Post de FNAQPA

https://lnkd.in/d3dkegYp L’investissement initial, de 100 000 euros (pouvant être portés par le dispositif d’expérimentation de la Sécurité sociale), comprend la présence d'un médecin coordonnateur, la priorisation d’une médecine intégrative, aussi dite « douce » avec réflexologues, masseurs ou sophrologues. Combinés, ces deux premiers éléments permettraient de donner un coup de frein aux hospitalisations, alors que « grand nombre d’entre elles sont aussi liées à des interactions médicamenteuses » présente Florian Roger. Les résultats issus de son expérimentation lancée il y a à peine trois ans sont éloquents. « Au total, nos 87 résidents ont passé 600 jours de moins aux urgences ou sur un lit d’hôpital. Cela représente près de 900 000 euros d’économies pour l’Assurance Maladie », se félicite Florian Roger. Conséquence directe, les transports sanitaires aussi ont fait moins d’allers-retours (-40 %), pour une économie d’environ 40 000 euros, et la consommation de médicaments aurait chuté de 25 %, épargnant à la CPAM un coût supplémentaire de 33 000 euros.

👉 Quel bilan de ces deux jours d'échanges aux assises des Ehpad ? ➡️ Consensus général sur les difficultés financières rencontrées par l'ensemble des acteurs du médico-social à quelques exceptions près qui affichent un TO qui leur permettent d'être à l'équilibre. ↘️ Une prise de conscience des pouvoirs publics qui progresse mais qui n'aboutit pas encore vers une décision de réforme courageuse et profonde de la tarification, sauf à faire perdurer le test de fusion des sections soins et dépendance pour les départements volontaires qui en facilite sa gestion, et de laisser un peu plus de liberté encadrée sur les tarifs d'hébergement. Pour Edouard Philippe une approche pragmatique potentielle : un financement à hauteur des coûts, une réflexion objective sur le modèle des ehpads de demain, et une définition precise du niveau de prise en charge social, juste et équilibré. ↘️ Une loi portant des mesures pour bâtir la société du bien vieillir et de l'autonomie promulguée le 8 avril 2024 mais en peine avec le besoin profond, essentiel et vital d'une loi "grand âge" plus ambitieuse et réaliste pour répondre efficacement aux enjeux et besoins de financements. ↗️ Beaucoup d'initiatives de chaque établissement, associations, fondations, groupes privés solidaires et publics pour survivre dans ce contexte et qui ne cessent de se réinventer pour répondre aux besoins et aux difficultés du quotidien. ↗️ Des acteurs du médico-social qui jouent parfaitement leur rôle social et societal au profit unique de prise en charge des personnes fragiles (création de CRT, bel exemple de solidarité et une réelle réponse terrain comme a pu le presenter fidèlement Pierre-Yves Guiavarch ) ↗️ Un accompagnement structurel pour plus de performance, de qualité au sein des établissements grâce aux travaux colossaux et outils de l' ANAP , pilier indiscutable et faciliteur pour le secteur. ↘️ Des distorsions entre le privés l'associatif et le public qui freinent très certainement la mutualisation des bonnes pratiques et les arbitrages nécessaires ▶️Le Bilan reste préoccupant au regard des enjeux et du tsunami prévisible de 2030 auquel le secteur aura à faire face, mais tellement de volonté, d'engagement, de solutions proposées par l'ensemble des acteurs, qu'il est indispensable de garder confiance. Merci à Luc BROUSSY pour cette bulle d'échanges et cette convergence qui pousse les réflexions de tous. Pour Restalliance , un millésime 2024 qui nourrit nos enjeux communs et qui continue à nous interpeller sur les bonnes solutions, efforts que nous devons porter, réalistes, duplicables, et qui doivent toujours répondre aux besoins fondamentaux de ceux que nous servons. Merci pour les très nombreux échanges ouverts et en transparence sur ces deux jours que nous avons pu avoir avec les participants, partenaires et congressites de haut vol lors de ces assises 2024. Mathilde LECOQ Magali de Jandin Stéphane Décout Nicolas PERSONNAZ Harold Lahaye Tahiarii Simon

📢 Il y a des sujets qui ne peuvent attendre. Et pourtant... C'est le cas pour le secteur du grand-âge dans sa globalité, EHPAD et domicile. 🚩 Afin de susciter une prise de conscience collective face à l’immobilisme des pouvoirs publics en matière d’accompagnement du grand-âge, la FEHAP lance aujourd’hui une campagne de communication percutante à travers laquelle elle met en scène l’impensable : brader, sous la forme de fausses annonces, ses lieux, ses équipements, ses professionnels, …  Réveillons-nous ! 🚩 C’est le mot d’ordre de cette campagne, qui du 15 au 31 juillet 2024, va permettre d’interpeller puis d’expliquer une situation qui n’a plus de sens : ni pour les professionnels, ni pour les personnes et leurs familles, ni pour tous les citoyens. La FEHAP souhaite faire de la nouvelle séquence politique qui s’ouvre l’occasion de prendre un virage radical pour une société du grand-âge digne et à la hauteur des enjeux. 🎙️ Dans le Le Figaro, Marie-Sophie Desaulle, présidente de la FEHAP alerte : « Un mur démographique se dresse devant nous. Le déficit des Ehpad et services à domicile se creuse. Les professionnels sont à bout de souffle. Et il ne se passe rien ! ». ❌La fédération rappelle que le secteur privé solidaire subit une inégalité de traitement avec le secteur public depuis de nombreuses années, alors que tous deux exercent des missions de service public. Les structures d'accueil pour personnes âgées, notamment les EHPAD, sont confrontées à des difficultés financières significatives, exacerbées par une inflation qui surpasse l'augmentation des tarifs de prise en charge. La perte de recettes est estimée à 165 millions d'euros pour les établissements adhérents à la FEHAP, en considérant seulement l'inflation et non les augmentations réelles des coûts depuis 2018. Près de 73% des EHPAD adhérents clôturent l'exercice 2023 avec un résultat déficitaire, révélant une urgence financière qui ne peut être ignorée. 👊 Alors, si vous souhaitez agir à nos côtés, partager la campagne sur vos réseaux sociaux. Pour cela, téléchargez le kit de communication : bit.ly/3S2bSSQ Catherine Vautrin Fadila Khattabi Gabriel Attal Louis MATIAS jean-michel SYMPHOR Charles GUEPRATTE Elodie Hervé Alain Lefevre Gaelle ALOREND Eric d'Alançonçon Lucile GRILLON Michel Mogan Lydie Rougeron Corinne Tiberghien Metzger Bertrand Decoux Christine METENIER-DEBARBIERI Elodie Hemery https://lnkd.in/ekvGe6NP

𝐀𝐥𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐚̂𝐠𝐞  Alors que les assises du secteur doivent s’ouvrir mardi, les deux tiers des Ehpad, pris en étau entre la désaffection du public et la hausse des charges, sont en déficit, ce qui entraîne une baisse de la qualité d’accueil des résidents. Retour sur le bilan de la campagne de communication de juillet. Face à l'immobilisme des pouvoirs publics, la FEHAP a lancé une initiative percutante pour sensibiliser le grand public aux enjeux liés au grand âge. La campagne une « fausse annonce pour une vraie cause » fut une belle réussite : ➡️Une trentaine d’annonces postée sur des sites comme le bon coin, Paru-vendu, le Figaro immobilier ➡️Plus de 12 millions d’impressions de la campagne displays – autrement dit une visibilité incontournable pour le grand public ➡️Plus d’une centaine d’adhérents signataires du manifeste ➡️De belles retombées médiatiques ➡️Une audience record sur le site fehap.fr https://lnkd.in/eYzyG_UV

Une des questions posées avec urgence au prochain Gouvernement sera : faut-il sacrifier, dans une logique à court terme, les EHPAD sur l'Hôtel de l'Orthodoxie Budgétaire ? Le réflexe peut être concrétisé, mais qui reconstruira derrière la prise en charge des Baby-boomers qui entreront dans le Grand Âge ? C'est là que les politiques doivent faire preuve dès maintenant de choix éclairés. Le renoncement à la Loi Grand Âge se paie déjà assez cher.

ENQUÊTE. Deux ans après le scandale Orpea, des manquements persistent dans certains #Ehpad du groupe devenu Emeis Si la nourriture n’est plus rationnée, la cellule investigation de Radio France a découvert que des protections contre l’incontinence le sont parfois encore, tandis que la pratique des faux contrats semble continuer. Les soignants font de leur mieux dans des conditions de travail difficiles. Selon les témoignages, la consigne consisterait à traiter différemment les résidents qui n’ont pas de famille. "Ils n’ont droit qu’à deux couches dans la journée. On nous dit que tant que le pipi ne traverse pas le vêtement, on ne doit pas changer la protection avant 19h30. Mais ça a forcément débordé. En revanche, ceux qui ont des visites de leur famille ont droit à trois couches par jour." Selon de nombreux salariés interrogés, certaines situations de maltraitance pourraient être générées par "le manque de remplacement des personnels absents". La cellule investigation de Radio France a par ailleurs découvert que la pratique dite des “faux contrats” semble perdurer chez Emeis. Des CDI fantômes, en quelque sorte, sont toujours fictivement déclarés dans certains établissements car déclarer des faux contrats pourrait permettre d’obtenir plus de financements. Que font les pouvoirs publics ? La société doit protéger nos anciens, afin d’offrir à chaque indi­vidu une fin de vie digne et res­pec­tueuse de sa per­sonne. #santeOnEnAgros Voir l'article : https://lnkd.in/em92yf2d Catherine Vautrin Frédéric Valletoux Fadila Khattabi Yann Bubien Cécile Lambert Marie Daudé Cédric ARCOS Antoine-Mathieu Nicoli Romain Bégué Christèle Gautier Thomas Mesnier Arnaud Robinet Milon Alain Olivier Marleix Philippe MOUILLER Yannick NEUDER Marie-Do Aeschlimann Philippe Charpentier Julien Molesin Grégory EMERY, MD, MSc, MPH Sylvaine Maziere Tauran Samira Ahayan Jérôme FOLLIER Nicolas MILLEVILLE Brigitte Feuillebois Marie-Astrid Meyer Evelyne Malaquin-Pavan Julie Devictor Claire Royer de la Bastie Katie Galois Gilberte Hue Chapdaniel Sébastien Dominique Combarnous JANE-LAURE OUAKNINE-DANAN Grégory Caumes Jean-Christophe Boyer Anne LARINIER virginie flamisset Emmanuel Hirsch Frederic Bizard

« Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir… », affirme la PDG du CISSS de la Côte-Nord, Manon Asselin, suite à la visite de Christian Dubé. Nous ne pouvons plus nous permettre d'avancer à un rythme de "mammouth" avec des solutions lentes et inefficaces. Chaque heure qui passe est une heure supplémentaire sans soin pour ceux qui en ont besoin. Comme le montre la situation de la Côte-Nord, pour certaines régions de notre province, les acteurs privés sont un rouage essentiel pour maintenir une offre de santé adéquate à la population. Penser une solution efficace en excluant le secteur privé de l'équation semble illusoire. La réalité est claire et alarmante : les solutions théoriques proposées en santé par le gouvernement ne fonctionnent pas sur le terrain. Le secteur public ne peut pas, à lui seul, répondre aux besoins croissants des Québécois en matière de services de soutien. Ils n'ont ni les ressources ni la capacité de gestion nécessaire pour y parvenir. Il est crucial de diriger notre réflexion vers des solutions collaboratives permettant de proposer une prise en charge aux Québécois qui en ont besoin dans les différents milieux de vie où ils se trouvent, que ce soit à leur domicile ou en établissement. Cependant, cette réflexion ne doit pas simplement se limiter à une logique de "ressources" visant à rapidement "répondre à la demande". Nous devons également réfléchir au "comment" en ayant en tête les meilleures pratiques pour garantir satisfaction et bien-être aux bénéficiaires. Les logiques de "placement de ressources" telles qu’offertes par les agences privées de placement pourraient sembler une solution séduisante à court terme. Cependant, elles comportent leur lot de défis : intervenants multiples auprès des bénéficiaires, difficultés de suivi, manque de continuité des soins, etc. Au contraire de ces solutions, les prises en charges Bien Chez Soi visent à permettre un niveau de service adéquat et rassurant du bénéficiaire au sein de son milieu de vie. Nos services sont conçus pour offrir une solution à long terme qui bénéficie non seulement aux personnes aidées, mais aussi à leurs familles et aux établissements partenaires : 📍Jumelage : sélectionner un Bienveillant adapté spécifiquement au bénéficiaire et à ses besoins. 📍Long terme : le même Bienveillant qui intervient auprès du bénéficiaire à chaque visite, garantissant une confiance et continuité des soins adaptée. Notre réflexion doit donc se porter sur des solutions humaines et bienveillantes de prise en charge complète adaptée au milieu de vie de chaque bénéficiaire. Or cela ne sera possible qu'à travers une collaboration étroite entre les institutions, les acteurs gouvernementaux et les entreprises privées. Sans cet effort conjoint, c'est l'ensemble de notre système de santé qui risque le naufrage. À vouloir rester seul à la barre, M. Christian Dubé pourrait bien finir par faire couler le navire... https://bit.ly/4f5vcc4

"On attend que nos vieux soient une priorité du gouvernement" : en difficulté financière, les Ehpad tirent la sonnette d'alarme. De plus en plus d'Ehpad sont déficitaires et pointent du doigt un abandon des politiques. Dans l'Aisne, un établissement a franchi pour la première fois la barre des 126 000 euros de déficit. Une situation compliquée pour la direction qui doit aussi faire face à une crise de la profession d'infirmier et d'aide-#soignant. En France, pas moins de 60% des Ehpad sont en déficit & leur situation budgétaire se détériore de plus en plus. Alors que le gouvernement de Michel Barnier vient d'être annoncé, les personnels attendent des annonces concrètes pour améliorer la qualité de vie des #séniors & des employés. Dans un Ehpad de Coucy-le-Château, dans l'#Aisne, les résidents semblent épanouis, mais en interne, la situation est plus tendue. La direction s'apprête à annoncer un déficit en fin d'année, au minimum 126 000 euros, pour la première fois. Les raisons sont multiples. Amandine Dos Santos, directrice, en liste plusieurs. D'abord, "l'inflation qu'on subit tous actuellement et qui n'est pas forcément complétée par le prix de la journée ou par les autorités de tutelle", le Conseil départemental et l'Agence régionale de santé (ARS). Le prix de leurs maintenances, lié à l'#inflation, a aussi augmenté. Le prêt qui a été contracté "pour la reconstruction" de l'établissement n'arrange pas les choses. Il s'agit d'un prêt à taux variable indexé sur le taux du livret A. "Donc là, il est à 3%, ce n'est pas forcément confortable pour nous parce qu'on est passés de 74 000 à 200 000 euros d'intérêts". Enfin, le groupe électrogène est en panne, ce qui les a poussés à en louer un d'urgence. Il leur revient à 4 000 euros par mois. La direction a beau essayer de faire des dépenses raisonnables, elle ne trouve pas de solutions pour améliorer le déficit. "Je ne sais pas si on est un bon élève, mais on va dire qu'il y a une bonne gestion, explique Amandine Dos Santos. Il y a aussi eu une reconstruction qui a été faite avant toute cette augmentation, & on avait du patrimoine qui a pu être vendu, issu de l'ancien établissement, ce qui a permis d'éviter d'être trop endetté". "Je suis à 98% de taux de remplissage. C’est-à-dire que même à 98 %, on n’y arrive pas. Ce n’est pas un probleme de gestion, ni de remplissage." Amandine Dos Santos, directrice de l'Ehpad. La directrice relativise & souligne que, malgré tout, son Ehpad s'en sort mieux que d'autres. Certains établissements ont dû faire des demandes de fonds d'urgence auprès de l'#ARS à cause de leur #déficit qui tourne autour des 400 000 euros. Elle note que leur situation "n'alerte personne pour le moment, étant donné qu'on a encore un peu de trésorerie. On n'est pas parmi les pires, c'est ce qui m'alerte". Elle & ses collègues d'autres établissements réclament un "vrai projet sur la loi #grandâge". Au cours des Assises des #Ehpad, plusieurs pistes ont été évoquées... Suite ⬇️

Pour illustrer mes propos précédents, en particulier l'angoisse partagée par de nombreux Directeurs, voici un article parfaitement représentatif de la situation actuelle dans les EHPAD publics, telle que la vit ma collègue de Coucy-le-Château dans l'Aisne :

En réaction à un éditorial publié ce matin 👇   Les soins à domicile sont trop importants pour qu’ils soient subordonnés à la recherche du profit et à une marchandisation des services assurant le maintien à domicile des personnes aînées et en perte d’autonomie. Pour les EÉSAD, c’est le bien-être des aînés en premier.   L’éditorial de LaPresse ce matin avançait que : « Faire davantage appel au privé et aux organismes à but non lucratif dont les interventions en soins à domicile coûtent environ 65 % de moins qu’au public. Cela dit, l’État devrait payer la note et s’assurer que les services reçus répondent aux standards. »   Il est essentiel de distinguer la valeur ajoutée des entreprises d’économie sociale exploitées à des fins non lucratives, ancrées dans leur communauté et administrées par et pour les usagers par rapport au privé et non les considérer semblables.   Pour lire l’éditorial 👉 https://lnkd.in/ejd7-Nxu