Post de LE MAINE LIBRE

🌿 La Région Auvergne-Rhône-Alpes commande 50 cars à hydrogène afin de les déployer sur son territoire d'ici 2 ans 🚌💨 "Être le « premier territoire à hydrogène de France ». Tel est l'objectif affiché par la région, qui a annoncé vendredi 16 février avoir passé commande à l'horizon 2026 de 50 cars à hydrogène rétrofités destinés au transport interurbain et scolaire", indique La Tribune. Le contrat passé avec GCK pour le rétrofitage des 16 premiers cars livrés cette année permettra le remplacement de leur motorisation thermique par une pile à combustible hydrogène. 🔋 🚀 Cette initiative, représentant un investissement régional de 25 millions d'euros, contribuera à réduire les émissions de CO2, et devrait générer près de 400 emplois. La Tribune souligne que cette démarche s'inscrit dans le plan global régional de 135 millions d'euros consacrés aux mobilités hydrogène d'ici 2026. 📰 Un article à retrouver dans son intégralité 👉 https://lnkd.in/d5iHDqjz   #CEA #CEA_Liten #Carnot_EF #energie #transitionenergetique #innovation #hydrogène #transport Carnot Energies du Futur

Adoptée en décembre 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) impose aux collectivités locales de moderniser et de rendre plus durable leur système de transport public. Parmi les mesures phares de cette loi figure l’obligation pour les agglomérations de renouveler progressivement leur flotte de bus en intégrant des véhicules à faibles émissions, c’est-à-dire des bus électriques, à hydrogène ou fonctionnant au biogaz. Une aubaine pour les constructeurs comme Iveco qui voient leur activité pérennisée pour des dizaines d’années en Europe avec un parc roulant à remplacer absolument gigantesque. Pour preuve, trois contrats viennent d’être signés en France sur le seul mois de septembre 2024 avec les municipalités de Cannes Lérins, Lorient Agglomération et Grand Reims. https://lnkd.in/ezb3eXg6

Vu cette semaine : "L’autoroute de demain, ça n’est plus de la science-fiction ! Des poids lourds électriques pourront prochainement se recharger en roulant sur l’autoroute A10, non loin de la barrière de péage de Saint-Arnoult en région parisienne. Un consortium piloté par VINCI Autoroutes* va expérimenter en conditions réelles sur deux tronçons-test de deux kilomètres chacun, deux solutions de recharge dynamique pour les poids lourds. L’une repose sur la technologie par induction, l’autre sur la technologie par rail conducteur. Des solutions de recharge dynamique innovantes permettant de réduire la taille des batteries des poids lourds, d’atténuer les contraintes liées à leur autonomie et les besoins de recharges régulières. Ce projet, le premier au monde de ce genre sur autoroute, a pour objectif de permettre aux poids lourds électriques, ainsi qu’à d’autres types de véhicules électriques (autocars, véhicules utilitaires, voitures particulières…), d’expérimenter la recharge dynamique par induction ou par rail au sol sur une autoroute ouverte à la circulation, pendant qu’ils roulent. Le site pilote se situera sur l’autoroute A10 dans le sens Paris - province, en amont de la barrière de péage de Saint-Arnoult. Le projet démarrera en septembre 2023 et se poursuivra avec des essais sur une piste fermée du CEREMA à Rouen. Le budget total du projet s’élève à 26 millions d’euros et s’étalera sur trois ans. Le consortium bénéficiera d’un financement de l’Etat dans le cadre du plan France 2030. L’objectif sera par la suite d’équiper de premiers tronçons autoroutiers sur de plus grandes distances, pour un usage commercial, afin, à terme, de déployer l’ERS (Système de route électrique) sur l’ensemble des principaux axes routiers français, comme proposé dans l’étude de 2021 publiée par le ministère des Transports." La révolution de l'électrique est en marche 🔌

AGIR Transport demande un moratoire sur les normes de transition énergétique des véhicules 🌍🚍   A l’occasion de la parution de la 4ème actualisation de l'Étude comparative des motorisations de bus de la La Centrale d’Achat du Transport Public (CATP), AGIR demande aux pouvoirs publics un moratoire sur les normes en matière de transition énergétique des véhicules pour : ·  Permettre aux collectivités d’accélérer le renouvellement des véhicules les plus anciens qui sont les plus polluants. ·  Ne pas freiner le développement de politiques de mobilité qui permettent le transfert modal. 💬 Comme le rappelle Marc DELAYER, Administrateur d’AGIR Transport délégué à la CATP : « il faudrait accélérer le remplacement avec des véhicules Euro VI beaucoup moins polluants que les anciens modèles diesel et moins onéreux que les motorisations alternatives. » 💬 Pour Catherine PILA, Présidente d’AGIR : « AGIR Transport considère que les moyens importants dédiés à l’achat de véhicules très coûteux devraient plutôt être affectés à renforcer l’offre globale de mobilité durable associant transports publics, mobilités douces et partagées. » Pour en savoir plus et accéder à l’étude complète 🔗 https://lnkd.in/eixMfKqa

Cette demande d'AGIR intervient dans le cadre de l'actualisation de l'étude sur les motorisations de la CATP : https://lnkd.in/dMB9zze6

L’hydrogène cible vraiment l’usage intensif et le transport des charges lourdes avec des autonomies qui ne doivent pas varier entre hiver et été. C’est ça aussi la force de l’hydrogène, sans oublier des temps de recharge rapide allant de 3 à 5 minutes pour des autonomies importantes de 400 km pour les VUL ou 600 km pour les VP (véhicules particuliers) de type Toyota Mirai. Les flottes qui y trouvent leur intérêt peuvent donc être issues de la logistique, de l’artisanat, du BTP... En somme, de nombreux métiers peuvent être concernés, à condition d’avoir le réseau de ravitaillement à proximité. Stéphane PTAK SLOTA HYSETCO L'Automobile & L'Entreprise Clotilde Gaillard François Bordes

Un déploiement de flottes à grande échelle À travers deux vagues de projets, entre 2015 et 2023, l’Europe a pu initier le déploiement des premières stations et aider les industriels à tester leurs véhicules. Il a permis de déployer 1 400 véhicules (voitures et utilitaires) et 49 stations de remplissage dans 9 pays. H2ME a permis de faire parcourir plus de 25 millions de km à ces véhicules et de montrer leur fiabilité, ainsi que la pertinence de leurs usages. Si les usages ont évolué, avec des besoins qui s’illustrent plus dans la mobilité intensive, le problème reste celui de l’infrastructure de remplissage. Pour bien faire, il faudrait au moins 100 stations par pays, selon H2ME. Avec la directive AFIR, des stations à hydrogène devront être déployées à partir de 2030 tous les 200 km et dans les noeuds urbains. Les pays membres doivent présenter un plan en 2027.

Le 17 avril dernier, Carole Delga – présidente de la La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée – a inauguré les deux premiers cars à hydrogène vert à Albi. Rétrofités par l’entreprise SAFRA, ils sont les premiers d’une série de 15. C’est dans le cadre du projet européen Corridor H2, visant à décarboner massivement le transport de voyageurs et de marchandises, que l’autorité organisatrice de la mobilité régionale a engagé la transformation d’autocars diesel, en véhicules alimentés par de l’hydrogène vert. Un projet rendu possible grâce au kit "H2-PACK®" de l’entreprise albigeoise et soutenu par l’ADEME, dans le cadre de France 2030. Cette technologie permet de prolonger la vie de cars diesel déjà en service, en rendant leur circulation totalement décarbonée puisqu’ils ne rejettent que de la vapeur d’eau et en permettant jusqu’à 500 kilomètres d’autonomie. Les deux premiers cars rétrofités sont mis en service par la Région Occitanie, en cette fin du mois d’avril, sur les lignes liO 702 et 709 reliant Albi, Saint-Sulpice et Lavaur. 13 autres cars à hydrogène rétrofités seront mis en service en Occitanie, d’ici la fin de l’année 2024. 7,2 millions d’euros sont mobilisés par l’autorité organisatrice de la mobilité régionale sur ce projet. #TransitionÉnergétique #Décarbonation #Innovation #Car #Rétrofit #Hydrogène https://lnkd.in/ez3XGu_u

Fonctionnant grâce à des piles à combustible à hydrogène, le Cinova H2 est conçu pour les liaisons interurbaines. Il peut transporter plus de 1 000 passagers répartis dans une formation de quatre voitures. S’il ne donne pas toutes les caractéristiques à ce stade, le constructeur annonce une vitesse de pointe de 200 km/h. À une vitesse de croisière de 160 km/h, l’autonomie du train à hydrogène de CRRC est donnée pour 1 200 km. Présenté comme particulièrement efficient, le Cinova H2 consomme moins de 0,3 gramme d'hydrogène par passager et par kilomètre. « La chaleur résiduelle issue du refroidissement de la pile à combustible à hydrogène est réutilisée pour chauffer le système de climatisation en hiver » précise l’un des experts techniques du groupe. https://lnkd.in/etzrmH2X