De l'utilité de la fonction "Pause"
Même si la sortie de cette crise ressemble plus à un marécage brumeux qu’à une sortie lumineuse de tunnel, nul doute que nous saurons aussi tirer des enseignements positifs de cette période si singulière, ou bien regretter des occasions de changements jusqu’alors inespérés.
Cette crise nous a en réalité fait découvrir la fonction « pause ». Pause dans nos habitudes, pause dans nos raisonnements, pause dans nos certitudes.
Et dans un monde où chacun s’accorde à penser qu’il est en accélération dans une direction que personne n’a le sentiment d’avoir réellement choisie ou souhaitée, cette fonction « pause » s’avère salutaire.
Vécue individuellement et de manière asynchrone, elle n’a habituellement qu’une vertu d’hygiène de vie. Ses bénéfices ne dépassant pas alors celui de nos périmètres de vie personnels.
À l’inverse elle devient extraordinairement puissante lorsqu’elle s’applique à tous et de manière synchrone. Quand le brouhaha de nos existences se fait plus discret, nous pouvons enfin écouter ces petites voix que l’on étouffe trop souvent. Ces petites voix que l’on sait avoir raison mais qui se heurtent habituellement au mur insensible du « à quoi bon ? ». Ces petites voix qui nous parlent notamment de l’inclusion (du besoin et de l’envie du vivre ensemble), et de l’environnement (celui de nos enfants et de nos petits-enfants).
Une petite voix nous disait qu’il n’était pas acceptable que dans une société, certains ne trouvent pas leur place du fait de la grande loterie de la naissance ou de celle des accidents de la vie.
Une autre petite voix nous murmurait qu’il n’était pas responsable de poursuivre des modes de vie ponctionnant les ressources naturelles à un niveau tel que l’existence des générations futures en serait nécessairement affectée.
En nous demandant d’appuyer sur « pause », nous avons été nombreux (citoyens, élus, dirigeants, parents) à entendre ces mêmes voix. À les entendre ensemble, dans le désarroi de nos certitudes bouleversées. Entendues collectivement, elles nous ouvrent des solutions qui paraissent désormais à notre portée et qui nous invitent à y faire face avec enthousiasme. Nos anxiétés pour le futur peuvent se transformer en véritables projets de société.
Nous avons en quelque sorte découvert de manière fortuite la puissance jusque-là insoupçonnée de la fonction « pause … collective ».
Cette crise aura prélevé beaucoup de vies. Beaucoup trop : celles de parents, d’amis ou de collègues. Elle ne pourra jamais être considérée comme une opportunité, parce qu’elle est avant toute chose faite de tragédies humaines. Mais elle nous aura aussi contraint à écouter ensemble, à réfléchir ensemble, à vouloir à nouveau ensemble.
Et cette fois-ci nous avons réellement la possibilité de choisir nos directions. Nous n’aurons plus l’excuse de notre impuissance individuelle. Alors faisons-le : choisissons ce futur et appuyons à nouveau sur le bouton « lecture ». Fermement.
Business Développer "Santé & Bien Vivre" - Projets Groupe CA - Crédit Agricole du Finistère - Trésorier Association Don Bosco (ESS) - Conseiller municipal - Cogiteur Silver. Je m'exprime ici à titre personnel.
3 ansCette analogie à une pause est pertinente. Considérons la de manière salutaire car elle nous donne l'opportunité de prendre de la hauteur sur notre société, sur ce qu'elle porte de meilleur mais aussi et surtout sur nos faiblesses. Dans nos premières préoccupations, il y a certainement la situation de nos #aînés ou plutôt leur accompagnement. La crise sanitaire #Covid19 a mis en évidence les limites (voire lacunes) de notre système, dans lequel sous le seul prisme de l'hébergement, notre approche binaire "Maintien Domicile / EHPAD" n'est plus adaptée aux envies et attentes de nos "anciens" et de leurs aidants. Nous devons réfléchir et conjuguer nos talents pour offrir des perspectives différenciantes et enthousiasmantes afin de vivre dans une société plus inclusive. Ainsi, dans un tel contexte, le #Parcours #Résidentiel #Senior #PRS constitue une véritable solution à cet enjeu sociétal. Le vieillissement de la population n'en est qu'à ses débuts et nous invite à accélérer notre engagement dans cette dynamique qui fait SENS (notion dans l'ADN du Crédit Agricole). Alors oui M. Brassac, une crise comme une pause pour une société plus inclusive, plus respectueuse de son environnement, plus vertueuse. et maintenant, lecture !
Assistante de Direction chez UNEXO - Crédit Agricole
3 ansUNEXO - Crédit Agricole
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3 ansAprès plusieurs lettres recommandées AR sans réponse, vous continuez à solliciter mon fils Slobodan ARCAZ pour lui proposer des crédits malgré qu'il a déjà 2 crédits chez vous malgré qu'il perçoit 700€ de pension invalidité et qu'il est schizophrène. Je vous ai demandé de retirer son nom de vos fichiers et vous ne répondez pas, c'est scandaleux et c'est en infraction avec la loi RGPD. Est-ce que vos relations professionnelles peuvent m'aider à faire respecter les droits de mon fils ? Votre responsabilité est largement engagée et vous aurez à y répondre. 06.65.41.75.25 Philippe Brassac Patrick Couque Valerie Wanquet Patrice Noirot-Nérin
Retraité ministère des armées.
3 ansToute crise est source d'opportunités ! Cette pause qui a permis à chacun de se poser la question de ce qui est vraiment important