Cette image de Figure 02, un robot humanoïde prévu à la commercialisation en 2026, révèle un détail intéressant dans la configuration présentée. On peut voir dans l’interface la mention d’un “tip”, un pourboire, pour un robot qui ne boit pas, ne mange pas et ne paie pas de loyer. La perpétuation d’une rémunération traditionellement injuste aux US qui maintien les serveurs et serveuses dans la précarité puisqu’une partie du coût du service - qui devrait être assumée par le restaurateur - est conditionnée au bon vouloir des clients. Pourquoi alors, l’inclure dans l’interface d’un robot? Pour alimenter une cagnotte destinée aux autres serveurs humains? Pour payer les coûts d’opération? Ou pour augmenter la marge sans ce soucier du coût social potentiel? À supposer qu’il s’agisse d’une mise en scène destinée à mieux faire comprendre le but ultime de cet android (remplacer le service) cette reprise montre bien que les concepteurs ne réfléchissent pas aux conséquences sociales et économiques de leurs créations ou qu’ils s’en fichent complètement.
Certains seront capables de répondre qu’en matière de robotique sociale le fait de « tiper » le robot permet de garder le réflexe vis à vis des humains qui ne manqueront pas de rester en activité dans d’autres établissements… ;)
Consultant communication et relations publiques journaliste économique
13 h.Le robot serveur pourrait-il se vexer si le client ne donne aucun pourboire? Cela peut faire sourire, mais il semble qu'avec l'IA, les prompts comprenant des formules de politesse obtiennent de meilleurs résultats que les demandes brutes.