Bourse de Commerce - Pinault Collection

🗣️ « L'Arte Povera n'est pas minimal, il est radical. ». Michelangelo Pistoletto s'efforce de faire pénétrer la vie dans l'art. Célèbre pour sa série des « tableaux miroirs », qui incluent le spectateur et son environnement dans l'œuvre, Pistoletto fait de son art un espace de réflexion sur l’engagement social et la transformation permanente. 🎥 Voir l’interview en intégralité ici : https://lnkd.in/e2p-cGMa

Dernière ligne droite👋 Il reste moins d'un mois pour parcourir l'exposition Arte Povera ! 🔗 Réservation : [https://lnkd.in/e6H9J_jG ](https://lnkd.in/e6H9J_jG "/linkBuilder_3iDuZ2VwScFizvZIZ2ebzl")

Un livre, cent photos 📷 D’Erwin Blumenfeld à Cindy Sherman, d'Irving Penn à Helmut Newton, en passant par Robert Mapplethorpe ou Annie Leibovitz : les chefs-d’œuvre de la photographie présents dans la Collection Pinault sont à l’honneur dans ce nouvel ouvrage qui dresse une histoire du médium photographique par le prisme d’artistes majeurs depuis le milieu du 19e siècle. Disponible au Bookshop du musée et en ligne : 👉[https://lnkd.in/gQghT3Ur ](https://lnkd.in/gQghT3Ur "/linkBuilder_3iDuZ2VwScFizvZIZ2ebzl") Photo: Nikolaz Le Coq/Pinault Collection

Plus fort que la haine 🫂 Dans les œuvres de Gilberto Zorio, l’énergie est parfois symbolique et émotionnelle. Entre deux piliers, une plaque de plomb est suspendue par une corde. Celle-ci, incrustée dans la plaque, forme le mot italien « odio », c’est-à-dire « haine ». L’artiste l’a encastrée à coups de marteau, en utilisant littéralement l’énergie de la colère. La lourdeur du plomb, qui incarne le poids des sentiments négatifs, est paradoxalement surélevée par la corde, laquelle figure les sentiments plus positifs, comme l’amour, plus forts que la haine. Ce type d’énergie est réemployé pour son œuvre intitulée « Microfoni » : des micros pendent du plafond. L’artiste y a enregistré le mot « odio », qui se répète en écho dans la pièce. Vous êtes invités à y répondre, ajoutant ainsi votre énergie dans la pièce, laquelle devient une sorte de sculpture sociale. . . . 📍Exposition « Arte Povera » ⏱️Jusqu’au 20 janvier 2025 à la Bourse de Commerce 👉 https://lnkd.in/eBZh8mvj Gilberto Zorio, Odio, 1969, Collection particulière Gilberto Zorio, Microfoni, 1968, Collection de l'artiste 📷 Photos : Florent Michel / Nicolas Brasseur / Pinault Collection

🥔 Peut-on exposer des pommes de terre ? Retrouver la date de naissance d'un arbre ? Sculpter son souffle ? Dans son travail, Giuseppe Penone transforme les matériaux naturels en véritables récits poétiques. Zita Hanrot nous raconte l'histoire de cet artiste emblématique de l'Arte Povera dans le 2e épisode du podcast « Ça a commencé comme ça », 🎧Écouter l'épisode 2 : https://lnkd.in/ezqYcu6H 🤝 Co-réalisé avec BINGE AUDIO 📷 Giuseppe Penone, Rovesciare i propri occhi (Reversing One's Eyes), 1970 © Archivio Penone

Vous nous avez à l'œil 👀 Et vous, qui est votre partenaire d'expo ? Une virée à deux, par Charlotte de Lacretelle @chashooot

🗣️ « Une œuvre d'art survit seulement si elle a une poésie intérieure » Le travail de Pier Paolo Calzolari est à la fois mystique, physique et poétique. Dans ses œuvres, les mots et les allusions spirituelles côtoient les machines réfrigérantes, et la couleur devient un élément plus physique et métaphysique que visuel. 🎥 Voir l’interview en intégralité ici : https://lnkd.in/eUpXeU24

À contre-courant 🌊 « Confluenze » est surement l’une des œuvres les plus marquantes de Pino Pascali. Elle symbolise, de manière poétique, la rencontre de deux cours d’eau et se compose de cubes métalliques remplis d’eau teintée de bleu, chacun avec une nuance différente. Ces variations de teintes évoquent le mouvement et la complexité de l’eau, fidèle à sa nature. Pascali, en quête de simplicité, s’appuyait sur des éléments fondamentaux comme l’eau et la terre pour introduire la nature dans l’espace artistique, tout en assumant leur caractère artificiel. 📷 Photos : Florent Michel @11_h_45 / Nicolas Brasseur / Pinault Collection.

Dans les larmes de l’homme sculpté d’Ali Cherri, se lit aujourd’hui la douleur d’un artiste éprouvé par la perte de ses parents dans les bombardements au Liban. Toutes nos pensées l’accompagnent dans l’épreuve qu’il traverse. . . . Ali Cherri, L'Homme aux larmes, 2024, tête en pierre sculptée du 14-15e siècle, argent patiné, plâtre, acier, 49 × 41 × 31 cm. Pinault Collection. Courtesy de Galerie Imane Farès. Photo : Studio Ali Cherri.

Donner à voir 👀 La question du regard, celui de l'artiste mais aussi celui du spectateur, est centrale dans l'Arte Povera et rejoint très fréquemment le motif du miroir. Chez Michelangelo Pistoletto par exemple, le miroir englobe le spectateur, permettant de créer un tableau infini, où les visiteurs deviennent des éléments de composition. 👉https://lnkd.in/gyvtC4qX