Socialter

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Critique radicale et alternatives. Magazine bimestriel en kiosques, librairies et sur abonnement.

À propos

Socialter est un magazine papier bimestriel disponible en kiosque dans toute la France. Socialter se penche sur les idées nouvelles qui peinent à émerger dans le débat public. Loin des solutions toutes faites et des approches dogmatiques, avec une ligne qui questionne plus qu’elle n’impose, Socialter entend repolitiser le débat avec une question en tête : comment faire évoluer la société vers plus de justice, plus de démocratie, dans le respect des équilibres écologiques ?

Site web
www.socialter.fr
Secteur
Édition de journaux
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2013
Domaines
Magazine, Entrepreneuriat social, Technology, Économie collaborative, Innovation, Développement durable, Entrepreneur du changement, Économie sociale et solidaire, Conférences, Conseil éditorial, Ecologie, Transitions, Ville, Alternatives et Changement climatique

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Nouvelles

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    Nous sommes très heureux de vous présenter la couverture de notre nouveau numéro 67 « Résistances rurales », en kiosque ce samedi ! 🔥 La gauche et l’écologie ont-elles déserté les campagnes ? Tout le porte à croire. Les scores du RN à la sortie des urnes parlent d’eux-mêmes. Sentiment de déclassement, absence de contre-discours, fracture supposée des mondes ruraux et urbains : c’est dans ces sillons que l’extrême droite sème ses idées nauséeuses. 🤢 Pourtant les ruralités ont longtemps été de fertiles terres de luttes anticapitalistes au temps des Paysans-Travailleurs. Aujourd’hui, le collectif Terres de Luttes justement, avec d’autres, comme la confédération paysanne, entend bien réactiver l’héritage des campagnes rouges. ✊ Pour y parvenir, pas de miracle, il faut « refaire des affinités avec les classes populaires rurales », mais aussi défaire les caricatures. Première étape : se parler. Activer « les conversations profondes » et refaire vivre des lieux de rencontre et de débat dans les bourgs ruraux. 🤝 C’est seulement à ces conditions qu’une gauche écologiste et populaire pourra contrer le hold-up de l’extrême-droite sur les campagnes. 🇫🇷 Vous êtes abonné.e ? Vous recevrez ce numéro d'ici la fin de la semaine. 📦 Pour recevoir ce numéro, abonnez-vous et profitez de 20% de réduction avec le code NOEL2024 ! Entretien, reportage, enquête… Découvrez le sommaire complet de ce numéro : https://lnkd.in/eYSVSmaY Illustration de couverture par George(s) 🎨 #Ecologie #Politique #Gauche #Campagne #Vote #ExtremeDroite #Alternatives #Magazine Elsa Gautier Olivier Cohen de Timary Léa Dang Clea Chakraverty

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    Dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance », nous avons eu l'honneur de nous entretenir avec Serge Latouche, économiste et « pape de la décroissance ». 💡 🌱 Professeur émérite de l’université Paris-Saclay, Serge Latouche est l’un des principaux critiques français de la notion de croissance économique. Il a très tôt participé à l'entrée dans le débat public de la notion de « décroissance ». Sa prise de conscience se fait lors de ses voyages au Laos et en Afrique en tant qu'expert en développement. ✈️ 👉 « La situation en Afrique et au Congo en particulier m’a démontré que le développement économique s’inscrit dans une démarche ethnocidaire : il détruit ce qui permet aux peuples de donner un sens à l’existence, quel que soit le niveau de vie. » Il rédige alors plusieurs ouvrages qui influenceront le courant écologique pour les années à venir. Et au niveau mondial, le vent a tourné et l'impératif de développement économique et les conséquences nocives sur les peuples et les écosystèmes n'est plus majoritaire partout. 🌱 👉 « Ces dernières années, les peuples autochtones en Bolivie et en Équateur ont inscrit dans leurs nouvelles constitutions que leur objectif n’est pas le développement, qui est une idée occidentale, mais le buen vivir (le bien vivre). » Pour Serge Latouche, ce sont les combats locaux qui font bouger les imaginaires et qui peuvent nous amener vers une perspective décroissante. 👉 « La décolonisation de l’imaginaire ne passe pas par un parti politique. En revanche, elle entraîne des conséquences politiques. Cela se traduit aussi bien par des mobilisations de terrain, dans des luttes, que par l’engagement éventuellement dans un parti, pour devenir conseiller municipal par exemple. » Retrouvez ce grand entretien complet dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance » avec Timothée Parrique, en ce moment en kiosque et librairies ! 👇 https://lnkd.in/djSm8N85 #Decroissance #Ecologie #Economie #Capitalisme #Environnement

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    « Ce n’est pas pour les individus que les bassines sont rentables, mais bien pour tout le système de l’agro-industrie et des coopératives.» 🚜 Dans son jugement rendu hier, la cour administrative d'appel de Bordeaux a estimé que les méga bassines du Poitou pouvaient menacer la survie d'une espèce d'oiseau protégée, l'outarde canepetière. 🦉 Dans notre n°63, nous nous étions entretenus avec le collectif Bassines Non Merci qui lutte depuis plusieurs années contre le projet de 16 méga bassines dans le marais Poitevin. ✊ 👉 Pour eux, les méga bassines sont un cas concret de maladaptation et « sont là pour remplir les besoins d’une agriculture qui s’est rendue esclave d’un certain usage de l’eau. ». Pour Julien Le Guet et Johanne Rabier, il faut arrêter les cultures d'espèces trop gourmandes en eau et inadaptées au climat du Poitou, comme le maïs, et faire évoluer les pratiques sur l'usage de l'eau. 🌾 👉 « Il faudrait reconstituer le maillage de haies, être capable de protéger efficacement les captages d’eau potable, remettre de la matière organique dans les sols pour éviter le ruissellement, stopper l’assèchement des zones humides, reméandrer les rivières… » Retrouvez cet entretien dans notre N°63 « Maladaptation », disponible sur notre boutique. 👇 https://lnkd.in/ewYu9DBj #Eau #Ecologie #Bassines #Agriculture #Adaptation

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    Du lithium dans l'Allier, du cuivre dans le Rhône... Les projets miniers reviennent en France, avec des risques pour l'environnement et la biodiversité... 👇 ⛏️ On pensait la folie minière derrière nous, mais la demande en métaux précieux pour alimenter nos batteries, voitures et smartphones, et les troubles géopolitiques viennent inverser la tendance. 📈 👉 « Depuis 2014, 21 permis de recherche ont été délivrés par les ministères de l’économie et de l’environnement, dont plus de la moitié ces deux dernières années. » Ces nouveaux gisements sur lesquels lorgnent l'État et les compagnies minières se trouvent par exemple dans l'Allier, où une réserve de lithium qui pourrait alimenter près de 700.000 véhicules électriques par an a été promue « projet d'intérêt national », ce qui qui a accéléré ses permis d'implantation. 🚗 Malgré les promesses de contrôle de la part compagnies minières, les risques de pollution avec la relance de l'extraction minière restent élevés, entre fuite d'eaux acides et pollution des sols aux métaux toxiques. 👉 « Au total, sur quatorze permis de recherche actifs, dix sont situés sur des zones « susceptibles de présenter un risque pour l’environnement », selon les études de GEODERIS.» Retrouvez cette enquête de Floriane Louison dans notre N°67 « Résistances rurales », en ce moment en kiosque et librairies ! 👇 https://lnkd.in/ebW3JqWW #Mines #Lithium #Pollution #Extraction #Ecologie

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    Boycott, troc, redistribution... Pour la chercheuse Jeanne Guien, « il faut chercher des alternatives économiques pour se défaire du consumérisme » 🛒 Dans notre hors-série « Décroissance », Jeanne Guien, docteure en philosophie et chercheuse indépendante revient sur l'histoire du consumérisme et sur les alternatives qui pourraient le remplacer dans une société décroissante. 🌱 👉 « L’idée d’inciter à la consommation pour faire prospérer l’économie apparaît dans les discours d’économistes dès le XIXe siècle. Au lieu de se dire qu’il faut moins produire, les partisans du consumérisme mettent en place des stratégies d’obsolescence. » Le consumérisme est aujourd'hui majoritaire dans le monde entier, et soutenu par les États, malgré ses conséquences écologiques dévastatrices : gaspillage, pollution des sols et des eaux... 🏭 👉 « Jamais on ne se demande pourquoi il y a autant de surplus, d’invendus, les raisons qui nous poussent à produire tant de choses dont on n’a pas besoin. » Pour dépasser le consumérisme, le rôle de l'État serait essentiel. 👉 « Peut-on organiser un système de répartition égalitaire des ressources ? En théorie, l’État est normalement un appareil de redistribution des ressources, il en a les moyens et l’organisation. Malheureusement, nous n’y sommes pas. » Retrouvez cet entretien dans notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance » avec Timothée Parrique, actuellement en kiosque ! 👇 https://lnkd.in/ecNVHmPD #Consommation #Pollution #Ecologie #Decroissance Photographies par Fred Lahache

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    Dans sa nouvelle BD, la journaliste Inès Léraud documente méticuleusement le processus du remembrement en Bretagne, les effets de cette la recomposition du paysage sur les populations locales et l’histoire enfouie des luttes des populations paysannes qui se met en place pour résister au grand chantier de la modernité. 🚜 Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’État se lance dans un grand chantier : remembrer les campagnes pour faciliter l’arrivée des machines. Derrière l’arrachage des haies et des bocages, le gouvernement a pour objectif d’augmenter la productivité : les petites fermes disparaissent progressivement au profit de plus grandes structures... 🌾 Retrouvez cette bande dessinée en librairies ! Recension 👇 https://lnkd.in/e6XCDxBc #Agriculture #Histoire #Remembrement #Paysages #Ecologie #Politique GROUPE DELCOURT La Revue Dessinée

    Champs de bataille. L'histoire enfouie du remembrement

    Champs de bataille. L'histoire enfouie du remembrement

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    Comment la gauche et l'écologie peuvent-elles reconquérir les campagnes qui semblent acquises à l'extrême droite ? 🗳️ Dans notre nouveau numéro « Résistances rurales : Face à l'extrême droite », notre rédactrice en chef Elsa Gautier fait le constat que les zones rurales s'éloignent toujours plus du vote progressiste, phénomène qui remonte aux années 1990 et aux premières délocalisations d'usines. 👉 « Il n’y a plus de leaders d’opinion locaux, et personne dans les sociabilités, dans les groupes d’amis, qui puisse l’incarner, et contredire la parole de droite et son hégémonie. C’est dans ce vide que se déploie l’extrême droite. » explique le sociologue Benoît Coquard Pour inverser la tendance et ne pas laisser la main à l'extrême droite qui s'est opportunément repositionnée en porte parole des voix rurales, il faut résorber la fracture qui oppose aujourd'hui la gauche aux habitants des petites villes. 👉 « Les ruralités sont, depuis trop longtemps, un espace que la gauche ne pense pas, qui ne l’intéresse pas. Les discours et les stratégies de la gauche reflètent une dimension insulaire dont elle ne semble même pas avoir conscience. » dénonce l'autrice Juliette Rousseau. Certains élus de gauche comme Marie Pochon assument de s'impliquer dans des dossiers où on ne les attend pas forcément, comme la défense du pastoralisme ou les abattoirs paysans, même si la gauche souffre toujours d'une mauvaise image fabriquée par les médias de droite. 👉 « Il y a une destruction méthodique de ce que peut être l’écologie et la gauche rurale, populaire, pour en faire un truc qui ne serait bon que pour les “bobos woke” des centres-villes. » 🤝 « Avant de vouloir changer les gens et changer le monde, il faut déjà essayer de comprendre ce qu’on est aux yeux des personnes avec lesquels on entend tisser des alliances. Il ne suffit pas d’aller à la campagne, il faut refaire groupe.» conclut Benoît Coquard. Retrouvez cet article dans notre N°67 « Face à l'extrême droite, comment lutter depuis les campagnes ? », disponible en kiosque et librairies ! 👇 https://lnkd.in/eBNn-p7e #Ecologie #Politique #Elections #Vote #Campagne

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    🌱 ✊ Notre numéro 67 « Résistances rurales : Face à l’extrême droite » est désormais disponible en kiosque ! Au programme 👇 Notre grand dossier pour reprendre du terrain face à l’extrême droite dans les campagnes, un reportage au secours des pàramos de Colombie, le risque du renouveau minier en France… Mais aussi : un grand entretien avec la journaliste Naomi Klein, une chronique de Salomé Saqué et des naturalistes déters ! Découvrez le sommaire complet et trouvez un point de vente sur socialter.fr/kiosque 👀 En achetant ou en offrant Socialter, vous soutenez un média indépendant 💪❤️ En ce moment, profitez de 20% de réduction sur nos abonnements et numéros avec le code NOEL2024 ! 🎅 #ecologie #politique #presse #economie #militantisme #luttes #campagne #ruralité Fabien Benoit Lumir Lapray Nolwenn Jaumouillé Illustrations par George(s)

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    « Mouvement de défense de l’ordre établi, l’extrême droite s’attache partout à soutenir les intérêts en place, de l’agro-industrie à l’économie fossile. » 🏭 Dans l'édito de notre nouveau n°67 « Face à l'extrême droite, comment lutter depuis les campagnes ? », Elsa Gautier, rédactrice en chef de Socialter, revient sur la réélection de Donald Trump, confirmation du tournant populiste de nos démocraties. « Contre l’ordre néolibéral, dont la légitimité n’en finit pas de s’effondrer depuis la crise financière de 2008, les figures transgressives de l’extrême droite réussissent ainsi à fédérer les ressentiments contre le « système ». » Cette montée de l'extrême droite en France et dans le monde s'accompagne aussi d'une remise en cause des objectifs climatiques, ces partis étant souvent de mèche avec les grandes industries nocives. 👉 « Nulle part les partis nationalistes ne se drapent de vert pour conquérir le pouvoir. » Découvrez l'édito de notre n°67 « Résistances rurales », en kiosque demain 👇 https://lnkd.in/e9aaMFKA #Politique #Populisme #Trump #Ecologie #ChangementClimatique

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