Post de Agence de l'eau Seine-Normandie

Lundi 16 décembre 2024, présentation de Sonia Decker et David Alfonso en lien avec le travail de l'agence eau Seine-Normandie (AESN). La présentation a passé en revue l'histoire des Agences de l'eau, depuis les agences financières de bassin en 1964 jusque nos jours. Le "système d'Agences de l'eau" a une gouvernance représentative de l'époque de leur création. Les années 90 et les 2 directives sur l'eau ont été particulièrement structurantes de l'action des Agences. Son objectif est d’atteindre le « bon état », c’est-à-dire garantir une qualité et une quantité d’eau suffisantes pour répondre aux besoins humains tout en préservant les écosystèmes aquatiques.  L'Agence de l'eau Seine-Normandie est une administration publique qui fonctionne selon le principe de pollueur-payeur. Elle perçoit des redevances auprès des usagers de l'eau, puis redistribue les fonds perçus aux acteurs impliqués dans la protection de cette ressource. Ses actions sont guidées par deux documents stratégiques : le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux-SDAGE (2022-2027) et le programme « Eau, climat et biodiversité » (2025-2050). Le Comité de bassin est le "parlement de l'eau" à l'échelle du district, et représente l'organe où se prennent les décisions, notamment les redevances. L'Agence met ensuite en oeuvre les délibérations de ce Comité. Le conseil d'administration est présidé par le préfet coordinateur de bassin (Préfet de Région pour la Normandie). C'est là que sont proposés un programme d'intervention et budget associé. Le bassin Seine-Normandie, avec sa forte dynamique et ses riches ressources en eaux souterraines, fait face à un défi majeur d’adaptation au changement climatique. Ce bassin comprend 30 % de la population française, dont 12,2 d'habitants concentrés en Île de France. La Seine est un fleuve de plaine avec un débit faible. La Normandie a quelques collectivités peuplées et beaucoup de réserves en eau souterraines, soumises à des pollutions. Sa façade littorale est menacée par la montée des eaux de 1m d'ici quelques années. La qualité de l'eau s'est beaucoup améliorée depuis les années 70. Un indice de cette amélioration : passage de 3 à une trentaine d'espèces de 🐟 ! Le 11e programme d'intervention, "eau et climat", vient de se terminer et le 12e, "eau, climat, biodiversité", d'être voté. 3,7 milliards ont été prévus sur 6 ans pour aider les maîtres d'ouvrage à mettre en oeuvre les objectifs de l'Agence en termes de résilience au changement climatique et de biodiversité. Une particularité en Île de France : le "plan baignade", promulgué en 2016. Reconquête de la qualité sanitaire des grands cours d'eau comme la Seine et la Marne. Au-delà des JO, un objectif social pérenne dans le temps avec 32 sites potentiellement ouverts à la baignade à partir de 2025. 📽️ Quelques exemples de réalisations en vidéo 🙏 Merci à vous 2 ! -- texte adapté de Sokhna Mariame NDIMBLANE Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) ISblue #masterSML