Carbone 4

[Analyse] Nouveau Plan National d’Adaptation au Changement Climatique : qu’est-ce qui change ? 🌊 La nouvelle version du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (#PNACC3) a été officiellement publiée et ouverte à la consultation. 👉 Elle représente une avancée significative dans la définition des actions à mettre en place pour assurer la résilience des territoires, des populations, des infrastructures (routes, réseaux, télécom, etc.) et des activités face aux impacts futurs du changement climatique. ❓ Pourquoi le PNACC est un outil important pour l’Adaptation ? ❓ Que dit ce nouveau PNACC ? ❓ Que manque-t-il à cette version ? ❓ Comment la méthodologie OCARA peut vous accompagner pour construire votre trajectoire d’adaptation compatible avec le PNACC3 ? Le pôle Adaptation de Carbone 4 partage ici son regard sur ce nouveau document structurant pour l’adaptation en France et outille votre organisation pour devenir résiliente face aux impacts climatiques. Analyse par Violaine Lepousez, Justine Mossé, Axel Derouet e Romain Grandjean 👇 https://lnkd.in/ejZ7PNmz

✈️ Voyager bas carbone, dernière partie de notre FAQ sur le tourisme Alors que les vacances de Noël arrivent, il est l'heure de vous dévoiler la dernière partie de notre FAQ sur le tourisme. Après s'être demandé comment concilier vacances et monde bas carbone nous nous intéressons ici aux impacts de la décarbonation sur le secteur touristique français. ❓ La France peut-elle rester la 1ère destination touristique mondiale dans un monde bas-carbone ?  ❓ Est-ce que les Français sont de grands voyageurs ? Avec 100 millions de touristes, la France reste la première destination touristique mondiale. Est-il donc viable de penser que nous allons pouvoir rester premier tout en devenant un pays neutre en carbone ? S'il est illusoire d’envisager de pouvoir continuer à faire augmenter ce chiffre tout en se décarbonant radicalement, est-ce que cela serait réellement un problème pour l’activité économique, culturelle, et sociale française ? Pour le savoir, découvrez nos deux dernières réponses à ces questions ici : https://lnkd.in/dzdyaP2N

🏦 Le cadre de la TNFD appliqué aux acteurs financiers Carbone 4 est fier d’avoir contribué à la rédaction du rapport Climat et Nature 2023 de La Banque Postale, en partenariat avec CDC Biodiversité et le WWF.  👉 https://lnkd.in/eZ7YSxAU 📃 Le rapport s’appuie sur la méthodologie LEAP développée par la #TNFD. Cette initiative internationale propose un cadre structuré permettant aux entreprises d’identifier, d’évaluer et de gérer les risques et opportunités liés à la biodiversité. 🌱 L’objectif est d’aider les organisations à intégrer pleinement ces enjeux dans leurs stratégies et leurs décisions financières. Avec ce rapport, La Banque Postale devient d'ailleurs l'un des premiers acteurs financiers à adopter ce cadre TNFD en France et dans le monde (https://lnkd.in/dCErAa5i). 💡Cet exercice structurant représente ainsi une étape clé pour intégrer la biodiversité dans les processus décisionnels afin de s’engager en faveur d’une économie durable et responsable. De plus, ce travail a permis de sensibiliser les équipes aux pressions exercées par les activités de l’institution bancaire sur la biodiversité. La compréhension des enjeux liés à la Nature étant complexe, la sensibilisation et la formation sont essentielles pour que chaque métier se saisisse du sujet. Vous souhaitez, vous aussi, inclure la biodiversité dans votre formation et votre stratégie d’entreprise ? N’hésitez pas à nous contacter ! [email protected]  https://lnkd.in/dXSWEfx6

🌳 [Feuilleton sur la séquestration carbone] Article n°3️⃣ : Quels sont les enjeux de la répartition et de la comptabilité des séquestrations par les entreprises ? Dans les deux articles précédents, Carbone 4 a décrypté la comptabilité des puits de carbone anthropiques et non anthropiques, présenté le potentiel mondial d’absorption et étudié les enjeux et limites des méthodes de fixation d’objectifs (https://lnkd.in/eWQAhqxG). 💡 Il est désormais temps d’évaluer les implications des règles en cours d’édiction de la comptabilité carbone, en particulier du guide Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol) Land Sector & Removal (actuellement en version draft et dont la sortie est prévue fin 2024), et de la Science Based Targets initiative FLAG. En effet, ces méthodes de comptabilité conditionnent la revendication des séquestrations, et donc la répartition de l’effort financier et opérationnel de développement des puits entre acteurs. 🎯 Les méthodes de comptabilité carbone et de fixation d’objectif ont un réel pouvoir normatif, régulant des démarches pour le moment volontaires. Ces méthodes techniques continuent d’évoluer et la sortie prochaine de la version définitive du guide Land Sector & Removals du GHG Protocol devrait éclairer certaines questions laissées en suspens. ✅ La Net Zero Initiative continuera à porter un regard critique sur la rigueur et l’ambition ces méthodes en veillant à ce qu’elles favorisent la meilleure mobilisation possible des puits de carbone, indispensables à la neutralité carbone mondiale. Décryptage signé Gabriel Follin-Arbelet, avec la contribution de Julie Daunay, Zénon VASSELIN et César Dugast ⤵️ https://lnkd.in/exfBsKvC

[Analyse] Décider aujourd’hui le futur décarboné du système électrique français - Le cas de Saint-Avold pour la conversion au biogaz ⚡️ La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui détermine les grandes lignes de la politique énergétique française pour les dix prochaines années, est en phase de concertation publique afin de recevoir des propositions concrètes qui seront ensuite analysées par le gouvernement.  👉 Dans ce cadre, Carbone 4 publie une première analyse sur l’enjeu de conversion des centrales à charbon françaises et plus particulièrement de la tranche 6 de la centrale Émile Huchet située sur la commune de Saint-Avold (CEH6). Propriété du groupe GazelEnergie, elle fait partie des deux dernières centrales à charbon françaises, qui cherchent à écrire leur futur en proposant des projets d’avenir. Fermée début 2022, la centrale a finalement été rappelée en août de la même année pour sécuriser l’approvisionnement dans un contexte de crise énergétique et de faible disponibilité du nucléaire. L’arrêt de la tranche charbon de la centrale devrait avoir lieu d’ici 2027, mais un projet de reconversion au gaz (avec incorporation de 60% biométhane) est proposé par Gazel Energie au gouvernement.    Saint-Avold est un cas intéressant pour se poser des questions telles que : ➡️ Quels sont les besoins en moyens de pointe décarbonés pour le système électrique français à horizon 2030 ?  ➡️ Quels sont les intérêts économiques et carbone de la conversion par rapport à la fermeture de la centrale de Saint-Avold ?  ➡️ Quelles contraintes s'opposent à la conversion ? Découvrez notre analyse réalisée par Matthieu Bardey, Céleste Grillet, Michaël Margo et Alain Grandjean ⤵️ https://lnkd.in/eEY5Qae2

Mercredi soir, Juliette Sorret, cheffe de projet au sein du pôle transport de Carbone 4 a été interviewée au journal télévisé de France 3 dans le cadre d'un reportage sur l'impact climatique du tourisme en France. ✈️ L'occasion de rappeler que le secteur a généré en France et en 2022, 97 millions de tonnes de CO₂, dont 69 % proviennent de la mobilité, notamment des transports aériens et que l'ambition de la France de rester la destination touristique numéro 1️⃣ dans le monde est incompatible avec le respect de ses objectifs climatiques. Pour rappel, le plan Destination France de l'ADEME vise à faire de la France la première destination du tourisme durable d'ici 2030. La baisse d'émission du secteur doit atteindre -40 à -50% par rapport à 2018 d'ici 2030 (-16% atteint entre 2018 et 2022). Pour cela, le pays peut solliciter trois grands leviers classiques de décarbonation : ✅ Les pratiques touristiques ✅ L'efficacité énergétique ✅ L'intensité carbone Pour en savoir plus, retrouvez notre étude réalisée pour l'Ademe avec la SCET | Services Conseil Expertises et Territoires : https://lnkd.in/dMTbbVsm Et retrouvez le reportage du JT de France 3 ici (à partir de la 27eme minute) : https://lnkd.in/dPriWz8Z

[Feuilleton sur la séquestration carbone] 🌳 👉 Article n°2 : Quels sont les enjeux de la fixation d’objectifs de séquestrations par les entreprises ? 🌎 Bien que le principe de compensation carbone soit désormais critiqué ou rejeté par un nombre croissant de standards et organismes de référence, les entreprises demeurent attendues sur leur capacité à construire une trajectoire de contribution aux séquestrations de carbone, à un niveau d’ambition compatible avec l’objectif de neutralité carbone planétaire. Si les méthodologies de fixation d’objectifs de réduction brute des émissions comme celles de la SBTi existent pour de nombreux secteurs économiques, il n’existe pas encore de consensus méthodologique sur la manière de construire une trajectoire de séquestration « alignée avec la science » en tant qu’entreprise. 💡 Carbone 4 propose dans ce feuilleton, de clarifier les enjeux, périmètres et limites des méthodes existantes pour les trajectoires de séquestration, en les mettant en regard des principes de la Net Zero Initiative (NZI). ❓ Comment les entreprises peuvent s’appuyer sur les cadres existants en vue de contribuer à l’objectif mondial de puits de carbone ? ❓ Les puits de carbone étant limités à l’échelle mondiale, quels sont les enjeux de comptabilité et de contribution aux puits de carbone pour les entreprises dans l’atteinte de leurs objectifs ? Ce second article répond à vos questions ⬇️ https://lnkd.in/enMcJsqe Signé Gabriel Follin-Arbelet Julie Daunay Zénon VASSELIN et César Dugast

[Décryptage transport] Voici les 3 actualités qui ont retenu notre attention cette semaine et dont certaines feront l’objet d’une analyse pour les abonné·e·s à la newsletter transport. ✈️ Aviation : la production de carburants durables inférieure aux attentes 👉 https://lnkd.in/dtnyE8MA 🚗 Le Renault T E-TEch électrique 2025 atteindra 600 km d'autonomie 👉 https://lnkd.in/eM-tEenn 🚄 T&E a réalisé un classement inédit de 27 compagnies ferroviaires en Europe 👉 https://lnkd.in/gN_UJiuC Pour recevoir nos décryptages transport, n’oubliez pas de vous inscrire https://lnkd.in/deJmBjt

[Analyse] Le prix du #Bitcoin a passé les 100 000$, une pièce de plus dans la machine à carbone ? 💸 L’explosion récente du prix du Bitcoin, qui a récemment dépassé la barre symbolique des 100 000$/BTC, a suscité beaucoup d’attention et ravivé des critiques relatives à son empreinte environnementale, en raison de sa consommation énergétique croissante (à date, 121 TWh en 2023 selon le Cambridge Bitcoin Electricity consumption index (CBECI), soit 0,5% de la production d’électricité mondiale, ou 35% de la production d’électricité du Royaume-Uni). 📄 Plusieurs publications ont tenté de mesurer l’empreinte carbone de Bitcoin, souvent en quantifiant les émissions générées par transaction pour les comparer à celles d’une transaction classique, mais avec des options de méthode sujettes à la critique : ➡️ Le nombre de transactions inscrites sur Bitcoin ne correspond pas au nombre de paiements effectifs ➡️ L’empreinte carbone de Bitcoin ne dépend pas du nombre de paiements réalisés sur le réseau mais de la puissance de calcul mobilisée pour le sécuriser et préserver l’intégrité du registre de transactions ➡️ Cette métrique envisage Bitcoin principalement comme un instrument d’échange, occultant son statut d’objet d’investissement Afin d’apporter des pistes d’amélioration pour tenir compte de ces limites, Carbone 4 a réalisé une étude en analysant la performance carbone de Bitcoin sous deux des caractéristiques ordinairement attribuées à une monnaie (ce que Bitcoin aspire à être) : 👉 1) en tant qu’instrument d’échange (empreinte carbone par paiement une fois pris en compte la spécificité du fonctionnement de Bitcoin) 👉 et 2) en tant que réserve de valeur, ou à tout le moins en tant que support d’investissement Découvrez les conclusions de cette étude ⬇️ Signée Florian Zito, avec la contribution d'Hélène Chauviré, Zénon VASSELIN, Jean-Yves Wilmotte et Alain Grandjean. https://lnkd.in/eF2-G8qb

[Analyse] BEGES vs CSRD : évolution réglementaire du plan de transition 👩⚖️ Les évolutions réglementaires concernant les sujets climat sont en forte augmentation : elles visent un éventail plus large d’entreprises et sont de plus en plus ambitieuses. Ainsi, les exigences sont particulièrement visibles en matière de plan de transition, un des outils essentiels pour guider la mise en œuvre effective de la décarbonation au sein des entreprises. L’émergence de plusieurs normes et réglementations — telles que le BEGES, le UK TPT, l’ISSB, la CSRD et la CSDDD (tout un tas d'acronyme à découvrir dans l'article 💡) —, chacune avec des attentes différentes, peut engendrer une certaine confusion parmi les entreprises. ➡️ Ces réglementations partagent un objectif commun : la transparence des informations d'impact dans le but de guider les acteurs économiques vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais leurs approches varient en termes de forme et de contenu, car elles sont émises par des instances différentes et couvrent des périmètres distincts. En France, le Bilan des Emissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) a longtemps offert une longueur d’avance à la réglementation environnementale. Cependant, la Commission européenne a marqué un bond de géant avec le décret d’application de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), redéfinissant les exigences en matière de reporting climatique, et en prenant également en compte d'autres enjeux environnementaux ainsi que les dimensions sociales. 🌱 Avec cette nouvelle analyse, nous poursuivons cette réflexion en analysant le plan de transition climat de la CSRD et en le comparant à celui du BEGES, dans le but de clarifier ces réglementations et leur interopérabilité pour les entreprises. ✅ Loin d’être de simples contraintes, ces réglementations peuvent se transformer en atouts pour développer une stratégie climatique ambitieuse et efficace. Analyse signée Clémence Descours et Núria Mallorquí Corney, avec la contribution de Hélène Chauviré. https://lnkd.in/gK2BitQm --- Sur le même sujet : ➡️ Qu'est-ce que la CSRD, et quelles sont ses exigences ? https://lnkd.in/e8mjcVq7 ➡️ Quelles entreprises sont concernées par la CSRD, et à quelle échéance ? https://lnkd.in/edfbG_tK