Post de Meaningful Vision Ltd

Quand la restauration rapide devient un luxe de moins en moins abordable pour une majorité de consommateurs, il faut commencer à se poser des questions. Afin de compenser la hausse des coûts des ingrédients et de la main-d'œuvre, les prix des repas au restaurant ont augmenté au cours des dernières années. Même les options de restauration rapide ont largement dépassé l'inflation globale et les consommateurs n'ont plus d'alternatives moins chères lorsqu'il s'agit de manger en dehors de chez eux. Face à l'augmentation des prix des repas (affectant particulièrement les items à bas prix) et à la réduction des portions, les consommateurs considèrent que la malbouffe n'en vaut plus le prix et réduisent leurs dépenses dans les grandes chaînes de restauration rapide.

C’est l’outil indispensable de la pause déjeuner de près d’un quart des salariés français 🍴 En 2023, les titres-restaurant ont en effet été utilisés par 5,4 millions d’entre eux, révèle une étude de la Commission nationale des titres-restaurant, l’institution supervisant le dispositif, publiée ce lundi. Un succès majeur pour cette création datant de 1967 dont les coupons en papier ont depuis peu laissé place à des cartes permettant un paiement dématérialisé. Si bien qu’au total, ce sont près de 14 milliards d’euros issus de ces titres qui auraient "directement bénéficié aux acteurs économiques" l’année dernière, plaide l’organisation. 🤓 Dans le détail, 8,6 milliards d’euros ont bénéficié à la restauration traditionnelle et rapide en 2023, avance l’étude. Les grandes et moyennes surfaces ont, quant à elles, engrangé 2,9 milliards d’euros de la somme totale. Un montant identique pour les commerces de proximité telles que les boucheries et les boulangeries. Les restaurateurs seraient donc ceux qui bénéficient le plus des titres-restaurant. Mais alors que l’Assemblée nationale a voté jeudi dernier pour la prolongation de leur usage dans les supermarchés, certains d'entre eux fustigent cette pratique... ➡️ https://lnkd.in/e3NV794z

La revue de presse du retail : Extension des tickets-restaurant : le “scandale” qui indigne Thierry Marx - ViralMag.fr: ... grande distribution. L'arbitrage du gouvernement sera scruté de près et ses conséquences potentielles sur l'équilibre du secteur de la ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

La revue de presse du retail : Titres-restaurant : les députés optent pour la prolongation de leur utilisation dans la grande distribution - Actu Orange: * Titres-restaurant : les députés optent pour la prolongation de leur utilisation dans la grande distribution  Actu Orange * "Tickets-restaurant" : on sait désormais jusqu’à quand vous pourrez les utiliser en grande surface  Midi Libre * Êtes-vous l’un des 5,4 millions de salariés concernés par cette prolongation de deux ans pour acheter tous les produits alimentaires lors de vos courses  Centre Presse Aveyron * Titres-restaurant : les députés votent la prolongation de leur utilisation dans la grande distribution  Le Parisien * Manger au restaurant est devenu un luxe, et le titre-restaurant une nécessité à la caisse du supermarché  Libération ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail

La revue de presse du retail : Titre-restaurant : Continuer de les utiliser en grande surface en 2025 serait « un scandale: Hop, c'est reparti pour le débat annuel sur « Oin oin, c'est de la triche d'utiliser les tickets restaurants pour manger » ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

3 restaurants qui ouvrent pour 6 qui ferment dans Paris. Le reste de la France, qui représente rappelons le, la majorité des restaurants présents sur le territoire n'est guère mieux. Le niveau des défaillances dans la restauration grimpe à une vitesse vertigineuse. Quelles sont les raisons ? -Soit l’offre est devenue supérieure à la demande, ce qui est fortement possible depuis quelques années. Cette hypothèse tendrait à démontrer un marché prématurément saturé. -Soit des établissements ouvrent sans être en phase avec la demande, c'est également possible, puisque certains ouvrent le restaurant de leur rêve, plutôt que d'ouvrir le restaurant de rêve de leurs clients. -Soit la création d'un restaurant mériterait une barrière à l'entrée. En effet pour monter un salon de coiffure, il vous faut un CAP de coiffure, pour monter une pharmacie il vous faut un diplôme d'état de docteur en pharmacie et pour créer un restaurant il ne faut...rien !!! Un débat qui date et qui mériterait de reprendre aujourd'hui, pour le bien et pour l’avenir du secteur, qui je vous le rappelle est extrêmement porteur.

La revue de presse du retail : Les titres-restaurant continuent de bénéficier largement au secteur de la restauration - Libération: Pour améliorer le dispositif, l'instance souhaiterait «une différenciation des plafonds selon les usages (restauration vs grande distribution) ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

La revue de presse du retail : Les restaurateurs en colère : la prolongation des titres-restaurant en grande distribution fait ...: Les restaurateurs, inquiets, voient leur clientèle se tourner vers la grande distribution pour des courses alimentaires. Le danger est de voir se ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

C’est le graphique qui affole le monde de la restauration. Trois courbes, qui représentent la part des 9 milliards d’euros de titres-restaurant dépensés dans chacun des trois types d’établissements où ils peuvent être dépensés par les salariés pour payer leurs repas. On y voit une courbe bleue, celle des restaurants qui chute inexorablement, tandis que la rouge, celle des grandes et des moyennes surfaces (GMS) autrement dit les supermarchés, augmente. La grise, elle, représente les boulangeries, les pâtisseries, les charcutiers ou encore les traiteurs et les maraîchers, qui constituent désormais le troisième lieu où les salariés dépensent leurs titres, derrière les GMS. « 800 millions d’euros ont été fléchés vers la grande distribution » Un classement impensable il y a encore quelques mois. Mais ça, c’était avant que le gouvernement décide en 2022 d’étendre l’utilisation des titres-restaurant pour acheter des produits alimentaires non consommables immédiatement comme les pâtes et le riz. Objectif, améliorer le pouvoir d’achat des Français malmené par l’inflation. « Depuis, ce sont près de 800 millions d’euros qui ont été fléchés vers la grande distribution, s’alarme Catherine QUERARD notre présidente. « À ce rythme, la GMS deviendra le premier bénéficiaire des titres-restaurant en 2025-2026 », prédit Romain Girard, président du syndicat national de la restauration rapide (SNARR) et vice-président de McDonald’s France. « Une grande partie des restaurateurs dépendants des titres-restaurant » Réunis dans une brasserie parisienne du IVe arrondissement parisien, les deux leaders, rejoints par téléphone par Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie, veulent tirer la sonnette d’alarme. Seul manque à l’appel Thierry Marx, président de l‘Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) qui a annulé sa venue au dernier moment. Le médiatique chef cuisinier estime cette prise de parole prématurée. Qu’importe, pour les autres, qui représentent des dizaines de milliers d’entreprises et avec elles des centaines de milliers d’emplois, la situation est trop grave pour attendre. « Une grande partie des restaurateurs sont dépendants des titres-restaurant, confie Catherine Quérard. Ils représentent parfois 40 %, 50 %, 60 % de leur chiffre d’affaires ». « Si ça continue, beaucoup vont mettre la clé sous porte », appuie Dominique Anract. D’autant que selon ces commerçants, après une hausse de 45 % des défaillances entre 2022 et 2023, la même dégradation est observée pour 2024. Pourtant, les commerces de bouche espéraient inverser la tendance avec le projet de loi sur la modernisation du titre-restaurant promis par le ministère de l’Économie désormais pour septembre. Mais malgré une dizaine de réunions, « le texte qui nous est mis sous le nez fait de nous les dindons de la farce », résume Catherine Quérard. Article à lire

Soyons logiques mais modernisons correctement en oubliant jamais que le #titrerestaurant est un puissant outil économique et social dont l'équilibre est fragile mais justifié pour tous les acteurs !