#Chavanod : une nouvelle #carrière pour le vallon du #Fier ?
Entreprises du parc #Altaïs et riverains se mobilisent contre le projet de carrière porté par CECCON FRERES dans le vallon du Fier, à Chavanod (74).
Les panneaux de protestation qui fleurissent dans le secteur donnent le ton. Les riverains comme les entreprises implantées sur le parc d’activités d’Altaïs, à Chavanod, sur les hauteurs d’Annecy, ne cachent pas tout le mal qu’ils pensent de l’éventuelle ouverture d’une carrière dans le vallon du Fier.
Destiné à remplacer la carrière de #Desingy, dont l’exploitation se termine, le projet est porté par le groupe Ceccon, qui met en avant les besoins en granulats liés aux logements, équipements et infrastructures nécessaires au développement du territoire.
8 tonnes de matériaux par an et par habitant
Dans un communiqué largement en phase avec les arguments défendus depuis des années par les acteurs haut-savoyards de la construction, le carrier avance des chiffres. Sur le bassin annécien, 8 tonnes de matériaux sont nécessaires par an et par habitant, contre 6 tonnes en moyenne nationale ; le déficit annuel oscille entre 1,2 et 1,4 tonne, les quatre carrières locales couvrant seulement 20 % des besoins*.
La création d’une carrière dans le vallon du Fier aurait encore le mérite de réduire les distances parcourues par les camions (10 km aller-retour au lieu de 50 km). « Les seuils réglementaires ne seront jamais atteints et les enjeux environnementaux seront parfaitement maîtrisés », plaide encore le groupe Ceccon, en insistant sur la « méthodologie de dialogue et de coconstruction innovante » proposée début 2023 à la commune de Chavanod.
Près de 2 200 signatures
Les opposants, dont la pétition a recueilli près de 2 200 signatures, estiment pour leur part que l’ouverture de la carrière menacerait des surfaces boisées précieuses et un corridor de biodiversité essentiel. « À l’heure où l’on parle d’environnement, il y a d’autres solutions que de faire un trou de 25 hectares à 2 km du centre d’Annecy pour prélever des granulats », ajoute Éric Rey, l’un des membres du collectif citoyen qui s’est constitué.
Mêmes inquiétudes du côté du parc Altaïs, situé à proximité immédiate et qui serait traversé par les camions de matériaux. « Un cahier des charges très exigeant conditionne depuis près de vingt-cinq ans l’installation des entreprises sur le parc et, tout à coup, on nous parle d’une carrière qui déboucherait sur le site avec toutes les difficultés occasionnées en termes de circulation, de sécurité, de qualité de l’air. Nous avons de vraies interrogations par rapport aux 2 000 salariés qui travaillent quotidiennement ici », regrette Philippe Brunet, patron d’Agence Altimax et président du club des...
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