Économie circulaire dans le retail : les consommateurs sont-ils prêts pour la révolution du vrac et des recharges ?
Acheter sans emballage.
Remplir ses contenants au lieu de les jeter.
L’idée fait son chemin, mais est-ce que les consommateurs sont vraiment prêts ?
Le vrac et les systèmes de recharge sont en plein essor.
Pourtant, en 2023, seulement 5 % des emballages réutilisables sont mis sur le marché en France.
L’objectif est de passer à 10 % d’ici 2027 (Source : Make .Org Foundation, Guide Emballages Responsables).
Avançons-nous trop vite pour le consommateur moyen ?
Changer nos habitudes n’est pas facile.
Les clients sont-ils prêts à emmener leurs propres contenants à chaque course ?
À changer leur routine d’achat bien ancrée depuis des décennies ?
La réutilisation demande un effort, une logistique personnelle que beaucoup ne sont pas encore prêts à adopter.
Les grandes enseignes, elles, suivent cette tendance.
Mais pour que cela fonctionne, il faut une véritable adhésion des consommateurs.
C’est là que réside le défi.
La France a un objectif ambitieux : 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟬 % 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗺𝗯𝗮𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗽𝗹𝗮𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮̀ 𝘂𝘀𝗮𝗴𝗲 𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱’𝗶𝗰𝗶 𝟮𝟬𝟮𝟱 (Source : CITEO, 2024).
Pour y arriver, il faut bien plus qu’une simple offre de recharge dans les magasins.
Il faut une révolution dans les mentalités.
Alors, comment faire en sorte que les consommateurs adoptent cette nouvelle manière de consommer ?
La clé pourrait être dans l’expérience client : rendre le vrac et la recharge pratiques, accessibles et même… sexy.
Car au-delà de l’aspect écologique, c’est l’expérience d’achat qui doit convaincre.
Les marques et les détaillants doivent innover.
Des modèles d’abonnement, des technologies de suivi, des services de collecte à domicile.
Tout est possible, tant que cela simplifie la vie du consommateur.
En somme, pour que la révolution du vrac prenne, il faut la rendre irrésistible.
Êtes-vous prêts à adopter cette nouvelle ère de consommation ? 🌍💡
Président chez INOHA
1 sem.Et un éco-score de plus ! Home Index / Green star / carbone score / habitons mieux ….. Comment le consommateur s’y retrouve-t-il ?