Ils disent encore non au télétravail ou ramènent leurs employés au bureau: voici pourquoi 👇
Au cours de l’année 2024, Les Affaires a parlé à plusieurs dirigeants qui ont choisi de maintenir le travail en présentiel obligatoire, ou de ramener leurs employés au bureau.
On vous propose de redécouvrir ici leurs témoignages, ainsi que les conseils de l’experte Marianne Lemay, fondatrice de l’agence de services-conseils Kolegz, pour qui le présentiel n’est pas incompatible avec une organisation du travail flexible.
Bonne lecture!
Les Affaires
🔩 Le télétravail crée «un manque d'efficacité dans notre industrie»
«Notre marché n’a pas ralenti, mais tous les gens en télétravail viennent ralentir les tâches», dit Edgar Belleau, président et cofondateur de l’entreprise manufacturière Instacable, spécialisée dans la fabrication, l’assemblage et la distribution de câbles. Pendant la pandémie son entreprise a été identifiée comme un service essentiel, alors la production s’est poursuivie, en présentiel.
«Nous sommes un maillon d’une chaîne d’approvisionnement. Si notre maillon tombe, cela se répercute sur le reste de la chaîne.»
Si le télétravail est inenvisageable pour l'entreprise, elle a tout de même investi dans l’automatisation des processus afin d’alléger la tâche des employés et de réduire leur temps de travail, car pour Edgar Belleau, la communication et le soutien de son équipe sont essentiels.
🤝 «Au bureau, on peut transmettre les compétences»
Dans l'entreprise familiale depuis trois générations de Benoit Ladouceur , Julien Côté et fils, on travaille dans la vente de mobilier, et on le fait depuis le bureau de Lasalle.
Pas de télétravail ni de formule hybride dans cette petite entreprise de quatre employés, où on encourage la transmission des compétences, et où on veut offrir aux clients la meilleure expérience possible. 📱
🍕 «Nous avons réaménagé nos bureaux pour qu’ils incitent à la collaboration»
L’entreprise manufacturière spécialisée en fabrication de turbines d’éoliennes, Enercon Canada, a changé sa formule hybride, passant d’une présence obligatoire au bureau de 2 jours par mois à 2 jours par semaine.
«Le nombre de personnes qui se présentaient au bureau jusqu’à maintenant n’était pas suffisant pour alimenter l’esprit d’équipe», explique Sylvie Trudel, conseillère principale, formation et développement organisationnel.
👉 Elle raconte ici quelles autres initiatives ont été mises en place par l’entreprise pour encourager les employés à revenir au bureau. On y parle de journées pizzas et de machines à café performantes. ☕
🚴 Comment donner envie à vos employés de revenir au bureau?
Offrir à ses employés une organisation du travail flexible n’est pas incompatible avec le souhait de les revoir plus souvent fouler le sol du bureau, estime Marianne Lemay , fondatrice de l’agence de services-conseils Kolegz.
«Si j’aime travailler au bureau, je peux m’imaginer que tout le monde aime également ça. L’inverse est aussi vrai. Chaque personne a des besoins différents», rappelle Marianne Lemay qui suggère d’adapter son propos au public visé.
🩺 Conseils pour gestionnaires qui veulent rester populaires:
Le chiffre RH à retenir:
46%
C'est le pourcentage d'entreprises canadiennes qui s’attendent à trouver des candidats pour camper de nouveaux rôles au sein de leur organisation au cours de la première moitié de l’année. À la même période, l’an dernier, 54% des répondants étaient de cet avis.
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- par Olivier Schmouker
- par Maryse Audet
👂 Et vous, que pensez-vous de la semaine de 4 jours? On vous écoute [lit] en commentaires. 👇
Founder & CEO, Group 8 Security Solutions Inc. DBA Machine Learning Intelligence
1 j.Excellent post.
Administration des affaires, Concentration en gestion internationale Former - Municipal chief administrative officer and treasurer / Former - Municipal clerk and municipal finance director.
3 j.Insightful