1. |
Introduction
01:15
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2. |
La Danse du Rocher
06:57
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L’engin prend place
Les murmures s’amassent,
Viennent observer
La danse du rocher.
Sur le rocher de l'hermite
Contre les forces velliques
Impassible, elle prie
La ville côtière, fière !
Face à la mer.
Présage noir, voilure blanche
Il louvoie vers le port
Figures de proue
Oiseaux de proie,
Dangereux cortège
Il louvoie.
Hargneuse, planquée derrière sa brume de mélasse noire
Fugaces sont les rochasses
Les flots il embrasse ou choit.
Machine infernale
Navire plein la panse, de poudre et de vengeance.
Machine infernale s’élance,
Ne laissera en transe qu’un chat
Qu’un chat qui danse !
Sur le rocher de l'hermite
Contre les forces velliques
Impétueuse, elle prie
la ville côtière, fière !
Face à la mer.
Humiliés, résignés,
La furie
De tuerie.
Maclow, pour les bâtards que de naufrage.
Point d’gabier, point d’bosco,
Le brûlot est lancé.
Machine infernale,
L’étrave entravée,
Par des serres enragées.
Machine infernale détonne
Un long soir d’automne,
D’une brise,
D’une brise bretonne.
Les flammes s'affaiblissent
Après nous avoir éblouis
Le silence se fait saisissant.
Après avoir perçu ce cri,
Le navire, tel un colosse d'acier
N’aura fait taire qu'un simple miaulement
La mer, telle une force insaisissable
Reprend sa danse sauvage, insondable
Pour elle seule ses desseins, à jamais impénétrables.
Sur le rocher de l'hermite
Contre les forces velliques
Impétueuse, elle gît
La ville côtière, fière !
Face à la mer.
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3. |
Mère Nocturne
04:57
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Chaque soir, quand l’âtre vacille.
Quand seule sa lueur scintille,
La voyons qui s’avance au loin
Du fond de nos draps froids.
Une ombre frêle,
Chancelant sous le poids de ses caillasses.
Femme damnée chemin passe
Lourde, blême elle traînasse
Du poids d’ses caillasses
Fillettes apeurées
On la guette à la face des hauts phares
Carcasse chemin passe.
À ouïr cliqueter sur le pas de la porte
Ma sœur se blottit à ma gorge
Tandis que l’affreuse approche
Effectuer sa nocturne besogne.
Aussitôt le voile de la nuit tombé,
Seule l’innocence garde clarté.
La voilà carcasse qui s’agite à sa vie passée
Lave, brosse, natte et choit
Mère nocturne à qui son devoir échoit.
Femme damnée chemin passe
Lourde, blême elle traînasse
Du poids d’ses caillasses
Fillettes apeurées
On la guette à la face des hauts phares
Carcasse chemin passe.
Dès que la lumière chatoie,
Que les éblouis s’’haranguent et louvoient
A disparu la carcasse, nous laissant en émoi
Vers les contrées des trépassées ses caillasses emportées
Battue à prompts lancés
Des hommes interloqués.
Femme damnée chemin passe
Lourde, blême elle traînasse
Du poids d’ses caillasses
Fillettes apeurées
On la guette à la face des hauts phares
Carcasse chemin passe.
À notre mère damnée dont l’heure s’en est venue
Ne voulant couper à son devoir la mort s’en est perdue
Aux hommes dupés le souvenir de traînée lapidée
À nous ses filles, le secret de la carcasse désabusée.
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4. |
Sur les Braises du Foyer
07:01
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Encore, je m’entête
Ces lettres s’embrasent !
Le gosier sec
Elles passent,
Les années
Encore !
J’enchaine !
Les verres...
Je me lasse !
Pour l’horizon il me laisse
Par-delà les mers il m’adresse.
J’ballote ma gnole à ma trogne
Mon verre décolle, frappe, frappe !
Frappe ! Frappe l’éthanol !
Je m’encrasse et m’fracasse les doux mots...
Les doux mots s’embrasent !
Palpitent les récits, fumettent les promesses
J’humecte le sel de mes rêves
J’déverse mes larmes sur les braises.
Ah ! Dans l’âtre !
Sur les braises du foyer
Meurent mes joies passées
Sur les braises du foyer
Sur les braises...
Fument mes pensées.
Danse la fée verte dans ma tête
Pour mes souvenirs, joies et fêtes.
J’vacille sur le gril
Valse muette en tête à tête
Je m’entête, je m’entête et m’répète
La flamme craque et je me braque
J’déverse mes flasques à grandes flaques.
Je m’arrête, je m’arrête et je tempère
Mon foyer s’embrase...
Ah ! Qu’elles emportent toutes mes crasses !
Sur les braises du foyer
Meurent mes joies passées
Sur les braises du foyer
Sur les braises... Fument mes pensées.
L’Océan embrassé pour ses frasques glacées
Danse sur le vague à l’âme des hommes lassés
Bien d’autres se seront laissés bernés.
Crame sur l’heure mon orgueil en deuil
Crève sur l’écueil que je recueille ta douleur
Crame sur l’heure mon orgueil en deuil
Crève, crève !
Crève, crève, crève, crève !
Sur les braises du foyer
Meurent mes joies passées.
Sur les braises du foyer
Crament mes joies passées.
Sur les braises du foyer
Crament mes pensées.
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5. |
Derrière l'Horizon
04:27
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Enfin l’aurore se lève !
Des années en mer,
Et quelques jours à terre.
Des années en mer,
Son souvenir s’altère.
À l’horizon un souffle est vomi
Le mât de misaine s’escland et rugit.
Des vents je me suis épris,
Ma veine s’en est tirée !
Ma dernière chasse
Et c’est la paie
De la galère
Rentre au bercail
Que je m’en aille
Gratter la terre
Ma dernière chasse
Et c’est la paie
De la galère
Que je m’en aille
Gratter la terre.
Harponneurs ! Hé ! Harponneurs !
Prise de front, la mort plein les tripailles,
Elle ne tiendra pas long.
Fort de fer, à son heure elle se confronte, elle se bataille !
À pluie d’estocs avant qu’elle ne sonde !
La brise est hardie,
Le gel me saisit !
La brise est hardie,
Me hèle de revenir !
Son aura putride, rance me transit.
Crache toute gerbe hors de mes tripes !
Ma dernière chasse
Et c’est la paie
De la galère
Rentre au bercail
Que je m’en aille
Gratter la terre
Ma dernière chasse
Et c’est la paie
De la galère
Que je m’en aille gratter la terre.
Harponneurs ! Hé ! Harponneurs !
Prise de front, la mort plein les tripailles,
Elle ne tiendra pas long.
Fort de fer, à son heure elle se confronte, elle se bataille !
À pluie d’estocs avant qu’elle ne sonde !
Les hommes se noient à grandes bouffées d’embruns,
De cet air liquéfié suintant des brumes de sang
S’ils ne sont battus à grand fracas des flots
Plus que de vaine cavale,
l’horizon se teinte enfin.
Derrière l’horizon
Harponneurs ! Hey !
Harponneurs !
Harponneurs !
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6. |
Et Puis le Silence
01:17
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7. |
Sel, Sang et Gerçures
06:47
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Trimer
Toujours
Compter les jours.
Sortir en mer
Complètement rincés
Rentrer à terre
Et recommencer.
Pour chaque marin torché
Dans le troquet du dock
Ou sur le bord du quai
À crever ivre-mort.
Un autre gamin se prépare
Les mains encore endormies
Lasses de reprendre le large
Dans la sueur et l’ennui
Les cris !
Phalanges gercées
Par le froid et le vent
Odeurs de pétrole
De chiures et de sang.
Que de bris de rêve,
Guette la relève !
À peine à quai, s’éclater la tête.
Même la terre tangue
La même rengaine attend.
Entendez au loin la voix des anges
La mort si douce, quelle vie étrange !
Il nous faut encore tenir.
Phalanges gercées
Par le froid et le vent
Odeurs de pétrole
De chiures et de sang.
Braves marins, frères d’infortune
Le vent nous glace, la mer est brune
Il n’est point d’avenir.
Une lueur
Aveugle
La lueur aveugle !
Ah ! La même rengaine.
Lentement
Le temps encrasse, les membres lâchent
Tout s’efface pour le néant.
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8. |
Née Des Embruns
12:05
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Lentement des abysses,
Elle s’élève enfin,
Vomie des embruns.
Sale essence de sentine.
De cette mer trouble
Pleine de chimères et de doutes
Le vent porte de port en port
Les cris brisés de l’amère amante
De ces eaux
À jamais le fléau
Elle s’élève, la putain des embruns.
Elle s’élève, la putain des embruns !
Écorchée des quais,
Libérée des abysses,
Déchaînée !
Vénus décharnée, ravage à même les plages
Avide de carnage, mène son ouvrage.
De sa peau rougeoyante
Satinée à vif par le sel.
Elle brûle ! Brûle !
Brûle sur les récifs !
De son fiel ensorcelle
À tous les hères à qui elle se révèle
Sa chair vengeresse remplie du fiel
De ceux qui l’ont trahie,
Trahie, salie et démunie.
Ecorchée des quais,
Persécutrice révélée.
Vénus décharnée, dévore rivage en rivage
Décadence au sale goût de démence.
De sa peau rougeoyante
Satinée à vif par le sel
Elle brûle ! Brûle !
Brûle sur les récifs
Viens, viens, viens... Viens à moi
Main... Maintenant
Sombre enfin !
De son fiel ensorcelle
À tous les hères à qui elle se révèle
Brûle sa chair vengeresse.
Dis-moi, dis-moi combien se noient...
Dis-moi, dis-moi combien se noient...
Dis-moi, dis-moi combien se noient...
Combien se noient ?
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Houle Paris, France
Houle est un groupe de Black Metal Mélodique parisien formé en 2021, alliant riffs acérés et mélodies
envoûtantes.
Inspiré de la grandeur implacable de l'océan et de mondes marins, le groupe présente l'Homme face à des forces naturelles qui le transcendent et le dépassent. Il s'agit d'un voyage où chacun se devra de braver le chaos et l'inconnu afin de trouver la quiétude de la destination.
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