Exposition "Au seuil du dire" 12 décembre 2024 - 18 janvier 2025 Vernissage le jeudi 12 décembre à partir de 18h Artistes : Dexi TIAN, Moyu ZHANG L'exposition Au seuil du dire invite à franchir une frontière invisible, celle où les mots s'effacent pour laisser place à la puissance des formes et des matières. À travers les œuvres de Tian Dexi et Zhang Moyu, le spectateur est convié à explorer un espace d'incertitude, où les signes, les couleurs et les matières prennent le relais du langage pour révéler l'indicible. Tian Dexi travaille avec des matériaux bruts, qu’il transforme pour en révéler la mémoire enfouie. Ses œuvres, à la croisée du minimalisme et du symbolisme, interrogent la relation entre le visible et l’invisible, le tangible et l’éphémère. Ses matières, parfois rugueuses, parfois diaphanes, évoquent des paysages mentaux où chaque détail devient une porte vers un monde intérieur. Dans son univers artistique, les mots semblent effacés : c’est la matière elle-même qui parle, portée par un souffle primordial. Zhang Moyu, de son côté, explore les strates du temps à travers des compositions qui mêlent délicatesse et densité. Ses œuvres, souvent dominées par des tons neutres et des jeux d’ombres, jouent avec la lumière pour suggérer l’évanescence des choses. Chaque toile semble suspendue entre deux temporalités : le passé, inscrit dans les motifs et les gestes de l’artiste, et le présent, où l’œuvre se révèle au regard de celui qui contemple. Ses créations murmurent des histoires inachevées, au seuil du dire, comme si elles attendaient que chacun y inscrive ses propres récits. Le titre de l'exposition évoque cet instant fragile où le langage vacille, incapable de traduire pleinement l'expérience humaine. Tian Dexi et Zhang Moyu proposent des œuvres qui dialoguent entre elles tout en créant des silences éloquents. Ce dialogue offre un espace à l’imagination, un seuil à franchir pour mieux ressentir ce qui échappe à la rationalité. Au seuil du dire est ainsi une réflexion sur la limite des arts visuels : celui de traduire l'indicible, non par le langage mais par l'émotion, l'intuition et la contemplation.
espace temps
Arts, spectacles et activités récréatives
Paris, Île-de-France 45 abonnés
Espace d'art dédié aux rencontres et aux échanges dans le domaine de l'art.
À propos
espace temps est un organisme qui se situe au coeur de Paris, à proximité du Centre Pompidou. Il est dédié à l'organisation d'expositions et d'événements de recherche, tout en favorisant les rencontres et les échanges.
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https://espacetemps.art/
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- Secteur
- Arts, spectacles et activités récréatives
- Taille de l’entreprise
- 2-10 employés
- Siège social
- Paris, Île-de-France
- Type
- Société indépendante
Lieux
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Principal
98, Rue Quincampoix
75003 Paris, Île-de-France, FR
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Nouvelles
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Exposition , - . 7 novembre - 7 décembre 2024 Vernissage le jeudi 7 novembre à partir de 18h Performance au vernissage à 20h : Gösta Sträng & Morgane Déas Artistes : Armando Milano & Felicitas Yang Curateur : Laurent Quénéhen Armando Milano et Felicitas Yang composent des couples de photographies sensibles où les couleurs se répondent, les formes s’interpellent. Un dialogue s’établit entre deux univers distincts, à l’instar d’une rencontre amoureuse. Ils se croisent, se mêlent et forment des correspondances photographiques surprenantes. Ils ont, en l’occurrence, réalisé 88 photos, soit 44 diptyques et c’est cette union fructueuse qui est exposée et accompagnée d’un livre qu’ils ont fabriqué et tirés à 120 exemplaires. On assiste dans leurs photographies à un jeu qui rappelle celui des dominos, une forme répond à une autre et un fil se tisse entre les couples de photographies, mais aussi sur l’ensemble des clichés. C’est d’ailleurs ce qu’indiquent les artistes dans leurs propos liminaires : « Ce jeu visuel peut être comparé à une méthode appelée Dorica Castra. Dorica Castra (qui signifie « camps grecs » en latin) est une figure de style dans laquelle le mot suivant emprunte la dernière syllabe du mot précédent - dans ce cas « dori-CA » - pour commencer le mot suivant « CA-stra ». L'application visuelle de cette figure de style (par opposition à l'écriture) signifiait que les photos devaient agir comme les maillons d'une chaîne. En d'autres termes, il y a un dialogue direct entre les photos, créant un fil narratif qui met en évidence les similitudes et les allusions, souvent avec humour, pour trouver un sens et une beauté dans les subtilités de la vie ». C’est un jeu entre le réel magnifié, le punctum Barthésien et l’éternité : « l’éternité et un jour », à l’instar du film de Théo Angelopoulos. Le cinématographe et la photographie sont nés dans le même siècle, le cinéma est l’association de 24 photographies à la seconde et l’on retrouve dans les prises de vues noir et blanc du couple l’enchantement qui a donné lieu à la naissance du cinématographe par le magicien Georges Méliès : au tout début étaient des ombres qui se déplaçaient derrière un rideau. La photographie d’enfants vus de dos observant un terrarium est associée à une image où l’on distingue des individus à travers une vitre. Cela nous ramène au temps des premières silhouettes qui s’agitaient derrière un écran, c’est une mise en abyme où les personnages photographiés observent, les artistes ont enregistré ce moment et nous regardons aujourd’hui ces images. Armando et Felicitas composent des poèmes visuels et tout un chacun peut s’en emparer pour laisser libre cours à ses corrélations personnelles, ses voyages intérieurs. Lire la version intégrale : https://espacetemps.art/fr
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Exposition | Et le souffle devient signe (*le titre de l'exposition est calligraphié par François Cheng) 19 septembre - 31 octobre 2024 Vernissage le jeudi 3 octobre à partir de 18h Artistes : François CHENG Henri MICHAUX Mark TOBEY CHEN Zhen YANG Jiechang ZHENG Guogu & Yangjiang Group HE An SHEN Wei Charwei TSAI Curateurs : Martina Köppel-Yang Joseph CUI L'exposition "Et le souffle devient signe" regroupe les œuvres de neuf artistes modernes et contemporains, explorant l'écriture et son processus créatif. Inspiré par le livre de François Cheng, le titre souligne le lien entre l'écriture et la spiritualité, particulièrement dans la tradition chinoise, où la calligraphie est perçue comme une émanation du cœur. Des artistes comme Cheng, Michaux et Tobey ont vu l'écriture et le dessin comme une voie vers l'inconscient et un langage universel. Pour les artistes contemporains tels que Chen Zhen, He An et Yang Jiechang, l’écriture et le dessin portent en eux un potentiel d’action et de participation. D'autres, comme Shen Wei, Tsai Charwei et Zheng Guogu et Yangjiang Group, utilisent l'écriture de manière multidisciplinaire, intégrant le corps, la nature et la spiritualité. L'exposition met ainsi en avant le "pouvoir imaginaire des signes", reliant tradition et modernité. texte original 👉 https://lnkd.in/eBei4zYY Merci à notre partenaires et collaborateurs : Association Les voies de l’art, DSL Collection, La Galerie Jeanne Bucher
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Nouvelle exposition | À UN JARDIN 16 mai - 16 juin 2024 Vernissage le jeudi 16 mai à partir de 18h Artiste : Peihang BENOIT & Fabrice LANGLADE Curateur : Joseph CUI ________ Le jardin est une œuvre artificielle humaine, qui tente à reproduire un état naturel d’un lieu de vie et de rencontre. Le lieu de vie est composé par un système de plantes et d’animaux, parfois une mare avec un ilot, accompagnée de rochers; Lieu de rencontre par l’accès des humains pour se trouver, se promener, jouer, s’échanger, s’embrasser. Peihang BENOIT et Fabrice LANGLADE construisent ensemble l’exposition, avec les rochers et les chimères, couleurs, lumières et désires. Dans le travail de Fabrice, la recherche de la simplicité en forme et en matières, est présente également dans sa pratique de Judo une épure flottante, une contemplation du corps mouvant. Peihang s’imprègne de sa culture natale de Taiwan et de son expérience occidentale, mêlant la nature et le désir, innée et acquis. Elle s’inspire des éléments de la peinture classique et nous fait voyager dans les couleurs qui forment des espaces interstitiels, comme dans les coins secrets du jardin. Les lumières traversent les nuages et les branches et forment des ombres où se cachent les amants. Les rencontres mutuelles des deux artistes dans les ateliers ont provoqué des ondes insaisissables, de l’art à la philosophie, de l’identité à la société. L’exposition de leurs créations artistiques est une invitation à tous ceux qui viennent à enter dans leur jardin, voir et promener, penser et contempler. Texte par Joseph CUI
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L'Association Les Voies de l'art et espace temps ont l'honneur d’annoncer que la critique d'art et commissaire d'exposition Dr. Martina Köppel-Yang et le directeur d'espace temps Joseph CUI ont sélectionné le projet curatorial parmi près d'une centaine de candidatures : TELEOPLEXY de l'artiste LIU Puqi avec la curatrice LI Yaxuan. Il s'agit également de la première exposition personnelle de LIU Puqi à Paris, qui se déroulera du 5 avril au 4 mai 2024. Le vernissage aura lieu le 5 avril à 18h. Le projet bénéficie de 2 000 euros de soutien financier pour sa production, son organisation et la recherche sur le sujet qu'il aborde. 🧬 LIU Puqi : TELEOPLEXY 5 avril - 4 mai 2024 Vernissage le vendredi 5 février 18h Curateur : LI Yaxuan TELEOPLEXY¹, est l'entité vivante dans l'immanence de la composition mécanique ou dans la cohérence avec l'énergie cinétique, ce qui n'est pas seulement le renouvellement de la fonction, mais aussi la façon dont le perception de l'antenne fasciculée est hors de contrôle. LIU Puqi travaille sur les orbites de l'univers technologique, qu’il transforme en installations mécaniques. Il utilise l'impression 3D semi-industrielle, qu'il s'agisse de fictions de membres artificiels, des parties de corps simulées ou d'organes externes modifiés à partir d'yeux de caméléon. L’objectif est d’explorer la relation entre la fabrication d'outils et la production dans le cadre de l'évolution post-humaine, en vue de déconstruire les frontières des comportements entre humain, machine et animal. Le travail de LIU Puqi consiste à imaginer la relation entre les machines et les sensations du corps. Lorsque BOA nage à travers les tuyaux gris et lisses, sa colonne vertébrale peut se tordre librement et éprouve de nouveaux changements, ce qui en fait l'arme la plus puissante, enlace la proie et évolue vers inconnu. La structure visuelle particulière du Caméléon peut créer une scène avec un champ de vision plus large pour les regardeurs, tout en étant incapable d'accepter une rotation excessive et une grande quantité d'informations qui leur donnent le vertige. La chair est comprimée sous l'unité de contrôle, et les limitations exposées sont sans aucun doute une sorte d'ironie. L’arme virtuelle modélise le fantasme froid présenté par l’objectif de la caméra dans l’expérience d’un appareil semi-virtuel. Elle examine comment ré-observer le monde à partir de perspectives parallèles inversées basées sur différentes positions. ✨Merci sincèrement à TCT Art House, Asia Society France, ACA, Yishu, China Southern Airlines, pour leur soutien et leur parrainage de cet exposition !
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Merci à ACA Projet pour le partage de notre exposition 💛! https://lnkd.in/e2TXHamS
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Exposition : En ondes les instants 1 mars - 29 mars 2024 Vernissage le jeudi 29 février 18h Artistes : AN Xiaotong|NAVARRO Julie|SHI Qi Curateur : Joseph CUI °°°°°° L'exposition "En ondes les instants" présente trois artistes, à savoir An Xiaotong, Julie Navarro et Shi Qi. Le titre, qui s’inspire d’un vers d’un poème de François Cheng, rapproche ces trois trajectoires et positions artistiques différentes : De quelle nuit es-tu venue ? De quel jour? Soudain tu es Au coeur de tout. Les lilas Ont frémi ; le mot est dit. Tout prend sens, tout se découvre Don. Dès lors, tout se transmue : Le ciel-terre en chair aimante, En ondes sans fin les instants. Les œuvres de l'exposition abordent ainsi la question de la transmutation. En alchimie, la transmutation désignait la possibilité de transformer une substance en une autre, voire un élément en un autre. Ici il s’agit de la transmutation des matériaux, des formes et des figures, des positions et des perspectives, pour toucher à la possibilité d’un dialogue sans entrave et détaché entre l’individu et la réalité.