Comment libérer l’impertinence constructive et en faire un atout pour les entreprises

Comment libérer l’impertinence constructive et en faire un atout pour les entreprises

Un titre un peu permissif à brule pourpoint et pourtant il nous invite à créer des conditions d’échange pacifié et constructif au sein de nos équipes. Ceci repose sur deux savoir-faire à appréhender: exprimer des questionnements et des idées, sans gêne ou retenue, avec clarté et simplicité et aussi tisser un dialogue constructif au sein des équipes afin de faire émerger des solutions originales. Combien sommes-nous à posséder cette capacité ou ce talent? Peu et pourtant il serait bénéfique que nous apprenions à devenir impertinents, que nous soyons manager ou équipier.

Il serait bien d’accepter une vraie transformation relationnelle au sein de nos entreprises. Certes il y a un risque potentiel de dérive si on développe ce sujet sans apprentissage. Toutefois, il est temps de s’intéresser aux relations professionnelles, à d’autres formes de management pour rendre nos entreprises plus agiles et réactives face au marché.

En octobre 2017, le président Emmanuel Macron a situé cet enjeu en disant ceci « Je veux que l’on réforme la philosophie de ce qu’est l’entreprise » Il souhaite que nous réfléchissions à d’autres formes de management d’entreprise, que nous toilettions ce millefeuille juridique qui freine les entreprises dans leur élan. Il est nécessaire aussi que nous accordions également une plus grande place à l’expression des salariés, à celle qui booste l’engagement par de vraies prises de responsabilité partagée. Les générations en place et celles qui vont arriver dans l’entreprise ont soif de cette autonomie raisonnée. Ils ne l’attendent pas, ils l’exigent, ils souhaitent participer à l’évolution de leur environnement de travail, participer à la révolution des modes décisionnels, ils souhaitent être acteurs de la performance globale, durable.

 

  Repenser l’entreprise d’aujourd’hui pour un demain prometteur

Nous sommes engagés désormais par nos actions RSE à donner plus de pouvoir d’action à l’ensemble des salariés en les associant à la réussite de l’entreprise et à la création de valeurs. Que faudrait-il pour que nous engagions plus encore ce mouvement constructif ? Peut-être en encourageant plus la contribution de chaque salarié, sa responsabilité et sa participation contributive. Chacun souhaite prendre des initiatives dans son travail, toutefois il est vite contraint par des règles, des normes, des habitudes, des pratiques managériales autoritaires et castratrices. Les volontés existent au sein de nos entreprises, elles sont même progressistes et pourtant nous restons encore sourds et non-voyants, par crainte ou pure ignorance.

Les salariés d’aujourd’hui attendent plus d’autonomie et de responsabilité, car leur niveau d’analyse est de plus en plus élaboré. Ils sont aussi en défiance de toutes ces rigidités technocratiques qui freinent, bloquent ce bon sens, que nous savons si bien cultivé en France. Le succès de nos organisations passe et passera de plus en plus par des initiatives individuelles et contributives. Evitons de parler toujours de problèmes, car en fait ceux sont d’abord et avant tout de VRAIS SUJETS. Et quand on réfléchit à un vrai sujet, nous devenons plus naturellement positifs et entreprenants. Nous sommes plus enclins à évoquer les solutions, testez, vous verrez c’est bluffant comme levier. J’ai personnellement expérimenté cette approche à plusieurs reprises, partagé cette démarche en atelier ou en conférence avec de nombreux responsables d’entreprise, des managers et aussi des équipiers. Ils sont tous unanimes cette approche renverse les a priori négatifs chez chacun et permet un dialogue et un échange bien plus productif. Ca participe également de la confiance réciproque pour tous les acteurs de l’entreprise et d’un accroissement de la performance, alors pourquoi s’en priver, c’est cadeau

Alors oui nous devons encourager cette impertinence constructive, laissons les interpellations des salariés nourrir les dialogues quotidiens dans nos entreprises. Ceux qui craignent les débordements possibles doivent comprendre que ces nouveaux apprentissages organisationnels requièrent du temps, de la volonté, de la constance et de l’authenticité managériale.

La modernité passe par l’expérimentation, la réussite par l’acquisition constante de ces nouvelles pratiques managériales

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Belle journée à toutes et tous

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