Post de Xavier TALBOT

#Europe 2024 | Le compromis - Dans les coulisses du pouvoir ARTE TV | 96 min Disponible jusqu'au 27/10/2024 Une passionnante immersion dans les réalités du #Parlementeuropéen au plus près de trois eurodéputées, dont Manon Aubry bataillant pour faire adopter par leurs pairs, puis par l'#Unioneuropéenne, une loi sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Mission accomplie ? #UE Bruxelles, automne 2022. La jeune eurodéputée néerlandaise Lara Wolters (groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates) est la rapporteure d'un projet de loi qui impose aux entreprises présentes sur le sol européen, notamment les multinationales, un "devoir de vigilance" sur les tenants et les aboutissants de leur activité, tant en matière de droits humains et sociaux que de respect de l'environnement. Avec précaution, mais détermination, elle en discute le texte pied à pied avec les négociateurs du Parti populaire européen (PPE) et de Renew Europe (libéraux). Car si elle peut compter sur le soutien de son groupe, comme sur ceux de la gauche et des Verts, auxquels appartiennent ses proches alliées, la Finlandaise Heidi Hautala et la Française Manon Aubry, elle doit gagner à sa cause une partie du centre et de la droite. Entre deux écueils (affadir le texte au point de le priver d'impact ou le voir rejeté lors du vote), elle cherche le compromis là où sa consœur française (qui rempile aujourd'hui comme tête de liste La France insoumise pour le scrutin européen du 9 juin) ferraille sans prendre de gants. Non moins engagée, Heidi Hautala, qui a contribué à faire naître ce projet de loi, dans le sillage d'un texte similaire adopté par la France en 2017, apporte aux deux trentenaires, dont c'est le baptême du feu, son expérience et son recul de presque retraitée : à 68 ans, cofondatrice du parti écolo dans son pays, elle a décidé que ce cinquième mandat serait le dernier, et rêve de quitter le Parlement sur une victoire. Au fil de tractations tantôt enlisées, tantôt décisives, en vue de l'adoption par le Parlement de la loi sur le "devoir de vigilance" (ou "due diligence") des entreprises, le documentaire suit ce feuilleton à rebondissements, dont l'épilogue s'est écrit à la mi-mars. La directive a finalement été adoptée par une majorité des pays de l'UE, mais une fronde de dernière minute, menée par les gouvernements français, allemand et italien, en a encore diminué la portée, après d'importantes concessions déjà apportées en décembre. Réalisation Fanny Tondre Pays France / Finlande Année 2024 https://lnkd.in/eKqRJYFD

La force du compromis. Le documentaire "Le compromis" diffusé actuellement en replay par ARTE est sans doute le meilleur outil de promotion en faveur de l'Europe, du rôle des parlementaires européens et de la puissance que recèle en lui-même un outil d'arbitrage qui a généralement mauvaise presse : le compromis. Loin des outrances des joutes électorales et des postures médiatiques, "Le compromis" est un documentaire exemplaire sur l'Europe qui se construit là sous nos yeux tant il montre la puissance du travail et la force du collectif d'une poignée de parlementaires européens issus des rangs de LFI, des groupes écologistes, sociaux démocrates et de la droite (Renew, PPE) pour faire avancer ensemble et voter un projet de loi déterminant sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Et la notion même de "compromis" apparaît donc sous un angle nouveau, totalement opposé à cette idée de capitulation, de débâcle et de compromission par laquelle on le résume d'ordinaire. Même si la voie du compromis est loin d'être un long fleuve tranquille, il est une force car il est le fruit d'une ambition radicale partagée : la nécessité absolue de travailler ensemble au delà des appartenances politiques des uns et des autres pour faire réellement avancer les choses et avoir de l'impact, ensemble. https://lnkd.in/eErWBR5M

🎥🍿 Un film à ne pas louper ! 🌟À l’approche des élections européennes, en ce dernier jour pour s’inscrire sur les listes électorales, ce film reportage me semble essentiel. ✊Il retrace l’histoire d’une épopée. Celle de la prise en compte des droits humains et de l’environnement par les entreprises et leurs sous-traitants. 🌍La pièce maîtresse dont nous avions besoin pour utiliser le marché européen comme un accélérateur des bonnes pratiques et mettre fin à la destruction du vivant (humain et non-humain). 🏆Une victoire de l’alliance des gauches et des écologistes à l’échelle européenne (socialistes, verts et gauche). 🧨[Attention spoiler] Un film plein de suspens ou l’on découvre l’alliance mortifère entre Macron (libéraux) et Meloni (extrême droite) pour bloquer la proposition du parlement, le délitement des groupes conservateurs et les tensions inhérentes à ces négociations… ❤️Une victoire symbolique de la société civile et un message d’espoir. - Oui l’union des forces des gauches et des écologistes peut gagner ! - Oui une union de cette ordre peut exister à l’échelle européenne ! - Oui on peut utiliser la force du marché européen pour défendre les droits humains, enrayer le changement climatique et l’effondrement du vivant ! - Oui l’Union européenne peut être actrice d’une société juste, solidaire et écologique ! 👉Pour vous inscrire sur les listes électorales : https://lnkd.in/dUDiQFQF 🎞️ Le film d’Arte : https://lnkd.in/d8EX_-GT #RSE #CS3D #Europe #elections #9juin #DroitsHumains #Environnement #Film #Epique #Union #Victoire #Courage Manon Aubry, Marie Toussaint , Raphaël Glucksmann - La France insoumise , Europe Écologie Les Verts , PS - Parti socialiste Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) européenne 😉🇪🇺✌️

LE COMPROMIS - Dans les coulisses du pouvoir (ARTE.TV) Une passionnante immersion dans les réalités du Parlement européen au plus près de trois eurodéputées bataillant pour faire adopter par leurs pairs, puis par l'Union européenne, une loi sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Ce documentaire montre bien le fonctionnement de l'UE, notamment des négociations intra-parlementaires mais moins le trilogue qui suit. Bruxelles, automne 2022. La jeune eurodéputée néerlandaise Lara Wolters (groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates) est la rapporteure d'un projet de loi qui impose aux entreprises présentes sur le sol européen, notamment les multinationales, un "devoir de vigilance" sur les tenants et les aboutissants de leur activité, tant en matière de droits humains et sociaux que de respect de l'environnement. Avec précaution, mais détermination, elle en discute le texte pied à pied avec les négociateurs du Parti populaire européen (PPE) et de Renew Europe (libéraux). Car si elle peut compter sur le soutien de son groupe, comme sur ceux de la gauche et des Verts, auxquels appartiennent ses proches alliées, la Finlandaise Heidi Hautala et la Française Manon Aubry, elle doit gagner à sa cause une partie du centre et de la droite. Entre deux écueils (affadir le texte au point de le priver d'impact ou le voir rejeté lors du vote), elle cherche le compromis là où sa consœur française ferraille sans prendre de gants. Non moins engagée, Heidi Hautala, qui a contribué à faire naître ce projet de loi, dans le sillage d'un texte similaire adopté par la France en 2017, apporte aux deux trentenaires, dont c'est le baptême du feu, son expérience et son recul de presque retraitée, et rêve de quitter le Parlement sur une victoire. Au fil de tractations tantôt enlisées, tantôt décisives, en vue de l'adoption par le Parlement de la loi sur le "devoir de vigilance" des entreprises, le documentaire suit ce feuilleton à rebondissements, dont l'épilogue s'est écrit à la mi-mars 2024. La directive a finalement été adoptée par une majorité des pays de l'UE, mais une fronde de dernière minute, menée par les gouvernements français, allemand et italien, en a encore diminué la portée, après d'importantes concessions déjà apportées en décembre. Au-delà, la politique a-t-elle encore les moyens de peser sur la réalité, face aux urgences et aux crises généralisées ? Suivre la course de fond, entre vies publique et privée, menée par ce convaincant trio de femmes, ne permet pas de décider si le "verre est à moitié vide, ou à moitié plein", comme le résume Lara Wolters un jour de lassitude. Mais leur combat jette en tout cas une lumière éloquente sur les enjeux du scrutin de juin, et sur les rapports de pouvoir au sein des institutions européennes. https://lnkd.in/eGsuqG4a

https://lnkd.in/geApAwFD Le dernier roman de Ruffin est une perle ! Il nous interpelle sur la menace avérée d'une asphyxie des droits souverains et internationaux par des puissances hors sol qui inspirent et financent des milices et officines pour se libérer des entraves et règles qui freinent leur inextinguible et inculte soif de pouvoir ! Comment ne pas évoquer ces deux guerres en cours, Ukraine et Gaza, où le droit universel est piétiné avec la passivité d'états dont les dirigeants sont eux-mêmes sous contrôle après y avoir été installés par instrumentalisation ou manipulation médiatique ? La défense du droit devient existentielle pour l'humanité !

Billet d’humeur suite 6 On peut constater que pour réduire l’ambiguïté d’un monde jugé trop complexe, certains se réfugient dans des explications simplistes en employant des mots slogans, le cas de « localisme » par exemple. L’obsession contemporaine pour « l’authenticité » à l’échelle d’un individu peut être compris comme un déni de culture, et donc d’ambiguïté. En lien avec la montée en puissance de la notion « d’identité », la « mise en case » vise à réduire l’ambiguïté. Ce qui ne va pas sans implications politiques : « toute démocratie dépend d’un niveau relativement élevé de tolérance à l’ambiguïté. Les décisions prises démocratiquement ne prétendent pas à être la seule vérité, mais seulement d’ici à ce qu’une autre décision soit prise » nous dit Thomas Bauer dans son livre « Vers un monde univoque ». La crise de nos démocraties et la montée des populismes, se revendiquant comme authentiques et obsédés par les questions d’identité. En tant que citoyen, on ne peut pas rester insensible face aux menaces contemporaines qui sont désormais le terrorisme, la montée des populismes et des nationalismes ainsi que la perte des valeurs démocratiques et humanistes. Aussi me vient à l’esprit cette chanson de Serge Reggiani « les loups sont entrés dans Paris ». Bien entendu l’époque n’est pas la même mais par interprétation allégorique, aujourd’hui les vrais loups symbolisent les menaces ci-dessus et notamment la polarisation et l’extrémisme idéologique : les divisions profondes au sein des sociétés, exacerbées par la polarisation politique et idéologique, peuvent également être considérées comme des « loups ». Ces forces divisent les communautés, érodant le dialogue constructif et peuvent mener à l’isolement et à l’hostilité entre groupes. Face à ce risque nous devons penser à la permanence des Lumières et notamment Kant qui nous éclaire pour garder en nous la capacité d’agir contre les tutelles, quelles soient liées à la science et aux techniques (emprise du numérique, de l’IA) ou les dictatures politiques, religieuses, les despotismes, les fanatismes qui veulent mettre à genoux les conquêtes des Lumières. Aucune situation n’est un déterminisme. Aucune situation n’est une fatalité. C’est une question de lucidité sur ce qui se passe, ou peut se passer, de responsabilité et de volonté humaine. #citoyenneté https://lnkd.in/eHHBMBuw

Vis Pace (groupe anti-Macron) - Parce qu'il faut battre le Macron tant qu'il est à l'Elysée... : C'est ça, les "Gilets Jaunes" : différentes formations se côtoient, et ne doivent pas s'ignorer; en ce qui me concerne,je veux m'efforcer d'avoir le rôle de "passerelle" entre les groupes. C'est ainsi que, aujourd'hui, pour l'Acte 283, j'ai participé à la manif de Philippot, qui reçoit, désormais,un appui solide de son parti - Les Patriotes. La preuve de sa montée en puissance, c'est qu'un bon nombre de mes amis, que je reconnais comme GJ, ont cédé aux appels du pied de l'organisation en question,à travers l'achat de badges, et autres goodies...En fait,il ne faut pas s'étonner de cela, car des techniques de force de vente sont appliquées par les dirigeants du mouvement en question. Ces derniers individus sont ultra-diplômés, et le risque d'une séparation définitive est grand. Cela dit, pour que cela arrive, il faudrait un épuisement des leaders,et, vu que les "seconds couteaux" sont opérationnels, celui qui est le fondateur de l'organisation peut se passer de venir : il n'était pas là A voir, aussi, sur https://lnkd.in/eHTXvBZp, et sur https://t.me/survivantsGJ

Bouleversant mais édifiant… Des conflits, des guerres, de tous types et de toutes natures, nous en connaissons en tous temps et tous lieux. Néanmoins, il arrive que certains d’entre eux soient oubliés, effacés des mémoires, souvenirs immémoriaux… Ce sont des gens comme Thierry MICHEL qui, au travers d’un exercice de restitution particulièrement difficile et cathartique, permettent que la mémoire rejaillisse. La République démocratique du Congo, autrefois Zaïre, a tant vécue et vit encore pour la mémoire de ses pairs, les ailleux qui se sont tus quand une succession de conflits sanglants l’a frappé. Le Projet Mapping en République démocratique du Congo présenté par le HCDH devait permettre de rétablir une certaine forme de justice ; si tant est que des poursuites devaient être formellement engagées par une autorité judiciaire nationale notamment pour que ce rapport soit enfin pleinement exploité : tel ne fut pas le cas. Le Rapport Mapping attend toujours d’être tiré de son tiroir pour être étudié et permettre enfin que les coupables de crimes indicibles soient jugés et écroués. Le travail de Nations Unies est d’autant plus complexe qu’une multitude d’acteurs s’est engagée dans ce qui allait devenir de cette nation morcelée. Thierry MICHEL est l’auteur de bien d’autres documentaires sur la RDC, ayant filmé au cours des guerres qu’elle a connu, permettant de mettre un nom sur les visages d’une population « qui n’a rien demandé ». Son documentaire daté de 2021, « L’EMPIRE DU SILENCE : LES CRIMES IMPUNIS DU CONGO » est désormais accessible sur Arte. Des images très souvent graphiques mais qui ont le mérite de retranscrire les faits en propre, dans leur nature la plus crue. Des témoignages édifiants de personnalités ou de personnes de la société civile permettent ainsi de rythmer l’histoire de cette RDC meurtrie.

Par la poétique de la pensée plus que par la politique, continuons à défendre la Liberté et l’Homme.