DU MANAGER CONFORME AU LEADER QU'ON FORME POUR UN PROJET PERENNE
A TOUS LES DIRIGEANTS D’ENTREPRISES,
Dans une France en croissance, la morale collective nous fit croire que l’important c’était de l’emporter sur les autres, de lutter, de gagner. Cet esprit de compétition donna naissance au « management gris » constitué de toutes les pratiques d’optimisation sur le court terme, où le capital humain n’était qu’une variable d’ajustement comme une autre. On y trouva pêle-mêle le conditionnement permanent des salariés, les délais trop serrés, les objectifs inatteignables, les contrôles constants, les menaces de délocalisation et de licenciement.
Cette reconnaissance négative « pouce vers le bas » genre - « Quoique tu fasses, c’est nul ! » - fit beaucoup de dégâts en termes de culpabilisation. Quelques générations acceptèrent cahin-caha ce jeu de pouvoir et la France fut dirigée, sans doute plus mal que bien, par quelques uns qui pensaient en haut pour beaucoup qui agissaient en bas. Et les bons résultats économiques masquèrent les failles et fragilités managériales.
Ce management normatif culpabilisant dans une France qui exulte apparut vite hors-jeu dans une France qui piétine.
Et l’on passa sans prévenir, d’un excès d’exigence à un excès de reconnaissance du type : « Quoique tu fasses, c’est bien ! ».
Le management positif et autre management par la bienveillance fleurirent et devinrent la nouvelle norme.
Hélas, l’incitation faite à nos managers de brandir un pouce levé en toute circonstance managériale, faute de donner des résultats, les mirent en porte-à faux.
Ceux qui se prêtèrent à cet exercice de la manipulation positive ne virent plus le réel, mais le transformèrent. Et les plus aveugles en vinrent à la surestimation paradoxale d’eux-mêmes.
Le résultat fait qu’aujourd’hui 62% des managers parmi les plus lucides ne veulent plus de responsabilité - Opinion Way (2021) - et 69% d’entre vous, les employeurs, avez des difficultés à recruter des managers - Manpower (2021) -
Du côté du salarié, les faits objectifs sont devenus moins importants que le recours à l’émotion et à des croyances personnelles. On parle de post vérité ! (Dans le dictionnaire depuis 2018).
La reconnaissance inconditionnelle engendre automatiquement l’inconscience. Et, paradoxalement, l’ignorance rend plus sûr de soi que la compétence.
Alors, face à l’incohérence managériale, le salarié songe à s’absenter.(La France est championne du monde de l’absentéisme)
Il est établi un lien de causalité entre management et absentéisme, ce qui signifie qu’en manageant AUTREMENT on pourrait peut-être récupérer une part des 108 milliards € perdus par la régulation de l’absence (SAPIENS 2018).
Ensuite, et c’est maintenant, le salarié développe l’art d’en faire un minimum (quiet quitting); il n’y croit plus, il est activement démotivé (dans l’intention de saboter l’entreprise) et quitte l’entreprise.
La situation est grave et le salarié n’y est pour rien. La démotivation est un état, et non pas une faute, comme certains voudraient le faire croire.
Hier, c’était la nature du travail qui motivait et le manager n’avait que peu d’influence sur la qualité de production de son collaborateur ; désormais, c’est la nature de la relation hiérarchique qui maintient le salarié en entreprise ou l’en fait partir.
Dirigeants d’entreprises, le point supposé fort de votre structure sur lequel vous vous êtes toujours appuyé est devenu le point de manque. Il n’est plus temps de conduire le changement de vos salariés, mais de changer le management de vos cadres.
Résumons :
L’abus d’autorité du manager conduit le salarié à vivre en se cognant partout, ce que personne ne veut plus ; certains s’absentent, d’autres démissionnent à tour de bras et décident de se lancer dans le travail indépendant. Le management autoritaire engendre toujours de la motivation négative – l’envie de ne pas faire -.
Le manque d’autorité du manager fera vivre moins de choses au salarié. La bienveillance inconditionnelle pousse à la soumission passive et ne fait absolument pas PROGRESSER le salarié. Donner la becquée aux oisillons salariés à grands coups de primes anti-déprimes est un simili remède à court terme qui pousse à respirer la vie à petite dose, en peur permanente entretenue de manquer, ou bien elle déclenche la fuite.
Notre cabinet de formation LEADERSHIP PARADOXAL lutte contre les idées reçues et propose une autre façon de manager.
Nous avons créé un audit disruptif qui anticipe les erreurs de management et identifie les potentiels.
Grâce aux datas, nous avons identifié des « patterns » chez le manager sur 4 thèmes invariables qui font ou défont la performance.
Notre audit donne une boussole et nos formations chirurgicales n’incitent au changement que sur ce que le manager doit changer personnellement.
Il s’agit de passer de manager qui gère et contrôle à leader qui inspire et mobilise.
Tout manager dispose d’une EPEE – Energie – Projet – Efficience – Ethique - pour animer son équipe.
Notre objectif est de passer de l’épée de Damocles à celle d’Excalibur
ENERGIE : Nous scrutons l’énergie vitale d’un manager; nous regardons s’il absorbe le stress de son environnement ou s’il reporte, malgré lui son propre stress en absorbant l’énergie de ses collègues
PROJET : nous mesurons la capacité à projeter son équipe sur le long terme en étant positif et porteur d’espoir ou bien celle de prévoir un programme à court terme dans le respect des normes.
EFFICIENCE : nous analysons l’ajustement des moyens à la situation pour atteindre le but. Les moyens adaptés garantissent l’efficience; inadaptés, ils promeuvent une efficacité de façade.
ETHIQUE : nous auscultons comment le manager fait vivre son équipe par des valeurs partagées. Le manager a tendance à limiter, interdire, quand le leader autorise et encourage.
Dirigeants d’entreprises,
Vous savez que le manager dont les tâches sont répétitives sera chassé par l’algorithme aussi vite que le robot a pris la place du col bleu. Pour perpétuer votre structure, il vous faut abandonner toutes les tâches d’exécution à l’algorithme et engager vos équipes autrement dans un projet fédérateur.
Notre cabinet de formation vous aide à déprogrammer vos cadres, à leur apprendre à désobéir, à inventer l’avenir ; là est le moteur de l’histoire.
Et notre audit « A quel point êtes-vous leader » leur ouvre la voie.
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