"Rien n'a vraiment changé à la gare du Midi". Voilà le constat décevant que l'on peut dresser un an après les événements marquants de ce lieu. Ce constat ne manquera pas d'interpeller Sophie Dutordoir, la CEO de la SNCB, qui, parmi les premières, avait exprimé ses plus vives préoccupations dans une lettre adressée aux autorités compétentes le 18 août 2023. Dans cette missive, elle s'alarmait de la sécurité et de la propreté aux abords de la gare du Midi.
Au-delà de l'opération de communication orchestrée à l'époque par la ministre Annelies Verlinden, qui avait présenté "son plan en 22 mesures", un véritable travail de fond a été engagé entre les différents acteurs concernés. D'abord, au sein du centre de crise national, où de nombreux groupes de travail ont été organisés. Puis, dès janvier 2024, ce travail a été repris sous l'égide de Safe Brussels, le centre de crise régional bruxellois. En février, ce dernier organe relayait la "stratégie régionale" de lutte contre les violences liées au milieu de la drogue à Bruxelles. Comme dans la communication de la ministre quelques mois plus tôt, on y trouve les termes "coordination", "coopération"… Des notions certes essentielles, mais qui se révèlent insuffisantes. Car le constat, frappant, est que la situation sur le terrain ne s'est pas vraiment améliorée. Même la création d'un commissariat de police, annoncée il y a un an comme l'une des solutions principales aux problèmes de sécurité, reste à l'état de projet, à peine suppléé par la promesse d'un "point de contact police" aux contours flous. Le problème le plus urgent, souligné en février par les autorités régionales, demeure le manque de ressources humaines pour transformer la gare du Midi, l'un des carrefours les plus fréquentés du pays avec 50 000 usagers quotidiens, en un lieu plus sûr et accueillant.
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Conseillère aux apprenti-e-s
3 sem.Plus qu'une victoire un soulagement !