Aide à la transition agroécologique : l’Etat n’est pas au rendez-vous de ses engagements. La LPO Pays de la Loire soutient le communiqué de la CAB, de la FRCIVAM, de la Confédération Paysanne et de l'AFOCG. ----------------------------------------------------------------- Alors que l’Etat organise la COP de la région des Pays de la Loire le 15 mars 2024 à Nantes, les producteurs de cette région attendent toujours les financements des mesures de la transition agroécologique. L’Etat ne respecte pas la parole du Premier Ministre : toutes les aides agricoles 2023 ne seront pas payées au 15 mars 2024. Nous avons noté un engagement fort de l'État pour limiter la portée des mesures en faveur de la biodiversité ou le maintien de produits chimiques dangereux comme les néonicotinoïdes ou le glyphosate… Nous attendons la même célérité pour ceux qui ont engagé des pratiques agroécologiques ! Nos fermes se sont engagées volontairement dans des mesures agroenvironnementales et Climatiques (MAEC) ou des mesures pour l’agriculture biologique (conversion ou RecoAB). Nous croyons dans la transition agroécologique de l’agriculture et nous avons fait confiance à l’Etat en nous engageant dans ces mesures. Aujourd’hui, 15 mars 2024, ces aides pour la transition n’ont pas été versées. Il s’agit souvent de montants allant jusqu’à 10 000 €. Nos trésoreries ne supporteront pas une attente plus importante. En ce jour de lancement de la COP régionale qui doit engager la planification écologique et les outils de la transition, nous demandons de la cohérence et le respect des engagements pris. Loin d’une pause sur la transition agroécologique, nous demandons le paiement de toutes les aides du second pilier de la PAC dès maintenant, avec a minima le versement d’un acompte de 75% avant le 31 mars 2024. Nous souhaitons ce 15 mars pourvoir interpeller le Ministre BÉCHU sur cette situation dans une région qu’il connaît bien. Nous espérons qu’il confirmera son attachement à la transition dans l’agriculture et au respect de la parole publique.
Post de Mickael POTARD
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Gaëtan Seny , le Responsable Plaidoyer Agriculture chez Natagora rapporte de mauvaises nouvelles pour la nature. 😡 [BREAKING] Un vote irresponsable au European Parliament supprime purement et simplement l'architecture verte de la #PAC. Hier, les membres du Parlement européen ont voté en faveur de l’affaiblissement général des mesures environnementales (BCAE) de la politique agricole commune (PAC) de l'UE. Les mesures votées sont le résultat du lobby agressif de l’agro-industrie représentée par le @Copa-Cogeca 💰💰💰. Ces mêmes mesures sont dénoncées par les organisations agricoles European Coordination Via Campesina et IFOAM Organics Europe 🚜 👨🌾 👩🌾 : elles vont bénéficier à une minorité de grandes exploitations aux dépens de la majorité des agriculteurs, de la lutte contre la crise climatique 🌍 et de la nature 🐝 . Elles vont exacerber la distribution disproportionnée des subventions de la PAC, dont 80 % vont aux 20 % d'agriculteurs les plus riches. Rompant avec le processus habituel, la procédure de vote a fait l'impasse sur les consultations des parties prenantes et les évaluations d'impact : une dérogation aux règles démocratiques extrêmement préoccupante. Cette initiative soutenue par les députés belges Lutgen, Benoît en et Pascal Arimont (Les Engagés.be - Mouvement Participatif ainsi qu’ Olivier Chastel et Frédérique Ries (Mouvement Réformateur (MR) tourne en dérision les crises de la nature et du climat et trahit la confiance que les citoyens placent en les institutions.
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L'#agriculture face aux enjeux environnementaux... https://lnkd.in/eeBbQdJE Ce dossier que deux services (SDES et SEVS) du CGDD ont rédigé est extrait de la publication "Transformations de l'agriculture et des consommations alimentaires - Édition 2024" parue en février 2024 dans la collection Insee références. Cette publication, pilotée par le SSP du ministère de l'agriculture, comprend d'autres dossiers et de nombreuses fiches, en particulier sur les thèmes suivants : Énergies dans le secteur agricole : consommation, production et vulnérabilité énergétique Émissions de polluants dans l’air et de GES par les activités agricoles Agriculture et prélèvements d’eau L’empreinte carbone de l’alimentation des Français Qualité des sols agricoles en France métropolitaine Les paiements pour services environnementaux, un outil territorial pour la transition agro-écologique des exploitations agricoles Par exemple : #pesticides
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La transition de nos systèmes agro-alimentaires : stop ⛔ ou encore ▶️ ? 🚜 L'année 2024 a connu une mobilisation historique du monde agricole tant en Belgique 🇧🇪 qu'au niveau de l'Union européenne 🇪🇺. Les nouveaux gouvernements en place en Belgique et ailleurs en Europe tendent à vouloir sacrifier la Stratégie de la Ferme à la table, feuille de route de la transition agricole européenne. Cette transition est pourtant nécessaire pour notre santé 🩺, le climat 🌡️, la biodiversité 🐝 et l'économie 💶. L'Union européenne et la Belgique doivent réguler les échanges agricoles et garantir des revenus décents aux agriculteur·rices. C'est ce qui permettra au monde agricole de poursuivre et d'accélérer la transition agroécologique. En libérant la pression sur les terres des pays du Sud, limitant le réchauffement climatique et créant des échanges justes et durables, la transition agroécologique européenne sera aussi bénéfique pour le reste du monde. 🌍 #Agroécologie #SouverainetéAlimentaire
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“Un fossé” C’est le terme que la cour des comptes européenne a utilisé pour décrire le décalage entre les actions agricoles de la France et les objectifs du pacte vert pour le climat… Evidemment, nous ne sommes pas le seul pays blâmé par l’enquête, mais il est tout de même intéressant de donner un chiffre : en France, les règles d’obtention pour les agriculteurs des subventions de l'éco régime (qui subventionne les pratiques agricoles durables) permettent à 99,9% des agriculteurs d’en bénéficier sans changer leurs pratiques. On dirait une énorme blague : l’argent des citoyens européens, qui est censé servir pour faciliter la transition des producteurs subventionne majoritairement des modèles intensifs dopés aux produits phytosanitaires 🤦♂️ Il ne faut pas s’étonner que bon nombre d’agriculteurs n’aient pas très envie de se mettre en difficulté pour une transition qui n’est pas soutenue à la hauteur des enjeux. 👉 Il est temps de réorienter massivement les aides pour transformer l'agriculture et répondre enfin à l'urgence climatique ! 👉 Mais il est clair qu’on ne peut se contenter d’attendre que la politique se bouge : le changement doit commencer par nous et notre consommation quotidienne ! Chaque repas est un acte de résistance. À nous de changer les règles du jeu ! N’oubliez jamais : on vote trois fois par jour en choisissant ce que l'on mange 🌱 (et même plus pour les gourmands 😉) Chère ministre Annie Genevard et Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt => Si jamais vous souhaitez discuter des ambitions nationales que nous devrions collectivement porter, je suis sûr qu’on sera très nombreux à être ravis de travailler avec vous sur les solutions réalistes et justes ! Encore merci Le Monde pour ce bel article 🙏 https://lnkd.in/e3TFF-pD
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Les discussions autour de la loi d’orientation pour la souveraineté agricole commencent aujourd’hui à l’Assemblée Nationale ! Et les enjeux sont colossaux. On vous explique tout 👇 Le projet de loi ambitionne (à très juste titre) de répondre au double défi du renouvellement des générations agricoles et du changement climatique. Le gouvernement souhaite plus particulièrement assurer la souveraineté alimentaire et agricole de la France, former les agriculteurs de demain, faciliter les installations et les transmissions d’exploitations et enfin, simplifier la réglementation et accélérer les contentieux. Sauf que les ambitions du texte, pourtant synonymes d’opportunité pour l’intégration des pratiques agroécologiques et de moteur pour l’installation de nouveaux exploitants, se sont vues significativement décroitre au fil de l’évolution du projet de loi, notamment dans un contexte de crise du secteur agricole. Nous attirons notamment votre attention sur les points suivants : ❌ Le texte ne contient pas de définition claire de l’agroécologie. Pour Fermes d’Avenir, l'agroécologie consiste à nourrir la population avec des aliments sains et qualitatifs, garantir aux agriculteurs une activité viable, vivable et résiliente, tout en préservant le capital naturel planétaire. Loin donc du seul technico-solutionniste que promeut le texte et qui exclut - du fait de son coût élevé - une grande partie des agriculteurs… ❌ Il ne comprend aucune mention (et donc aucune action) sur les revenus des agriculteurs ! Or, peut-on imaginer de nouvelles installations ou la préservation des actifs agricoles sans que cette question ne soit traitée ? ❗ Il comporte des propositions parfois contre-productives qui accélèrent le changement climatique ou la dégradation de l’environnement et toutes les conséquences qui y sont liées. Parmi les mesures proposées, on retient la réduction des sanctions pénales sur la répression des atteintes au droit de l’environnement et la réduction de l’encadrement des infrastructures tels que les “méga-bassines”. Nous espérons profondément que les débats à l’Assemblée Nationale permettront de mieux intégrer l’agroécologie dans cette loi qui fixe les grandes lignes directrices des politiques agricoles des 10 prochaines années ! Nous resterons vigilants aux actualités et vous les relayerons. Il y a deux semaines, nous vous avions notamment partagé un post sur les enjeux de cette loi en collaboration avec Ecoyako, Terre de Liens, Declic, et On Est Prêt. Et pour s’assurer que notre analyse soit bien entendue, nous avons également envoyé des notes à quelques députés pour leur présenter notre vision et des idées d’actions.
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Si chacun reste inconscient dans un monde qui avance toujours de plus en plus vite , on risque de se réveiller sans moyens d’imaginer qu’il y avait des solutions . Les solutions existent , elles dérangent parfois , elles ont tendance à timidement federer , mais ce qui est certain c’est que la recherche se rapproche de plus en plus des observations de terrain qui montrent une inflexion des capacités à produire DURABLEMENT pour les générations à venir Il serait temps donc de se réveiller en cette période de changement d’heure . Aujourd’hui et demain c’est une immersion au centre de innovations sur les bio solutions et biocontroles au sein d’Adebiotech Biotech Think Tank Marc Fesneau Agnès Pannier-Runacher INRAE ARVALIS DE SANGOSSE AGRO Toulouse-Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse-ENSAT Conseil National pour la Résilience Alimentaire (CNRA) agridées think tank Agridemain DANIELLE LANDO
« La transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables doit devenir une grande cause nationale » Tribune à l'initiative du collectif "Santé et biodiversité" auquel j'appartiens https://lnkd.in/e_4MaHcq
« La transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables doit devenir une grande cause nationale »
lemonde.fr
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Dans son interview à la France Agricole, Agnès Pannier-Runacher identifie 3 conditions du développement de projets agrivoltaïques vertueux. Tous nos projets y répondent. 🌱 OBJECTIF AGRICOLE : " la production agricole est toujours prioritaire sur la production d'énergie" 👉 oui et c’est pour cela que nous mettons l’accent sur un pilotage agronomique intelligent. Nous avons démontré via nos 15 ans de recherche qu’il est indispensable pour ne pas impacter négativement la production agricole. 🌱 ADAPTES AUX TERRITOIRES : c’est « aux chambres d’agriculture de travailler sur leurs chartes d’installation de l’agrivoltaïsme dans leurs territoires" 👉 Grandes cultures céréalières, bassins d’élevage, pays de vignes ou de vergers, chaque territoire a ses spécificités agroclimatiques. La pertinence et la pérennité du projet agricole est essentielle et s’apprécie au regard du terroir. 🌱 AU BENEFICE DE L’AGRICULTEUR : 👉 Nos infrastructures s’adaptent à son métier et ses cultures, et non l’inverse. On protège sa parcelle des effets des aléas climatiques. On permet un revenu stable dans le temps et on limite la consommation d’eau. On conserve le bail rural. On ne résume pas le partage de la valeur au loyer. On construit main dans la main la solution avec nos clients, notamment dans notre « Club Sun’Agri ». Merci Madame la Ministre de rappeler ces 3 piliers qui nous habitent au quotidien chez Sun'Agri . Notre présence à l’international nous permet également de constater que la France est un exemple reconnu de tous en matière de développement d’un agrivoltaïsme vertueux. Ensemble, co-créons des solutions d’avenir pour prendre soin de la terre et de ceux qui la cultivent. Antoine Nogier Edgard Ballner Mathilde Chambost Eva Bastide Nathanaël Kasriel Timothée PIERRE Boris Marchal Anne-Lise SALOMÉ #agrivoltaïsme
‼ La ministre Agnès Pannier-Runacher répond aux questions de La France Agricole sur le développement et l'encadrement réglementaire de l’agrivoltaïsme 👇
« Pas d’agrivoltaïsme sans bénéfice pour l’agriculteur »
lafranceagricole.fr
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Je cite : « Une étude d’impact détaillée de l’application du Pacte Vert à l’agriculture aurait permis de prévenir cette crise, dès lors qu’aurait été constaté que le financement alloué à la transition n’était pas à la hauteur des ambitions environnementales. » Nous y voilà, des ambitions sans analyses préalable poussées et sans moyens suffisants sont « pire que mieux » … Pour un lundi post élection on est servi ;)
LES CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES ONT AMPUTÉ LA RÉMUNÉRATION DES AGRICULTEURS SOUMIS
http://metahodos.fr
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Quels outils pour mesurer l’impact de la transition agroécologique au Nord et au Sud ? Pour atténuer le changement climatique, un des leviers reconnus par le GIEC consiste en l’adoption de modes de production agricole qui favorisent la séquestration du carbone dans les sols, améliorent leur santé et leur résilience, grâce, en particulier, à l’agroécologie. Les systèmes de « suivi – évaluation » (Monitoring Reporting Verifying, MRV[1]) sont une des clés pour encourager les investissements et les financements de cette transition agroécologique. Ils permettent le pilotage de projets, la traçabilité des pratiques et/ou des produits qui en sont issus et d’en mesurer les impacts. Quels sont les outils de mesure d’impact disponibles aujourd’hui ? Pour quels acteurs ? Sur quelles méthodes et quels indicateurs s’appuient-ils ? L’Initiative internationale « 4 pour 1000 » et la Fondation FARM ont co-organisé une journée de réflexion multi-acteurs le 14 novembre 2023 à Montpellier pour répondre à ces questions. FARM et « 4 pour 1000 » dressent le bilan des échanges entre acteurs du monde agricole, des politiques publiques, du secteur privé et de la recherche. https://lnkd.in/eCYrygCc
Quels outils pour mesurer l’impact de la transition agroécologique au Nord et au Sud ?
https://fondation-farm.org
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(𝐈𝐦)𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 À l'heure où la loi d'orientation agricole arrive à l'Assemblée, Damien Conaré revient, dans l'édito de notre dernière newsletter, sur la récente série de reculades majeures sur le plan environnemental et nous invite à repenser une réelle souveraineté alimentaire dans les cadres national et européen. 📑 Morceaux choisis : " C’est un formidable exercice de prestidigitation qui s’est joué : la colère des agriculteurs qui ont manifesté pour leurs revenus dans de nombreux pays européens a été instrumentalisée pour réduire les contraintes environnementales des plus grands bénéficiaires de la PAC… Mais attention, rien n’est réglé sur l’essentiel, à savoir une plus juste répartition de la valeur dans un certain nombre de filières agri-alimentaires. [...] Il ne faudra surtout pas lâcher les gouvernails national et, surtout, européen. Car c’est bien à cette échelle que doit être conçue une (réelle) “souveraineté alimentaire”, qui envisagerait à la fois la production (en tirant partie de la diversité du continent) ; la gestion des intrants (énergies, fertilisants, produits phytosanitaires, machinisme, numérique, etc.) ; mais aussi les processus de décision, où les intérêts des quelques acteurs les plus puissants ne devraient pas prévaloir. Et donc revenir au sens originel où la souveraineté alimentaire représente “la capacité des peuples à décider de leur alimentation et convenir du modèle pour y parvenir”. Ça tombe bien : les élections européennes approchent..." À lire sur notre site 👉 https://lnkd.in/d5FcgkiY
(Im)puissances publiques
chaireunesco-adm.com
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