Et si tout commençait par Guignol ? Ses spectacles font partie de mes meilleurs souvenirs de jeunesse. Cet héro né à Lyon en 1808 est simple, il n’a pas de supers pouvoirs. Mais, dans la salle, les enfants hurlent pour l'encourager à battre le méchant. Ils observent tous les détails et ils prennent part à chaque scène en étant sollicités. C'était le premier spectacle de mon fils et j'espère que ces premières expériences lui donneront goût aux sorties théâtrales. Le théâtre reste un lieu unique qui doit ouvrir l’esprit et nous permettre de sortir la tête des écrans. En France, l’offre est vaste. Je regrette de ne pas y aller plus souvent, principalement par manque d'organisation. Mais chaque spectacle a donné lieu à des réflexion, des remises en question ou des souvenirs. J'ai rit devant les excellentes comédies de Alil Vardar, j'ai pleuré devant les magnifiques musique du Roi Lion et j’ai tremblé devant les grandes tragédies classiques. Pourtant, n’oublions pas que la démarche est simple : 1. Consulter un site de billetterie 2. Choisir une date 3. Acheter les billets Observez les spectateurs au théâtre, ils sont toujours heureux d’assister à une représentation vivante. Et vous ? Quel est le dernier spectacle auquel vous avez assisté ?
Post de Julie Smadja
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https://lnkd.in/ehjExj2W La Compagnie Instant(s) en résidence au Carré d’Arts, à Elven Ville d'Elven Au cours de la saison 2023-2024, la compagnie Instant(s) a porté les couleurs d’Elven (Morbihan) dans toute la France et partout en Bretagne. Elle a réalisé 272 représentations de ses différents spectacles. La compagnie Instant(s) était en création au Carré d’Arts, à Elven (Morbihan) depuis le 22 avril jusqu’au vendredi 3 mai, pour son nouveau spectacle Dom Juan, d’après Molière. Entretien avec Hervé Richardot, le directeur, metteur en scène et comédien. Parlez-nous de la compagnie Instant(s) basée à Elven depuis plus de 20 ans. L’objectif de la compagnie est de proposer un théâtre pour tous et d’aller vers le public. S’établir à Elven, en 2001, une commune rurale, allait dans ce sens. Nous allons aussi au cœur des établissements scolaires, à la rencontre des jeunes, pour proposer des textes classiques, du théâtre forum ou des créations en résidence. Nous voulons mettre en avant un théâtre populaire et porteur de sens, qui permette à chacun de se divertir, de réfléchir sur soi et sur le monde. Cette saison, nous avons joué 272 représentations en France, de Paris à Lyon, en passant par Bordeaux, Lille et partout en Bretagne. C’est un record pour la compagnie. Nous sommes donc très heureux de poser nos valises à Elven, pour notre nouvelle création : Dom Juan, d’après Molière. Pourquoi avoir choisi ce texte de Molière ? Plein de choses me questionnaient, dont le respect de la femme, sa place au sein de notre société… Ce que l’on commence à dénoncer. En même temps, on est essentiellement dans la condamnation, mais qu’est ce qui fait que les hommes se comportent comme des goujats ? On est en plein dedans avec Dom Juan. C’est l’histoire d’un homme qui utilise les autres pour son propre plaisir. Dom Juan est universel. On n’a jamais autant consommé ; consommation de l’autre, des ressources de la planète sans aucun respect. On va droit dans le mur, comme Dom Juan dans la pièce. Encore une fois, vous mêlez musique, danse et théâtre. Quelle est votre intention ? Profondément persuadés que le théâtre est l’affaire de tous, nous explorerons différentes esthétiques, afin de permettre de relancer l’attention du spectateur. Dans Dom Juan, j’utilise plusieurs supports : la danse, la musique et bien évidemment le texte. On retrouve des chorégraphies de danse, du hip-hop et du tango, et même un combat d’épée... Billetterie en ligne : https://lnkd.in/eiRGfrNB Richardot Hervé #theatre #spectacle #domjuan #moliere #creation #danse #tango
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En 2023 nous abordions lors d’une conférence au marché des droits du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême la question des adaptations de bd sur les planches. Il semble que cette tendance prenne chaque année un peu plus d’ampleur ! Nous continuerons à suivre l’évolution de ce marché de l’adaptation
📣 Peau d'homme adapté en spectacle musical ! Le Théâtre Montparnasse, ACME, la Pépinière Théâtre, Karé, La Française de Théâtre et Sandra Ghenassia Productions présentent le spectacle musical Peau d'homme ! La bande dessinée aux plus de 200 000 exemplaires vendus de Hubert et fred zanzim prend vie sur scène à partir du 23 janvier 2025 au Théâtre Montparnasse. Léna Bréban adapte la BD et met en scène Laure Calamy en future mariée audacieuse qui revêt une peau d’homme pour aller explorer le monde sur des chansons inédites de Ben Mazué. Ce spectacle musical interroge le rapport au genre et à la sexualité, à la religion et à la morale, avec un humour corrosif, le tout toujours agrémenté d’une grande tendresse. Infos & réservations : https://lnkd.in/eg-PcwxV
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LA COPRODUCTION À L'INTERNE ou PRODUIRE AVEC LES RESSOURCES DU THÉÂTRE Voilà comment pourrait s'intituler ce nouveau modèle de production ! Cela implique de miser sur le cœur artistique et le savoir-faire des artisans de nos maisons d'opéra. Contrerairement à ce que le système veut nous faire croire, la co-production n'est pas forcément synonyme de gain d'argent, surtout qu'il empêche de penser à un autre modèle de production. Voici une solution que nous sommes quelques uns à porter, notamment avec Sébastien GUEZE et son BiOpéra : un système de résidence. Imaginez une équipe de chanteurs et une équipe de mise en scène sur les 4 premiers mois de la saison (septembre à décembre) mandatées pour 4 titres d'opéra plus quelques concerts et actions de médiation, avec une mutualisation de la structure de décors, réemploi des stocks existants etc. Et vous donnez 2 à 3 représentations de chaque titre par mois. Puis vous rééditez cela pour la 2e partie de la saison (mars à juin) et bien non seulement cela vous coûte moins cher que des co-productions en plus vous donnez plus de représentations et donc plus de billetterie... Par contre pour parler du cas précis Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie, quand 2,5 millions d'argent public partent dans les caisses d'une société privée pour la location du Corum/Opéra Berlioz, il me semble que quelque chose ne fonctionne pas à ce niveau là! Michaël Delafosse, au plaisir de vous rencontrer pour vous présenter ce modèle qui me semble être un modèle à considérer avec la plus grande attention.
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📰 A lire : les Assises Nationales de la Mise en Scène du SNMS relayées dans le Monde ! L'écho de la solitude des metteuses et metteurs en scène et une analyse des premiers éléments de notre consultation nationale par Joëlle Gayot. "Dans ce contexte économique tendu, où la compétition divise plus qu’elle ne fédère, on comprend mieux pourquoi la rentrée 2024 s’assortit d’une réflexion collective : les Assises nationales de la mise en scène. Depuis septembre, elles ont entamé une tournée qui les mènera de théâtre en théâtre jusqu’en janvier 2025. Mises en œuvre par le Syndicat national des metteurs et metteuses en scène (SNMS), ces assises, qui agrègent autour d’ateliers nombre de metteurs en scène, ont débuté à Lille, dans une ambiance de fin du monde puisque sur le plateau gisait la carcasse d’un avion éventré. Le décor était celui d’un spectacle dont le titre, Tragédie, relève, au mieux, de la métaphore et, au pire, de la prophétie. Invités à phosphorer à Lille, Strasbourg, Paris, Poitiers, Rennes, Marseille, Lyon et Toulouse, les metteurs en scène font ensemble le point sur une pratique mal définie. « Il s’agit – pour la première fois dans l’histoire de cet art et de cette profession – de convoquer une réflexion nationale, participative, ouverte, sur les enjeux contemporains de la mise en scène comme champ artistique, sur ce qui fonde le métier de metteur ou metteuse en scène, sur ce qui situe cet art dans les enjeux sociétaux contemporains », note la feuille de route du SNMS. Ce besoin de cogiter en commun n’arrive pas de nulle part : le sentiment de solitude est majeur chez des artistes qui ont besoin de sortir de leurs couloirs de nage pour partager leurs expériences."
Mettre en scène un spectacle ne se résume pas à faire acte de créativité. S’il s’engage dans une aventure collective, impliquant équipes artistique et technique, le metteur en scène assume seul l’échec ou le succès de sa représentation. Dans un contexte économique tendu, cette solitude est-elle son alliée ?
La solitude du metteur en scène, un impensé du théâtre français
lemonde.fr
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Mettre en scène un spectacle ne se résume pas à faire acte de créativité. S’il s’engage dans une aventure collective, impliquant équipes artistique et technique, le metteur en scène assume seul l’échec ou le succès de sa représentation. Dans un contexte économique tendu, cette solitude est-elle son alliée ?
La solitude du metteur en scène, un impensé du théâtre français
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Guy Debord "Le spectacle, compris dans sa totalité, est à la fois le résultat et le projet du mode de production existant. Il n’est pas un supplément au monde réel, sa décoration surajoutée. Il est le cœur de l’irréalisme de la société réelle. Sous toutes ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. Il est l’affirmation omniprésente du choix déjà fait dans la production, et sa consommation corollaire. Forme et contenu du spectacle sont identiquement la justification totale des conditions et des fins du système existant. Le spectacle est aussi la présence permanente de cette justification, en tant qu’occupation de la part principale du temps vécu hors de la production moderne." #management #leadership #productivité #spectacle
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🗞️ [LA PRESSE EN PARLE] Ce soir et jusque vendredi au Théâtre de la Manufacture - CDN Nancy-Lorraine, venez découvrir la création 𝙎𝙄𝙇𝙀𝙉𝘾𝙀 𝙑𝘼𝘾𝘼𝙍𝙈𝙀 . 👉 Lire l'interview de Claire Rappin pour sceneweb l'actualité du spectacle vivant
Soir de Première avec Claire Rappin
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Comment convaincre un public de sortir pour un spectacle ? N’étant pas producteur mais auteur du libretto, des dialogues et des textes du Conte musical « La Clairière enchantée », je peux suivre objectivement les cheminements compliqués de sa création (et de la recherche d’un large public). En saluant et remerciant les efforts de mise en avant et la couverture médiatique (émissions radio, télé, presse, interviews, etc.), j’ignore si c’est suffisant en cette nouvelle époque de média et de communication, où tous les codes ont changé. Tout d’abord, c’est une production belge, par conviction, mais donc avec des moyens moins importants : Pas de longue campagne de diffusion des chansons (système de programmation et dispersion des réseaux) et les premières images ne sont filmées qu’une quinzaine de jours avant (impossible de mobiliser les équipes plus longtemps). Ce qui veut dire qu’on réserve ses places un peu à l’aveuglette, en faisant confiance. Le bouche à oreille ne fonctionnera qu’aux premières représentations justement et la presse aussi (sur le contenu). La musique et les arrangements de Henri Seroka (talentueux professionnel qui a fait ses preuves) sont merveilleux. (La Clairière enchantée est disponible sur les plateformes musicales) Les artistes, les danseurs, les costumes, les décors, la mise en scène, tout concourt à l’âme de ce conte familial. Mais on ne peut que dire au futur public que le risque minime d’être déçu sera compensé par le bonheur d’avoir contribué au démarrage d’une belle, originale création artistique qui pourrait avoir grâce à ces premiers pas un grand retentissement : autres dates, exportations, traductions etc. Vous pourrez vous dire que vous y êtes pour quelque chose, que vous avez fait votre part, et vous goûterez à la satisfaction d’être un pourvoyeur de bonheur !
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Un héritage à préserver : l'art de la restauration À l'approche de la nouvelle année, l'Abbaye aux Dames se lance dans un projet passionnant : la restauration de son clavecin Sidey, un véritable trésor musical. 🎹 Avec une valeur estimée à plus de 60 000 €, cet instrument emblématique, connu pour sa couleur bleue éclatante, nécessite une attention particulière pour retrouver sa splendeur sonore. 🔍 Saviez-vous que 80% des instruments historiques sont en danger de dégradation ? La préservation de notre patrimoine culturel est essentielle non seulement pour les générations futures, mais aussi pour enrichir notre identité collective. 💡 Chaque euro investi dans la restauration génère en moyenne 4 euros de valeur culturelle et économique. Nous faisons appel à votre générosité pour redonner vie à ce joyau musical. Si vous êtes confronté à des défis similaires ou si vous connaissez des personnes qui pourraient bénéficier de conseils pour lancer ou accélérer un projet, n'hésitez pas à me contacter ou à partager ce message. #PatrimoineCulturel #Restauration #Musique #Innovation #Générosité
Un joyau musical à préserver ! En cette fin d'année, l’Abbaye aux Dames se lance dans un projet ambitieux : la restauration de son clavecin iconique, un grand clavecin français Sidey reconnaissable à sa magnifique couleur bleue. Ce précieux instrument, dont la valeur est estimée à plus de 60.000 €, a aujourd’hui besoin d’une restauration complète pour préserver sa beauté sonore et son intégrité. Nous faisons appel à la générosité de chacun pour nous aider à redonner vie à ce joyau musical. Lionel MATHIAS et David Théodoridès vous explique tout dans cette vidéo 🎬 - Pour contribuer à la restauration du clavecin : https://bit.ly/3V7H3Of
Un joyau musical à préserver !
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Ma newsletter pour des idées de sorties théâtre est partie. Je suis bien d'accord avec la poétesse Andrée Chedid, qui nous dit que la poésie n’est pas coupée de la vie. On a parfois l’impression qu'elle est un autre monde, une évasion, qui se passe ailleurs. Au contraire, pour moi, la poésie fait partie de la réalité d’aujourd’hui. Comme la vie même. La vie, la mort, l’amour, la poésie, sont des choses qui ne sont pas facilement définissables mais évidentes, que chacun de nous vit et que chacun de nous connaît au fond de nous-mêmes. Donc pour moi, c’est la pleine réalité. C’est la réalité qui comprend l’existence. Bref, ma newsletter pour des idées de sorties théâtre est partie :)
Les recos théâtre by Estelle
estellehaas.substack.com
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