La fin d'un business model ? Varta recule de 64,63% à 3,65 euros. La valeur a atteint son plus bas niveau jamais atteint. La cotation suspendue. Les dernières promesses de Porsche n'ont pas suffit. https://lnkd.in/d_7XPZh5
Post de Annecy Intelligence Économique
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Varta, l'entreprise allemande spécialisée dans la fabrication de batteries, a connu une chute spectaculaire de 70 % de la valeur de ses actions ce lundi, suite à l'annonce d'une procédure de restructuration sous le régime de la nouvelle loi allemande sur la stabilisation et la restructuration des entreprises (loi StaRUG). Cette démarche pourrait mener à l'annulation totale de la valeur des actions de la société, dans l'espoir de convaincre les créanciers d'accepter un effacement partiel de la dette. Créée en 1904, Varta fait face à des difficultés accrues, marquées par une baisse de chiffre d'affaires attendue autour de 800 millions d'euros pour l'année en cours, influencée par le déclin du marché de stockage d'énergie, la compétition asiatique et une demande réduite de la part d'Apple pour les batteries des écouteurs AirPods. La société, qui emploie 4 000 salariés, a subi une perte nette de 116 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de 2023, exacerbée par une cyberattaque en février. En réponse à ces défis, Varta se tourne vers la loi StaRUG, comme expliqué dans une notification visant à "éviter durablement une éventuelle faillite de l'entreprise", selon les mots de la société. Varta entretient des pourparlers avec son principal actionnaire, le milliardaire autrichien Michael Tojner, ainsi qu'avec Porsche. Jusqu'à présent, Porsche envisageait d'acquérir une part majoritaire dans V4Drive Battery, une filiale de Varta qui fournit des grandes cellules lithium-ion. Toutefois, des discussions sont en cours pour éventuellement permettre à Porsche, ainsi qu'à Michael Tojner, de participer à un réalignement financier de Varta AG. "Le but de notre engagement serait de maintenir cette technologie clé en Allemagne", a déclaré un porte-parole de Porsche, soulignant que toute participation serait conditionnée à une base financière saine pour Varta AG. Le besoin de fonds frais s'élève à près de 100 millions d'euros, après que Michael Tojner a déjà contribué à une augmentation de capital de 50 millions d'euros en 2023. Les créanciers, de leur côté, s'apprêtent selon Bloomberg à perdre la moitié de leurs créances, soit plus de 485 millions d'euros, dans le cadre de ce plan de sauvetage. Ils avaient précédemment consenti à renégocier une partie de la dette et à prolonger les échéances jusqu'à la fin de 2026. Rainer Hald, directeur technique de Varta, a affirmé que la société était engagée à "sécuriser la technologie clé des batteries en Allemagne", contribuant ainsi à la résilience économique et à l'indépendance de l'Europe. Des discussions sont en cours avec d'autres parties intéressées pour explorer différents scénarios de restructuration, visant à assurer un avenir durable pour l'entreprise.
Varta s'écroule en Bourse, Porsche au chevet de l'icône allemande des piles
lesechos.fr
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La famille Peugeot, détenant pourtant près de 80 % du capital et environ 89 % des droits de vote de Peugeot Invest, fait face à des contestations de la part de minoritaires mécontents. Ces derniers, menés par les sociétés de gestion françaises Moneta Asset Management et Sycomore AM qui possèdent ensemble 6,4 % du capital, ont réussi à inscrire trois résolutions critiques à l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale du 24 mai, bien que la direction recommande de voter contre ces propositions. Grégoire Uettwiller, CFA, gérant chez Moneta, exprime un mécontentement croissant suite à la décision de la famille Peugeot de prélever une redevance pour l'utilisation du nom Peugeot après le renommage de la société de FFP en Peugeot Invest. Cette mesure, bien que légale, est perçue comme un signe négatif par les investisseurs minoritaires. Selon eux, cela reflète un déséquilibre dans la gouvernance de la société, défavorable aux actionnaires minoritaires. Une porte-parole de Peugeot Invest justifie cette redevance par la nécessité de rémunérer l'utilisation d'une marque qui a une grande valeur, notamment à l'international, et qui aide la société à attirer des partenaires investisseurs de premier plan. Elle souligne également l'importance de la marque pour son actionnaire de contrôle, les Etablissements Peugeot Frères, qui ont investi de manière significative pour la maintenir. Cependant, le point de friction majeur entre la famille Peugeot et les minoritaires est la décote de holding persistante dont souffre Peugeot Invest. Alors que la holding détient des participations importantes dans des entreprises comme Stellantis et Spie, évaluées à 5,9 milliards d'euros, sa capitalisation boursière n'atteint que 2,7 milliards d'euros, révélant ainsi une décote de 55 %. Cette situation s'est détériorée malgré une diversification des activités de la holding au-delà du secteur automobile. Colette Neuville, fondatrice de l’Association de défense des actionnaires minoritaires, critique le manque d'efforts de la part de la famille Peugeot pour réduire cette décote et pour respecter les principes de bonne gouvernance. Elle insiste sur la nécessité de discuter de ces enjeux lors de l'assemblée générale, qui représente une plateforme vitale pour les minoritaires. Pour tenter de redorer le blason boursier de Peugeot Invest, Moneta et Sycomore AM proposent plusieurs mesures. Ils suggèrent notamment d'augmenter le dividende, d'intégrer la performance boursière et la décote dans les critères de rémunération variable des dirigeants, et de renforcer la transparence de la gouvernance. Ces propositions visent à aligner davantage les intérêts des dirigeants avec ceux de tous les actionnaires et à améliorer la perception de l'entreprise sur les marchés financiers.
Automobile : la holding des Peugeot chahutée par des actionnaires minoritaires
lemonde.fr
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L'entreprise allemande Varta, célèbre fabricant de piles, traverse une période difficile et a récemment trouvé un accord crucial avec ses créanciers et investisseurs pour assurer son redressement. Le constructeur automobile Porsche AG, l'un de ses principaux clients, jouera un rôle clé dans ce plan de sauvetage en entrant au capital de Varta. Porsche acquiert 32 % du capital de l'entreprise, aux côtés de l'actionnaire majoritaire actuel, l'homme d'affaires autrichien Michael Tojner, à travers une augmentation de capital de 60 millions d'euros. Parallèlement, les créanciers de Varta obtiennent 36 % du capital, tandis que les actionnaires existants voient la valeur de leurs titres réduite à zéro, les excluant ainsi du capital. Fondée il y a plus de 120 ans, Varta a connu un parcours remarquable jusqu'à fin 2022, devenant l'une des valeurs vedettes du marché allemand. À son apogée, l'action de Varta atteignait 181 euros, soutenue par l'essor des petits appareils électroniques sans fil nécessitant des piles. Cependant, un ralentissement du marché, la concurrence croissante en provenance d'Asie et l'augmentation des coûts de financement ont conduit l'entreprise à des difficultés majeures. Aujourd'hui, le cours de son action a chuté à environ 3,80 euros. Varta en est à son deuxième plan de restructuration de dette en deux ans. L'accord récent prévoit de réduire sa dette de 485 à 200 millions d'euros, avec l'objectif de soutenir l'entreprise jusqu'à fin 2027. En plus de sa prise de participation, Porsche AG envisage d'acquérir la majorité de la filiale de Varta spécialisée dans les batteries automobiles, V4Drive Battery, qui regroupe les activités liées aux cellules rondes lithium-ion de grand format. Ces batteries sont notamment utilisées dans le groupe motopropulseur hybride de la Porsche 911 Carrera GTS. Le PDG de Varta, Michael Tojner, a souligné l'importance de ce plan pour assurer l'avenir de l'entreprise, préserver près de 4 000 emplois, et maintenir Varta comme un acteur technologique clé en Europe. En 2023, Varta avait déjà annoncé la suppression d'environ 800 postes dans le cadre d'un plan de réduction des coûts. La société prévoit un chiffre d'affaires d'environ 800 millions d'euros en 2024. Cependant, elle a été confrontée à une cyberattaque en février 2023, qui a paralysé sa production pendant plusieurs semaines, entraînant une perte nette de 116 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année dernière. Varta n'a pas encore publié de nouveaux résultats financiers depuis cet incident.
Porsche à la rescousse du fabricant allemand de batteries Varta
usinenouvelle.com
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La famille Peugeot, à l’origine de Stellantis, revoit sa stratégie d’investissement à travers Peugeot Invest, son holding détenant 7,56 % de Stellantis. Après des turbulences financières, elle affiche une ambition accrue pour les prises de participation directes, qui devraient représenter plus de la moitié des 6,4 milliards d’euros d’actifs gérés, contre un tiers actuellement. En témoigne son entrée récente au capital de Robertet, leader des arômes naturels, pour contrer l’influence de Firmenich. Sebastien Coquard, directeur général adjoint de Peugeot Invest, précise que la famille privilégie des investissements dans l’industrie, les projets familiaux et à long terme. Cette approche s’est illustrée en 2023 par l’acquisition de 5,1 % du capital de la banque Rothschild, en partenariat avec les familles Dassault et Wertheimer. La famille a toutefois traversé une année difficile, marquée par des pertes sur plusieurs investissements : 272 millions d’euros avec la faillite du groupe immobilier Signa, 30 millions avec Ynsect et 22 millions dans Orpea. Ces déconvenues ont été aggravées par des tensions avec des actionnaires minoritaires comme les fonds Sycomore et Moneta, ainsi que par une baisse de 42 % du résultat net en 2023. La principale participation, Stellantis, a vu son cours chuter de 40 % cette année, reflétant un ralentissement dans le secteur automobile. La famille se prépare également à la succession de Carlos Tavares, son charismatique dirigeant, attendu à son poste jusqu’en 2026. La baisse des dividendes de Stellantis pèse sur les résultats, bien que des rendements passés, comme SEB (4,3 fois la mise initiale) ou Asmodée (2,1 fois), soulignent la robustesse de certains investissements. Face à ces défis, Peugeot Invest a réévalué ses méthodes d’analyse et de décision pour éviter de nouvelles erreurs. Concernant Orpea, la famille a privilégié un maintien temporaire de sa participation, en cohérence avec ses principes d’investisseur à long terme. Sur Signa, l’échec s’explique par une diversification mal maîtrisée, tandis que l’orientation vers des entreprises en croissance s’est recentrée sur le secteur des logiciels. La gouvernance a également évolué, avec le départ de Bertrand Finet, remplacé en octobre 2023 par Jean-Charles Douin, ancien cadre d’OTTP. Robert Peugeot, président emblématique, quittera ses fonctions en 2025, laissant place à un membre de la neuvième génération. Sophie Banzet-Bérets, Camille Roncoroni, Armand, Rodolphe et Edouard Peugeot participent déjà activement à la direction. Malgré les défis, la famille s’appuie sur une solide tradition de résilience et une volonté d’adaptation. Peugeot Invest entend poursuivre ses investissements stratégiques tout en consolidant ses principes de long terme, pour continuer à jouer un rôle central dans le paysage industriel et financier.
Les Peugeot remettent les compteurs à zéro après une série noire
lesechos.fr
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Peugeot Invest, contrôlée à 80 % par la famille éponyme, et cotée en Bourse, détient un intérêt de 5,4 % dans Stellantis pesant 54 % de son actif net réévalué. Le solde de ses actifs est constitué de participations minoritaires dans des entreprises cotées (SPIE, LISI, etc.) ou non, et dans des fonds d’investissement. Depuis des décennies, Peugeot Invest souffre d’une décote par rapport à la valeur de ses actifs de l’ordre de 50 % (actuellement de 55 %). C’est le prix que les investisseurs font payer pour accepter d’être actionnaires d’une structure utile pour la famille Peugeot, mais dont la pertinence pour les investisseurs et l’utilité pour le marché ne sautent pas aux yeux. Aux Pays-Bas, il est possible pour une pure société holding d’être cotée en Bourse. Ainsi Heineken Holding qui détient 54 % du groupe Heineken et aucun autre actif. Sa décote sur l’actif net réévalué (ANR) est de 17 % seulement, car celui qui acquiert des actions Heineken Holding ne se voit pas imposer une diversification forcée. En France, on n’accepte pas qu’une société holding cotée, détenant ce qui est devenu au fil du temps une minorité dans un grand groupe, ait pour seul actif cette participation. Aussi, la famille Peugeot, pour garder cette structure, a-t-elle dû investir dans des actifs autres. Parfois de façon brillante, comme les investissements dans SEB, Zodiac-Safran ; parfois de façon désastreuse (ORPEA, Signa dans l’immobilier outre-Rhin). Ne devient pas Warren Buffett qui veut. Sur les 5 dernières années, alors que le cours de Stellantis a doublé, les autres actifs nets de dettes ont baissé en valeur de 17 %, alors que les indices parisiens ont monté de 30 % environ. Des actionnaires minoritaires de long terme ont déposé des résolutions à la prochaine assemblée pour obtenir un relèvement du dividende. Non pas qu’ils soient assoiffés de liquidités comme des sangsues, mais tout simplement car un euro versé en dividende vaut un euro en trésorerie pour tous les actionnaires ; alors qu’un euro de résultat non versé en dividende chez Peugeot Invest n’accroît la valeur que de 50 centimes, compte tenu de la décote sur l’ANR. Le calcul est vite fait ! Tant que la structure et la gouvernance seront celles-ci, la décote a peu de chances de se réduire. Pour ce faire, il faudrait donner un vrai métier à Peugeot Invest en vendant les actifs financiers, y compris la participation dans Stellantis, à l’instar d'Eurazeo devenant un gestionnaire d’actifs pour le compte de tiers tel un petit Amundi. On peut comprendre que les Peugeot restent attachés à leur participation dans Stellantis. Mais dans ce cas-là, la nouvelle génération devrait considérer qu’avoir en Bourse son nom devenu synonyme de 50 % de décote structurelle n’est pas la meilleure façon d’honorer le patronyme des entrepreneurs fondateurs, et en tirer la conclusion qui s’impose en retirant de la cote ce véhicule qui n’a plus rien à y faire.
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En #difficulté depuis plusieurs mois, VARTA AG a eu recours à la nouvelle loi allemande sur la stabilisation et la restructuration des entreprises (dite loi #StaRUG) - qui se rapproche de nos procédures de #conciliation et de #sauvegarde #financière. La société espère convaincre ses #créanciers d'accepter un #effacement de la #dette (à hauteur de 480ME) après une demande d'allongement du calendrier de règlement qui n'a pas suffit. Le groupe, confronté à la baisse de son chiffre d'affaires (800 ME) et à une perte nette de 116 millions sur 9 mois. à la suite de la chute du marché de #stockage d'#énergie, de la #concurrence #asiatique et d'une baisse de demande d'#Apple a également été victime d'une #cyberattaque en février https://lnkd.in/ehW7-Jg9
Varta s'écroule en Bourse, Porsche au chevet de l'icône allemande des piles
lesechos.fr
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COURT TERME VERSUS LONG TERME Extraits de l’article : Le constructeur automobile Stellantis doit «regagner la confiance» de ses partenaires, des concessionnaires aux fournisseurs en passant par les gouvernements, après la mise à l'écart de son patron Carlos Tavares, a indiqué mercredi 4 décembre son directeur financier Douglas Ostermann. Le conseil d'administration du groupe de Peugeot, Fiat et Jeep a connu un «désaccord croissant» avec Carlos Tavares sur deux sujets, qui a mené à sa démission dimanche. Le premier sujet était la gestion de «problèmes stratégiques» dans les 15 mois précédant le départ à la retraite de M. Tavares, prévu jusque-là pour début 2026 : des actions de «court terme» s'opposaient à «l'intérêt à long terme de la société», a souligné M. Ostermann. Par ailleurs, Stellantis doit «regagner la confiance de ses partenaires clés», les concessionnaires, les équipementiers, les syndicats et les gouvernements des nombreux pays où le constructeur est présent, a souligné M. Ostermann, disant que ça «prendra du temps». Après une année 2024 compliquée et un premier avertissement depuis la fondation du groupe en 2021, la situation de Stellantis devrait «beaucoup s'améliorer» en 2025, a assuré le directeur financier. Le directeur financier est «convaincu» que Stellantis distribuera des dividendes en 2025, et devrait «discuter» de rachats d'actions, avantagé par la très faible valeur de ses titres, proche de son plus bas niveau historique, autour de 12 euros mercredi à la fermeture de la Bourse de Paris. Mon commentaire : Si j’étais salarié de Stellantis, je me demanderais ce matin pourquoi mon boss est parti ? L’article nous dit que la situation en 2025 va beaucoup s’améliorer et que l’on va distribuer des dividendes en 2025… Il me semble que si amélioration il y a, c’est que des mesures « court terme » ont déjà été prises bien avant la fin de cette année, et donc logiquement elles devraient être mises à l’actif de Carlos Tavares. Il est assez contradictoire de se féliciter que la situation s’améliore rapidement en 2025 et de se séparer brutalement de celui qui en est certainement la cause. Il eût été plus élégant, et compréhensible pour tous, de le laisser finir son job de recentrage jusqu’à fin 2025 et de préparer un dauphin à sa succession qui aurait travaillé sur les intérêts long terme du groupe. Mais je ne suis pas salarié de Stellantis et encore moins administrateur indépendant. PATRICK BELLITY #industrie #automobile #restructuring
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Ce constructeur de voitures électriques est sur le point de faire faillite. Fisker, en grandes difficultés financières depuis plusieurs mois, risque de déposer le bilan au cours des 30 prochains jours. L’entreprise a notifié à la SEC (Securities and Exchange Commission) son intention de se déclarer en faillite avant la fin du mois de mai 2024. L’entreprise du danois Henrik Fisker ne va pas bien. L’investisseur tant attendu n’arrive pas et la marque risque de ne pas avoir d’autre choix que de se déclarer en faillite. Aujourd’hui, Fisker ne peut plus payer ses créances. C’est simple, si des fonds ne sont pas levés au cours des 30 prochains jours, la firme sera obligée de déposer le bilan. Dans son communiqué de presse officiel, la marque précise avoir tout fait pour « trouver des financements supplémentaires, restructurer les dettes et continuer de discuter d’alternatives de financement avec des fournisseurs potentiels ». Mais cela n’a vraisemblablement pas été suffisant. Fisker a aussi l’intention de « réduire ses effectifs » et de « rationaliser ses activités ». La société californienne va notamment arrêter de chercher de nouveaux revendeurs en Europe et aux États-Unis. À ce jour, l’entreprise compte encore 1 135 employés, soit 425 de moins qu’à la fin du mois de décembre. Pour tenter de se sauver, Fisker a cassé le prix de son modèle. En France, l’Ocean est aujourd’hui promis avec un énorme rabais de 21 000 €.
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Les dirigeants gestionnaires, à l'Ego démesuré ont des performances très en deçà de la moyenne des indices boursiers et s'avèrent dangereux pour la pérennité de l'entreprise. Comment expliquer que ces présidents vampires continuent de séduire les actionnaires qui y perdent leurs plumes ?
🧐 Carlos Goshn, Carlos Tavares trajectoires et pratiques similaires pour résultats antinomiques avec la performance, la protection des salariés et des actionnaires 🧐 - Dans le cade de mes recherches sur les pratiques organisationnelles défavorables à l'individu et à l'entreprise, j 'avais étudié, les pratiques de Renault Group entre 2007 et 2019 et l'évolution du cours de bourse du temps du Pharaon Goshn. Suite à des mesures coup de poing visant l'unique réduction des couts et la maximisation du profit, l'action passa de 70 à 120 euros en 2 ans avant de s'effondrer, pour racler les bas fonds de la bourse à 19 euros, faisant de l'entreprise française, fragilisée dans ses fondations, une proie potentielle pour ses concurrents. Il semblerait que le Groupe PSA , Stellantis de Tavares suive actuellement une trajectoire similaire : - Un engouement de la presse financière aveuglée par l'Ego démesuré et des discours superficiels, - des pratiques contrôlantes et une pression sur les fournisseurs et les salariés - des succès à très court terme au niveau financier et valorisation boursière boostée artificiellement, - augmentation de salaire et versements de dividendes astronomiques - et effondrement inexorable à moyen et long terme pour la #performance économique, la #dynamique collective, les #collaborateurs et les #actionnaires. En créant un système qui (i) favorise l'intérêt individuel et celui de quelques uns au détriment de l'intérêt collectif et de l'entreprise, (ii) fait des valeurs et de buts extrinsèques (richesse, pouvoir, ascension sociale) les piliers de la réussite, nous nous écartons inexorablement des conditions de la réussite, de la performance et de la pérennité à long terme. Ces patrons aux dents blanches ont sur des périodes de 5 à 10 ans des résultats souvent en deca de la progression des indices boursiers. Comment expliquer que ces présidents vampires continuent de séduire les actionnaires qui y perdent leurs plumes Mystère 🧐? #travail #pratiques #leadership #management #motivation #performance
Stellantis abaisse drastiquement ses objectifs et s'effondre en Bourse
lesechos.fr
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Carlos Tavares, dirigeant de Stellantis depuis 2021, a été démis de ses fonctions avec effet immédiat le dimanche 1er décembre par le conseil d’administration réuni à Amsterdam. Ce départ, décidé à l’unanimité, reflète une accumulation de tensions avec les parties prenantes et les actionnaires du groupe. Connu pour sa stratégie axée sur des performances financières à deux chiffres et une réduction drastique des coûts, Carlos Tavares a finalement vu sa méthode rejetée. Le conseil d’administration, présidé par John Elkann, a souligné dans un communiqué officiel les contributions majeures de Carlos Tavares, notamment la création de Stellantis issue de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler. Cependant, cette stratégie intransigeante a suscité de vives critiques. Les fournisseurs, concessionnaires, salariés et cadres ont exprimé leur mécontentement face à des coupes budgétaires qui ont entravé le fonctionnement de l’entreprise. Plusieurs cadres ont quitté le groupe ces derniers mois, reflétant une perte de confiance générale. Les tensions étaient exacerbées par des risques ESG croissants. Carlos Tavares a dû gérer des crises allant des problèmes techniques, comme les airbags défaillants et les moteurs PureTech, à des accusations d’avoir dissimulé l’état des stocks pour masquer une baisse des ventes. Une procédure a même été intentée contre Stellantis aux États-Unis par des actionnaires mécontents. La défiance des principaux actionnaires, parmi lesquels les familles Agnelli et Peugeot ainsi que la Banque Publique d’Investissement et la Caisse des Dépôts, s’est accentuée ces derniers mois. En avril, un tiers d’entre eux avaient contesté la rémunération de Carlos Tavares, le dirigeant le mieux payé de son secteur. Depuis janvier 2024, le cours de l’action Stellantis a chuté de 40 %, aggravé par une nouvelle baisse de 5 % à l’annonce de son départ. Carlos Tavares avait pour ambition de continuer jusqu’en 2026 avant de prendre sa retraite à 68 ans. Cependant, le groupe traverse une tempête sectorielle marquée par la montée en puissance des constructeurs chinois, le ralentissement des ventes en Europe et la transition vers une mobilité durable. John Elkann a insisté sur la nécessité de poursuivre une stratégie alignée sur les intérêts à long terme de Stellantis et de toutes ses parties prenantes. Ce départ rappelle celui de Carlos Ghosn, ancien dirigeant de Renault, en 2020. Les deux hommes, autrefois figures providentielles de l’industrie automobile, illustrent désormais les limites d’un modèle de gouvernance jugé inadapté aux défis contemporains du secteur. Stellantis devra désormais définir une nouvelle direction pour s’adapter à ces mutations profondes. esg
La chute de Carlos Tavares : la méthode "à l'ancienne" ne résiste pas aux risques ESG - Novethic
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