 1,000 ,705
Dynamique_envi_plan_techno ,705 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Dynami_enviro_plan_éco 3,5000 ,89292 38
Dynamique_envi_plan_techno 3,4211 1,03013 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,822 2
406
Statistiques concernant les PME 2
Dynami_enviro_ Dynamique_envi
plan_éco _plan_techno
Dynami_enviro_plan_éco 1,000 ,626
Dynamique_envi_plan_techno ,626 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Dynami_enviro_plan_éco 3,5507 ,97824 69
Dynamique_envi_plan_techno 3,6232 1,11278 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,766 2
Ø Environnement
407
Statistiques concernant les PME 1
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Dynami_enviro_plan_éco 3,5000 ,89292 38
Dynamique_envi_plan_techno 3,4211 1,03013 38
Prévisibilité_comportem_concurre 3,5789 ,97625 38
Prévisibilité_goûts_préféren_client 3,6053 ,85549 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,839 4
408
Statistiques concernant les PME 2
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Dynami_enviro_plan_éco 3,5507 ,97824 69
Dynamique_envi_plan_techno 3,6232 1,11278 69
Prévisibilité_comportem_concurre 3,5942 1,06161 69
Prévisibilité_goûts_préféren_client 3,3623 1,01418 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,859 4
3. Type de décision
409
Ø Les caractéristiques de l’information utilisée
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Quantité_information_utilisée 2,4671 ,94112 38
Degré_formalisation_info_utilisée 2,4342 ,81929 38
Degré_structuration_info_utilisée 2,3026 ,94289 38
Variété_solutions_av_décision 2,5329 ,79519 38
Degré_référence_intuition 2,4671 ,89513 38
Degré_organisat_séminai_format_person 3,3882 1,08381 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,642 6
410
Statistiques de total des éléments
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Quantité_information_utilisée 2,9891 ,88952 69
Degré_formalisation_info_utilisée 3,1341 ,89994 69
Degré_structuration_info_utilisée 2,9348 ,82544 69
Variété_solutions_av_décision 3,0616 ,89772 69
Degré_référence_intuition 3,2971 ,77207 69
Degré_organisat_séminai_format_person 4,1848 1,04640 69
411
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,752 6
412
Matrice de corrélation inter-items
413
ctualité_person
Degré_supervis_person_suiv ,614 ,694 ,167 ,339 ,239 ,800 1,000 ,283
i_clients
Degré_supervis_person_pro ,309 ,224 ,206 ,327 ,391 ,452 ,283 1,000
priété_locaux
413
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_superv_person_trav_opérat 3,1250 1,22440 38
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 3,0592 1,03557 38
Degré_supervis_perso_circulat_informat 3,2566 ,94348 38
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 3,1579 1,07713 38
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 3,7500 ,91902 38
Degré_supervis_person_ponctualité_person 2,9276 1,27596 38
Degré_supervis_person_suivi_clients 3,1908 1,15143 38
Degré_supervis_person_propriété_locaux 3,3224 1,05892 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,790 8
414
Matrice de corrélation inter-items
415
Degré_supervis_person_suiv ,471 ,177 ,438 ,256 ,505 ,559 1,000 ,273
i_clients
Degré_supervis_person_pro ,275 -,090 ,063 ,093 ,138 ,352 ,273 1,000
priété_locaux
415
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_superv_person_trav_opérat 3,9674 1,23067 69
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 3,8043 1,08115 69
Degré_supervis_perso_circulat_informat 3,7319 1,12403 69
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 3,6413 1,06626 69
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 4,0217 1,19107 69
Degré_supervis_person_ponctualité_person 3,8587 1,18855 69
Degré_supervis_person_suivi_clients 4,0761 1,22497 69
Degré_supervis_person_propriété_locaux 3,3696 1,19942 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,734 8
416
Ø Type de décisions
417
Matrice de corrélation inter-items
Quantité_ Degré_for Degré_str Variété_so Degré_réf Degré_orga Degré_sup Degré_super Degré_sup Degré_super Degré_sup Degré_supe Degré_sup Degré_sup
informati malisation_ ucturatio lutions_av érence_int nisat_sémin erv_perso vis_perso_or ervis_pers vis_person_ ervis_pers rvis_person ervis_pers ervis_pers
on_utilisé info_utilisé n_info_ut _décision uition ai_format_p n_trav_op gani_serv_o o_circulat ordre_jr_réu on_préstat _ponctualité on_suivi_c on_proprié
e e ilisée erson érat pérat _informat nion _fourniss _person lients té_locaux
Quantité_information_util 1,000 ,600 ,659 ,453 ,700 ,071 ,165 ,409 ,076 ,314 ,049 ,329 ,372 -,014
isée
Degré_formalisation_info ,600 1,000 ,639 ,263 ,400 ,210 -,168 ,343 ,066 ,194 -,280 ,028 ,049 -,082
_utilisée
Degré_structuration_info_ ,659 ,639 1,000 ,403 ,643 -,113 ,183 ,462 ,362 ,381 ,097 ,353 ,323 ,336
utilisée
Variété_solutions_av_déci ,453 ,263 ,403 1,000 ,476 -,084 ,022 ,182 ,191 ,221 ,116 ,194 ,113 ,218
sion
Degré_référence_intuition ,700 ,400 ,643 ,476 1,000 -,100 ,212 ,385 ,080 ,373 ,154 ,382 ,432 ,252
Degré_organisat_séminai ,071 ,210 -,113 -,084 -,100 1,000 -,111 -,266 -,345 -,044 -,170 -,221 -,099 -,322
_format_person
418
Degré_superv_person_tra ,165 -,168 ,183 ,022 ,212 -,111 1,000 ,316 -,018 ,192 ,525 ,770 ,614 ,309
v_opérat
Degré_supervis_perso_or ,409 ,343 ,462 ,182 ,385 -,266 ,316 1,000 ,160 ,116 -,044 ,613 ,694 ,224
gani_serv_opérat
Degré_supervis_perso_cir ,076 ,066 ,362 ,191 ,080 -,345 -,018 ,160 1,000 ,245 -,049 ,075 ,167 ,206
culat_informat
Degré_supervis_person_o ,314 ,194 ,381 ,221 ,373 -,044 ,192 ,116 ,245 1,000 -,128 ,251 ,339 ,327
rdre_jr_réunion
Degré_supervis_person_p ,049 -,280 ,097 ,116 ,154 -,170 ,525 -,044 -,049 -,128 1,000 ,360 ,239 ,391
réstat_fourniss
Degré_supervis_person_p ,329 ,028 ,353 ,194 ,382 -,221 ,770 ,613 ,075 ,251 ,360 1,000 ,800 ,452
onctualité_person
Degré_supervis_person_s ,372 ,049 ,323 ,113 ,432 -,099 ,614 ,694 ,167 ,339 ,239 ,800 1,000 ,283
uivi_clients
Degré_supervis_person_p -,014 -,082 ,336 ,218 ,252 -,322 ,309 ,224 ,206 ,327 ,391 ,452 ,283 1,000
ropriété_locaux
418
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Quantité_information_utilisée 2,4671 ,94112 38
Degré_formalisation_info_utilisée 2,4342 ,81929 38
Degré_structuration_Info_utilisée 2,3026 ,94289 38
Variété_solutions_av_décision 2,5329 ,79519 38
Degré_référence_intuition 2,4671 ,89513 38
Degré_organisat_séminai_format_person 3,3882 1,08381 38
Degré_superv_person_trav_opérat 3,1250 1,22440 38
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 3,0592 1,03557 38
Degré_supervis_perso_circulat_informat 3,2566 ,94348 38
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 3,1579 1,07713 38
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 3,7500 ,91902 38
Degré_supervis_person_ponctualité_person 2,9276 1,27596 38
Degré_supervis_person_suivi_clients 3,1908 1,15143 38
Degré_supervis_person_propriété_locaux 3,3224 1,05892 38
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,797 14
419
Matrice de corrélation inter-items
Quantité_ Degré_for Degré_str Variété_so Degré_réf Degré_orga Degré_sup Degré_supe Degré_sup Degré_super Degré_sup Degré_supe Degré_sup Degré_sup
informati malisation_ ucturatio lutions_av érence_int nisat_sémin erv_perso rvis_perso_ ervis_pers vis_person_ ervis_pers rvis_person ervis_pers ervis_pers
on_utilisé info_utilisé n_info_ut _décision uition ai_format_p n_trav_op organi_serv o_circulat ordre_jr_réu on_préstat _ponctualité on_suivi_c on_proprié
e e ilisée erson érat _opérat _informat nion _fourniss _person lients té_locaux
Quantité_information_util 1,000 ,411 ,457 ,428 ,428 ,237 -,099 -,076 ,055 ,178 -,062 ,101 ,126 -,103
isée
Degré_formalisation_info ,411 1,000 ,428 ,349 ,188 ,337 -,085 -,083 ,102 ,145 -,013 ,085 ,039 -,135
_utilisée
Degré_structuration_info_ ,457 ,428 1,000 ,348 ,277 ,204 -,004 -,001 ,009 ,133 -,028 ,138 ,062 -,039
utilisée
Variété_solutions_av_déci ,428 ,349 ,348 1,000 ,505 ,250 -,091 -,127 -,035 ,041 -,123 -,015 -,065 -,076
sion
Degré_référence_intuition ,428 ,188 ,277 ,505 1,000 ,304 ,081 ,057 ,176 ,107 ,061 ,205 ,256 -,015
Degré_organisat_séminai ,237 ,337 ,204 ,250 ,304 1,000 ,229 ,202 ,183 ,043 ,107 ,017 ,049 -,178
_format_person
420
Degré_superv_person_tra -,099 -,085 -,004 -,091 ,081 ,229 1,000 ,526 ,368 ,001 ,508 ,235 ,471 ,275
v_opérat
Degré_supervis_perso_or -,076 -,083 -,001 -,127 ,057 ,202 ,526 1,000 ,360 -,055 ,220 ,192 ,177 -,090
gani_serv_opérat
Degré_supervis_perso_cir ,055 ,102 ,009 -,035 ,176 ,183 ,368 ,360 1,000 ,324 ,261 ,087 ,438 ,063
culat_informat
Degré_supervis_person_o ,178 ,145 ,133 ,041 ,107 ,043 ,001 -,055 ,324 1,000 ,024 ,028 ,256 ,093
rdre_jr_réunion
Degré_supervis_person_p -,062 -,013 -,028 -,123 ,061 ,107 ,508 ,220 ,261 ,024 1,000 ,417 ,505 ,138
réstat_fourniss
Degré_supervis_person_p ,101 ,085 ,138 -,015 ,205 ,017 ,235 ,192 ,087 ,028 ,417 1,000 ,559 ,352
onctualité_person
Degré_supervis_person_s ,126 ,039 ,062 -,065 ,256 ,049 ,471 ,177 ,438 ,256 ,505 ,559 1,000 ,273
uivi_clients
Degré_supervis_person_p -,103 -,135 -,039 -,076 -,015 -,178 ,275 -,090 ,063 ,093 ,138 ,352 ,273 1,000
ropriété_locaux
420
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Quantité_information_utilisée 2,9891 ,88952 69
Degré_formalisation_info_utilisée 3,1341 ,89994 69
Degré_structuration_Info_utilisée 2,9348 ,82544 69
Variété_solutions_av_décision 3,0616 ,89772 69
Degré_référence_intuition 3,2971 ,77207 69
Degré_organisat_séminai_format_person 4,1848 1,04640 69
Degré_superv_person_trav_opérat 3,9674 1,23067 69
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 3,8043 1,08115 69
Degré_supervis_perso_circulat_informat 3,7319 1,12403 69
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 3,6413 1,06626 69
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 4,0217 1,19107 69
Degré_supervis_person_ponctualité_person 3,8587 1,18855 69
Degré_supervis_person_suivi_clients 4,0761 1,22497 69
Degré_supervis_person_propriété_locaux 3,3696 1,19942 69
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,712 14
421
4. Stratégie de contrôle
Degré_couverture Fréquence_utilis
_fonct_sys_budg _don_sys_budg
Degré_couverture_fonct_sys_budg 1,000 ,780
Fréquence_utilis_don_sys_budg ,780 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_couverture_fonct_sys_budg 2,6970 1,23705 33
Fréquence_utilis_don_sys_budg 2,5758 ,86712 33
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,846 2
422
Statistiques concernant les PME 2
Degré_couverture_ Fréquence_utilis
fonct_sys_budg _don_sys_budg
Degré_couverture_fonct_sys_budg 1,000 ,551
Fréquence_utilis_don_sys_budg ,551 1,000
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Degré_couverture_fonct_sys_budg 3,2222 1,21537 18
Fréquence_utilis_don_sys_budg 2,6667 ,90749 18
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,691 2
423
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Variété_coûts_calculées 2,1129 1,20215 31
Variété_objets_coûts_calculées 1,6452 1,11201 31
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 2,4194 ,62044 31
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,773 3
Statistiques d'item
Moyenne Ecart-type N
Variété_coûts_calculées 2,0526 1,26814 19
Variété_objets_coûts_calculées 2,1053 1,45849 19
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 2,8421 1,06787 19
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,858 3
424
Statistiques de total des éléments
425
Annexe 5 : Les résultats du test de validité des échelles de mesure
relatives aux facteurs de contingence des deux sous-échantillons
(PME 1 et PME 2)
426
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Structure » (PME 1)
Deg_défin Deg_défin_ Deg_défin_ Degré_part Degré_cons Degré_cons Degré_prise Niveau_PD Niveau_PD Niveau_PD_ Niveau_PD Niveau_P Degré_form Degré_form
_fonct règle_procé objectif_per ic_prise_d ulta_collabo ulta_dirigea _déci_par_c _dévelop_la _emb_licen fixation_px_ _choix_inve D_opérati alisation_tâc alisation_R
d for éci _av_prise_d nts_par_coll ollaborateur ncement_np vente stissements onnelles hes P
éci a_av_déc s s
Deg_défin_fonct Coef. 1,000
Sig.
Deg_défin_règle_procéd Coef. ,453** 1,000
Sig ,004
Deg_défin_objectif_perf Coef. ,576** ,448** 1,000
or
Sig. ,000 ,005
Degré_partic_prise_déci Coef. ,015 ,089 -,100 1,000
Sig. ,930 ,596 ,550
Degré_consulta_collabo Coef. ,179 ,133 -,162 ,710** 1,000
_av_prise
Sig. ,282 ,427 ,332 ,000
Degré_consulta_dirigea Coef. -,106 -,017 -,081 ,512** ,423** 1,000
nts_par_colla_av_déc
Sig. ,525 ,917 ,631 ,001 ,008
427
Degré_prise_déci_par_c Coef. ,101 -,074 -,079 ,513** ,653** ,254 1,000
ollaborate
Sig ,545 ,657 ,639 ,001 ,000 ,125
Niveau_PD_dévelop_la Coef. -,005 ,068 -,168 ,126 ,096 ,356* ,049 1,000
ncement_
Sig. ,975 ,683 ,314 ,452 ,566 ,028 ,769
Niveau_PD_emb_licen Coef. -,164 ,004 -,190 ,176 ,109 ,331* -,006 ,457** 1,000
Sig. ,327 ,982 ,253 ,291 ,513 ,043 ,974 ,004
Niveau_PD_fixation_px Coef. ,056 ,272 -,169 ,247 ,252 ,182 ,175 ,351* ,258 1,000
_vente
Sig. ,740 ,098 ,310 ,135 ,127 ,273 ,293 ,031 ,118
Niveau_PD_choix_inve Coef. ,046 ,127 -,139 ,359* ,253 ,314 ,128 ,622** ,656** ,380* 1,000
stissement
Sig ,782 ,448 ,407 ,027 ,125 ,055 ,442 ,000 ,000 ,019
Niveau_PD_opérationne Coef. ,123 -,020 -,172 ,140 ,428** ,155 ,244 ,522** ,199 ,320* ,456** 1,000
lles
Sig. ,462 ,906 ,302 ,403 ,007 ,353 ,140 ,001 ,232 ,050 ,004
Degré_formalisation_tâc Coef. ,237 ,403* ,230 -,160 -,034 -,060 -,030 ,100 ,074 ,282 ,182 ,019 1,000
hes
Sig. ,152 ,012 ,165 ,339 ,839 ,722 ,856 ,551 ,658 ,086 ,275 ,912
Degré_formalisation_R Coef. ,186 ,289 ,250 -,337* -,207 -,111 -,108 ,098 -,022 ,140 ,142 ,183 ,504** 1,000
P
Sig. ,265 ,079 ,130 ,039 ,212 ,506 ,517 ,558 ,897 ,403 ,396 ,272 ,001
** La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).
* La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).
427
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Structure » (PME 2)
Deg_défin Deg_défin_ Deg_défin_ Degré_part Degré_cons Degré_cons Degré_prise Niveau_PD Niveau_PD Niveau_PD_ Niveau_PD Niveau_P Degré_form Degré_form
_fonct règle_procé objectif_per ic_prise_d ulta_collabo ulta_dirigea _déci_par_c _dévelop_la _emb_licen fixation_px_ _choix_inve D_opérati alisation_tâc alisation_R
d for éci _av_prise_d nts_par_coll ollaborateur ncement_np vente stissements onnelles hes P
éci a_av_déc s s
Deg_défin_fonct Coef. 1,000
Sig.
Deg_défin_règle_procéd Coef. ,706** 1,000
Sig ,000
Deg_défin_objectif_perf Coef. ,608** ,534** 1,000
or
Sig. ,000 ,000
Degré_partic_prise_déci Coef. -,037 -,011 ,101 1,000
Sig. ,760 ,931 ,408
Degré_consulta_collabo Coef. ,044 -,022 ,102 ,325** 1,000
_av_prise
Sig. ,720 ,855 ,404 ,006
Degré_consulta_dirigea Coef. -,091 -,024 ,133 ,481** ,442** 1,000
nts_par_colla_av_déc
Sig. ,458 ,847 ,278 ,000 ,000
428
Degré_prise_déci_par_c Coef. ,148 ,148 ,187 ,550** ,519** ,448** 1,000
ollaborate
Sig ,224 ,225 ,125 ,000 ,000 ,000
Niveau_PD_dévelop_la Coef. -,033 -,035 ,203 ,300* -,058 ,210 ,138 1,000
ncement_
Sig. ,791 ,775 ,094 ,012 ,635 ,083 ,258
Niveau_PD_emb_licen Coef. -,074 -,060 ,151 ,252* ,116 ,284* ,157 ,384** 1,000
Sig. ,547 ,627 ,215 ,036 ,345 ,018 ,197 ,001
Niveau_PD_fixation_px Coef. ,074 ,064 ,200 ,267* ,047 ,232 ,045 ,403** ,648** 1,000
_vente
Sig. ,548 ,602 ,100 ,026 ,699 ,055 ,712 ,001 ,000
Niveau_PD_choix_inve Coef. ,061 -,013 ,188 ,173 ,014 ,287* ,162 ,398** ,423** ,560** 1,000
stissement
Sig ,618 ,917 ,121 ,154 ,908 ,017 ,185 ,001 ,000 ,000
Niveau_PD_opérationne Coef. -,059 -,077 -,035 ,261* -,035 ,115 ,070 ,466** ,337** ,360** ,400** 1,000
lles
Sig. ,629 ,527 ,776 ,030 ,776 ,346 ,565 ,000 ,005 ,002 ,001
Degré_formalisation_tâc Coef. ,187 ,104 ,215 ,161 ,020 ,266* ,206 ,170 ,161 ,058 ,102 ,067 1,000
hes
Sig. ,123 ,393 ,077 ,185 ,869 ,027 ,089 ,162 ,187 ,633 ,405 ,587
Degré_formalisation_R Coef. ,266* ,239* ,124 -,039 ,053 ,172 ,199 ,055 ,109 -,006 ,058 ,020 ,640** 1,000
P
Sig. ,027 ,048 ,311 ,751 ,667 ,157 ,101 ,654 ,374 ,963 ,639 ,870 ,000
** La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).
* La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).
428
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Style de décisions » (PME 1)
Quantité_inf Degré_forma Degré_stru Variété_s Degré_réf Degré_orga Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_superv
ormation_ut lisation_info cturation_I olutions_a érence_in nisat_sémin v_person_tr vis_perso_or vis_perso_ci vis_person_ vis_person_ vis_person_p vis_person_s is_person_pro
ilisée _utilisée nfo_utilisé v_décisio tuition ai_format_p av_opérat gani_serv_op rculat_infor ordre_jr_réu préstat_four onctualité_pe uivi_clients priété_locaux
Quantité_information Coef. 1,000
_utilisée
Sig.
Degré_formalisation Coef. ,579** 1,000
_info_utilisée
Sig. ,000
Degré_structuration_ Coef. ,578** ,637** 1,000
Info_utilisée
Sig. ,000 ,000
Variété_solutions_av Coef. ,476** ,270 ,435** 1,000
_décision
Sig. ,002 ,101 ,006
Degré_référence_int Coef. ,623** ,371* ,551** ,517** 1,000
uition
Sig. ,000 ,022 ,000 ,001
Degré_organisat_sé Coef. ,097 ,192 -,172 -,070 -,119 1,000
minai_format_person
Sig. ,562 ,248 ,301 ,676 ,476
Degré_superv_perso Coef. ,091 -,179 ,127 ,026 ,187 -,150 1,000
429
n_trav_opérat
Sig. ,586 ,281 ,448 ,876 ,261 ,369
Degré_supervis_pers Coef. ,317 ,349* ,412* ,195 ,312 -,328* ,288 1,000
o_organi_serv_opéra
Sig. ,052 ,032 ,010 ,240 ,057 ,044 ,080
* *
Degré_supervis_pers Coef. ,098 ,123 ,389 ,203 ,091 -,356 -,013 ,207 1,000
o_circulat_informat
Sig. ,556 ,462 ,016 ,221 ,585 ,028 ,940 ,212
Degré_supervis_pers Coef. ,261 ,177 ,322* ,204 ,309 -,086 ,186 ,081 ,254 1,000
on_ordre_jr_réunion
Sig. ,114 ,288 ,049 ,218 ,059 ,608 ,263 ,627 ,124
Degré_supervis_pers Coef. ,051 -,274 ,116 ,114 ,168 -,168 ,529** -,023 -,081 -,140 1,000
on_préstat_fourniss
Sig. ,761 ,096 ,488 ,497 ,315 ,314 ,001 ,891 ,628 ,400
Degré_supervis_pers Coef. ,224 ,000 ,276 ,185 ,334* -,250 ,782** ,595** ,107 ,237 ,358* 1,000
on_ponctualité_perso
Sig. ,176 ,998 ,093 ,266 ,040 ,130 ,000 ,000 ,522 ,152 ,027
Degré_supervis_pers Coef. ,322* ,047 ,235 ,119 ,406* -,119 ,604** ,650** ,191 ,325* ,240 ,780** 1,000
on_suivi_clients
Sig. ,049 ,780 ,156 ,477 ,011 ,475 ,000 ,000 ,251 ,046 ,147 ,000
Degré_supervis_pers Coef. -,001 -,064 ,337* ,219 ,262 -,371* ,281 ,267 ,221 ,317 ,346* ,442** ,278 1,000
on_propriété_locaux
Sig. ,993 ,704 ,039 ,186 ,112 ,022 ,088 ,105 ,183 ,052 ,034 ,005 ,091
** La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).
* La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).
429
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Style de décisions » (PME 2)
Quantité_inf Degré_forma Degré_stru Variété_s Degré_réf Degré_orga Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_super Degré_superv
ormation_ut lisation_info cturation_I olutions_a érence_in nisat_sémin v_person_tr vis_perso_or vis_perso_ci vis_person_ vis_person_ vis_person_p vis_person_s is_person_pro
ilisée _utilisée nfo_utilisé v_décisio tuition ai_format_p av_opérat gani_serv_op rculat_infor ordre_jr_réu préstat_four onctualité_pe uivi_clients priété_locaux
Quantité_information Coef. 1,000
_utilisée
Sig.
Degré_formalisation Coef. ,351** 1,000
_info_utilisée
Sig. ,003
Degré_structuration_ Coef. ,331** ,423** 1,000
Info_utilisée
Sig. ,005 ,000
Variété_solutions_av Coef. ,409** ,260* ,352** 1,000
_décision
Sig. ,000 ,031 ,003
Degré_référence_int Coef. ,379** ,119 ,284* ,489** 1,000
uition
Sig. ,001 ,331 ,018 ,000
Degré_organisat_sé Coef. ,205 ,285* ,131 ,215 ,244* 1,000
minai_format_person
Sig. ,091 ,018 ,285 ,076 ,043
Degré_superv_perso Coef. -,146 -,104 -,057 -,112 ,032 ,202 1,000
430
n_trav_opérat
Sig. ,230 ,395 ,641 ,360 ,793 ,096
Degré_supervis_pers Coef. -,128 -,074 -,011 -,126 ,016 ,187 ,517** 1,000
o_organi_serv_opéra
Sig. ,295 ,546 ,927 ,301 ,897 ,123 ,000
Degré_supervis_pers Coef. ,037 ,099 -,003 -,043 ,133 ,114 ,332** ,331** 1,000
o_circulat_informat
Sig. ,761 ,419 ,983 ,728 ,276 ,349 ,005 ,005
Degré_supervis_pers Coef. ,162 ,153 ,125 ,076 ,079 -,026 -,032 -,065 ,314** 1,000
on_ordre_jr_réunion
Sig. ,183 ,208 ,308 ,535 ,517 ,830 ,794 ,595 ,009
Degré_supervis_pers Coef. -,074 -,043 -,038 -,146 ,022 ,091 ,463** ,207 ,227 ,005 1,000
on_préstat_fourniss
Sig. ,548 ,727 ,754 ,232 ,855 ,457 ,000 ,087 ,061 ,965
Degré_supervis_pers Coef. ,051 ,063 ,120 -,050 ,171 -,044 ,161 ,181 ,040 ,013 ,385** 1,000
on_ponctualité_perso
Sig. ,675 ,606 ,325 ,685 ,161 ,721 ,186 ,137 ,743 ,917 ,001
Degré_supervis_pers Coef. ,105 ,038 ,010 -,121 ,223 -,061 ,400** ,152 ,376** ,228 ,502** ,558** 1,000
on_suivi_clients
Sig. ,393 ,758 ,938 ,321 ,065 ,617 ,001 ,212 ,001 ,060 ,000 ,000
Degré_supervis_pers Coef. -,070 -,108 -,025 -,104 -,013 -,237* ,261* -,108 ,054 ,102 ,114 ,326** ,262* 1,000
on_propriété_locaux
Sig. ,566 ,379 ,836 ,397 ,916 ,050 ,030 ,377 ,662 ,402 ,353 ,006 ,029
** La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).
* La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).
430
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Stratégie de contrôle » (PME 1)
431
26 26
Coef. -,201 ,013 ,575** 1,000
Variété_objets_coûts_calculées
Sig. ,324 ,951 ,001
N 26 26 31 31
431
Matrice de corrélation (Rhô de Spearman) des items sensés mesurer la variable « Stratégie de contrôle » (PME 2)
432
N 13 13 19
432
Annexe 6 : Les statistiques descriptives relatives aux facteurs de
contingence des PME 1 et PME 2
433
I. Les facteurs de contingence organisationnelle
434
Moyenne Écart-type Médiane Minimum Maximum
Items et dimension
PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2
DDV_lancement_nps 1,82 1,43 0,95 0,93 2,00 1,00 1,00 1,00 5,00 5,00
DDV_emb_licen 2,00 1,54 1,14 0,74 2,00 1,00 1,00 1,00 5,00 5,00
DDV_fix_px_vente 2,66 1,59 1,34 0,77 2,00 2,00 1,00 1,00 5,00 5,00
DDV_chx_inves 2,05 1,46 1,14 0,61 2,00 1,00 1,00 1,00 5,00 3,00
DDV_déci_opéra 2,26 1,65 1,27 0,82 2,00 2,00 1,00 1,00 5,00 5,00
DDV 10,79 7,68 4,37 3,04 10,00 7,00 5,00 5,00 21,00 22,00
435
II. Les facteurs de contingence comportementale
436
Moyenne Écart-type Médiane Minimum Maximum
Items et dimension
PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2 PME1 PME2
DSP Travail des
opérationnels 3,13 3,97 1,22 1,23 2,50 5,00 1,25 1,25 5,00 5,00
DSP Organisation
des services opérat 3,06 3,80 1,04 1,08 2,50 3,75 1,25 1,25 5,00 5,00
DSP Circulation de
l'information 3,26 3,73 0,94 1,12 3,13 3,75 1,25 1,25 5,00 5,00
DSP Ordres du jour
des réunions 3,16 3,64 1,08 1,07 2,50 3,75 1,25 2,50 5,00 5,00
DSP Prestations des
fournisseurs 3,75 4,02 0,92 1,19 3,75 5,00 2,50 1,25 5,00 5,00
DSP Ponctualité du
personnel 2,93 3,86 1,28 1,19 2,50 3,75 1,25 1,25 5,00 5,00
DSP Suivi des
clients 3,19 4,08 1,15 1,22 2,50 5,00 1,25 1,25 5,00 5,00
DSP Propreté des
locaux 3,32 3,37 1,06 1,20 3,75 3,75 1,25 1,25 5,00 5,00
DSPT 25,79 30,47 5,56 5,51 25,63 31,25 15,00 12,50 36,25 40,00
437
Annexe 7 : Les résultats des tests de validation des échelles de mesure
438
- Échelle de mesure de la variable « Structure »
Résultats initiaux
Qualité de représentation
Initial Extraction
Degré_specia_tâches 1,000 ,642
Deg_défin_fonct 1,000 ,706
Deg_défin_règle_procéd 1,000 ,658
Deg_défin_objectif_perfor 1,000 ,720
Degré_partic_prise_déci 1,000 ,816
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 1,000 ,892
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc 1,000 ,672
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 1,000 ,698
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,000 ,566
Niveau_PD_emb_licen 1,000 ,752
Niveau_PD_fixation_px_vente 1,000 ,543
Niveau_PD_choix_investissements 1,000 ,670
Niveau_PD_opérationnelles 1,000 ,755
Degré_formalisation_tâches 1,000 ,601
Degré_formalisation_RP 1,000 ,689
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
439
Variance totale expliquée
440
12 ,265 1,767 96,710
13 ,231 1,539 98,249
14 ,181 1,206 99,455
15 ,082 ,545 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
440
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3 4
Niveau_PD_emb_licen ,670 ,128 -,429 ,320
Degré_partic_prise_déci ,654 ,159 ,550 ,247
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci ,594 ,434 ,536 -,252
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc ,584 ,185 ,144 ,526
Degré_prise_déci_par_collaborateurs ,558 ,168 ,547 -,243
Niveau_PD_choix_investissements ,555 ,488 -,315 ,160
Niveau_PD_opérationnelles ,541 ,474 -,193 -,448
Deg_défin_objectif_perfor -,535 ,323 ,340 ,463
Deg_défin_règle_procéd -,417 ,670 ,144 ,121
Degré_formalisation_tâches -,418 ,623 -,193 -,021
Degré_specia_tâches -,504 ,618 ,059 ,048
Deg_défin_fonct -,415 ,615 ,385 -,084
Degré_formalisation_RP -,474 ,607 -,296 -,089
Niveau_PD_fixation_px_vente ,398 ,539 -,256 -,171
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps ,430 ,412 -,439 ,140
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 4 composantes extraites.
441
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3 4
Deg_défin_règle_procéd ,808 ,019 ,031 ,068
Degré_specia_tâches ,797 -,012 -,066 -,045
Deg_défin_fonct ,779 -,168 ,261 -,055
Degré_formalisation_tâches ,712 ,194 -,176 -,161
Degré_formalisation_RP ,709 ,214 -,262 -,267
Deg_défin_objectif_perfor ,651 -,337 -,107 ,414
Niveau_PD_choix_investissements ,047 ,782 ,150 ,184
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps ,038 ,744 -,020 ,103
Niveau_PD_emb_licen -,311 ,741 -,029 ,324
Niveau_PD_fixation_px_vente ,158 ,664 ,238 -,142
Niveau_PD_opérationnelles ,010 ,664 ,437 -,351
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci ,067 ,234 ,911 ,050
Degré_prise_déci_par_collaborateurs -,125 ,068 ,822 ,052
Degré_partic_prise_déci -,145 ,141 ,702 ,531
Degré_consulta_dirigeants_par_colla_av_déc -,118 ,376 ,284 ,660
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 23 itérations.
Qualité de représentation
Initial Extraction
Degré_specia_tâches 1,000 ,640
Deg_défin_fonct 1,000 ,716
Deg_défin_règle_procéd 1,000 ,642
Deg_défin_objectif_perfor 1,000 ,504
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci 1,000 ,865
Degré_prise_déci_par_collaborateurs 1,000 ,749
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 1,000 ,528
Niveau_PD_emb_licen 1,000 ,668
Niveau_PD_fixation_px_vente 1,000 ,531
Niveau_PD_choix_investissements 1,000 ,654
Niveau_PD_opérationnelles 1,000 ,633
Degré_formalisation_tâches 1,000 ,607
Degré_formalisation_RP 1,000 ,656
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
442
Variance totale expliquée
443
11 ,239 1,836 97,464
12 ,205 1,575 99,039
13 ,125 ,961 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
443
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_specia_tâches ,710 ,369 ,010
Deg_défin_objectif_perfor ,690 ,022 ,165
Deg_défin_règle_procéd ,675 ,428 ,054
Deg_défin_fonct ,655 ,373 ,386
Degré_formalisation_RP ,626 ,419 -,298
Niveau_PD_emb_licen -,604 ,411 -,366
Degré_formalisation_tâches ,604 ,435 -,231
Niveau_PD_opérationnelles -,373 ,699 ,073
Niveau_PD_fixation_px_vente -,199 ,690 -,123
Niveau_PD_choix_investissements -,346 ,688 -,247
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps -,277 ,584 -,333
Degré_prise_déci_par_collaborateurs -,388 ,312 ,708
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci -,302 ,558 ,680
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
444
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3
Deg_défin_règle_procéd ,800 ,026 ,039
Degré_specia_tâches ,799 -,016 -,031
Deg_défin_fonct ,768 -,155 ,321
Degré_formalisation_RP ,739 ,195 -,268
Degré_formalisation_tâches ,730 ,188 -,197
Deg_défin_objectif_perfor ,617 -,350 -,015
Niveau_PD_choix_investissements ,029 ,800 ,118
Niveau_PD_emb_licen -,337 ,744 -,027
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps ,034 ,726 -,015
Niveau_PD_fixation_px_vente ,162 ,684 ,193
Niveau_PD_opérationnelles ,023 ,679 ,415
Degré_consulta_collabo_av_prise_déci ,038 ,268 ,890
Degré_prise_déci_par_collaborateurs -,157 ,099 ,845
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 4 itérations.
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,718 13
Statistiques d'échelle
445
Ø Les résultats de l’étude confirmatoire
Estimation du modèle
446
Covariances: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Degré de spécialisation_des tâches <--> Degré de_standardisation ,687
Degré de_standardisation <--> Degré de décentralisation_horizontale -,089
Degré de décentralisation_horizontale <--> Degré de décentralisation_verticale ,278
Degré de spécialisation_des tâches <--> Degré de formalisation_des T et des RP ,638
Degré de décentralisation_horizontale <--> Degré de formalisation_des T et des RP -,234
Degré de_standardisation <--> Degré de formalisation_des T et des RP ,547
Degré de décentralisation_verticale <--> Degré de formalisation_des T et des RP ,071
Degré de spécialisation_des tâches <--> Degré de décentralisation_horizontale -,078
Degré de_standardisation <--> Degré de décentralisation_verticale -,153
Degré de spécialisation_des tâches <--> Degré de décentralisation_verticale -,053
447
Variances: (Group number 1 - Default model)
Ajustement du modèle
CMIN
RMR, GFI
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
448
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 14,308 ,000 40,112
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 158,116 115,691 208,171
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 1,954 ,387 ,000 1,084
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 6,382 4,273 3,127 5,626
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
449
Résultats de l’étude de fiabilité : ρ de Jöreskog
Niveau_PD_choix_
0,807 0,349
investissements
Niveau_PD_opérationnelles 0,644 0,585
Niveau_PD_dévelop_
0,597 0,644
lancement_nps
3,351 11,2292 2,720 13,9492 0,8050
1
Var (εi) = = [1 – (λi)2]
Exemple : 0,382 = [1- (0,786)2]
Ou aussi, Var (εi) = (1 – Coefficients de corrélation multiple de l’item i)
Exemple : 0,382 = (1-0,618)
450
Rhô de Jöreskog "Structure"
λi (∑ λi)2 ∑ var (εi) (∑ λi)2 + ∑ var (εi) ρ
Deg_défin_fonct 0,786 0,382
Deg_défin_règle_procéd 0,735 0,460
Deg_défin_objectif_perfor 0,662 0,562
Degré_consulta_collabo_
0,719 0,483
av_prise_déci
Degré_prise_déci_par_
0,970 0,058
collaborateurs
Niveau_PD_emb_licen 0,719 0,483
Niveau_PD_choix_
0,807 0,349
investissements
Niveau_PD_opérationnelles 0,644 0,585
Niveau_PD_dévelop_
0,597 0,644
lancement_nps
Degré_formalisation_tâches 0,640 0,590
Degré_formalisation_RP 0,962 0,075
8,825 77,8806 5,330 83,2106 0,9359
451
Rhô de validité convergente "Degré de décentralisation verticale"
λi (λi)2 ∑ var (εi) (λi)2 + ∑ var (εi) ρvc
Niveau_PD_emb_licen 0,719 0,5170 0,483
Niveau_PD_fixation_px_vente 0,584 0,3411 0,659
Niveau_PD_choix_investissements 0,807 0,6512 0,349
Niveau_PD_opérationnelles 0,644 0,4147 0,585
Niveau_PD_dévelop_lancement_nps 0,597 0,3564 0,644
2,2804 2,720 5,0004 0,4560
452
- Échelle de mesure de la variable « Environnement »
Initial Extraction
Dynami_enviro_plan_éco 1,000 ,630
Dynamique_envi_plan_techno 1,000 ,782
Prévisibilité_comportem_concurre 1,000 ,684
Prévisibilité_goûts_préféren_client 1,000 ,603
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Valeurs propres initiales Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
Compo
sante % de la % de la
Total variance % cumulés Total variance % cumulés
1 2,699 67,466 67,466 2,699 67,466 67,466
2 ,665 16,616 84,082
3 ,404 10,106 94,188
4 ,232 5,812 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
453
Matrice des composantesa
Composante
1
Dynamique_envi_plan_techno ,885
Prévisibilité_comportem_concurre ,827
Dynami_enviro_plan_éco ,794
Prévisibilité_goûts_préféren_client ,776
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
1 composantes extraite.
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,839 4
Statistiques d'échelle
Estimation du modèle
454
Covariances: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Dynamique de_l'environnement Prévisibilité des_comportements
<--> ,616
externe des_concurrents
Prévisibilité des_comportements Prévisibilité des goûts et_des préférences
<--> ,628
des_concurrents des clients
Dynamique de_l'environnement Prévisibilité des goûts et_des préférences
<--> ,615
externe des clients
Ajustement du modèle
CMIN
RMR, GFI
455
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model ,542 ,000 9,030
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 59,876 37,417 89,791
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model ,069 ,015 ,000 ,244
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 1,780 1,618 1,011 2,427
RMSEA
AIC
ECVI
456
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 88 135
Independence model 8 10
457
- Échelle de mesure de la variable « Style de décisions »
Résultats initiaux
Qualité de représentation
Initial Extraction
Quantité_information_utilisée 1,000 ,799
Degré_formalisation_info_utilisée 1,000 ,756
Degré_structuration_info_utilisée 1,000 ,775
Variété_solutions_av_décision 1,000 ,572
Degré_référence_intuition 1,000 ,716
Degré_organisat_séminai_format_person 1,000 ,597
Degré_superv_person_trav_opérat 1,000 ,786
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 1,000 ,774
Degré_supervis_perso_circulat_informat 1,000 ,658
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion 1,000 ,318
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 1,000 ,789
Degré_supervis_person_ponctualité_person 1,000 ,880
Degré_supervis_person_suivi_clients 1,000 ,849
Degré_supervis_person_propriété_locaux 1,000 ,617
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
458
Variance totale expliquée
459
11 ,198 1,413 97,362
12 ,170 1,211 98,573
13 ,128 ,913 99,485
14 ,072 ,515 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
459
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3 4
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,776 -,461 ,216 -,139
Degré_structuration_info_utilisée ,768 ,391 -,156 ,085
Degré_supervis_person_suivi_clients ,756 -,325 ,259 -,325
Degré_référence_intuition ,750 ,287 ,052 ,261
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,700 -,015 ,125 -,517
Quantité_information_utilisée ,694 ,488 ,238 ,149
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion ,491 ,153 -,227 -,043
Degré_supervis_person_propriété_locaux ,489 -,389 -,417 ,229
Variété_solutions_av_décision ,482 ,297 -,224 ,449
Degré_formalisation_info_utilisée ,401 ,753 ,149 -,073
Degré_superv_person_trav_opérat ,555 -,617 ,310 ,044
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,293 ,067 -,705 -,266
Degré_organisat_séminai_format_person -,241 ,339 ,629 ,171
Degré_supervis_person_préstat_fourniss ,282 -,592 ,054 ,597
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 4 composantes extraites.
460
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3 4
Quantité_information_utilisée ,836 ,268 -,061 -,155
Degré_structuration_info_utilisée ,810 ,229 -,014 ,257
Degré_référence_intuition ,787 ,259 ,170 ,032
Degré_formalisation_info_utilisée ,731 ,040 -,448 -,136
Variété_solutions_av_décision ,678 -,123 ,264 ,164
Degré_supervis_person_ordre_jr_réunion ,424 ,184 -,017 ,322
Degré_supervis_person_suivi_clients ,194 ,890 ,096 ,100
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,184 ,851 ,327 ,118
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,292 ,765 -,245 ,208
Degré_superv_person_trav_opérat -,007 ,721 ,513 -,048
Degré_supervis_person_préstat_fourniss ,016 ,159 ,873 -,036
Degré_supervis_person_propriété_locaux ,172 ,199 ,534 ,513
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,166 ,008 -,148 ,780
Degré_organisat_séminai_format_person ,099 -,128 -,160 -,739
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
Qualité de représentation
Initial Extraction
Quantité_information_utilisée 1,000 ,792
Degré_formalisation_info_utilisée 1,000 ,813
Degré_structuration_info_utilisée 1,000 ,780
Variété_solutions_av_décision 1,000 ,609
Degré_référence_intuition 1,000 ,726
Degré_organisat_séminai_format_person 1,000 ,694
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 1,000 ,829
Degré_supervis_perso_circulat_informat 1,000 ,735
Degré_supervis_person_préstat_fourniss 1,000 ,797
Degré_supervis_person_ponctualité_person 1,000 ,847
Degré_supervis_person_suivi_clients 1,000 ,869
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
461
Variance totale expliquée
462
11 ,102 ,931 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
462
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3 4
Degré_structuration_info_utilisée ,815 ,271 -,195 ,058
Degré_référence_intuition ,790 ,153 ,078 ,268
Quantité_information_utilisée ,790 ,359 ,148 ,131
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,731 -,231 ,044 -,489
Degré_supervis_person_suivi_clients ,690 -,500 ,272 -,261
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,675 -,565 ,254 -,092
Variété_solutions_av_décision ,528 ,212 -,205 ,493
Degré_formalisation_info_utilisée ,543 ,690 ,029 -,205
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,289 -,094 -,793 -,120
Degré_organisat_séminai_format_person -,189 ,505 ,634 -,028
Degré_supervis_person_préstat_fourniss ,175 -,537 ,174 ,669
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 4 composantes extraites.
463
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3 4
Quantité_information_utilisée ,832 ,284 -,121 -,072
Degré_structuration_info_utilisée ,797 ,269 ,235 -,131
Degré_référence_intuition ,780 ,310 ,002 ,146
Variété_solutions_av_décision ,711 -,081 ,188 ,248
Degré_formalisation_info_utilisée ,695 ,066 -,139 -,553
Degré_supervis_person_suivi_clients ,153 ,910 ,039 ,127
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,172 ,852 ,065 ,297
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,252 ,819 ,186 -,245
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,171 ,026 ,825 -,158
Degré_organisat_séminai_format_person ,073 -,171 -,781 -,221
Degré_supervis_person_préstat_fourniss ,095 ,150 ,000 ,875
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 6 itérations.
Qualité de représentation
Initial Extraction
Quantité_information_utilisée 1,000 ,796
Degré_structuration_info_utilisée 1,000 ,729
Variété_solutions_av_décision 1,000 ,562
Degré_référence_intuition 1,000 ,744
Degré_organisat_séminai_format_person 1,000 ,677
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat 1,000 ,730
Degré_supervis_perso_circulat_informat 1,000 ,704
Degré_supervis_person_ponctualité_person 1,000 ,807
Degré_supervis_person_suivi_clients 1,000 ,859
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
464
Variance totale expliquée
465
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
465
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_référence_intuition ,779 ,364 ,069
Degré_structuration_info_utilisée ,772 ,309 -,193
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,753 -,387 ,113
Quantité_information_utilisée ,748 ,461 ,154
Degré_supervis_person_suivi_clients ,743 -,462 ,306
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,724 -,464 ,259
Variété_solutions_av_décision ,517 ,489 -,236
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,312 -,124 -,769
Degré_organisat_séminai_format_person -,246 ,450 ,643
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
Composante
1 2 3
Quantité_information_utilisée ,835 ,279 -,144
Degré_référence_intuition ,797 ,327 -,026
Degré_structuration_info_utilisée ,781 ,257 ,231
Variété_solutions_av_décision ,732 -,046 ,156
Degré_supervis_person_suivi_clients ,167 ,911 ,030
Degré_supervis_person_ponctualité_person ,158 ,881 ,070
Degré_supervis_perso_organi_serv_opérat ,248 ,797 ,183
Degré_supervis_perso_circulat_informat ,211 -,007 ,812
Degré_organisat_séminai_format_person ,077 -,201 -,794
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
466
Résultats de l’étude de fiabilité : Alpha de Cronbach
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,752 9
Statistiques d'échelle
467
Correlations: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Degré de supervision_personnelle_des Caractéristiques_de
<--> ,510
tâches l'information utilisée
CMIN
Model NPAR CMIN DF P CMIN/DF
Default model 19 33,092 26 ,159 1,273
Saturated model 45 ,000 0
Independence model 9 166,741 36 ,000 4,632
RMR, GFI
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
468
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 7,092 ,000 26,013
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 130,741 94,328 174,698
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model ,894 ,192 ,000 ,703
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 4,507 3,534 2,549 4,722
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 44 52
Independence model 12 14
469
Estimation du modèle : résultats après suppression de deux items
Estimate
Degré de supervision_personnelle_des Caractéristiques_de l'information
<--> ,507
tâches utilisée
470
Ajustement du modèle : résultats après suppression de deux items
CMIN
RMR, GFI
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model ,000 ,000 3,586
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 119,181 85,397 160,461
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model ,207 ,000 ,000 ,097
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 3,789 3,221 2,308 4,337
RMSEA
471
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 109 135
Independence model 9 11
472
Rhô de Jöreskog "Style de décisions"
λi (∑ λi)2 ∑ var (εi) (∑ λi)2 + ∑ var (εi) ρ
Quantité_information
0,837 0,300
_utilisée
Degré_structuration_info
0,772 0,404
_utilisée
Variété_solutions_av
0,535 0,714
_décision
Degré_référence_intuition 0,846 0,284
Degré_supervis_perso_
0,744 0,447
organi_serv_opérat
Degré_supervis_person
0,851 0,276
_ponctualité_person
Degré_supervis_person
0,934 0,127
_suivi_clients
5,519 30,4594 2,552 33,0114 0,9227
473
Rhô de validité convergente "Style de décisions"
λi (λi)2 ∑ var (εi) (λi)2 + ∑ var (εi) ρvc
Quantité_information
0,837 0,7006 0,300
_utilisée
Degré_structuration
0,772 0,5960 0,404
_info_utilisée
Variété_solutions_
0,535 0,2862 0,714
av_décision
Degré_référence_
0,846 0,7157 0,284
intuition
Degré_supervis_perso_
0,744 0,5535 0,447
organi_serv_opérat
Degré_supervis_person
0,851 0,7242 0,276
_ponctualité_person
Degré_supervis_person
0,934 0,8724 0,127
_suivi_clients
4,4486 2,552 7,0006 0,6355
Qualité de représentation
Initial Extraction
Degré_couverture_fonct_sys_budg 1,000 ,890
Fréquence_utilis_don_sys_budg 1,000 ,890
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Compo Valeurs propres initiales Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
sante % de la % de la
Total variance % cumulés Total variance % cumulés
1 1,780 88,976 88,976 1,780 88,976 88,976
2 ,220 11,024 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
474
Matrice des composantesa
Composante
1
Fréquence_utilis_don_sys_budg ,943
Degré_couverture_fonct_sys_budg ,943
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
1 composantes extraite.
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,846 2
Statistiques d'échelle
475
Qualité de représentation
Initial Extraction
Variété_coûts_calculées 1,000 ,812
Variété_objets_coûts_calculées 1,000 ,758
Fréquence_utilisa_donnée_coûts 1,000 ,534
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Compo Valeurs propres initiales Extraction Sommes des carrés des facteurs retenus
sante % de la % de la
Total variance % cumulés Total variance % cumulés
1 2,104 70,135 70,135 2,104 70,135 70,135
2 ,632 21,054 91,189
3 ,264 8,811 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Composante
1
Variété_coûts_calculées ,901
Variété_objets_coûts_calculées ,871
Fréquence_utilisa_donnée_coûts ,731
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 1 composante extraite.
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,773 3
476
Statistiques d'échelle
Estimation du modèle
477
Correlations: (DCFSB - Default model)
Estimate
Stratégie de contrôle_relafive aux Stratégie de contrôle_relafive aux
<--> ,044
calcules_des coûts budgets
Ajustement du modèle
CMIN
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 15,113 1,654 36,469
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 239,090 188,110 297,628
478
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model ,260 ,098 ,011 ,237
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 2,040 1,553 1,221 1,933
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 149 175
Independence model 52 57
479
Rhô de Jöreskog "Stratégie de contrôle relative aux coûts"
λi (∑ λi)2 ∑ var (εi) (∑ λi)2 + ∑ var (εi) ρ
Variété_coûts_calculées 0,93 0,135
Variété_objets_coûts
0,697 0,514
_calculées
Fréquence_utilisa_
0,495 0,755
donnée_coûts
2,122 4,5029 1,404 5,9069 0,7623
480
Rhô de validité convergente "Stratégie de contrôle "
λi (λi)2 ∑ var (εi) (λi)2 + ∑ var (εi) ρvc
Degré_couverture_
0,807 0,6512 0,348
fonct_sys_budg
Fréquence_utilis_
0,965 0,9312 0,069
don_sys_budg
Variété_coûts_
0,93 0,8649 0,135
calculées
Variété_objets_
0,697 0,4858 0,514
coûts_calculées
Fréquence_utilisa_
0,495 0,2450 0,755
donnée_coûts
3,1782 1,821 4,9992 0,6357
Résultats initiaux
Qualité de représentation
Initial Extraction
Fréquence_prodction_TB 1,000 ,777
Délait_production_TB 1,000 ,892
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB 1,000 ,810
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB 1,000 ,780
Dégré_intégration_données_financières_TB 1,000 ,701
Dégré_intégration_données_non_financières_TB 1,000 ,747
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB 1,000 ,666
Dégré_intégration_données_externes_TB 1,000 ,726
Degré_intégration_indicateurs_perfo_financière 1,000 ,294
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients 1,000 ,814
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég 1,000 ,694
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp 1,000 ,785
Degré_décentralisation_TB 1,000 ,445
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
481
Variance totale expliquée
482
11 ,139 1,066 98,545
12 ,113 ,867 99,412
13 ,076 ,588 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
482
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients ,803 -,412 ,000
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp ,750 -,398 -,253
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég ,742 -,375 ,043
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB ,718 ,515 -,023
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB ,679 -,375 -,255
Dégré_intégration_données_externes_TB ,666 -,351 -,399
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB ,641 ,617 -,139
Dégré_intégration_données_non_financières_TB ,600 -,250 ,569
Délait_production_TB ,505 ,791 -,108
Fréquence_prodction_TB ,501 ,700 -,188
Degré_intégration_indicateurs_perfo_financière -,028 -,512 -,177
Dégré_intégration_données_financières_TB ,554 -,009 ,627
Degré_décentralisation_TB ,258 ,085 ,609
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
483
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp ,876 ,092 ,094
Dégré_intégration_données_externes_TB ,841 ,113 -,076
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients ,830 ,065 ,347
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB ,810 ,076 ,063
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég ,749 ,058 ,360
Délait_production_TB -,001 ,943 ,054
Fréquence_prodction_TB ,074 ,878 -,015
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB ,207 ,871 ,091
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB ,277 ,805 ,235
Degré_intégration_indicateurs_perfo_financière ,319 -,415 -,141
Dégré_intégration_données_financières_TB ,194 ,172 ,796
Dégré_intégration_données_non_financières_TB ,379 ,002 ,776
Degré_décentralisation_TB -,075 ,102 ,655
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
Qualité de représentation
Initial Extraction
Fréquence_prodction_TB 1,000 ,786
Délait_production_TB 1,000 ,880
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB 1,000 ,821
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB 1,000 ,812
Dégré_intégration_données_financières_TB 1,000 ,720
Dégré_intégration_données_non_financières_TB 1,000 ,746
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB 1,000 ,693
Dégré_intégration_données_externes_TB 1,000 ,725
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients 1,000 ,834
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég 1,000 ,696
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp 1,000 ,779
Degré_décentralisation_TB 1,000 ,438
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
484
Variance totale expliquée
485
11 ,118 ,979 99,229
12 ,092 ,771 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
485
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients ,804 -,431 -,036
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp ,752 -,378 -,265
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég ,744 -,377 ,026
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB ,716 ,547 ,023
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB ,680 -,383 -,290
Dégré_intégration_données_externes_TB ,668 -,329 -,413
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB ,638 ,635 -,105
Dégré_intégration_données_non_financières_TB ,601 -,270 ,558
Délait_production_TB ,501 ,789 -,080
Fréquence_prodction_TB ,498 ,717 -,151
Dégré_intégration_données_financières_TB ,554 -,015 ,643
Degré_décentralisation_TB ,257 ,054 ,608
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
486
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3
Degré_intégration_indicateurs_éléments_incorp ,870 ,117 ,089
Degré_intégration_indicateurs_perfo_clients ,852 ,065 ,323
Dégré_intégration_données_externes_TB ,836 ,136 -,084
Dégré_intégration_données_qualitatives_TB ,828 ,080 ,038
Degré_intégration_indicateurs_objectifs_stratég ,754 ,070 ,351
Délait_production_TB -,018 ,936 ,060
Fréquence_prodction_TB ,046 ,885 ,000
Degré_intégration_indicateurs_suivi_TB ,178 ,882 ,105
Degré_intégration_indicateurs_prévis_TB ,236 ,830 ,260
Dégré_intégration_données_financières_TB ,183 ,181 ,809
Dégré_intégration_données_non_financières_TB ,387 ,004 ,772
Degré_décentralisation_TB -,065 ,089 ,653
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 4 itérations.
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,838 12
487
Statistiques d'échelle
Estimate
Degré de réactivité <--> Diversité du champ_d'application ,337
Diversité du champ_d'application <--> Diversité des indicateurs_de performance 1,145
Diversité des indicateurs_de performance <--> Degré de décentralisation_des TB ,122
Diversité du champ_d'application <--> Degré de décentralisation_des TB ,219
Degré de réactivité <--> Diversité des indicateurs_de performance ,247
Degré de réactivité <--> Degré de décentralisation_des TB ,138
CMIN
RMR, GFI
Baseline Comparisons
489
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 34,726 13,262 64,060
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 265,303 212,202 325,932
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 2,263 ,939 ,358 1,731
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 8,954 7,170 5,735 8,809
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 30 34
Independence model 10 11
490
Estimation du modèle : après suppression d’un item
491
Correlations: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Degré de réactivité <--> Diversité du champ_d'application ,296
Diversité des indicateurs_de
Diversité du champ_d'application <--> 1,135
performance
Diversité des indicateurs_de
<--> Degré de décentralisation_des TB ,120
performance
Diversité du champ_d'application <--> Degré de décentralisation_des TB ,167
Degré de réactivité <--> Degré de décentralisation_des TB ,139
Diversité des indicateurs_de
Degré de réactivité <--> ,249
performance
CMIN
RMR, GFI
Baseline Comparisons
492
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 21,853 4,567 47,068
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 244,010 193,515 302,025
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 1,645 ,591 ,123 1,272
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 8,081 6,595 5,230 8,163
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 34 38
Independence model 10 11
493
Résultats de l’étude de fiabilité : ρ de Jöreskog
494
Rhô de Jöreskog "Caractéristiques des TB"
λi (∑ λi)2 ∑ var (εi) (∑ λi)2 + ∑ var (εi) ρ
Fréquence_prodction_TB 0,816 0,334
Délait_production_TB 0,902 0,186
Degré_intégration_
0,885 0,218
indicateurs_suivi_TB
Degré_intégration_
0,843 0,289
indicateurs_prévis_TB
Dégré_intégration_
0,578 0,666
données_non_financières_TB
Dégré_intégration_
0,686 0,529
données_qualitatives_TB
Dégré_intégration_
0,661 0,563
données_externes_TB
Degré_intégration_
0,906 0,180
indicateurs_perfo_clients
Degré_intégration_
0,749 0,438
indicateurs_objectifs_stratég
Degré_intégration_
0,804 0,354
indicateurs_éléments_incorp
Degré_décentralisation_TB 0,994 0,012
8,824 77,8630 3,769 81,6320 0,9538
495
Rhô de validité convergente "Diversité du champ d'application"
λi (λi)2 ∑ var (εi) (λi)2 + ∑ var (εi) ρvc
Dégré_intégration_
0,578 0,3341 0,666
données_non_financières_TB
Dégré_intégration_
0,686 0,4706 0,529
données_qualitatives_TB
Dégré_intégration_
0,661 0,4369 0,563
données_externes_TB
1,2416 1,758 2,9996 0,4139
496
- Échelle de mesure de la variable « Pilotage de la performance»
Résultats initiaux
Indice KMO et test de Bartlett
Qualité de représentation
Initial Extraction
Fréquence_utilisation_TB 1,000 ,660
Intensité_utilisation_données_TB 1,000 ,817
Degré_utilisation_TB_informer_résultats 1,000 ,582
Degré_utilisation_TB_contrôler_trav_perso 1,000 ,638
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir 1,000 ,826
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep 1,000 ,840
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep 1,000 ,791
Degré_fiabilité_données_TB 1,000 ,873
Degré_intelligibilité_données_TB 1,000 ,921
Degré_signification_données_TB 1,000 ,871
Degré_rentabilité_TB 1,000 ,812
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
497
Variance totale expliquée
498
11 ,064 ,582 100,000
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
498
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_intelligibilité_données_TB ,875 -,347 -,187
Degré_signification_données_TB ,840 -,393 -,107
Degré_fiabilité_données_TB ,831 -,427 -,031
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir ,765 ,367 -,326
Degré_utilisation_TB_contrôler_trav_perso ,764 ,170 ,161
Degré_rentabilité_TB ,752 -,446 -,219
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep ,739 ,465 -,276
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep ,732 ,491 -,120
Degré_utilisation_TB_informer_résultats ,678 ,280 ,210
Fréquence_utilisation_TB ,622 ,117 ,510
Intensité_utilisation_données_TB ,613 -,086 ,658
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
499
Matrice des composantes après rotationa
Composante
1 2 3
Degré_intelligibilité_données_TB ,870 ,341 ,218
Degré_rentabilité_TB ,868 ,209 ,125
Degré_signification_données_TB ,856 ,258 ,269
Degré_fiabilité_données_TB ,852 ,199 ,329
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep ,240 ,873 ,138
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir ,340 ,837 ,098
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep ,172 ,828 ,274
Degré_utilisation_TB_contrôler_trav_perso ,336 ,513 ,512
Intensité_utilisation_données_TB ,272 ,054 ,860
Fréquence_utilisation_TB ,180 ,260 ,749
Degré_utilisation_TB_informer_résultats ,189 ,522 ,523
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
Qualité de représentation
Initial Extraction
Fréquence_utilisation_TB 1,000 ,794
Intensité_utilisation_données_TB 1,000 ,824
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir 1,000 ,847
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep 1,000 ,852
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep 1,000 ,826
Degré_fiabilité_données_TB 1,000 ,871
Degré_intelligibilité_données_TB 1,000 ,926
Degré_signification_données_TB 1,000 ,873
Degré_rentabilité_TB 1,000 ,801
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
500
Variance totale expliquée
501
501
Matrice des composantesa
Composante
1 2 3
Degré_intelligibilité_données_TB ,899 -,274 -,206
Degré_fiabilité_données_TB ,855 -,369 -,049
Degré_signification_données_TB ,854 -,346 -,158
Degré_rentabilité_TB ,796 -,349 -,212
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir ,766 ,470 -,199
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep ,727 ,546 -,160
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep ,719 ,556 ,015
Intensité_utilisation_données_TB ,598 -,152 ,666
Fréquence_utilisation_TB ,622 ,113 ,628
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
a. 3 composantes extraites.
Composante
1 2 3
Degré_intelligibilité_données_TB ,884 ,334 ,180
Degré_signification_données_TB ,878 ,241 ,208
Degré_rentabilité_TB ,858 ,217 ,136
Degré_fiabilité_données_TB ,857 ,200 ,309
Degré_utilisation_TB_expliquer_objectifs_entrep ,250 ,880 ,122
Degré_utilisation_TB_prévoir_situations_venir ,337 ,850 ,104
Degré_utilisation_TB_suivre_perfo_entrep ,179 ,846 ,278
Intensité_utilisation_données_TB ,298 ,076 ,854
Fréquence_utilisation_TB ,168 ,309 ,819
Méthode d'extraction : Analyse en composantes principales.
Méthode de rotation : Varimax avec normalisation de Kaiser.
a. La rotation a convergé en 5 itérations.
502
Résultats de l’étude de fiabilité : Alpha de Cronbach
Statistiques de fiabilité
Alpha de Nombre
Cronbach d'éléments
,910 9
Statistiques d'échelle
503
Ø Les résultats de l’étude confirmatoire
Estimation du modèle
504
Variances: (Group number 1 - Default model)
Ajustement du modèle
CMIN
RMR, GFI
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 8,772 ,000 28,089
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 259,155 208,076 317,710
505
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model ,913 ,237 ,000 ,759
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 7,977 7,004 5,624 8,587
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 42 49
Independence model 7 8
506
Rhô de Jöreskog "Diversité d'utilisation des données des TB"
λi (∑ λi)2 ∑ var (εi) (∑ λi)2 + ∑ var (εi) ρ
Degré_utilisation_TB_
0,88 0,225
prévoir_situations_venir
Degré_utilisation_TB_
0,886 0,215
expliquer_objectifs_entrep
Degré_utilisation_TB_
0,832 0,307
suivre_perfo_entrep
2,598 6,7496 0,747 7,4966 0,9004
507
Résultats du test de la validité convergente
508
Rhô de validité convergente "Pilotage de la performance"
λi (λi)2 ∑ var (εi) (λi)2 + ∑ var (εi) ρvc
Fréquence_utilisation_TB 0,610 0,3721 0,628
Intensité_utilisation_
0,973 0,9467 0,053
données_TB
Degré_utilisation_TB_
0,88 0,7744 0,225
prévoir_situations_venir
Degré_utilisation_TB_
0,886 0,7850 0,215
expliquer_objectifs_entrep
Degré_utilisation_TB_
0,832 0,6922 0,307
suivre_perfo_entrep
Degré_fiabilité_données_TB 0,881 0,7762 0,223
Degré_intelligibilité_
0,969 0,9390 0,062
données_TB
Degré_signification_
0,924 0,8538 0,146
données_TB
Degré_rentabilité_TB 0,833 0,6939 0,307
6,8332 2,166 8,9992 0,7593
509
Résultats du modèle contraint (Mc)
CMIN
CMIN
CMIN
CMIN
CMIN
510
Ø Environnement Caractéristiques des TB
CMIN
CMIN
CMIN
CMIN
511
Ø Formation Caractéristiques des TB
CMIN
CMIN
CMIN
CMIN
512
Ø Stratégie de contrôle Caractéristiques des TB
CMIN
CMIN
CMIN
CMIN
513
Annexe 8 : Les résultats des tests du modèle structurel
514
Ø Résultats du test du modèle initial
Estimation du modèle
515
Standardized Regression Weights: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Caractéristiques des TB <--- Taille ,408
Caractéristiques des TB <--- Formation ,200
Caractéristiques des TB <--- Style de décisions -,346
Caractéristiques des TB <--- Informatisation ,186
Caractéristiques des TB <--- Stratégie de contrôle -,157
Caractéristiques des TB <--- Age d'entreprise ,071
Caractéristiques des TB <--- Structure ,411
Caractéristiques des TB <--- Environnement ,023
Caractéristiques des TB <--- Type d'activité ,265
Pilotage de la performance <--- Caractéristiques des TB ,838
Taille_entreprise <--- Taille ,988
Activité_entreprise <--- Type d'activité ,990
DDH <--- Structure -,141
DST <--- Structure ,804
DS <--- Structure ,707
DFTRP <--- Structure ,760
DDV <--- Structure -,066
DEE <--- Environnement ,727
PACC <--- Environnement ,830
PGPC <--- Environnement ,728
DI <--- Informatisation ,955
Type_formation <--- Formation ,990
DSPT <--- Style de décisions ,475
CIU <--- Style de décisions ,951
SCRB <--- Stratégie de contrôle ,017
SCRC <--- Stratégie de contrôle ,962
DR <--- Caractéristiques des TB ,247
DCA <--- Caractéristiques des TB ,894
DIP <--- Caractéristiques des TB ,952
DDTB <--- Caractéristiques des TB ,130
DUTB <--- Pilotage de la performance ,632
DTUTB <--- Pilotage de la performance ,743
DUTTB <--- Pilotage de la performance ,710
Age_entreprise <--- Age d'entreprise ,992
516
Intercepts: (Group number 1 - Default model)
517
Variances: (Group number 1 - Default model)
518
Squared Multiple Correlations: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Caractéristiques des TB ,630
Pilotage de la performance ,702
Age_entreprise ,984
DUTTB ,503
DTUTB ,552
DUTB ,399
DDTB ,017
DIP ,907
DCA ,800
DR ,061
SCRC ,926
SCRB ,000
DSPT ,225
CIU ,905
Type_formation ,980
DI ,913
PGPC ,531
PACC ,689
DEE ,529
DFTRP ,578
DDV ,004
DDH ,020
DS ,500
DST ,647
Activité_entreprise ,981
Taille_entreprise ,976
Ajustement du modèle
CMIN
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
519
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 548,318 452,331 652,153
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 1013,641 891,605 1143,392
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 13,084 5,539 4,569 6,587
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 19,330 10,239 9,006 11,549
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 65 67
Independence model 53 54
520
Ø Résultats du test du modèle final
Estimation du modèle
521
Standardized Regression Weights: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Caractéristiques des TB <--- Structure ,354
Caractéristiques des TB <--- Taille ,374
Caractéristiques des TB <--- Formation ,261
Caractéristiques des TB <--- Age d'entreprise ,107
Caractéristiques des TB <--- Type d'activité ,301
Caractéristiques des TB <--- Environnement ,182
Caractéristiques des TB <--- Informatisation ,260
Caractéristiques des TB <--- Stratégie de contrôle ,288
Caractéristiques des TB <--- Style de décisions -,311
Pilotage de la performance <--- Caractéristiques des TB ,787
Taille_entreprise <--- Taille ,988
Activité_entreprise <--- Type d'activité ,990
DST <--- Structure ,818
DFTRP <--- Structure ,780
PACC <--- Environnement ,821
PGPC <--- Environnement ,729
DI <--- Informatisation ,955
Type_formation <--- Formation ,990
DCA <--- Caractéristiques des TB ,954
DIP <--- Caractéristiques des TB ,909
DUTB <--- Pilotage de la performance ,640
DTUTB <--- Pilotage de la performance ,739
DUTTB <--- Pilotage de la performance ,726
DEE <--- Environnement ,737
SCRB <--- Stratégie de contrôle ,984
CIU <--- Style de décisions ,951
DSPT <--- Style de décisions ,473
Age_entreprise <--- Age d'entreprise ,992
DS <--- Structure ,672
522
Variances: (Group number 1 - Default model)
523
Squared Multiple Correlations: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Caractéristiques des TB ,716
Pilotage de la performance ,619
Age_entreprise ,984
DSPT ,224
CIU ,905
DEE ,543
DUTTB ,526
DTUTB ,546
DUTB ,409
DIP ,826
DCA ,910
SCRB ,968
Type_formation ,980
DI ,913
PGPC ,531
PACC ,675
DFTRP ,609
DS ,452
DST ,668
Activité_entreprise ,981
Taille_entreprise ,976
Ajustement du modèle
CMIN
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
524
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 35,800 ,000 84,835
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 364,415 290,816 445,801
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 4,867 ,519 ,000 1,229
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 10,789 5,281 4,215 6,461
RMSEA
AIC
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 72 75
Independence model 41 43
525
Ø Résultats du test de l’effet de médiateur
Estimation du modèle
526
Standardized Regression Weights: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Pilotage de la performance <--- Style de décisions -,029
Pilotage de la performance <--- Stratégie de contrôle ,236
Pilotage de la performance <--- Formation ,239
Pilotage de la performance <--- Taille ,241
Pilotage de la performance <--- Type d'activité ,306
Pilotage de la performance <--- Age d'entreprise ,001
Pilotage de la performance <--- Informatisation ,223
Pilotage de la performance <--- Environnement ,254
Pilotage de la performance <--- Structure ,348
Taille_entreprise <--- Taille ,988
Activité_entreprise <--- Type d'activité ,990
DST <--- Structure ,834
DFTRP <--- Structure ,739
PACC <--- Environnement ,880
PGPC <--- Environnement ,701
DI <--- Informatisation ,955
Type_formation <--- Formation ,990
DUTB <--- Pilotage de la performance ,663
DTUTB <--- Pilotage de la performance ,703
DUTTB <--- Pilotage de la performance ,768
DEE <--- Environnement ,690
SCRB <--- Stratégie de contrôle ,984
CIU <--- Style de décisions ,951
DSPT <--- Style de décisions ,476
Age_entreprise <--- Age d'entreprise ,992
DS <--- Structure ,705
527
Variances: (Group number 1 - Default model)
Estimate
Pilotage de la performance ,502
Age_entreprise ,984
DSPT ,227
CIU ,905
DEE ,476
DUTTB ,589
DTUTB ,494
DUTB ,439
SCRB ,969
Type_formation ,980
DI ,913
PGPC ,491
PACC ,775
DFTRP ,547
DS ,497
DST ,696
Activité_entreprise ,981
Taille_entreprise ,976
528
Ajustement du modèle
CMIN
Baseline Comparisons
Parsimony-Adjusted Measures
NCP
Model NCP LO 90 HI 90
Default model 24,064 ,000 67,345
Saturated model ,000 ,000 ,000
Independence model 182,615 126,276 246,878
FMIN
Model FMIN F0 LO 90 HI 90
Default model 3,740 ,349 ,000 ,976
Saturated model ,000 ,000 ,000 ,000
Independence model 7,081 2,647 1,830 3,578
RMSEA
AIC
529
ECVI
HOELTER
HOELTER HOELTER
Model
.05 .01
Default model 74 78
Independence model 51 53
530
Contribution à l’étude des tableaux de bord dans l’aide à la décision des
PME en quête de performances
RÉSUMÉ
La présente thèse a pour objectif d’étudier la place du tableau de bord dans le pilotage de la
performance des PME. Plus précisément, il s’agit de fournir un cadre explicatif aux pratiques
de tableaux de bord des PME. La revue de littérature a permis d’une part de préciser et définir
les principaux concepts et les principales notions utilisés dans le cadre de ce travail, et d’autre
part de présenter et discuter un cadre théorique mixte sur lequel est basée l’élaboration de
notre modèle de recherche. Suivant un raisonnement hypothético-déductif, un modèle
explicatif des pratiques de tableaux de bord des PME est proposé. Ce modèle intègre une
variable à expliquer « Pilotage de la performance », neuf variables explicatives de type
organisationnel et comportemental, et une variable intermédiaire « Caractéristiques des TB ».
Ce modèle est ensuite testé empiriquement. Les données collectées sont traitées en utilisant
une analyse exploratoire et analyse confirmatoire par les méthodes des équations structurelles.
Les résultats permettent de mettre en avant les facteurs déterminant les pratiques de tableaux
de bord des PME. Ils permettent ainsi sur le plan théorique d’enrichir les travaux antérieurs
portant sur le tableau de bord, et sur le plan pratique de fournir aux contrôleurs de gestion et
aux dirigeants un cadre explicatif des pratiques de tableaux de bord des PME.
This thesis aims to study the role of balanced scorecard in managing the performance of
SMEs. More specifically, it is to provide an explanatory framework to the practice of SMEs’
balanced scorecards. The literature review has allowed, on one hand, to clarify and define key
concepts used in this work and, on the other hand, to present and discuss a mixed theoretical
framework on which is based the development of our research model. Following a
hypothetico-deductive reasoning, an explanatory model to the practice of SMEs’ balanced
scorecards is proposed. This model incorporates one dependent variable "Performance
management", nine explanatory variables (organizational and behavioral types), and one
intermediate variable "Characteristics of balanced scorecards".
This model is then tested empirically. The collected data are processed using an exploratory
analysis and a confirmatory analysis by the methods of structural equations. The results help
to highlight the determinants of the practice of SMEs’ balanced scorecards. Thus,
theoretically, they enrich the previous work on the balanced scorecard and, practically, they
provide to management controllers and managers an explanatory framework of the practice of
SMEs’ balanced scorecards.
531