L’argent que tu investis dans ta boite, tu dois être prêt à le perdre .

L’argent que tu investis dans ta boite, tu dois être prêt à le perdre .

C’est le conseil que je me donnerais si je pouvais remonter 8 ans en arrière. Je m’étais associé, j’avais apporté une très grosse somme en compte courant, j’étais caution sur le prêt professionnel.


Je ne m’étais pas lancé sans expérience.

Deux années déjà que je dirigeais des restaurants avec de très bons résultats économiques et managériaux. Des progressions à 2 chiffres tous les mois, des process à réinventer en permanence pour driver la transformation de cette jeune franchise qui était en train de devenir une machine à cash.

Je suis allé au tribunal de commerce.

Je suis allé au tribunal des affaires de sécurité sociale .

J’ai déposé le bilan de ma première entreprise le 11 Février 2012.

Nous sommes le 2 Février 2018, cette date j’en ai rêvé ! Pendant des années j’ai remboursé 1092,57€ par mois. Aujourd’hui cela est terminé.


J’ai analysé cet échec. Je l’ai assumé, pour grandir et aller de l’avant.

J’ai ensuite décidé de travailler dans de grands groupes afin de me former dans les domaines où j’étais perfectible. Je voulais comprendre, apprendre pour ne plus jamais reproduire d’erreurs objectives. J’ai aussi passé des nuits blanches à lire des articles, livres, thèses et suivre des MOOC en contrôle de gestion, comptabilité, commerce et marketing.

Ce que j’ai vécu il y a 6 ans, 160 000 restaurateurs indépendant le vivent tous les jours :

  • 2 restaurants sur 3 ne dépasseront pas les 3 ans
  • le résultat net moyen des restaurants est de 2%

Et c’est à chaque fois des investissements personnels de plusieurs dizaines de milliers d’euros…

Ces stats m’ont fait prendre conscience de quelque chose : Acquérir de nouvelles compétences au sein de direction de grands groupes c’est bien. Les transférer à des restaurateurs indépendants c’est mieux.


Alors, j’ai créé Food in Progress.

Pour accompagner les Food Entrepreneurs passionnés de cuisine à chaque moment clé de la vie de leur restaurant. Car aujourd’hui être un bon cuisinier ne suffit plus. Être restaurateur c’est être chef d’entreprise. Être chef d’entreprise ça s’apprend. C’est ce que nous apportons à nos clients, construire avec eux, leur entreprise, leur marque en leur apportant notre savoir-faire en concept de marque, contrôle de gestion, process et management.

Et depuis 1 an, je passe d’autre nuits blanches à travailler sur les dossiers de nos clients afin de les accompagner dans la création ou le développement de leur entreprise. Je m’éclate. Je suis heureux. On est encore une toute petite équipe mais nous sommes fiers de notre travail.

Notre premier client est l’un de ceux dont je suis le plus fier. Cloud cakes est le premier Coffee shop vegan à Paris. Ils ont suivi nos recommandations depuis le début de leur accompagnement. Ils ont repositionné leur restaurant. C’est un pari réussi, ils ont multiplié leur CA par 2,7 en moins d’un an, et sortent 35 point d’EBE tous les mois. On termine actuellement leur contrat de franchise.

La restauration est le plus beau métier du monde, mais c’est aussi le plus exigeant. Il y a 6 ans j’ai déposé le bilan de mon restaurant, aujourd’hui je dirige une agence de conseil qui accompagne les restaurateurs.

Ne lâchez rien, jamais.

Géraldine PORCHER🥐🥖

"Transformez vos serveuses en vendeuses" - Formations Boulangerie Pâtisserie

6 ans

Très bel article sincère.

Stéphane LACOURT

Co-Founder TRINKI (Food & Beverage Incubator)

6 ans

Bravo Thomas ... beau rebond ! Respect

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